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 Diversité culturelle et mondialisation d'Armand Mattelart

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Tite Prout
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Tite Prout


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Date d'inscription : 01/06/2005

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07012007
MessageDiversité culturelle et mondialisation d'Armand Mattelart

Mattelart, Armand (2005). Diversité culturelle et mondialisation, La Découverte, Paris, 122 pages.

Les problèmes culturels sont difficilement définissables. La préservation de la diversité culturelle est une question d’actualité. L’on veut favoriser « la diversité en élargissant l’éventail de l’offre marchande ». Plusieurs thèses sont posées : la « flexibilité de l’entreprise sur le marché monde » ou encore « l’avènement d’une société civile métissée à dimension mondiale ». Il y a aussi la voix des altermondialistes tout comme celle des fondamentalistes.

Le lien universel est ainsi à bâtir, mais les divergences sont nombreuses. Aujourd’hui, la diversité culturelle est abordée en ayant un fondement démocratique. Comment a-t-on donné sens à cette diversité culturelle. La notion aujourd’hui de culture en est une de « service » qui se soumet à la donnée marchande.

La domestication du divers
La mondialisation et ses attributs causent un risque de « nivellement » . Le concept d’interdépendance est parfois abordé pour témoigner de la solidarité entre les peuples du monde.
La civilisation est « à la fois le savoir, les croyances, les arts, les lois, les coutumes ou toute autre faculté ou habitude acquise par l’être humain en tant que membre de la société ». Ce qui différencie les civilisations entre elles sont les modèles culturels. Le nivellement a débuté avec la différenciation de civilisations et, par la suite, de races. Les blancs, avec une civilisation dite « développée » vont s’imposer aux civilisations « primitives » : les « sauvages » . Durkheim et Mauss entrent dans un débat et la vision sociologique et ethnographique se confrontent.

La littérature a été un domaine clé au niveau national et à l’universel. Selon Marx, les productions matérielles sont à distinguer des productions intellectuelles. Les œuvres spirituelles entrent dans la catégorie des biens communs.
Le mouvement romantique, avec Goethe, croît à l’universel. La langue française est la langue de la civilité. « Le XIXe siècle donne sens à la question de la langue dans les politiques d’hégémonie culturelle au niveau mondial ».

Le nivellement renvoie à une hiérarchie qui nous pousse à l’idéal de réalisation. L’avènement de la liberté de presse ainsi que toutes les autres manifestations des opinions ont des effets sur le public. Beaucoup de grandes revues sont internationales ce qui crée des publics internationaux. Ces publics sont de multi-appartenance : une seule et même personne peut faire partie de plusieurs publics .

Le mondialisme s’apparente au domaine de la géopolitique. L’on tente de construire une pensée mondiale. Paul Otlet veut même jusqu’à aller à faire un « livre universel du savoir ». Le mondialisme se superpose et les conséquences d’un événement extérieur aux frontières se font souvent ressentir à l’interne. C’est aussi l’augmentation des dépenses réciproques. De plus, « l’image consensuelle que renvoie le lien universel tissé par le réseau mondial des communications à longue distance fait fi de la réalité des rapports de force entre les grande puissances, entre celles-ci et le reste du monde ».

LA SDN va l’encontre de la diversité et trois arguments soutiennent cette thèse selon l’auteur. À priori, la séparation de la Russie et l’Autriche-Hongrie crée deux empires coloniaux. En second lieu, le système des mandats apporte son lot de problèmes. Finalement, la SDN n’accepte pas de s’ouvrir à la société civile organisée . L’universalité des valeurs devient donc utopique. L’impérialisme est accusé des inégalités et déséquilibres du monde.

Géopolitique des relations culturelles
La prédominance intellectuelle de l’Europe est menacée entre les deux guerres . La culture de masse remplace la culture classique basée sur le cosmopolitisme . L’Europe vit alors une crise de l’identité qui est, entre autres, attribuable à la disparition des intellectuels. Cette crise identitaire pousse l’Europe à revenir explorer son histoire .
Les relations culturelles dans les relations internationales sont abordées par deux principales approches : l’approche culturelle et l’approche informationnelle. La première étant plus douce, la deuxième constituant un média de masse . L’approche culturelle a prévalu jusqu’à ce qu’une nécessité se fasse ressentir au niveau de la « riposte à l’internationalisation des stratégies de propagande radiophonique de l’Union soviétique et du pouvoir nazi ». L’attaque de Pearl Harbour a aussi motivé l’utilisation de cette nouvelle approche. Par la suite, on a tenté d’arriver à un consensus, de fabriquer un assentiment. Après l’approche informationnelle, ce sont des « stratégies de contrôle de l’information » qui sont imposées. On tente d’uniformiser et de mobiliser les consciences. Gramsci parle de l’universalisation de l’américanisme .
L’on a cru que le cinéma allait unir les peuples du monde, amener la paix. Ce rêve s’est rapidement éteint et une guerre entre ces industries a émergé. Le but était de protéger son industrie cinématographique. Les régimes naziste et fasciste ont mobilisé ces industries.
L’influence de l’Europe après la Seconde Guerre mondiale a reculé et des mesures de contingentement ont été appliquées pour remplir ce retard. Les États-Unis, de leur côté, s’imposent et gagnent le marché mondial .
La France tente, tant bien que mal, d’éliminer les firmes américaines en adoptant une politique cinématographique. De plus en plus, on associe la culture à l’économie ce qui choque les Français en général . Ainsi, la France, l’Europe et les États-Unis se confrontent dans ce domaine. L’industrie hollywoodienne, ambitieuse, veut la conquête du monde.
L’institutionnalisation de la culture
Le domaine culturel entre dans les compétences des Nations Unies. Par contre, les désaccords sont nombreux quant à la direction de cette question au sein de l’organisation : tous évoquent leur histoire culturelle.
L’UNESCO est créé en 1946 et tente de rassembler les pays autour d’une philosophie d’action commune mais elle se trouve bloquer par le principe de la souveraineté étatique. On associe ensuite l’éducation à la culture. L’absence de l’Union soviétique jusqu’en 1954 ampute l’UNESCO qui subit alors la grande influence de l’idéologie libérale américaine du « Free flow of information » .
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Diversité culturelle et mondialisation d'Armand Mattelart :: Commentaires

Le concept de culture de masse et de culture populaire sont interprétés différemment, surtout lorsqu’une traduction a été faite. Le poids et le choix des mots deviennent alors très importants puisqu’ils créent des malentendus conceptuels majeurs .
L’industrie culturelle se fait de plus en plus ressentir en géopolitique surtout avec l’application du Plan Marshall. Un déséquilibre des échanges est constaté, d’abord en France, mais aussi en Angleterre. Ces pays tentent, par la législation (souvent en limitant en pourcentage le nombre de films étrangers) de contrer cette influence de l’industrie cinématographique américaine .
La France tentera de satisfaire les exigences des forces sociales quant à ses politiques culturelles. L’exception française est concrétisée par un programme « pour l’avenir » en abordant la question sans l’aspect pécuniaire. De plus, en 1945 est créé une Direction générale des relations culturelles et des œuvres françaises à l’étranger pour la promotion de la langue et de la culture.
La MPEA a pour but de défendre les intérêts de l’industrie cinématographique américaine. Une reproduction de « l’American way of life » et une vision positive des institutions avec lesquelles le gouvernement a de bonnes relations sont des aspects à respecter dans la représentation visuelle. Cela va de connivence avec la lutte contre le communisme .

La « révélation » de l’échange inégal
La décolonisation ramène les débats autour de l’identité du déséquilibre des échanges internationaux dans le domaine culturel. C’est la hiérarchie des cultures qui est le mode de pensée. Les Occidentaux doivent apporter leur culture au sud pour leur avancement . Deux visions s’affrontent : l’idéologie prônant « l’universel humain » et celle de la communication . On tente de trouver où pourrait se situer « l’universel humain » tout en respectant les peuples et les cultures.
L’impérialisme culturel s’apparente à la « violence symbolique ». On amène, par divers moyens, une population et une société à former ses institutions et ses valeurs à celles de l’empire. Cette mécanique se fait par la force, souvent acceptée de façon inconsciente .
L’ère postcoloniale change la situation aux Nations Unies en ce qui a trait des rapports Nord/Sud. Les pays du sud ont davantage de poids avec le G77, comme exemple.

Les pays du Tiers Monde n’ont que très peu de pouvoirs. Jack Lang tente, lors de la Conférence mondiale, de créer une résistance culturelle contre la domination impériale qui agit au niveau financier et intellectuel. L’Europe doit aussi repenser sa façon de faire pour contrer cette influence américaine.
De plus en plus, on remarque la montée en forces des nouveaux mouvements sociaux et de nouveaux acteurs économiques .

L’aspect culturel dans les relations internationales change aussi. On observe que culture, économie, démographie, technologie sont maintenant des domaines interreliés . Comme exemple, les industries culturelles sont maintenant vues comme des domaines où il doit y avoir de la concurrence.

La communication fait dorénavant équipe avec la politique, les instances de décision. Les instruments de la communication ciblent le global. Ainsi, de plus en plus, les besoins des individus de la planète ont les mêmes besoins, les mêmes désirs et comportements. C’est le « style de vie global » . Tous les moyens de communication utilisés, en grande partie par les États-Unis, ont ciblé cet univers symbolique que les gens ont de plus en plus intériorisé . Les réseaux globaux ont amené les entreprises à gérer les diversités, donc à lier le local et le global : c’est la « glocalisation ».

Ce processus de globalisation reconstruit les identités. Des symboles globaux sont utilisés et les individus les adaptent selon leurs particularités culturelles. Ainsi, ces symboles globaux pénètrent dans « l’intimité de toutes les sociétés ». De l’autre côté, certains les perçoivent comme une « menace d’homogénéisation », d’où la montée du communautarisme, des conflits ethniques, culturels, religieux, etc. .

La pensée du métissage est souvent accusée d’être une idéologie néocoloniale. Les échanges mondiaux font interagir un nombre élevé d’acteurs mondiaux. Malgré ces liens, les inégalités sont criantes.
Une autre interrogation se situe autour des liens tissés entre les milieux universels et les entreprises : les dernières finançant les premières d’où une faille dans l’indépendance des institutions universitaires. La culture américaine devient de plus en plus un « modèle », un « dogme mondial ».

L’État-nation
L’État-nation est de moins en moins présent dans ce processus mondial. Certes, il reste l’instrument privilégié pour transformer les idées en normes et législations applicables et appliquées. Elle reste le moyen de la puissance. Les entreprises profitent de ce cadre logistique et institutionnel du territoire sur lequel elle travaille. Mais cette globalisation s’effectue à l’intérieur du cadre étatique, mais aussi à l’extérieur de ce dernier. Cette représentation du pouvoir au niveau mondial est « complexe, volatile, interactif », mais une analyse reste possible et ce, en se penchant sur les configurations géopolitiques du monde. Cette « communication-monde » remplace de plus en plus « l’économie-monde » . Les territoires sont maintenant regardés sous des lunettes de marchés, c’est-à-dire sous une notion managériale d’où découle la « glocalisation ».

L’exception culturelle : un modèle européen
La question à se poser est : quelle place la culture doit-elle prendre dans la construction d’un marché unique, car ce n’est que par l’économie qu’une volonté générale peut être tracée auprès des membres de l’Union européenne. La Communauté économique européenne a pris du temps avant d’aborder la question culturelle. Ainsi, aujourd’hui, lorsque l’on parle de culture, on parle aussi de communication. Au Sommet de Copenhague en 1973, on affirme qu’une communauté culturelle supranationale existe et qu’elle est construite sur un passé partagé. Le secteur culturel est définit, après le traité de Rome, comme un « ensemble socioéconomique que forment les personnes et les entreprises qui se consacrent à la production et à la distribution des biens culturels et des prestations culturelles ». L’Acte unique ne parle pas de culture. La fondation de l’Union européenne par le traité de Maastricht met la question culturelle comme un objectif fondamental. Le marché unique impose des dérèglementations et une privatisation. Ainsi se confrontent les cultures publiques de l’État-nation et la culture de marché avec son objectif universel.
En 1984, la Commission économique européenne réalise de plus en plus l’importance de réguler l’espace audiovisuel. L’on veut réussir à créer une Directive règlementant la télévision sans frontières. Une convention qui ressemble énormément à cette Directive est adoptée par le Conseil de l’Europe. Certains États sont pour (France) et d’autres sont en désaccords (Royaume-Uni entre autre). Une compagnie, la Motion Picture Export Association of America est en désaccord total avec la directive et porte plainte auprès du GATT. Ensuite, le « Plan Média » est adopté par le Conseil des ministres des Douze. Ce dernier concerne l’enseignement, la production et la distribution. En plus de la Directive, la CEE se penche sur la question des télécommunications. En 1987, le Livre vert veut une entente entre les pays membres.

La mondialisation des échanges amène le point des réglementations des flux audiovisuels au GATT, entre l’Union européenne et les États-Unis. L’on observe que l’Union européenne est un bon marché cinématographique mais sa balance commerciale est négative. Les pays membres de l’Union européenne ne croient pas tous aux impacts de l’industrie audiovisuelle sur l’identité européenne.
La spécificité européenne a été mise de l’avant par le négociateur pour la Commission européenne et non l’exception culturelle. La clause de l’exception culturelle l’emporte en 1993. Le Canada s’est aussi prévalu de la clause « d’exemption culturelle » lors des négociations pour l’accord de libre-échange États-Unis-Canada.
L’exception culturelle touche au traitement particulier réservé aux « produits de l’esprit ». En 1999, l’Union européenne remplace le terme « exception culturelle » par celui de « diversité culturelle ». Peu à peu, les « produits de l’esprit » sont réglementés par des directives sectorielles.

Géopolitique de la diversité : l’enjeu civilisationnel
Le concept de « diversité culturelle » est plus populaire que jamais. Les gouvernements l’empruntent pour inspirer leurs politiques publiques, les institutions internationales la mettent à l’ordre du jour, etc. De l’autre côté, la diplomatie américaine a tout fait pour éviter ce concept et éviter aussi qu’il soit appliqué à l’extérieur. Ils mettent en œuvre différents moyens pour parvenir à leurs objectifs : pressions politiques, dérèglementations, etc. On tente de libéraliser le secteur des communications et de l’audiovisuel.

Ailleurs, comme en Pologne, en Hongrie, en Afrique francophone, etc., « l’État ne soutient pas la production mais l’établissement de quotas a stimulé l’investissement ». Par la suite, l’Unesco adopte ce concept qu’est la « diversité culturelle » avec lequel on inclut, au Sommet de la Terre de Rio, la notion de « développement durable ». Ce terme est définit comme « un processus de changement par lequel l’exploitation des ressources, l’orientation des investissements, des changements techniques et institutionnels se trouvent en harmonie, et renforcent le potentiel actuel et futur de satisfaction des besoins humains ». Le but ultime : atteindre l’équilibre des « écosystèmes culturels » pour un « développement endogène et durable ».

En 2001, la 31ième Conférence générale de l’Unesco entérine une « Déclaration universelle sur la diversité culturelle. En 2003, la Conférence générale décide d’élaborer une « Convention internationale pour la préservation de la diversité culturelle ». Le Canada est un pays important dans l’adoption de cette Convention ainsi que le réseau des coalitions nationales qui aident grandement à la préparation de cette dernière. « L’idée est d’Assurer le droit des individus et des groupes de créer, de diffuser et d’Avoir accès aux biens et services culturels tout en veillant à éviter que la protection de la diversité ne se fasse aux dépens de l’ouverture aux autres cultures ». Ainsi, chaque gouvernement pour établir sa propre législation pour protéger ou promouvoir l’expression culturelle. La diversité biologique possède, quant à elle, sa propre Convention adoptée au Sommet de Rio.

Le débat autour de la question de la diversité culturelle regroupe de nombreux acteurs différents, mais qui ont tous en tête les mêmes enjeux. Par contre, les intérêts sont divergents et, par conséquent, les opinions aussi. La démocratisation du cyberespace est devenue aussi un sujet à débat. Les entreprises privées font aussi valoir leurs intérêts : le respect de la diversité culturelle ne doit pas créer des « barrières irraisonnables au commerce ». La diversité de l’offre étant créée par le marché. Les grands groupes de communication veulent éviter de débattre cette question publiquement puisque cela pourrait mettre le thème de « censure économique » sur la table. Les ONG, ainsi que de nombreux mouvements sociaux, ont aussi constituée des acteurs importants.

L’on a longtemps donné une connotation administrative à la « société de l’information ». L’Unesco est une institution ayant fait exception dans ce domaine qui l’a abordé plutôt comme des « sociétés de connaissance ». Les « sociétés de connaissance sont des modes d’appropriation des nouvelles technologies qui sont pluriels et se négocient à partir de réalités sociales, culturelles et historiques qui sont incontournables ». Le droit mondial a encadré cette vision du privé qui enraye à petit feu le bien collectif et public. Mais la définition de bien commun est encore une question à débat où les parties ne réussissent pas à s’entendre. Les débats sur la diversité culturelle débouchent sur la création d’autres concepts tels que la propriété intellectuelle, l’exception culturelle, la transparence de la gestion des connaissances, etc.

Pour conclure, les liens entre diversité culturelle, démocratie et la mondialisation sont nombreux, complexes et encore mal compris. Le culte de l’information méprise la culture et l’histoire. Créer un sens au produit ne fait pas partie des objectifs des producteurs de ce culte. Ces concepts ainsi que leurs interactions créent des problèmes que plusieurs ne veulent pas voir et encore moins affronter.
À mon avis, la diversité culturelle doit être protégée car elle constitue une richesse mondiale et même un bien commun. D’ailleurs, c’est par cette diversité culturelle que les gens savent d’où ils viennent et sauront, demain, où ils doivent aller.

Mattelart, Armand (2005). Diversité culturelle et mondialisation, La Découverte, Paris, 122 pages.

Résumé de Laurie Duguay
 

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