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 Une attaque nucléaire sur l'Iran est toujours sur l'agenda.

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mihou
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mihou


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Une attaque nucléaire sur l'Iran est toujours sur l'agenda. Empty
25112006
MessageUne attaque nucléaire sur l'Iran est toujours sur l'agenda.

Une attaque nucléaire sur l'Iran est toujours sur l'agenda. Que fera le Congrès ?


par Jorge Hirsh

Le 25 octobre 2006
antiwar.com, Planète Non Violence (traduction de l'anglais)


L'administration Bush a radicalement redéfinie l'utilisation du nucléaire : les armes nucléaires américaines ne sont plus considérées comme qualitativement différentes des armes conventionnelles. Un grand nombre d'action de l'administration ces dernières années suggèrent vivement qu'une utilisation imminente du nucléaire US est en cours de planification, et cela a été confirmé par le refus explicit de Bush d'écarter une attaque nucléaire contre l'Iran. Nous avons tous été prévenu. Le fait que la Corée du Nord soit maintenant une puissance nucléaire n'y change rien - Bien au contraire.

Il y a eu des craintes que les US utilisent des armes nucléaires lors de leur attaque contre l'Irak, mais ses craintes ne se sont pas matérialisées. Par conséquent certains argumenteront que les craintes actuelles d'une attaque nucléaire contre l'Iran ne se matérialiseront pas non plus. D'autres argumenteront qu'il y a eu d'autres occasions ces 60 dernières années lorsque les US ont été à deux doigt d'utiliser les armes nucléaires et ne l'ont pas fait, que le seuil d'utilisation des armes nucléaires est resté extraordinairement élevé, et que « tout le foin » fait sur le nucléaire c'est juste une astuce pour effrayer les opposants (« théorie de l'homme fou »). Ces arguments sont faux. Les US n'a jamais été aussi proche depuis Nagasaki d'utiliser à nouveau des armes nucléaires. Cette année, pour la première fois de son histoire, la société Américaine de Physique qui représente 40 000 membres de la profession qui ont crée les armes nucléaires a publié un communiqué exprimant sa profonde inquiétude sur le sujet :

« la Société Américaine de Physique est profondément inquiète de l'utilisation possible d'armes nucléaires contre des états ne possédant pas d'armes nucléaires et pour des buts de contre prolifération préventive. »

Dans le cas de l'Irak, notre adversaire était si faible qu'il n'y avait aucune justification possible aux yeux du monde à l'utilisation d'armes nucléaires. L'Iran c'est différent : il possède des missiles qui pourraient frapper les forces américaines en Irak et dans le Golfe Persique, de même que des villes israéliennes. L'Iran a aussi une grande armée conventionnelle. Les 150 000 soldats américains en Irak courront des risques importants s'il y a une guerre avec l'Iran, et les américains soutiendraient une attaque nucléaire sur l'Iran une fois que l'administration aura crée une situation ou elle peut avancer qu'une telle action sauvera un grand nombre de vies américaines.

Dans les guerres américaines passées, les armes nucléaires n'ont pas été utilisées à cause d'un risque élevé inacceptable de déclencher un conflit nucléaire avec l'Union Soviétique ou la Chine. Parce qu'il semble que la Corée du Nord a une force de dissuasion nucléaire, et à cause du risque que la Chine soit impliquée, il n'y a pas de danger que les US attaquent la Corée du Nord. En fait, Bush utilisera le fait que la Corée du Nord ait rejoint le club nucléaire et dira qu'il n'a pas été assez dur en ce qui concerne la Corée du Nord, comme justification pour attaquer l'Iran avant qu'il ne rejoigne lui aussi le club. Peu importe le fait que, contrairement à la Corée du Nord, l'Iran a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de suivre cette voie, et il n'y a aucune preuve qu'il le fasse. La nucléarisation de la Corée du Nord sera utilisée par l'administration Bush comme argument pour attaquer l'Iran avec des armes nucléaires, c'est peut être pour cela que l'administration a fait tout ce qu'elle pouvait pour l'encourager.

Probablement qu'aucune puissance nucléaire n'interviendra quand les US utiliseront des armes nucléaires contre l'Iran, ainsi il n'y a pas de dissuasion militaire. Actuellement les US ont atteint une vaste supériorité nucléaire et sont sur le point de démontrer au monde que leur arsenal qui vaut 5 trillions de $ n'est pas « inutilisable ». Ils ignorent le fait que dépasser la ligne rouge par une guerre nucléaire contre l'Iran déclenchera une réaction en chaîne qui dans les années à venir pourra conduire à une guerre nucléaire planétaire et la destruction largement répandue de la vie sur la planète.

La position nucléaire des US

L'administration Bush a fait d'importants changements en matière de politique nucléaire ces 5 dernières années sans consulter le Congres ou le peuple américain. Sous le nom de « Nouvelle Triade » le concept clé c'est « l'intégration « des forces conventionnelles et nucléaires. Ne vous laissez pas avoir par la couverture rhétorique que certaines missions auparavant confiées aux forces nucléaires seront prises en charge par les forces conventionnelles. Ce que cela veut dire vraiment, c'est « un réseau continu de capacités » : il n'y a plus de ligne précise, de distinction précise entre les armes nucléaires et non nucléaires.

Pourquoi devrait-il y avoir une telle ligne précise ? Parce qu'un nouveau site internet du Département de la Défense explique gentiment que « qu'à poids égal l'énergie produite par une explosion nucléaire est des millions de fois plus puissante qu'une explosion conventionnelle ». Par conséquent, cela ne devrait pas être difficile de comprendre, même pour un étudiant à Yale avec un C, qu'un conflit nucléaire dont on perd le contrôle fera beaucoup plus de victimes humaines qu'un conflit conventionnel. Le dernier conflit conventionnel mondial en a fait 50 millions.

Quel est le bénéfice de faire de telles déclarations politiques ? Les US n'ont jamais écarté l'utilisation des armes nucléaires, et cela a un coût de rappeler ce fait aux autres pays, puisque cela fournit un motif pour les autres de développer une capacité nucléaire. Il n'y a pas de raison d'annoncer de tels changements menaçants de politique sauf s'il y a intention de les mettre en pratique, comment Bush l'avait annoncé en 2002 « les Etats-Unis agiront si nécessaire de façon préventive » en préparation pour l'attaque « préventive » contre l'Irak.

Le site internet mentionné ci-dessus du Département de la Défense sur « les problèmes nucléaires » déclare qu' «il y a un certain nombre d'accords sur le contrôle des armes restreignant le déploiement et l'utilisation d'armes nucléaires, mais il n'y a pas de loi internationale conventionnelle ou coutumière qui interdit aux nations d'utiliser des armes nucléaires dans des conflits armés ». Cette déclaration définit les « règles » du jeu du gouvernement américain. Peu importe qu'elle ignore (et la liste du site internet sur les « accords sur le contrôle des armes « ne le mentionne pas non plus) « la garantie sécuritaire négative » promulguée par les US en 1978 et réaffirmée en 1995 * promettant de ne pas utiliser d'armes nucléaires contre des états n'en possédant pas. De même qu'elle ignore la décision de la Cour Internationale de Justice de 1996 (qui déclare explicitement que « la menace ou l'utilisation d'armes nucléaires seraient généralement contraire aux règles du droit international applicable dans le cadre d'un conflit armé, et en particulier aux principes et aux règles du droit humanitaire »).

Les changements de politique ont été ouvertement déclarés pour tester l'opinion publique, et pour préparer le public à l'application de cette politique. Parce que les réactions à ces déclarations radicales ont malheureusement été plutôt muettes, l'administration pourra affirmer que le peuple américain dans sa grande majorité adhère à la nouvelle doctrine nucléaire « d'intégration » des « capacités nucléaires et non nucléaires » et approuve l'utilisation des armes nucléaires quand elles permettent « l'utilisation la plus efficace de la force».

La transformation de Rumsfeld

Les changements dans la doctrine nucléaire ne se sont pas produits dans le vide. Ils ont été accompagnés d'une poussée puissante de la Maison Blanche pour utiliser des armes nucléaires nouvelles et plus utilisables « et ils sont intimement liés à la « transformation « de l'armée par Rumsfeld. Le but ultime de cette « transformation « c'est la « réduction » ; ce que Rumsfeld a fait comme directeur d'administration de Searle, il a prévu de le faire à l'armée américaine.

Comme le Magazine Time l'avait rapporté dans son édition du 20 août 1945, juste après le bombardement d'Hiroshima et de Nagasaki, « 133 avions, chacun portant une seule bombe atomique transporterait autant de pouvoir destructeur que toutes les bombes (2 453 595 tonnes) larguées par les alliés sur l'Europe pendant la guerre ». Et cela c'était avant les bombes à hydrogène. Lorsque l'armée américaine sera capable de remplacer ses armes conventionnelles par des armes nucléaires pour mener ses missions, elle aura atteint l'ultime « réduction ». C'est la clé de la « transformation de l'armée » de Rumsfeld ; tout le reste c'est du camouflage.

Le principal véhicule pour accomplir cette transformation c'est la redéfinition radicale de la mission de la STRATCOM (United States Stratégic Command – Commandement Stratégique US), l'un des 9 commandements unifiés de combattants. Avant Rumsfeld, la seule mission de la STRATCOM c'était la dissuasion nucléaire, et si nécessaire, l'utilisation d'armes nucléaires. Depuis 2001, l'USSTRACTCOM a étendu son champ d'action au nucléaire avec la dernière Revue de la Position Nucléaire (Nuclear Posture Review NPR). Maintenant, c'est « un intégrateur global chargé des missions d'attaque globale toutes gammes » et qui fournit « une palette d'options, à la fois nucléaires et non nucléaires, pertinentes eut égard à la menace et aux opérations militaires. » Et il est en particulier à la tête du commandement combattant visant l'intégration et la synchronisation des vastes efforts menés par le Département de la Défense dans sa lutte contre les ADM. Un rôle de soutien sera joué par l'USSOCOM élargi (US Special Command Opérations – US Commandement des Opérations Spéciales) qui fournira à Rumsfeld des « renseignements » de circonstance et les moyens de mener des opérations clandestines.

La nouvelle doctrine nucléaire est le logiciel, la nouvelle STRATCOM le matériel et Rumsfeld est le pilote pour le programme de « réduction » qui est sur le point d'être lancé.

Préparez vous.

Beaucoup de voix venant de tout l'échiquier politique ont appelé à la démission de Rumsfeld à cause du gâchis de la guerre d'Irak, mais il a « conservé l'entière confiance » de Bush. Pourquoi ? Parce que Rumsfeld ne peut pas être démis de ses fonctions tant qu'il n'a pas démoli le « taboo nucléaire » en détonant une petite arme nucléaire tactique contre un ennemi. L'armée américaine rechigne rien que d'envisager l'utilisation d'armes nucléaires contre l'Iran, parce que cela provoquera « un tollé sur ce qui serait la première utilisation d'une arme nucléaire dans un conflit depuis Nagasaki. » La barrière tombera seulement après une petite attaque avec des armes nucléaires tactiques sur Natanz ou une autre installation iranienne, et la « transformation » de Rumsfeld sera « un fait accompli ».

Pourquoi la « réduction » de l'armée est-elle si importante pour les gens de la PNAC (Project for The New American Century – Projet pour le Nouveau Siècle Américain) ? Parce que le public américain n'encaisserait pas une nouvelle conscription ou de vastes pertes de personnel militaire américain. S'il devient possible de mener une guerre « à bon marché », sans perte de vie américaine, et si par ce processus nous pouvons faire baisser le prix du pétrole et étendre la « liberté » partout dans le monde, l'opposition sera muette. L'opinion publique sur la guerre en Irak n'a pas été changée à cause du chiffre énorme de vies humaines irakiennes perdues ( dont on ne fait même pas l'effort de les compter) ; elle est seulement touchée par le nombre de vies américaines perdues.

Comment cela arrivera

« La décision de l'utilisation d'armes atomiques dans le cas d'une guerre doit être prise par le chef de l'exécutif quand il considère qu'une telle décision est nécessaire » selon le NSC 30 de 1948. Selon l'Acte Goldwater- Nichols, la chaîne de commandement passe du président au secrétaire à la défense, aux commandants des combattants sur le terrain géographique. Si le général John Abizaid ( commandant du CENTCOM) ou le général James Cartwright (commandant du STRATCOM) demande l'autorisation du président Bush pour utiliser des armes nucléaires, suivant les directives contenues dans la « Doctrine pour les Opérations Nucléaires Conjointes «, quelle sera la réponse de Bush ? Comme il le répète souvent : « je vais écouter les gens qui savent de quoi ils parlent, et ce sont les commandants sur le terrain en Irak. Ils feront les décisions ». Les commandants sur le terrain seront poussés par ce qu'ils perçoivent comme une nécessité militaire immédiate sans considération de problèmes beaucoup plus larges comme la survie du TNP.

On ne demandera pas au Congres son autorisation à l'avance. Le Congres a déjà déclaré, en passant la HR 6198 que l'Iran devrait rendre compte de « son comportement menaçant » (qui consiste simplement dans le refus de l'Iran de renoncer à ses droits que lui confère le TNP dont il est signataire). La guerre d'Iran commencera probablement avec des bombardements choisis de quelques installations iraniennes. Rappelez vous que le 3 octobre 2003, plus de 5 mois avant l'invasion US de l'Irak, nous avons appris que selon des sources officielles « les forces de la coalition ont attaqué ce matin un centre de défense aérienne irakien parce qu'un avion de la coalition dans la région lançant des tracts a été pris pour cible ». Le 16 décembre 1998, Clinton a informé le peuple américain que « plus tôt dans la journée j'ai donné l'ordre aux forces armées américaines d'attaquer des cibles militaires et de la sécurité irakienne en Irak. Elles ont été rejointes par les forces armées britanniques. Leur mission est d'attaquer les programmes irakiens d'armes nucléaires, chimiques et biologiques et ses capacités militaires qui menacent ses voisins. « Ces opérations, comme bien d'autres ont été menées sans l'autorisation du Congres.
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Une attaque nucléaire sur l'Iran est toujours sur l'agenda. :: Commentaires

Bush menacera l'Iran d'une attaque massive s'il répond à un tel bombardement. L'Iran répondra certainement, et Bush déclarera que cela constitue une « agression » iranienne contre les US, et que l'Iran a choisi la guerre. Cela sera moins tiré par les cheveux que dans le cas de l'Irak ou Bush a déclaré peu de temps avant l'invasion US que "nous sommes en guerre parce que Saddam Hussein a fait ce choix" (discours du 6 mars 2003), et, alors que l'US était sur le point d'attaquer le 17 mars 2003, « si Saddam Hussein choisit la confrontation, le peuple américain peut savoir que toutes les mesures ont été prises pour éviter la guerre ». Une fois que la guerre avec l'Iran aura commencé, Bush, Cheney, Rumsfeld et quelques uns de leurs conseillers nucléaires triés sur le volet, trouveront opportunément plein de « développements militaires surprenants » à utiliser pour « justifier » l'utilisation d'armes nucléaires.

Conséquences

Les armes nucléaires que l'administration projette d'utiliser contre l'Iran sont des armes de faible pénétration souterraine prévues pour causer «des dommages collatéraux réduits». Leur réel but ce n'est pas de détruire les installations qui sont trop profondément enterrées pour être détruites par des armes conventionnelles, mais premièrement de détruire le taboo nucléaire et deuxièmement de choquer et effrayer l'Iran pour qu'il se rende.

Les conséquences potentiellement désastreuses de cette action ne peuvent pas être surestimées. Une fois que les US auront utilisé les armes nucléaires contre un état non nucléaire signataire du TNP, le TNP se désintégrera. De nombreux pays se lanceront dans une course pour développer et tester des armes nucléaires, ouvertement ou clandestinement, comme vient juste de le faire la Corée du Nord. Le taboo du nucléaire disparu, beaucoup de pays se sentiront autorisés à utiliser leurs armes nucléaires contre des adversaires avec ou sans armes nucléaires. Les conflits militaires conduisent inévitablement à l'escalade, et ils se terminent habituellement seulement quand l'un des deux protagonistes domine. Ce n'est PAS comme cela qu'un conflit nucléaire mondial se terminera.

Si les US attaque l'Iran, et n'utilise pas d'armes nucléaires, ils subiront des pertes militaires qui dépasseront largement les bénéfices d'une telle guerre. S'il n'y a pas de guerre contre l'Iran, on se souviendra de la présidence de Bush principalement pour la guerre désastreuse en Irak. Passer la ligne rouge du nucléaire rejettera dans l'ombre tous les autres événements ayant eu lieu sous la présidence de Bush. Dans le cas (peu probable) que cela bénéficie à l'Amérique, on peut concevoir que ce qu'aura accompli Bush pourra être salué par les futures générations. Le choix « rationnel » pour l'administration est clair.

Comme des joueurs désespérés dans une mauvaise passe, Bush, Cheney, et Rumsfeld n'ont rien à gagner et tout à perdre de ne PAS attaquer l'Iran avec des armes nucléaires.

Congrès

Le président peut légalement ordonner l'utilisation d'armes nucléaires en toute circonstance sans en demander l'autorisation au Congres. Cependant, le Congres pourrait bloquer l'autorité du président pour donner l'ordre d'utiliser des armes nucléaires contre des pays non nucléaires en passant une loi sous l'article 1 section 8 Clause 14 de la Constitution portant sur : « faire des règles pour le gouvernance et la disposition » des forces armées. Si le Congres passait une telle loi, cela entraverait aussi une attaque conventionnelle sur l'Iran. Le Congres pourrait aussi trouver d'autres moyens de faire dérailler la volonté présidentielle d'utiliser des armes nucléaires, par exemple, en demandant que l'administration dévoile publiquement les plans ou les mouvements en préparation tels le déploiement d'armes nucléaires dans le Golfe Persique.

Seuls les membres démocrates du Congrès ont, bien que faiblement, questionné la sagesse des nouvelles politiques nucléaires américaines. Aucun républicain du Congres ne l'a fait, ils n'ont pas non plus questionné le fait que l'option nucléaire contre l'Iran soit « sur la table ». Cela ne veut pas dire que les membres républicains du Congres approuveraient obligatoirement l'utilisation d'armes nucléaires contre l'Iran ; en fait, beaucoup si ce n'est la plupart s'y opposeraient probablement. Et certains membres démocrates du Congres pourraient être plus faucons que des républicains en ce qui concerne l'Iran. Cependant, le principe de la « discipline du parti » s'applique à la fois aux républicains et aux démocrates, et l'administration qui projette d'utiliser les armes nucléaires contre l'Iran est républicaine.

Dans l'actuel Congres, comme il a été rapporté par le site internet Hill Monitor, un site non partisan, les sénateurs républicains votent à 92,57 % pour la position de la Maison blanche. Les sénateurs démocrates votent à 54,56%. A la Chambre des Représentants, les chiffres respectifs sont 88,50% et 40,99 %. Lors du vote d'octobre 2002 demandé par la Maison Blanche pour autoriser l'attaque contre l'Irak, un seul républicain s'y est opposé contre 21 démocrates, et à la Chambre des Représentants seuls 6 républicains s'y sont opposés contre 126 démocrates.

Une attaque US sur l'Iran conduira à l'utilisation d'armes nucléaires et sera désastreuse pour les Etats-Unis. C'est la voie que Bush, Cheney, Rumsfeld, sur les conseils de Kissinger, sont décidés à suivre. L'armée refuserait –t-elle d'exécuter des ordres immoraux, cela est au mieux incertain. Le Congres à un rôle à jouer, peut être le plus important de son histoire.

16 octobre 2006

Source et liens intratexte http://www.antiwar.com/orig/hirsch.php?articleid=9868

Traduction bénévole pour information à caractère non commercial par MD pour Planète non-violence

* Le texte de 1995 (S/1995.263) stipule :

« Les Etats-Unis réaffirment qu'ils n'utiliseront pas d'armes nucléaires contre des états non nucléaires membres du traité de non prolifération des armes nucléaires, sauf en cas d'invasion ou d'une quelconque attaque sur les Etats-Unis, ses territoires, ses forces armées, et autres troupes, ses alliés, ou sur un état avec qui il a un engagement sécuritaire, appliqué ou soutenu par un tel état non nucléaire en association ou alliance avec un état nucléaire. »
Compte à rebours
L’Iran doit se tenir prêt à contrer une attaque nucléaire
Léonid Ivashov 16 février 2007
Réseau Voltaire

Pour le général Leonid Ivashov, ancien chef d’état-major interarmes de la Fédération de Russie, il ne fait aucun doute que l’administration Bush planifie des frappes nucléaires contre l’Iran et que le Pentagone sera en mesure de les effectuer dans les prochaines semaines. Il ne fait pas de doute non plus que les États-Unis n’en seront pas dissuadés par les autres puissances nucléaires et qu’ils ne devront essuyer qu’une riposte conventionnelle. La seule inconnue réside dans l’approbation de ce projet ou dans l’opposition du Congrès des États-Unis.

http://www.voltairenet.org:80/article145295.html


Dans l’ensemble des informations en provenance du Moyen-Orient, on trouve un nombre croissant d’écrits affirmant que d’ici à quelques mois les États-Unis mèneront des frappes nucléaires contre l’Iran. À titre d’exemple le Kuwaiti Arab Times, citant des sources bien informées mais anonymes, rapporte que les États-Unis projettent de lancer une attaque à l’aide de missiles et de bombes sur le territoire iranien avant la fin du mois d’avril 2007. La campagne débutera depuis la mer et sera appuyée par le système de défense anti-missile Patriot de manière à épargner aux troupes états-uniennes une opération terrestre et réduire l’efficacité d’une riposte en provenance de « n’importe quel pays du Golfe persique ».

« N’importe quel pays » fait essentiellement référence à l’Iran. La source ayant communiqué l’information au journal koweïtien croit que les forces états-uniennes en Irak ainsi que les autres pays de la région seront protégés de toute frappe de missile iranien par les Patriot aux frontières.

Ainsi, les préparatifs d’une nouvelle agression états-unienne ont atteint leur phase de finalisation 1.. Les exécutions de Saddam Hussein et ses associés les plus proches constituaient une partie de ces préparatifs. Leur but était de servir d’ « opération déguisée » pour les efforts des stratèges états-uniens visant à envenimer délibérément la situation à la fois en Iran et dans tout le Moyen-Orient.

Évaluant les conséquences du geste, les États-Unis ont effectivement ordonné la pendaison de l’ancien dirigeant irakien et de ses associés. Cela démontre que les États-Unis ont irréversiblement adopté le plan de partition de l’Irak en trois pseudo-États : chiite, sunnite et kurde. Washington considère qu’une situation de chaos contrôlé l’aidera à dominer l’approvisionnement en pétrole du Golfe persique ainsi que d’autres voies de transport de pétrole stratégiquement importantes.

L’aspect de plus important de la question est qu’une zone de conflit sanglant sans fin sera créée au cœur du Moyen-Orient, dans laquelle les pays voisins de l’Irak, à savoir l’Iran, la Syrie et la Turquie (via le Kurdistan) seront inévitablement aspirés. Cela résoudra le problème de la complète déstabilisation de la région, une tâche de prime importance pour les États-Unis et particulièrement Israël. La guerre en Irak n’était qu’un pas dans une série d’étapes du processus de déstabilisation régionale. Ce n’était qu’une phase du processus les rapprochant d’un règlement de comptes avec l’Iran et d’autres pays que les États-Unis ont ou vont stigmatiser.

Néanmoins il n’est pas aisé pour les États-Unis de se lancer dans une campagne militaire de plus alors que l’Irak et l’Afghanistan ne sont pas « pacifiés » (les États-Unis manquent des ressources nécessaires pour le faire). En outre, les protestations contre la politique des néo-conservateurs de Washington s’intensifient partout dans le monde. En raison de tout ce qui précède, les États-Unis feront usage de l’arme nucléaire contre l’Iran. Il s’agira du second cas d’utilisation d’armes nucléaires au combat après l’attaque états-unienne de 1945 contre le Japon.

Les cercles militaires et politiques israéliens font ouvertement des déclarations sur la possibilité de frappes de missiles nucléaires sur l’Iran depuis octobre 2006, quand l’idée fut appuyée par George W. Bush. Actuellement on parle d’une « nécessité » de frappes nucléaires. On pousse l’opinion à croire que cette éventualité n’a rien de monstrueux et que, bien au contraire, une frappe nucléaire est relativement faisable. Il n’y a prétendument pas d’autre moyen d’« arrêter » l’Iran.

Comment les autres puissances nucléaires vont-elles réagir ? En ce qui concerne la Russie, dans le meilleur des cas son gouvernement se contentera de condamner les frappes, et au pire il déclarera que « même si les États-Unis ont fait une erreur, le pays-cible a lui-même provoqué l’attaque » - comme lors des frappes qu’a subi la Yougoslavie.

L’Europe réagira sensiblement de la même façon. Cependant, il est possible que les protestations de la Chine et d’autres pays vis-à-vis des attaques nucléaires soient plus importantes. Dans tous les cas, il n’y aura pas de représailles nucléaires à l’encontre des forces états-uniennes - l’administration Bush en est totalement sûre.

Les Nations Unies n’ont aucun poids dans ce contexte géopolitique. En ne condamnant pas l’attaque subie par la Yougoslavie, le Conseil de sécurité des Nations Unies en a partagé la responsabilité. Cette institution se contente d’adopter des résolutions que les Russes et les Français interprètent comme étant une renonciation à l’usage de la force, mais que les États-uniens et les Britanniques comprennent comme un « cautionnement » de leurs agressions.

Quant à Israël, il sera de façon certaine la cible des attaques de missiles iraniens ; il est alors possible que la résistance du Hezbollah et des Palestiniens devienne plus active. Les Israéliens se poseront en victimes, auront recours à des provocations pour justifier une agression, souffriront de dommages raisonnables et les États-Unis indignés finiront par déstabiliser l’Iran, en présentant cela comme un châtiment bien mérité.

Certaines personnes semblent croire que les protestations de l’opinion publique pourront arrêter les États-Unis. Je ne pense pas. Il ne faut pas exagérer l’importance de ce facteur. Par le passé, j’ai essayé pendant des heures de convaincre Milosevic que l’OTAN se préparait à attaquer la Yougoslavie. Pendant longtemps, il a refusé de l’envisager et me disait sans cesse : « Lisez donc la Charte de l’ONU. Pour quelles raisons pourraient-ils faire ça ? ».

Mais ils l’ont fait. Ils ont délibérément ignoré la législation internationale, et ils l’ont fait. Et quel est le résultat ? Bien sûr, l’opinion publique a été choquée et indignée. Mais les agresseurs ont obtenu exactement ce qu’ils voulaient : Milosevic est mort, la Yougoslavie est divisée et la Serbie est colonisée - les officiers de l’OTAN ont établi leur quartier général dans les bureaux du ministère de la Défense du pays.

Il est arrivé la même chose en Irak. L’opinion publique a été choquée et indignée. Or ce qui intéresse les États-Unis n’est pas l’ampleur de l’indignation, mais l’étendue des revenus de leur complexe militaro-industriel.

L’information selon laquelle un deuxième porte-avions états-unien devrait arriver dans le Golfe persique d’ici la fin du mois de janvier permet de faire une analyse de l’évolution possible du conflit. Pour attaquer l’Iran, les États-Unis emploieraient essentiellement la force nucléaire aérienne. Des missiles de croisière (transportés par des avions, des sous-marins et des bâtiments de surface) et, éventuellement, des missiles balistiques seraient utilisés. Selon toutes probabilités, les frappes nucléaires seraient suivies de raids aériens lancés depuis les porte-avions, ainsi que d’autres types d’attaques.

L’Iran possède une armée puissante et les forces US pourraient souffrir des pertes importantes. C’est inacceptable pour G. W. Bush, qui se trouve déjà en position délicate. Il n’est pas nécessaire de lancer une attaque terrestre pour détruire les infrastructures en Iran, inverser le développement du pays, engendrer la panique et créer un chaos politique, économique et militaire. C’est un objectif réalisable d’abord par le nucléaire, puis par les moyens de guerre conventionnels. Voilà l’utilité du déploiement de la flotte de porte-avions à proximité des côtes iraniennes.

Quels sont les moyens de défense de l’Iran ? Ils sont considérables, mais restent largement inférieurs aux forces . L’Iran possède 29 systèmes russes de missiles anti-aériens « Tor ». Ils constituent incontestablement un renforcement de la défense aérienne iranienne. Cependant, à l’heure actuelle, l’Iran n’a aucune protection assurée contre les raids aériens.

La tactique sera la même que d’habitude : d’abord, neutraliser la défense aérienne et les radars, ensuite attaquer l‘armée de l’air dans le ciel, puis à terre les installations de contrôle et les infrastructures, sans prendre de risques.

D’ici quelques semaines, nous verrons la machine de guerre informationnelle se mettre en mouvement. L’opinion publique est déjà sous pression. Nous allons assister à une sorte de montée hystérique anti-iranienne, de nouvelles « fuites » dans les médias, de la désinformation, etc.

Simultanément, tout cela envoie un message à l’opposition « pro-occidentale » et à une fraction de l’élite de Mahmoud Ahmadinejad pour qu’ils se préparent aux évènements à venir. Les États-Unis tablent sur le fait qu’une attaque de l’Iran engendre inévitablement le chaos dans le pays, pour ensuite corrompre quelques généraux iraniens et dès lors créer une « cinquième colonne » dans le pays.

Bien entendu, l’Iran et l’Irak sont des pays très différents. Cependant, si l’agresseur réussit à provoquer un conflit entre les deux branches des forces armées iraniennes, le Corps des gardes de la Révolution islamique et l’armée, le pays se retrouvera en situation critique, particulièrement dans l’hypothèse où, au tout début de la campagne, les États-Unis parviendraient à atteindre le dirigeant iranien et à mener une frappe nucléaire, ou une frappe conventionnelle massive par des moyens conventionnels, contre l’état-major du pays.

À ce jour, la probabilité d’une attaque des États-Unis contre l’Iran est extrêmement élevée. Que le Congrès états-unien donne l’autorisation pour cette guerre reste un fait encore incertain. Le recours à une provocation pourrait éliminer cet obstacle (une attaque sur Israël ou bien des cibles états-uniennes dont les bases militaires). L’ampleur de la provocation pourrait être de l’ordre des attentats du 11 septembre 2001 à New-York. Alors le Congrès dira certainement « oui » au président états-unien.

Léonid Ivashov
Le général Léonid Ivashov est ancien chef d’état-major interarmes de la Fédération de Russie. Il est aujourd’hui vice-président de l’Académie russe de géopolitique et membre de la conférence Axis for Peace.

N.B. Cet article a été rédigé par le général Leonid Ivashov avant la déposition au Congrès du secrétaire états-unien à la Défense Robert Gates (6 février 2007) indiquant que Washington devait se préparer à une confrontation militaire avec la Russie et avant le discours du président Vladimir V. Poutine devant la Conférence sur la sécurité de Munich (10 février 2007) affirmant que Moscou ne laisserait pas les États-Unis décider seuls de la guerre ou de la paix [en Iran].
Version française : Réseau Voltaire


1 « Le général Eberhart étudie un scénario de bombardement nucléaire de l’Iran », Réseau Voltaire, 3 août 2005.
http://www.voltairenet.org/article17493.html
Roger Romain – B6180 Courcelles
Sites et blogs :
http://users.skynet.be/roger.romain/Sommario.html
http://histoire.skynetblogs.be/
http://courcelles.skynetblogs.be/
http://www.ptb.be/solidaire.htm
mihou
BBC: US 'Iran attack plans' revealed
Message Mar 20 Fév - 21:06 par mihou
BBC: US 'Iran attack plans' revealed
Published on Tuesday, February 20, 2007.

Source: BBC News

US contingency plans for air strikes on Iran extend beyond nuclear sites and include most of the country's military infrastructure, the BBC has learned.

It is understood that any such attack - if ordered - would target Iranian air bases, naval bases, missile facilities and command-and-control centres.

The US insists it is not planning to attack, and is trying to persuade Tehran to stop uranium enrichment.

The UN has urged Iran to stop the programme or face economic sanctions.

But diplomatic sources have told the BBC that as a fallback plan, senior officials at Central Command in Florida have already selected their target sets inside Iran.

That list includes Iran's uranium enrichment plant at Natanz. Facilities at Isfahan, Arak and Bushehr are also on the target list, the sources say.

Two triggers

BBC security correspondent Frank Gardner says the trigger for such an attack reportedly includes any confirmation that Iran was developing a nuclear weapon - which it denies.

Alternatively, our correspondent adds, a high-casualty attack on US forces in neighbouring Iraq could also trigger a bombing campaign if it were traced directly back to Tehran.

Long range B2 stealth bombers would drop so-called "bunker-busting" bombs in an effort to penetrate the Natanz site, which is buried some 25m (27 yards) underground.

The BBC's Tehran correspondent Frances Harrison says the news that there are now two possible triggers for an attack is a concern to Iranians.

Authorities insist there is no cause for alarm but ordinary people are now becoming a little worried, she says.

Deadline

Earlier this month US officers in Iraq said they had evidence Iran was providing weapons to Iraqi Shia militias. However the most senior US military officer later cast doubt on this, saying that they only had proof that weapons "made in Iran" were being used in Iraq.

Gen Peter Pace, chairman of the joint chiefs of staff, said he did not know that the Iranian government "clearly knows or is complicit" in this.

At the time, Iranian President Mahmoud Ahmadinejad said the accusations were "excuses to prolong the stay" of US forces in Iraq.

Middle East analysts have recently voiced their fears of catastrophic consequences for any such US attack on Iran.

Britain's previous ambassador to Tehran, Sir Richard Dalton, told the BBC it would backfire badly by probably encouraging the Iranian government to develop a nuclear weapon in the long term.

Last year Iran resumed uranium enrichment - a process that can make fuel for power stations or, if greatly enriched, material for a nuclear bomb.

Tehran insists its programme is for civil use only, but Western countries suspect Iran is trying to build nuclear weapons.

The UN Security Council has called on Iran to suspend its enrichment of uranium by 21 February.

If it does not, and if the International Atomic Energy Agency confirms this, the resolution says that further economic sanctions will be considered.
mihou
Quick guide: Iran nuclear stand-off
Message Jeu 22 Fév - 22:49 par mihou
Quick guide: Iran nuclear stand-off
The United Nations Security Council has imposed sanctions on Iran because of its nuclear activities.

What is Iran doing?

Iran is trying to develop the technology of enriching uranium.

This is done by converting uranium ore into a gas which is then spun through centrifuges to separate the richer parts that can be used as fuel in a nuclear power station.

Why are there objections to this?


WHAT IS A QUICK GUIDE?
Quick guides are concise explanations of topics or issues in the news.

Because this technology can also be used to spin the uranium gas for longer in order to get an even higher level of enrichment and this highly enriched uranium can be used as the basis of a nuclear bomb.

What sanctions has the Security Council imposed?

It has told all member states not to supply Iran with any equipment or technology that could help its uranium enrichment, its efforts to build a heavy water reactor (which could be a source of plutonium, another way of getting a nuclear bomb) and any missile development that could deliver a nuclear weapon.

The Security Council has demanded that Iran suspend its enrichment activities while talks take place about its long-term plans.

Is Iran trying to build a nuclear weapon?

Iran says that it is not. It says it is simply exercising its right under an international treaty on nuclear weapons known as the Nuclear Non-Proliferation Treaty.

This bans it from developing a nuclear bomb but does allow it to develop nuclear power, including the technology needed to fuel power stations.

The UN's nuclear watchdog says it cannot "confirm the peaceful nature of Iran's nuclear programme".

Why should Iran not enrich as it sees fit?

Members of the Security Council, especially the United States, Britain and France, do not trust Iran.

For 18 years, Iran hid its enrichment programme and the suspicion was that it was trying to develop bomb technology in secret.

Iran has been told that if it stops enrichment, it will be offered help with developing nuclear power stations (including an offer to provide it with the necessary enriched uranium fuel).

However Iran has refused the Council's demand that it stop what it is doing before any talks take place.

Could there be a military attack on Iran?


WANT TO KNOW MORE?
Have we missed anything out? Do you want to suggest a subject for a Quick Guide?
The US says it wants a diplomatic solution. An attack on Iran would be hard to carry out and hard to justify legally.

The US is said to have plans but it has plans for many contingencies and it has not taken a decision.

Some Israeli strategists say a nuclear-armed Iran would pose an unacceptable threat to their country, but it is thought unlikely that Israel would attack Iran without US support.
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/6122412.stm

Published: 2007/01/25 17:14:14 GMT

© BBC MMVII
mihou
UN talks to review Iran defiance
Message Jeu 22 Fév - 22:51 par mihou
UN talks to review Iran defiance
Permanent members of the UN Security Council and Germany will meet in London on Monday to discuss further sanctions against Iran, a US official has said.

The announcement came after the UN's nuclear agency confirmed that Iran had ignored a deadline to suspend its nuclear activities.

The report said Iran was expanding its enrichment programme, defying a UN resolution of December 2006.

Iran says the UN call for it to stop uranium enrichment is unacceptable.

US Undersecretary of State Nicholas Burns said he would hold talks in the UK on Monday with representatives from the five permanent UN Security Council members, plus Germany, on drafting a second resolution sanctioning Iran.

Iran considers that a suspension of uranium would be contrary to its rights, to the Non-Proliferation Treaty and to international rules
Mohammad Saeedi
Iranian nuclear agency deputy head

Iran was "effectively thumbing its nose at the international community", he said.

But Mohammad Saeedi, deputy head of Iran's nuclear agency, said the UN demands had no legal basis.

"Iran considers that a suspension of uranium would be contrary to its rights, to the Non-Proliferation Treaty and to international rules," he said.

"Given that, Tehran cannot accept Security Council Resolution 1737 demanding a suspension of uranium enrichment."

Iran denies Western claims it is secretly trying to build nuclear arms, saying its nuclear programme is for purely peaceful, energy-producing purposes.

While enriched uranium is used as fuel for nuclear reactors, highly enriched uranium can also be used to make nuclear bombs.

Installing centrifuges

The report, written by International Atomic Energy Agency (IAEA) head Mohamed ElBaradei, said Iran had not only failed to stop enrichment but was expanding the scale of its enrichment programme.


POSSIBLE NEXT STEPS
New UN resolution on tougher economic sanctions, tabled by US or European allies
US pressure on Europeans to step up bilateral sanctions
New initiative to get Iran back to talks

The six-page document said there had been little progress in clearing up outstanding questions about Iran's past nuclear activities.

It said Iran had expanded from research-scale to industrial-scale production of enriched uranium.

Two cascades of 164 centrifuges each had been installed at the enrichment facility in Natanz, with two more close to completion, it said.

A total of 3,000 centrifuges are expected to be installed in the coming months.

Iran was also building a heavy water reactor and heavy water production plant in defiance of the UN Security Council, the report said.

Tehran had agreed to interim IAEA verification procedures but not to remote monitoring at the plant, it added.

There would be a breach of non-proliferation safeguard rules once more than 500 centrifuges were installed.

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/6388143.stm

Published: 2007/02/23 01:43:12 GMT

© BBC MMVII
mihou
Q&A: Iran and the nuclear issue
Message Jeu 22 Fév - 22:52 par mihou
Q&A: Iran and the nuclear issue
Iran has failed to comply with a 21 February 2007 deadline set by the UN Security Council for it to stop the enrichment of uranium.

The council imposed sanctions in a resolution last December and said that further sanctions would be considered if a 60-day deadline for compliance was not met.

What was Iran supposed to do?

It had to stop all enrichment activities, including the preparation of uranium ore, the installation of the centrifuges in which a gas from the ore is spun to separate the richer parts and the insertion of the gas into the centrifuges. It also had to suspend its work on heavy water projects, notably the construction of a heavy water reactor. Such a reactor could produce plutonium, an alternative to uranium for a nuclear device.

What has it done instead?

According to the International Atomic Energy Agency (IAEA) it has installed two cascades of centrifuges at its Natanz plant with two more nearing completion. It has lowered into the plant the hexafluoride gas to be inserted into the centrifuges. It is said to be preparing to install 3000 centrifuges to make "industrial" amounts of nuclear fuel.

What sanctions were imposed in December?

Resolution 1737 was passed on 23 December 2006 under Article 41 of the UN Charter which allows for economic sanctions but not the use of military force.

It mandates all UN member states "to prevent the supply, sale or transfer... of all items, materials, equipment, goods and technology which could contribute to Iran's enrichment-related, reprocessing or heavy water-related activities or to the development of nuclear weapon delivery systems".

The resolution also directs states to freeze the funds and assets of a list of key individuals and companies linked to Iran's nuclear or missile programmes.

What happens next?

The Security Council will consider new economic sanctions. However any such sanctions will need a new decision. The US is calling for them. The Russians and Chinese might question them, as they have been reluctant in the past.

Was Iran not offered help with civilian nuclear power?

Yes and the offer, from a group of Western countries including the US, still stands. However, as a condition for any talks, Iran has to suspend enrichment first. It does not accept such a pre-condition.

What is the background to this confrontation?

The IAEA reported in 2003 that Iran had hidden a uranium enrichment programme for 18 years, and the current dispute dates back to then.

Western members of the IAEA called on Iran to commit itself to stopping all enrichment activities permanently, but it has refused to do so and has now abandoned a temporary halt as well.

The clash with Iran escalated in February 2006, when the IAEA as a whole reported Iran to the Security Council.

A month later, the Security Council decided to take up the issue after receiving a copy of an IAEA report on Iran which said that it could not "conclude that there are no undeclared nuclear materials or activities in Iran".

What is Iran's position on enrichment?

Under the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT), a country has the right to enrich its own fuel for civil nuclear power, under IAEA inspection.

Iran says it is simply doing what it is allowed to do. It argues that it needs nuclear power and wants to control the whole process itself. It says it will not use the technology to make a nuclear bomb.

President Mahmoud Ahmadinejad has repeatedly stressed that Iran will not yield to international pressure, and he has denounced the US as "tyrannical".

"The Iranian nation will not succumb to bullying, invasion and the violation of its rights," he has said.

Why is the West so worried?

Western powers fear that Iran secretly wants to develop either a nuclear bomb or the ability to make one, even if it has not decided to build one right now. So they want Iran to stop any enrichment. The same technology used for producing fuel for nuclear power can be used for producing fuel for a nuclear explosion.

The West says that Iran cannot be trusted because it long hid an enrichment programme.

How soon could Iran build a bomb if it decided to do so?

The latest estimate from the International Institute for Strategic Studies in London (in its 2007 annual review) says: "If and when Iran does have 3,000 centrifuges operating smoothly, the IISS estimates it would take an additional 9-11 months to produce 25 kg of highly enriched uranium, enough for one implosion-type weapon. That day is still 2-3 years away at the earliest."

Iran initially installed 164 centrifuges but, according to IISS expert Mark Fitzpatrick, it has had problems in getting these to run properly, so it could take some time to work out how to run the 3000 it is expected to install next.

Other experts think it could be a long time. Norman Dombey, Professor Emeritus of Theoretical Physics at Sussex University said: "It would probably take about two years to install and run [the 3,000 centrifuges] and another two before they could enrich enough uranium for one weapon."

Might the US attack Iran?

The US says it wants a peaceful solution. An attack would not only risk Iranian retaliation, it would be hard to justify legally. The US is said to have plans but it has plans for many contingencies and it has not taken a decision.

Does Iran intend to build nuclear weapons?

Iran says its policy is "Yes" to enrichment but "No" to nuclear weapons. A fatwa against nuclear weapons has been issued by the Supreme Leader, Ayatollah Khamenei.

One other possibility is that Iran wants to develop the capability, but has left a decision on whether to actually build a nuclear weapon for the future.

The sceptics argue that Iran has no need to make its own nuclear fuel as this can be provided by others, so they conclude that Iran must be intending one day to make a bomb.

Could Iran leave the NPT?

Yes. Article X gives a member state the right to declare that "extraordinary events" have "jeopardised the supreme interests of the state". It can then give three months notice to quit. That would leave it free to do what it wanted.

And, in fact, on 7 May, its parliament threatened to force the government to withdraw if the stand-off was not resolved "peacefully".

What about fears for regional conflict?

There are fears of a broader, possibly military, crisis. The US has said publicly that it will not permit Iran to develop nuclear weapons. President George W Bush has said that he wants diplomacy to solve this, but that nothing is ruled out.

There have been press reports that Israel, which bombed an Iraqi reactor in 1981, has begun planning for a possible raid. But like the US, Israel says that diplomacy is the priority.

Don't existing nuclear powers have obligations to get rid of their weapons under the NPT?

Article VI commits them to "pursue negotiations in good faith on effective measures relating to cessation of the nuclear arms race at an early date and to nuclear disarmament". The nuclear powers claim they have done this by reducing their warheads, but critics say they have not really moved towards nuclear disarmament.

Critics also argue that the US and UK have broken the treaty by transferring nuclear technology from one to another. The US and UK say that this is not affected by the NPT.

Doesn't Israel have a nuclear bomb?

Yes. Israel, however, is not a party to the NPT, so is not obliged to report to it. Neither are India or Pakistan, both of which have developed nuclear weapons. North Korea has left the treaty and has announced that it has acquired a nuclear weapons capacity.

Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/4031603.stm

Published: 2007/02/22 17:00:18 GMT

© BBC MMVII
mihou
New tensions over Iran's nuclear plans
Message Jeu 22 Fév - 22:54 par mihou
New tensions over Iran's nuclear plans
Analysis
By Paul Reynolds
World affairs correspondent, BBC News website

The tension over Iran's nuclear programme is increasing, with its failure to comply with a Security Council deadline to suspend uranium enrichment.

The UN's nuclear agency, the International Atomic Energy Agency (IAEA), reported on Thursday that the deadline of 21 February had passed with no Iranian action.

"Iran has not suspended its enrichment-related activities," the IAEA stated.

The council had given Iran 60 days from the passage of resolution 1737 on 23 December to suspend all enrichment activities and also work on heavy water projects. The latter could give Iran a supply of plutonium, an alternative source to enriched uranium for a nuclear explosion.

Resolution 1737 imposed economic sanctions on Iran, aimed at stopping the transfer of technology to its nuclear and missile industries. It also said that if there was no compliance after the 60-day deadline, further sanctions would be considered.

The resolution supported an offer from Western countries to help Iran develop civilian nuclear power -- but it had to suspend enrichment as a condition for any talks.

The IAEA finding came as no surprise as the Iranian President Mahmoud Ahmadinejad says that there can be no pre-conditions for talks. Indeed, he has proposed that Western governments suspend enrichment themselves before any talks

More sanctions?

The issue now is whether the council will follow up on its threat to impose more sanctions.

The resolution is clear that these would have to be economic in nature and that there will have to be a new decision by the council as a whole to impose them.

The United States is already calling for such measures. However getting Russian and Chinese agreement is likely to be a slow process.

Mutual freeze?

The head of the IAEA, Mohamed ElBaradei, is suggesting a mutual freeze - by Iran on its nuclear development and by the Security Council on sanctions. No freeze is likely.

The issue now is whether the council will follow up on its threat to impose more sanctions
Mr ElBaradei told the Financial Times this week that Iran might be five or 10 years away from developing a nuclear bomb. He warned against "hype" over Iran's nuclear activities.

Plans

At the same time, the BBC has reported that the United States has drawn up plans for an attack on Iran to cover two contingencies - the confirmed development of nuclear weapons by Iran, or backing by Iran for a major attack on US troops in Iraq.

The first contingency is full of uncertainties. Iran says it is simply exercising its right to provide fuel to make nuclear energy and that it has no intention of building a bomb.

The problem is that the same technology used to make fuel for nuclear power can then be developed to make fuel for a nuclear explosion.

The US continues to apply pressure on Iran and is expected to move a second aircraft carrier battle group into the Gulf region soon.

The IAEA head Mohamed ElBaradei warned against 'hype' over Iran's nuclear abilities
US Vice-President Dick Cheney said in Newsweek magazine that American allies in the region "want us to have a major presence there" and that the carriers would send " a strong signal" that the US would "work with friends and allies to oppose the Iranian threat".

Iraq linkage

A new element emerging over the last couple of weeks is the linkage the US is making between Iran and events inside Iraq. It has publicised its contention that Iran is behind sophisticated technology that is being used by some Shia groups against US and British forces in Iraq.

Timing

The timing of this claim, rejected by Iran, is significant, because it ties in with the expiry of the Security Council demand on 21 February. It adds a new component to the equation.

The US can now claim a casus belli if there is a major attack on US forces in Iraq that can be linked to Iran. Such linkage of course is not easy to prove, and even the evidence that the US has produced so far has been challenged.

The legality of any attack against Iran will be hard to establish, to say the least, without clear evidence, especially as the evidence against Iraq proved unreliable.

Claims by a US official in Baghdad that the Iranian leadership knew about the provision of technology to Iraqi Shias was undermined by a subsequent statement from the Chairman of the Joint Chiefs of Staff, General Peter Pace. "We know that the explosively formed projectiles are manufactured in Iran. What I would not say is that the Iranian government, per se, knows about this," he said on the Voice of America.

Danger

All this makes for an extremely delicate and dangerous period ahead.

It does not mean that a US attack on Iran is imminent. The BBC information is that the US has chosen targets in Iran and has considered two scenarios for an attack.

The targets include not only Iranian nuclear sites but Iranian missile sites and other major military infrastructure.

This would be in line with US doctrine that, in a conflict, an attack has to cover a range of military targets. This happened in the two Gulf wars and Israel adopted similar tactics in its attacks on Hezbollah last year.

But it is not an either-or situation.

Diplomacy

There is a diplomatic effort at play here as well.

Washington hopes that its pressure will trigger not necessarily a war but a debate inside Iran that will either lead to a change of policy (maybe through a change in government) or a much slower and more cautious Iranian approach.

It is also not clear that within the Bush administration these days there is total support for any attack on Iran. The influence of Secretary of State Condoleezza Rice seems to be growing at the expense of Vice-President Cheney.

We have seen the US entering negotiations over North Korea, leading to an interim agreement under which the North's claimed nuclear weapon is being left to one side.

Paul.Reynolds-INTERNET@bbc.co.uk
Story from BBC NEWS:
http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/middle_east/6379611.stm

Published: 2007/02/22 17:56:06 GMT

© BBC MMVII
mihou
How should the world deal with Iran?
Message Jeu 22 Fév - 22:56 par mihou
How should the world deal with Iran?

What is at stake over Iran's nuclear programme?

A report from the UN's nuclear watchdog, the International Atomic Energy Agency, says Iran has increased its capacity to enrich uranium, directly opposing UN demands that it stop.

Iran says it is pursuing a nuclear programme for peaceful, domestic fuel purposes only.

But Thursday's report exposes Iran to further sanctions for defying the international community.

What do you think Iran is trying to achieve with its nuclear programme? Do you feel Iran poses a threat to regional security? How should the international community deal with Tehran's defiance?

Published: Thursday, 22 February, 2007, 15:16 GMT 15:16 UK



http://newsforums.bbc.co.uk/nol/thread.jspa?threadID=5603&&edition=2&ttl=20070223055511
mihou
Israel seeks all clear for Iran air strike
Message Sam 24 Fév - 10:32 par mihou
Israel seeks all clear for Iran air strike
Published on Saturday, February 24, 2007.

Source: The Telegraph - By Con Coughlin in Tel Aviv

# Cheney step the rhetoric against Iran
# American armada prepares to take on Iran
# Con Coughlin: Ready for war
# Vicki Woods: Iraq inquiry could stop Iran war
# In pictures: On board the USS Eisenhower
# Audio: Damien McElroy on the deck of the US flagship

Israel is negotiating with the United States for permission to fly over Iraq as part of a plan to attack Iran's nuclear facilities, The Daily Telegraph can reveal.

To conduct surgical air strikes against Iran's nuclear programme, Israeli war planes would need to fly across Iraq. But to do so the Israeli military authorities in Tel Aviv need permission from the Pentagon.

A senior Israeli defence official said negotiations were now underway between the two countries for the US-led coalition in Iraq to provide an "air corridor" in the event of the Israeli government deciding on unilateral military action to prevent Teheran developing nuclear weapons.

"We are planning for every eventuality, and sorting out issues such as these are crucially important," said the official, who asked not to be named.

"The only way to do this is to fly through US-controlled air space. If we don't sort these issues out now we could have a situation where American and Israeli war planes start shooting at each other."

As Iran continues to defy UN demands to stop producing material which could be used to build a nuclear bomb, Israel's military establishment is moving on to a war footing, with preparations now well under way for the Jewish state to launch air strikes against Teheran if diplomatic efforts fail to resolve the crisis.

The pace of military planning in Israel has accelerated markedly since the start of this year after Mossad, the Israeli intelligence service, provided a stark intelligence assessment that Iran, given the current rate of progress being made on its uranium enrichment programme, could have enough fissile material for a nuclear warhead by 2009.

Last week Ehud Olmert, the Israeli prime minister, announced that he had persuaded Meir Dagan, the head of Mossad for the past six years and one of Israel's leading experts on Iran's nuclear programme, to defer his retirement until at least the end of next year.

Mr Olmert has also given overall control of the military aspects of the Iran issue to Eliezer Shkedi, the head of the Israeli Air Force and a former F-16 fighter pilot.

The international community will increase the pressure on Iran when senior officials from the five permanent of the United Nations Security Council and Germany meet at an emergency summit to be held in London on Monday.

Iran ignored a UN deadline of last Wednesday to halt uranium enrichment. Officials will discuss arms controls and whether to cut back on the $25 billion-worth of export credits which are used by European companies to trade with Iran.

A high-ranking British source said: "There is a debate within the six countries on sanctions and economic measures."

British officials insist that this "incremental" approach of tightening the pressure on Iran is starting to turn opinion within Iran. One source said: "We are on the right track. There is time for diplomacy to take effect."
Iran :un rapport israélien sur la bombe des mollahs

Ephraim Kam, responsable du centre Jaffee pour les études stratégiques à l’université de Tel Aviv et ancien analyste des forces israéliennes de défense, estime que « si l’Iran parvient à se doter de l’arme nucléaire, il ne l’utilisera sans doute pas pour détruire Israël ». Kam a écrit un rapport qui a été publié par le quotidien Haaretz.

« L’Iran veut disposer de l’arme atomique à des fins défensives, pour s’assurer une hégémonie régionale et conforter son régime », indique ce rapport du centre de recherches pour la sécurité nationale de l’Université de Tel-Aviv. Mais, une fois en possession de l’arme nucléaire, « l’Iran devrait agir rationnellement, et non en obéissant à des mobiles religieux ou idéologiques », estime Ephraim Kam.

C’est pourquoi, « il est raisonnable de penser que l’Iran utilisera l’arme atomique uniquement pour faire face à un danger majeur, et que la destruction d’Israël ne représente pas un intérêt justifiant un tel recours », selon cet ancien agent des renseignements. Il juge en outre « improbable » que l’Iran transfère l’arme nucléaire à des organisations terroristes.

Une arme nucléaire iranienne serait tout de même « grave » pour l’État hébreu, car ce dernier serait pour la première fois sous la menace d’une puissance capable de le frapper massivement. Pour autant, une attaque contre les sites nucléaires iraniens serait « problématique » et « risquée ». Kam recommande plutôt à Israël de développer sa force dissuasive « afin que le régime à Téhéran sache qu’il s’expose le cas échéant à une riposte dure, y compris nucléaire ».
http://www.geostrategie.com/cogit_content/analyses/Iranunrapportisraliensurla.shtml
Iran : les diverse manières de « justifier » une attaque

Menaces de guerre contre l’Iran : plusieurs spécialistes de la BBC estiment qu’une attaque pourrait être lancée sous prétexte de "représailles", au lendemain d’un attentat en Irak, et pas seulment en raison du refus iranien de mettre un terme à son programme nucléaire.

Le spécialiste des questions de défense pour la BBC, Franck Gardner, vient de déclarer qu’une attaque américaine contre l’Iran pourrait prendre comme prétexte un attentat contre les forces US en Irak, l’administration Bush expliquant alors que l’iran y a été mêlé et que des représailles s’imposent --scénario malheureusement connu.

Le site Contre Info commente ainsi cette déclaration :

"Voila plusieurs mois que les spécialistes militaires ont averti qu’une opération US contre l’Iran aurait pour premier objectif de réduire à néant ses capacités de défense aérienne, ainsi que les forces à même de lancer des représailles contre les militaires US en Irak et le trafic maritime passant le détroit d’Hormuz.

Mais la mention d’un attentat en Irak comme cause possible de l’attaque est un élément nouveau, qui pourrait avoir de graves conséquences. Il y a peu, l’ancien conseiller diplomatique du président Carter, M. Brzezinsky, avait mis en garde les sénateurs US contre une provocation, qui pourrait servir de pretexte au déclenchement de la guerre.

La mention explicite d’un attentat meurtrier en Irak entre dans ce scénario, et ouvre la porte à toute les machinations, à toutes les manipulations.

La situation dans ce pays est suffisemment confuse et insaisissable, ses acteurs suffisemment nombreux et incontrôlables, pour que l’on puisse considérer très élevée la probabilité qu’un tel évènement ait lieu.

Le moment que nous vivons peut sembler tragiquement absurde. Le peuple américain, les élus, une bonne partie de l’administration, la plupart des experts et des opinions publiques mondiales, sont intimement persuadés qu’une attaque contre l’Iran serait une folie aux conséquences catastrophiques, bien au dela du Golfe Persique.

Personne n’est dupe de la campagne de démonisation de l’Iran à laquelle nous assistons. Ses ressemblances avec la préparation de la guerre contre l’Irak sont relevées aussi bien par la presse que par les responsables politiques US. Les éléments présentés à Bagdad comme des preuves par des militaires anonymes n’ont convaincu à peu près personne.

Pourtant, une petite poignée d’hommes, enfermés dans leur logique guerrière, conscients que leurs jours au pouvoir sont comptés, détiennent toujours les leviers de la force armée.

Ils sont persuadés qu’ils n’ont aucune chance de parvenir à leurs fins si ils se soumettent au Sénat pour obtenir l’autorisation d’utiliser la force, comme la constitution US les y oblige.

Si ils décident d’agir, leur seule solution réside donc dans le lancement d’une opération présentée comme une représaille, légitimée après coup par la nécessité de protéger les troupes US en Irak.

L’insistance récente de l’administration US pour mettre en cause la Brigade « Jerusalem » (Al Qods) des Gardiens de la Revolution, entre dans ce plan et prépare les opinions à une agression qui serait ensuite justifiée comme revelant de la légitime défense.

Tous les citoyens, tous les hommes et les femmes attachés à défendre l’idéal de la paix entre les peuples, et qui refusent de se laisser entrainer dans la « guerre de civilisation » que les idélologues de Washinton prétendent mener en notre nom, doivent prendre conscience de la gravité de cette situation.

Il n’est pas certain que Cheney aille jusqu’au bout. Il n’est pas certain que le Sénat US ne parvienne pas à arrêter la machine infernale. Mais pouvons nous laisser notre avenir se jouer sur la sinistre partie de « Grand Jeu » qui se déroule dans le secret des bureaux de la Maison Blanche ?

Contrairement à l’Irak, nous n’aurons aucun délai de réaction entre la prise d’une décision et sa mise en oeuvre. Si Cheney lance les dés, nous serons mis devant le fait accompli, et apprendrons au petit matin que la guerre ravage l’Iran, que la mort descend du ciel sur ses soixante-dix millions d’hommes et de femmes.

Que nos capacités d’actions soient minces, que nos possibilités d’influencer la décision soient réduites, ne doit pas nous décourager d’élever notre voix pour exprimer notre refus de voir s’étendre encore le fléau de la guerre.

Plus nombreuses seront les oppositions, plus virulentes les mises en garde, plus les plans insensés des néoconservateurs seront difficiles à exécuter.

Contre Info propose que les simples citoyens soutiennent l’initiative d’une prise de position publique clamant haut et fort notre refus du recours à la force contre l’Iran.

Pour ce faire, nous suggérons de contacter les politiques, les artistes, les intellectuels et toutes les personnalités dont l’autorité morale pourrait donner du poids à une telle déclaration solenelle.

Si le pire advient, nous regretterons longtemps notre inaction actuelle. "

http://www.geostrategie.com/cogit_content/analyses/Iranlesdiversemaniresdejus.shtml
Les USA capables d’attaquer l’Iran au printemps

"Selon des sources bien informées à Washington, les préparatifs des USA pour une attaque aérienne contre les sites nucléaires iraniens sont bien avancés malgré des démentis publics répétés de l’administration Bush. Le disposif militaire actuel dans le Golfe permettrait aux USA de lancer une attaque contre l’Iran au printemps de cette année mais nos sources ont indiqué que si une attaque était décidée, ce serait probablement en 2008 juste avant que M. Bush ne quitte son poste.

Les Néo-conservateurs, en particulier ceux de l’institut américain de l’entreprise à Washington poussent Bush à ouvrir un nouveau front contre l’Iran. C’est le cas aussi du vice-président, Dick Cheney. Le département d’état et le Pentagone y sont opposés ainsi que les membres démocrates du Congrès et la majorité écrasante des républicains. Nos sources affirment que Bush n’a pas encore pris sa décision. L’administration de Bush insiste pour que le dispositif militaire ne soit pas offensif mais dissuasif pour contenir l’Iran et le forcer à faire des concessions diplomatiques. Le but est de persuader Téhéran de "mettre fin à son programme suspect d’armes nucléaires et d’abandonner ses ambitions régionales".

Robert Gates, le nouveau secrétaire de la défense des USA, a déclaré hier : « Je ne sais pas combien de fois le président, la secrétaire d’état (Condoleezza Rice] et moi devons répéter que nous n’avons aucune intention d’attaquer Iran. »

Mais Vincent Cannistraro, expert du renseignement basé à Washington, a fait savoir qu’il estimait selon ses sources que les préparatifs de guerre sont bien en cours au Pentagone. « Malgré les démentis de Gates, la planification des attaques contre l’Iran est bien en cours. Les cibles sont déjà choisies. La programmation des bombardements contre les sites nucléaires iraniens, est tout à fait avancée. Les supports militaires pour lancer ces attaques sont déjà en place. » Il a ajouté : « Nous sommes en train de planifier une guerre. Ceci est incroyablement dangereux ! »

Redéploiement de l’armée américaine

M. Cannistraro, qui a travaillé pour la CIA et le Conseil de sécurité nationale, a souligné qu’aucune décision n’était encore prise. Le mois dernier, Bush a envoyé un deuxième bataillon avec le porte-avions USS John Stennis dans le Golfe pour appuyer l’USS Eisenhower déjà en place. L’USS Stennis doit arriver dans les 10 prochains jours. Des missiles Patriot supplémentaires ont été envoyés dans la région, ainsi que des dragueurs de mines supplémentaires, en prévision d’actions de représailles iraniennes. Un autre signe montre que les préparatifs de guerre sont bien en cours : Bush a ordonné de stocker du carburant.

Le danger est que ces préparatifs peuvent déclencher une guerre accidentelle. Les officiels iraniens ont déclaré jeudi qu’ils avaient testé des missiles capables de frapper des vaisseaux de guerre dans le Golfe.

Le Colonel Sam Gardiner, un ancien dirigeant de l’Armée de l’Air américaine qui a effectué des simulations de guerre avec l’Iran comme cible, soutient que la planification des attaques aériennes est bien en cours : « Gates dit qu’il n’y a aucune planification pour la guerre. Nous savons que ce n’est pas vrai. Il a probablement voulu dire qu’il n’y avait aucun plan pour une attaque immédiate. C’est jouer sur les mots. Tous les mouvements militaires de ces dernières semaines sont conformes à ce que vous feriez si vous alliez lancer une attaque aérienne. Il faut rejeter l’idée que les USA ne pourraient pas lancer cette attaque parce qu’ils sont embourbés en Irak. Il s’agit d’une attaque aérienne. »

Parmi les groupes de pression favorables à la guerre et en dehors du bureau du vice président américain (Dick Cheney), il faut compter l’AEI, quartier général des néo-conservateurs. Un de ses membres a inventé le slogan « l’axe du mal » qui a permis de mettre l’Iran, l’Irak et la Corée du Nord dans le même sac. L’influence de l’AEI sur la Maison Blanche a semblé l’année dernière tomber en disgrâce suite aux déboires américains dans la guerre en Irak, dont il a été le promoteur. Mais face à l’opposition du congrès, du Pentagone et du département d’état, Bush a choisi le mois dernier de suivre les conseils de l’AEI et d’envoyer davantage de troupes en Irak. Va-t-il de nouveau l’écouter pour lancer une attaque contre l’Iran ?

Josh Muravchik, un spécialiste du Moyen-Orient à l’AEI, est parmi les défenseurs les plus acharnés d’une telle attaque. « Je ne pense pas qu’il y ait une seule personne aux USA pour parler d’une invasion de l’Iran. Nous sommes échaudés par l’expérience irakienne, même pour un faucon tel que moi. » Mais une attaque aérienne est autre chose. Le danger d’un Iran nucléaire « n’est pas simplement qu’il pourrait utiliser la bombe pour attaquer mais il peut aussi l’utiliser pour se protéger et faire tout ce qu’il veut. Je ne crois pas qu’il y ait un autre moyen pour arrêter cela mise à part la foce militaire. »

Bush fait partie de la génération américaine qui refuse de pardonner à l’Iran la crise des otages (1979-81). Il quittera la présidence en janvier 2009 et il a dit à plusieurs reprises qu’il ne veut pas laisser un héritage politique dans lequel l’Iran aura le statut de superpuissance dans la région et l’arme nucléaire à portée de main. La logique de ceci est que si les efforts diplomatiques ne persuadent pas l’Iran d’arrêter l’enrichissement de l’uranium, la seule alternative qui restera est de se tourner vers les militaires.

M. Muravchik veut prendre Bush au mot : « L’administration de Bush a indiqué qu’elle ne permettrait pas à l’Iran de se doter d’armes nucléaires. Si ce n’est pas du vent, le langage est clair : ils feront ce qu’il faut s’ils doivent le faire. J’espère que ce n’est pas un ballon d’air chaud. »

D’autres néo-conservateurs sont opposés à une attaque aérienne et ils préconisent d’autres formes d’action militaire avec des groupes armés iraniens comme support, notamment les Mujahideen-e Khalq (MEK), bien que le département d’état les ait stigmatisés comme organisation de terroriste.

Raymond Tanter, fondateur du Iran Policy Committee, qui comprend d’ex-fonctionnaires de la Maison Blanche, du département d’état et des services de renseignement, est le principal défenseur du MEK. Si une attaque aérienne était décidée, il préfèrerait l’utilisation des bombes anti-bunkers. « Je crois que la seule manière d’atteindre les emplacements profondément enterrés à Natanz et Arak est probablement d’employer des bombes anti-bunkers, certaines étant à tête nucléaire. Je ne crois pas que les USA les utiliseraient mais ils ont en vendu à Israël. »

Renforcer l’opposition au gouverment iranien

Une autre néo-conservatrice, Meyrav Wurmser, directrice du Centre for Middle East Policy à Hudson Institute, favorise également le soutien aux groupes iraniens d’opposition. Elle est déçue par la réponse de l’administration Bush face à l’Iran et pense que si le but des USA après le 11 septembre était de rendre le Moyen-Orient plus sûr pour les USA, il n’a pas été atteint parce que cette administration s’était arrêtée à l’Irak. « Il n’y a pas assez de volonté politique pour une attaque militaire et il semble qu’il n’y ait pas de consensus sur ce que devrait être une politique. »

Malgré le véto du président américain interdisant de négocier avec Téhéran, le département d’état a noué depuis 2003 par le biais de canaux informels et des réunions des contacts entre des officiels iraniens et des membres de l’administration Bush et des personnes proches d’elle.Mais quand l’année dernière le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, a envoyé une lettre pour faire une ouverture, le département d’état l’a écartée dans les heures qui ont suivi son arrivée.

Le soutien aux négociations vient des thinktanks centristes et libéraux. Afshin Molavi, un membre de la New America Fondation, a déclaré : « Dire que les discussions diplomatiques n’ont pas abouti est faux parce que l’on n’a pas essayé de discuter. Depuis les années 90 à aujourd’hui quand l’Iran était prêt pour danser, ce sont les USA qui refusaient, et quand les USA sont prêts pour danser, c’est l’Iran qui refuse. Nous sommes à une étape où l’Iran est prêt à entrer sur la piste de danse mais les USA regardent au loin. » Afshin est inquiet parce qu’« d’une erreur de calcul peut conduire à une guerre accidentelle ». Le catalyseur pourrait être l’Irak. Le Pentagone a indiqué hier qu’il avait la preuve - numéros de série des projectiles ainsi que des explosifs - que les armes des insurgés irakiens venaient d’Iran. Un autre signe de tension apparaît dans le fait que le négociateur principal iranien sur l’énergie nucléaire, Ali Larijani, a décommandé une visite à Munich pour ce qui aurait été la première réunion formelle avec ses partenaires occidentaux depuis l’année dernière.

M. Muravchik déclare que si la guerre vient à se produire, l’Iran exercerait des représailles, mais tout bien pesé, cela vaut la peine d’écraser un pays dont le slogan officiel est « Mort à l’Amérique ». Il ajouta « Nous devons redresser notre échine et nous préparer à absorber le choc. »

Guerre des mots

« Si l’Iran provoque une escalade militaire en Irak au détriment de nos troupes et/ou d’irakiens innocents, nous répondrons fermement » déclare George Bush, dans une entretien à la radio publique nationale. « Les Iraniens croient clairement que nous avons les mains liées en Irak, qu’ils ont l’initiative, qu’ils sont en position de faire pression sur nous de différentes manières. Ils ne font rien de constructif en Irak en ce moment » : Robert Gates. « Je pense qu’il est bien connu que l’Iran pêche en eaux troubles » : Dick Cheney « La chose est absolument similaire. Ils emploient les mêmes pas de danse - diabolisent de pauvres types, prétextent de la diplomatie, fuient les négociations, utilisent les voisinages » : Philip Giraldi, un ancien spécialiste de la CIA dans l’anti-terrorisme, dans La Vanité Juste, sur des échos de la guerre en Irak

Les « décisionnaires et analystes des USA savent que la nation iranienne ne laisserait pas une invasion américaine sans réponse. Les ennemis du régime islamique fabriquent diverses rumeurs au sujet de la mort et de la santé pour démoraliser la nation iranienne, mais eux ne savent pas qu’ils n’ont pas affaire à seulement une personne en Iran. Ils font face à une nation entière » : Ayatollah Ali Khamenei, chef suprême iranien.

Ewen MacAskill est correspondant du Guardian à Washington
"Target Iran : US able to strike in the spring" The Guardian, 10 février 2007
(Traduit de l’anglais par D. HACHILIF)
http://www.geostrategie.com/cogit_content/analyses/LesUSAcapablesdattaquerlIr.shtml
Iran : les États-Unis préparent l’attaque, par Anne Penketh.
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3 mars 2007








The Independent, mardi 27 février 2007.


Un reportage publié aux Etats-Unis juste au moment où le Président iranien Mahmoud Ahmadinejad prévenait que le programme nucléaire de Téhéran n’avait "pas de marche-arrière", affirme qu’une unité du Pentagone prépare un bombardement de l’Iran, qui pourrait être entrepris "dans les 24 heures".

Le journaliste du New Yorker, Seymour Hersh, qui fait généralement autorité, a rapporté dans la toute dernière édition de l’hebdomadaire qu’un "groupe spécial de planification" avait été créé ces derniers mois sous l’égide des chefs d’état-major interarmes. Citant un ancien officier du renseignement, Hersh a dit que cette unité était "chargée de créer un plan de réserve pour bombarder l’Iran et qui peut être mis en application, sur l’ordre du président [étasunien], dans les 24 heures".

Ce rapport semble contredire les réfutations de l’administration Bush selon lesquelles elle ne planifierait pas la guerre contre l’Iran, malgré des préparatifs militaires étasuniens dans le Golfe.

Bryan Whitman, le porte-parole du Pentagone, a déclaré : "Les Etats-Unis ne prévoient pas de partir en guerre contre l’Iran. Suggérer le contraire est tout simplement faux, trompeur et malveillant."

Mais le dirigeant américain qui s’identifie le plus à une possible action militaire contre l’Iran, le vice-Président Dick Cheney, a répété la semaine dernière en Australie que "toutes les options" étaient sur la table.

Il est arrivé la nuit dernière à l’improviste à Oman, un Etat du Golfe situé stratégiquement de l’autre côté du Détroit d’Ormuz, face à l’Iran.

Le ministre adjoint aux affaires étrangères iranien, Manouchehr Mohammadi, a déclaré hier : "Nous nous sommes préparés à toute situation, même la guerre".

Le Président iranien a aussi été provocant, de façon caractéristique, la veille d’une réunion des puissances du Conseil de Sécurité des Nations-Unies, appelées à discuter de l’augmentation de la pression contre le possible programme iranien d’armes nucléaires.

Le Président Ahmadinejad, qui déclare que ce programme est pacifique, a comparé la production iranienne de carburant nucléaire à un train "qui n’a pas de freins et pas de marche-arrière".

La Secrétaire d’Etat américaine, Condoleeza Rice, a déclaré à un journaliste de la télévision américaine qui l’interviewait : "Ils n’ont pas besoin d’une marche arrière. Ils ont besoin d’un bouton d’arrêt".

Anne Penketh


- The Independent, "US ’plans to bomb Iran’, despite denials", 26 février 2007. http://news.independent.co.uk

- Source : Alternatives international
http://alternatives-international.net
 

Une attaque nucléaire sur l'Iran est toujours sur l'agenda.

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