Négrophobie et socialisme : Georges Frêche estime qu’i y a trop de «black » en équipe de France
17/11/2006
Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon vient de poser une pierre supplémentaire à la liberté de «casser» du Nègre qu’a si éloquemment initiée à haute et savante voix l’intellectuel de médias Finkielkrault, sans devoir pour ce dernier encourir la moindre sanction, ni réprimande officielle… Selon quotidien Le Midi Libre, le ségoleniste Frêche coutumier des dérapages verbaux a estimé anormal lors d’une réunion de la communauté d’agglomération de Montpellier, mardi 14 novembre, que l’équipe de France compte « neuf blacks sur onze». Le journal continu de citer la prose négrophobe d’un baron du parti socialiste : « la normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre». «Ce serait le reflet de la société. Mais là, s'il y en a autant, c'est parce que les blancs sont nuls". Conclusion du socialiste droit-de-l’hommiste : J'ai honte pour ce pays. Bientôt, il y aura onze blacks. Quand je vois certaines équipes de foot, ça me fait de la peine»"

Remarquons que à part Bertrand Delanoë, maire de Paris, peu de socialistes de haut rang ont pris publiquement position, à la différence de la condamnation du président de la république Jacques Chirac.

Remarquons aussi que ce mutisme politiquement correct, socialiste et politique, est caractéristique des débats de pré campagne présidentielle d’où la question noire à été totalement évacuée, malgré des crimes et actes racistes graves rappelant le Ku Klux Klan de la période esclavagiste commis en France en 2006.

Le président de la région Languedoc-Roussillon si prompt à établir des quotas de blacks dans le football a-t-il regardé le reste de la société française ? La classe politique notamment, la classe dirigeante tous secteurs confondus ? Est-il gêné que les Noirs de France ne soit que les subalternes de la société, les relégués et les marginalisés ? Visiblement non. Ce qui pose problème c’est le fait qu’ils soient trop visibles, à un lieu qui n’est pas, ou qui a cessé d’être, du fait de leur talent et mérite notamment, une place de second rang, du temps où l’équipe de France ne gagnait rien.

Le racialo-socialiste aurait-il le courage de parler d’autres catégories ethniques, arabes, juives, autres européennes et leurs positions sociales dans les différents milieux professionnels ? Certes pas, LA République lui tomberait réellement dessus et il ne s’en relèverait pas. Mais là il ne s’agit que de Nègres.

Si tout cela ne donne pas envie d’aller s’inscrire sur les listes électorales et sanctionner fermement le racisme et l’impunité où ils se trouvent réellement, alors c’est plus que des beaux jours que la république réserve à la dignité humaine dans un avenir proche.
Pierre Prêche