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 LA NEGRESSE ET LA MILICE : CHRONIQUE D'UNE NEGROPHOBIE

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mihou
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mihou


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16022007
MessageLA NEGRESSE ET LA MILICE : CHRONIQUE D'UNE NEGROPHOBIE

LA NEGRESSE ET LA MILICE : CHRONIQUE D'UNE NEGROPHOBIE ORDINAIRE

Alors qu’une Française d’origine camerounaise se rend à son travail, jeudi à Strasbourg, elle est contrôlée par la PAF sans ses papiers d’identité. Menottée, embarquée…, elle raconte une expérience pénible. De son côté, la police affirme que la procédure a été respectée.
Il est près de 6 h 30 jeudi, lorsque cette aide-soignante qui se rend à son travail dans un établissement pour handicapés est contrôlée dans le tram à la hauteur de la place Broglie par des policiers de la PAF (police de l’air et des frontières). « Je n’emporte pas toujours ma carte d’identité de peur de me la faire voler. J’explique que je vais au travail, je leur montre ma carte de la CTS et la carte de l’établissement ».
Elle vit en France depuis 18 ans, mais c’est la première fois que des policiers lui demandent sa carte d’identité. « Place de la République, ils me font descendre du tram pour me mettre les menottes et m’emmener au poste. Je n’ai pas le droit de téléphoner, pas même à mon travail. Je ne peux même pas chercher un mouchoir pour essuyer mes larmes ».

Au poste, les policiers lui annoncent qu’elle va être fouillée. « Une femme me fait déshabiller. Je suis complètement nue. Je me sens humiliée. Je n’arrête pas de pleurer ». Puis elle se rhabille et se retrouve enfermée avec des hommes, menottée à un banc. Avant 8 h, un gradé débloque la situation. Elle donne le numéro de téléphone de son employeur et est rapidement libérée après quelques vérifications. Les policiers la reconduisent jusqu’à son travail.
Rendez-vous avec le préfet
Patrick Vieux, directeur départemental de la PAF, maintient que la procédure a été entièrement respectée. Il explique que les fonctionnaires ont emmené la femme, car sur le fichier national des étrangers il était indiqué que son titre de séjour était périmé depuis 1999 et il n’y avait aucune trace de sa naturalisation. Pour ce qui est des menottes, il avance que l’équipage étant uniquement composé d’hommes, la palpation de sécurité (pour vérifier qu’elle n’était pas armée) ne pouvait pas se faire sur place.

Quant à l’épisode qui s’est déroulé au poste, la chronologie avancée par le commissaire divisionnaire est différente : selon lui, l’interpellée aurait d’abord était attachée à un banc, le temps de chercher une policière. Et d’affirmer que la femme aurait ensuite subi une palpation de sécurité (habillée) et non une fouille au corps (nue).
« Je comprends très bien qu’elle ait très mal vécu tout ça, elle n’avait pas de raison d’être arrêtée, elle se rendait au travail. » Et de reconnaître qu’« il n’y a pas eu d’excuse. Par contre, il y a eu mieux, estime Patrick Vieux, elle a été raccompagnée près de son lieu de travail afin de limiter son désagrément. Et ça, ce n’est pas prévu dans le code de procédure pénale. »
Toujours sous le choc de cette interpellation, l’aide-soignante vit avec un sentiment d’humiliation. Après avoir contacté le député Armand Jung, elle a sollicité un rendez-vous avec le préfet Jean-Paul Faugère, qui doit la recevoir ce matin.
J.-F.C. et Hél.M.


La Strasbourgeoise, de nationalité française et d’origine camerounaise, contrôlée et embarquée par erreur par la PAF* (DNA d’hier) a été reçue hier par le préfet. Selon elle, Jean-Paul Faugère s’est dit « peiné » de la façon dont les choses se sont déroulées.
« Il m’a dit que cela n’aurait pas dû arriver, qu’il était peiné »
« Il m’a dit que cela n’aurait pas dû arriver, qu’il était peiné », rapporte l’aide-soignante française d’origine camerounaise en parlant de l’entretien qu’elle a eu hier matin avec le préfet. Contacté, Jean-Paul Faugère ( photo ci dessous) n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet.« Il a tenu à me recevoir personnellement dans son bureau, cela montre quand même que je suis Française, appuie la Strasbourgeoise. La préfecture, c’est un endroit qui représente la Nation. Pour moi, c’était très important. »

En arrêt maladie jusqu’au 11 février
Jeudi, vers 6 h 30, alors qu’elle se rend au travail, elle est contrôlée par des fonctionnaires de la PAF dans le tram, place Broglie. N’ayant pas de papier d’identité sur elle prouvant sa nationalité française, elle est menottée et embarquée au poste du pont de l’Europe.
Là, d’après elle, une policière lui demande de se déshabiller pour une palpation de sécurité et elle se retrouve nue. La direction de la PAF nie cet aspect des choses, affirmant que l’aide-soignante est restée vêtue. Pour le reste, insiste le directeur départemental, la procédure de vérification d’identité a été respectée.
Les policiers finissent par obtenir, vers 7 h 30, la confirmation que l’interpellée est Française. Elle est relâchée et un équipage la reconduit près de son lieu de travail. L’incident est clos, mais il ne la laisse pas indemne. « Je me sens humiliée, je n’arrête pas de pleurer », écrit-elle dans une lettre qu’elle envoie aux médias, au procureur de la République, au député Armand Jung -qui l’a reçue lundi - et au préfet.
Choquée, elle a été mise en arrêt maladie par son médecin jusqu’au 11 février : « Je ne peux pas redémarrer comme ça, il me faut un peu de temps, mais je dois me ressaisir, retourner au travail. »
Hél.M.
*Police de l’air et des frontière
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