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 Médailles françaises à Helsinki 2005 : L’éternelle moisson

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zapimax
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zapimax


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Médailles françaises à Helsinki 2005 : L’éternelle moisson Empty
26082005
MessageMédailles françaises à Helsinki 2005 : L’éternelle moisson

Médailles françaises à Helsinki 2005 : L’éternelle moisson coloniale
23/08/2005
Médailles françaises à Helsinki 2005 : L’éternelle moisson Doucoure
La France est, que cela se sache une grande nation sportive, même s’il vaut mieux ne pas trop regarder de près l’apparence physique de ceux qui rapportent au fil des années ces moissons tant convoitées, pour la dignité, l’honorabilité de la république maladive des droits de l’Homme… Les sept médailles hexagonales ont été rapportées par des athlètes originaires directs ou indirects d’Afrique et des Antilles. Ces belles médailles qui tombent sous l’escarcelle de l’Empirépublique, ne sont nullement synonyme de reconnaissance sociale durable pour les besogneux basanés qui affrontent les pistes. L’heure de la reconversion sonnera encore longtemps l’angoisse des gloires vites oubliées. Car seuls la blanche république et les blancs républicains comptent.



L’équipe de France qui se classe au sixième rang mondial est devancée par la petite île de la Jamaïque, Cuba, le Belarus, la Russie et les Etats-Unis de longues dates dominateurs. L’examen de la liste de ses médaillés fait penser, selon, aux troupes coloniales d’Afrique ou au régime de l’Exclusif qui a pompé les Antilles dans le seul intérêt de la Métropole omnipotente. Un zeste de mercenariat sportif peut rapporter un supplément de faste national.



Les troupes coloniales africaines en premières lignes



Le premier tirailleur, suffisamment embrumé pour oublier d’associer ses proches à sa victoire, obligeant le journaliste à dédier la victoire à l’Afrique et aux Antilles, c’est le super athlète de la république qui gagne. Pierre François ? Dupont ? Demarest ? Pas tout à fait. Doucouré, Ladji Doucouré. C’est pas de chance parce que même le prénom a été blindé par des affreux parents, malien pour le père, sénégalaise pour la mère, comme si le marabout du coin les avaient prévenu des risques de récupérations ultérieures de leur naïve progéniture.

Bref le double médaillé d’or en 11O m haies et 4 X 100 m est le seul à avoir oublié son africanité d’origine [par ses parents], et son évident phénotype mélanoderme ! Il se définit tellement bien comme parisien et français avant tout, le pauvre nègre qui court vite, rien que comme on le lui demande. Ses ancêtres ont fait de même, ils ont libéré la France de l’occupation allemande. Ils ont été récompensé par des rafales d’armes lourdes pour avoir demandé leurs soldes, d’autres moins malheureux ont vécu suffisamment longtemps pour réclamer une égalité de traitement avec leurs homologues soldats leucodermes… On sait qu’à ce jour, malgré toutes les décisions juridiques françaises et européennes en faveur du paiement des pensions aux soldats noirs français, l’élite blanche, toutes tendances confondues, religieuse, athée, humaniste, maçon, éclairés, fachos, technocrates envoie paître ces nègres qui s’imaginent en 2005 une égalité de traitement avec des Blancs !



Lueyi Dovy, autre médaillé d’or du 4 X100 m vient du Gabon, à l’hémisphère Afrique centrale du cœur de la Françafrique, ce système mafieux des relations franco-africaines qui détrousse le continent africain et corrompt jusqu’aux pires salissures et assassinats la démocratie française. Le pays d’origine de l’athlète, considéré naguère comme le Petit Emirat d’Afrique centrale a développé une relation si fusionnelle avec les pompes à fric africain qu’il en devient gênant pour les autorités françaises. N’ont pas de secret pour les frères la lumière de l’Etat gabonais, les Elf, la GLNF, les financements occultes de la politique française avec ballets de valises pleines de FF, de CFA, d’Euros… Pour petit Luevy, il est urgent de courir, pour le reste la providence y pourvoira…


Ouderé Kankarafou a qualifié son nouveau pays la France pour la finale du 4 X 100 m à laquelle il n’a pas participé. Ce jeune homme courrait encore comme togolais lors du Meeting National de Mondeville (FRA) le samedi 29 Janvier 2005. Peut-être a-t-il choisi de se mettre sous la protection tutélaire du pays dont le président s’est toujours déclaré « ami » de son président défunt, le trop démocratique Gnassingbé Eyadéma. L’homme qui a passé près de 40 ans à la tête d’un état transformé de fait en clan familial et clientèle élargi a rendu de menus services à mère la France. Comme une telle dictature produit des profits en gangstérisme international, pillage des ressources naturelles, trafics d’armes, déstabilisations régionales … qu’une grande nation ne saurait assumer publiquement, il a fallu ficeler depuis Paris, avec corruptions des nègres d’Afrique, l’intronisation héréditaire du fils de l’autocrate décédé. On comprend l’origine de la vitesse du petit togolais qui paraissait [ceci est subjectif] assez mal à l’aise dans les couplets de la Marseillaise. Il apprendra…



Celle qui enlève le 1500 m après disqualification de l’athlète russe arrivée en troisième position est une marocaine elle aussi fraîchement gauloise, à sept mois près de sa patrie chérifienne. Bouchra Ghezielle témoigne sûrement de l’époque du protectorat français, des plus de 150 000 hommes qui ont versé leur sang pour la France. Elle aurait pu allègrement, sauf son genre, faire partie du Régiment de marche des Tirailleurs marocains. La mémoire des vielles servitudes impériales de Mohammed V à Hassan II autre « ami » et frère de la France d’en haut, pas moins maladroit en tortures, rajouta probablement du nerf à sa foulée victorieuse…



Antilles rapides : Le Toujours lucratif Régime de l’Exclusif



On croyait aboli le régime de l’Exclusif en 1861, cette évidence impériale, tout de même codifiée par des règles précises, qui voulait que les colonies n’aient été créées que pour l’intérêt exclusif de la métropole. Les productions, marchés et cultures tropicales d’Amériques ne pouvaient se développer qu’au profit des négociants de la métropole.

Cet Exclusif semble continuer de s’appliquer au sport dans les îles, pourvoyeuses à sens unique d’athlètes de haut niveau, de médailles, de consécration encore et toujours pour la métropole. En prime cette servitude s’exerce dans un contexte de préjugés sur l’assistanat dans Antillais revus par le bruyant et guère pertinent Finkielkrault, sur un fonds de commerce de falsification de l’histoire négrière. Les batraciens qui batifolent honteusement dans ces eaux stagnantes de l’idéologie négrière ont d’ailleurs désormais la caution des institutions publiques, c’est le cas de l’inénarrable Pétré-Grenouilleau.

Les Negs Marrons devaient courir vite ! Eh bien ils auraient pu prétendre à des médailles si seulement ils avaient été inspirés de se presser sur les pistes du maître. Pas grave on se rattrape avec la guadeloupéenne Christine Arron, double médaillée de bronze en 100 m et 200 m.

Le français le plus rapide, Ronald Pognon et son compatriote de Martinique Eddy De Lépine, médaillés du 4 X 100 m ne dérogent pas à la règle de l’Exclusif.

Toujours est-il que Africains et Antillais combattant pour la France ne nous changent pas de la «légion franche de cavalerie des Américains et du Midi» encore appelée «légion Saint-George», composée d’un millier d’Africains et d’Antillais qui allait défaire l’Autriche qui avait tenté d’envahir la ville de Lille, en 1792 en pleine période esclavagiste…

A l’envie couvertes d’opprobre, réduites à une participation par le carnaval, la sueur des médailles sans suites d’émancipation professionnelle et de dignité, les îles sont toujours la chose de la métropole, son faire-valoir.



Du mercenariat sportif



Les chroniqueurs sportifs français aiment à préciser l’origine nigériane François Obikwelu ou celle du Danois d'origine kenyane Wilson Kipketer, détenteur du record du monde du 800 m et triple champion du monde, soit. C’est à peine si ils se rappellent les pressions exercées à sur Françoise Mbango, championne olympique camerounaise en 2004 au triple saut féminin et qui avait refusé de prendre la nationalité française. C’est à la limite si l’on se remet à l’esprit les naturalisations éclairs des Bouchra Ghezielle par exemple.

Eunice Barber, pourvoyeuse d’une médaille d’argent à l’Heptathlon et une de bronze au saut en longueur à Helsinki, est le modèle de ce mercenariat sportif, propre à toutes les nations riches, avec la spécificité française de l’invisibilité des pièces nègres après leurs moissons sportives accomplies.

Née en Sierra Léone en 1974, « découverte » par l'attaché linguistique de l'ambassade de France à Freetown […] elle représentera son pays aux olympiades de 1992 et 1996 avant d’être naturalisée française en 1999.



Bref tout pour l’empire, vive le régime colonial, la grandeur de la métropole, qu’importe la situation des îles, leur quart de population au chômage, leur étroitesse économique, leurs classes politiques tenues par les appareils du centre. Pour ce qui est de l’Afrique, triste Afrique objet de l’insulte publique et recommandée des boy-scouts de l’intelligentsia française [Stephen Smith…], elle n’a qu’à se contenter des miettes qui lui sont laissées, ne se revendique t-elle pas terre de solidarité ? Ceux des Mélanodermes qui par maints calculs se figurent qu’ils échapperont à la détermination politique de leur devanture physique n’ont qu’à méditer les sorties de pistes des Sangouma, Bruno Marie-Rose, Marius Trésor, Gérard Janvion, Marie-Josée Perec… Hors de l’Exclusif point de salut.

P. Prêche, A. Blé
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