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 REVUE DE PRESSE D'AGNES GRUDA 35

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zapimax
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zapimax


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04022006
MessageREVUE DE PRESSE D'AGNES GRUDA 35

Mémoires d'otages

Gruda, Agnès

Christian Chesnot et Georges Malbrunot

Éditions Calmann-Lévy, 255 pages

***

Que font des otages en attendant leur incertaine libération? Ils dissèquent la moindre parole de leurs ravisseurs. Ils subissent d'interminables interrogatoires. Ils espèrent. Ils désespèrent. Et ils comptent les jours. Kidnappés le 20 août 2004, les journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot ont passé 124 jours détenus par l'Armée islamique de l'Irak. Sans subir le calvaire de Florence Aubenas, ils n'en ont pas moins vécu des moments très noirs, croyant parfois que leur mort était imminente. Dans leur livre écrit à quatre mains, ils retracent le fil de leur enlèvement. Et jettent un éclairage unique sur le fonctionnement de l'un des groupes de kidnappeurs qui font régner la terreur en Irak. Leur conclusion? Les journalistes qui vont travailler dans ce pays risquent de faire le jeu des manipulateurs motivés par des intérêts politiques ou l'appât du gain. Selon eux, mieux vaut s'abstenir.

La chronique ironique qui voit et entend tout... à sa façon

Krol, Ariane; Gruda, Agnès; Thibodeau, Marc
AFP; BBC

DES CHIFFRES QUI PARLENT

2600

le nombre de recrues que l'armée américaine devrait enrôler chaque mois pour atteindre ses objectifs de 2005.

37

degrés Celsius: la température enregistrée cette semaine à Kuujjuarapik, sur les rives de la baie d'Hudson. Pas encore le désert irakien, mais pas loin...

2

le nombre d'heures que les travailleurs américains passent à surfer sur le Web, à parler de choses et d'autres ou à avoir l'esprit vagabond, alors qu'ils se trouvent au bureau. Essayez de faire pareil à Bagdad...

ICI ET AILLEURS

ARABIE SAOUDITE

Ciel, une femme !

Les femmes devraient-elles être autorisées à conduire une auto ? Cette suggestion révolutionnaire a généré une telle tempête à Riyad qu'il a fallu la diluer un peu. La proposition finale présentée devant le conseil consultatif saoudien limite le permis de conduire aux femmes de plus de 35 ans occupant un emploi, et uniquement pendant leurs heures de bureau. Pendant que le débat fait rage, Hanadi Hindi, une saoudienne de 27 ans, vient d'être embauchée par le prince Al-Walid bin Talal, comme... pilote d'avion pour sa flotte personnelle. La morale sera sauve : elle sera accompagnée par son père sur la terre comme au ciel. On n'arrête pas le progrès.

MONTRÉAL

Une pub humanitaire

Parlant de moralité publique, la chroniqueuse du Journal de Montréal, Marie Plourde, a eu tout un flash cette semaine: elle offre sa poitrine en "location" aux annonceurs intéressés à promouvoir leur produit tout en finançant la recherche sur le cancer du sein. Mme Plourde assure que la décence sera préservée puisque les logos promotionnels seront imprimés sur un t-shirt. La chronique des Oh et des Bah! reste sans voix devant cette initiative humanitaire. Nous envisageons déjà de l'imiter en louant les meilleures parties de nos corps pour lutter contre tous les cancers qui nous guettent. À commencer par celui du cerveau. Ne craignez rien: nous porterons une casquette.

VARSOVIE

Après le plombier, l'infirmière

La Pologne a-t-elle eu peur d'une invasion féminine ? Après avoir exploité l'image du "plombier polonais", symbole de la main-d'oeuvre bon marché que craignent tant les Français, faire la promotion des charmes du pays, voici qu'elle se tourne vers un autre corps de métier, susceptible d'attirer le tourisme masculin. "Venez nombreux, j'habite en Pologne", disait le super plombier aux bras musclés dont l'image a fait le tour de la planète. "Je t'attends", affirme l'infirmière au sourire engageant qui apparaît sur les nouvelles affiches promotionnelles de la Pologne. Quand on tient un bon filon...

ILS, ELLES ONT DIT...

Francophobe

"Le français est disqualifié comme langue internationale parce que les francophones ne savent pas compter."

- Le gouverneur de Tokyo, SHINTARO ISHIHARA.

Poli

"J'apprécie votre question."

- SCOTT McLELLAN, porte-parole de la Maison-Blanche, s'est fait cuisiner par les journalistes qui tentaient de découvrir si la source qui a révélé le nom d'un agent de la CIA aux médias serait effectivement congédiée, même s'il devait s'agir de l'éminence grise des républicains, Karl Rove. La question est demeurée sans réponse.

EN HAUSSE... EN BAISSE

- LES FLEURS EN PLASTIQUE (EN HAUSSE)

Dans une expérience pilote, la Ville de Montréal compte orner la rue Ontario de fleurs qui, contrairement à celles de la chanson de Jacques Brel, seront impérissables. Nous, on préfère les bonbons...

- LE MAIRE DE BOISBRIAND, ROBERT POIRIER. (EN BAISSE)

Il a démissionné en révélant que l'homme d'affaires Jean-Guy Mathers l'accusait de tentative d'extorsion.

Envoyez-nous vos commentaires et suggestions à ohetbah@lapresse.ca

Des nouvelles du monde
Où est passée la révolution orange?

Gruda, Agnès

Des micros cassés, des cravates arrachées, des contusions et de gros maux de tête: voilà comment un journal ukrainien a résumé la dure semaine que vient de vivre le parlement de Kiev, où un débat sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Organisation mondiale du commerce a dégénéré en grotesque foire d'empoigne.

Entre l'attentat de Londres, la violence au Proche-Orient et le massacre d'une trentaine d'enfants à Bagdad, l'actualité internationale était fort occupée ces derniers jours. Les images de députés échevelés en train de se taper dessus ne faisaient pas le poids et sont passées quasi inaperçues.

Ces images, pourtant, en disent long sur le chemin parcouru par le pays de Viktor Iouchtchenko depuis ces jours de novembre où une jeunesse exaltée armée de drapeaux orange a pris d'assaut les rues enneigées de Kiev.

En 17 jours, sans verser une micro-goutte de sang, les Ukrainiens avaient réussi à se débarrasser d'une dictature d'oligarques et d'ex-apparatchiks soviétiques, pour mettre le cap sur la démocratie, l'État de droit et l'Europe. Enfin, c'était ce qu'on disait. Huit mois plus tard, on attend toujours les lendemains radieux...

La plus grande déception de la révolution orange, c'est le nouveau président de l'Ukraine, Viktor Iouchtchenko. Cet homme dont le visage ravagé par les séquelles d'une tentative d'empoisonnement a symbolisé tous les espoirs des Ukrainiens est devenu, au mieux, un politicien médiocre, peu rassembleur, incapable de faire passer ses réformes.

Ces derniers jours, Iouchtchenko tentait de faire adopter une série de lois
nécessaires pour entrer à l'OMC - un passage obligé vers d'autres organisations internationales, telles que l'OTAN et, peut-être, l'Union européenne.

Mais plus de la moitié de ces projets de lois sont restés sur le carreau, ce que la presse ukrainienne a interprété unanimement comme une "défaite de l'équipe orange". "La semaine dernière, l'Ukraine devait passer le test de maturité européenne. Le pouvoir l'a raté", remarque l'hebdomadaire Dzerkalo Tyjnia.

Bien sûr, le bloc orange faisait face à de nombreux députés élus à une autre époque. Mais le Parlement ukrainien est tissé d'une kyrielle de partis dont plusieurs changent d'allégeance au gré de leurs intérêts. Iouchtchenko n'a pas su les rallier à sa cause pour ce vote important.

Plus inquiétant encore, il a échoué à former une alliance solide pour les élections législatives du printemps prochain. Ses relations avec Ioulia Timochenko, la pasionaria de la révolution orange devenue première ministre, ne vont pas très bien non plus. Populiste, celle-ci a fait adopter des mesures économiques qui ont été désavouées par le président - bref, il y a de gros grains de sable dans l'engrenage.

Le bilan du nouveau pouvoir est maigre. Oui, la presse ukrainienne est désormais libre. Mais mis à part une série de poursuites contre des oligarques alliés à l'ancien régime - ce qui risque d'être perçu comme une revanche politique -, les dirigeants de Kiev ont peu de réalisations à afficher sur leur bulletin.

Les réformes économiques traînent la patte. La croissance économique s'essouffle. Les relations avec l'Est russophone du pays sont glaciales. Viktor Iouchtchenko a eu beau assurer les habitants de l'Est qu'ils seraient des citoyens à part entière dans la nouvelle Ukraine affranchie de Moscou, le gouvernement actuel ne compte pas un seul ministre de cette région. Bonjour le ressentiment.

Bien sûr, tout n'est pas joué. Mais actuellement, le pays manque cruellement de leadership. Les alliances se font et se défont, tandis que l'équipe au pouvoir s'affaiblit. Et ce n'est plus seulement la faute des autres...

Des élections législatives doivent avoir lieu en Ukraine en mars 2006. Si la tendance actuelle se maintient, les "orangistes" pourraient avoir de mauvaises surprises.

Aujourd'hui, la révolution orange sert de modèle à d'autres peuples qui souhaitent prendre pacifiquement le virage démocratique. On l'a évoquée au Kirghizstan. Elle fait rêver les opposants de Biélorussie, du Kazakhstan ou d'Azerbaïdjan.

Mais si l'Ukraine, ce pays de 50 millions d'habitants, collé sur l'Union européenne et tourné vers l'Occident rate sa révolution, qui d'autre pourra la réussir ? De plus en plus, l'expérience ukrainienne démontre qu'entre un changement de régime et un changement de culture politique, il y a tout un monde. Et que les révolutions, c'est un peu comme l'amour : le coup de foudre, c'est bien joli. Mais le plus difficile vient après.

À LIRE :

Dans un registre sérieux :

Trois livres récemment parus reviennent sur la révolution orange de novembre. Aucun n'est distribué au Québec, mais on peut se les procurer sur Internet.

L'Ukraine en révolutions, par Bruno Cadène, aux éditions Jacob-Duvernet.

Même la neige était orange, par Alain Guillemoles, éditions Les Petits Matins.

Ce que révèle la Révolution orange, par Étienne Thévenin, CLD Éditions.

Dans un registre plus léger :

Trois romans de l'écrivain ukrainien Andréï Kourkov : Le Pingouin, Le Caméléon et L'Ami du défunt. Des histoires un brin surréalistes dans un pays plus près de Kafka que de l'Europe.
Attentats de Londres
L'arrestation du " chimiste " apportera-t-elle une nouvelle pièce au puzzle?
Le scientifique détenu au Caire, un homme " charmant et un brillant biochimiste "

Gruda, Agnès
AP; AFP; BBC

Tandis que Londres inhumait la première victime des explosions du 7 juillet, un Égyptien décrit comme un brillant biochimiste était détenu au Caire, soupçonné d'avoir joué un rôle dans le quadruple attentat.

Arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi, Magdi Mahmoud Moustafa Nashar, 33 ans, se dit innocent, a indiqué un responsable du ministère de l'Intérieur égyptien, précisant que l'homme était interrogé sur ses liens avec les attentats.

Selon ce même responsable, le jeune scientifique, qui a étudié au Caire et en Caroline du Nord, vivait en Grande-Bretagne depuis cinq ans. Il poursuivait ses études à l'Université de Leeds, où il a obtenu son doctorat en mai dernier. Son sujet de thèse: la mise au point d'un nouveau modèle pour l'immobilisation des enzymes en biotechnologie.

Affilié au Centre de recherche national du Caire, il était rentré en Égypte pour des vacances et avait l'intention de poursuivre sa carrière en Grande-Bretagne, a fait savoir hier l'Université de Leeds.

" Nous comprenons qu'il cherchait un poste postdoctoral en Grande-Bretagne et que son visa avait été renouvelé au début de l'année. Il n'a pas été vu sur le campus depuis le début de juillet ", a dit une porte-parole de l'Université, citée dans le journal britannique Yorkshire Post.

C'est la chaîne de télévision américaine ABC qui a annoncé l'arrestation de l'homme, qu'elle a présenté comme le présumé " chimiste " des attentats de Londres. Selon ABC, M. Nashar a quitté la Grande-Bretagne deux semaines avant les attentats.

Le centre de recherche égyptien a confirmé que M. Nashar était rentré dans son pays il y a deux semaines et avait annoncé à ses collègues qu'il allait ensuite prendre 45 jours de vacances.

Selon la presse locale, M. Nashar, homme au visage affable, portant une courte barbe et des lunettes, était un scientifique respecté, lié à une équipe de recherche réputée. " Il était extrêmement charmant et très intelligent, un Égyptien typique aux manières parfaites, c'était un brillant biochimiste ", a confié un de ses collègues au Yorkshire Post. Selon le même collègue, les travaux de M. Nashar n'avaient rien de suspect. " C'est comme faire de la margarine, c'est très clair et hautement commercial. "

Magdi Nashar a étudié la biochimie à l'université du Caire, obtenant une maîtrise (BS) en 1994 et un masters en 1998, selon le journal. Il était un étudiant en chimie sans histoire et extrêmement pieux, rapporte ce matin la presse britannique.

Selon des informations publiées par le London Times, M. Nashar aurait eu à tout le moins de mauvaises fréquentations. Ainsi, il louait un appartement à Leeds et aurait demandé à son propriétaire, le Dr Shakir al Ani, de lui trouver un autre appartement pour des amis. Dans les jours qui ont suivi les attentats, la police a trouvé des explosifs dans ce second appartement.

Selon le London Times, le numéro de téléphone de M. Ani était mémorisé dans le téléphone cellulaire de Hasib Hussain, le jeune de 19 ans qui s'est fait exploser dans l'autobus no 30, le matin du 7 juillet. Cela dit, le ministre égyptien de l'Intérieur, Habib Al-Adly, a déclaré que M. Nashar n'avait "aucun lien avec le réseau terroriste d'al-Qaeda", dans une déclaration publiée dans l'édition d'aujourd'hui du quotidien al-Goumhouriyam.

Au total, 54 personnes, dont les kamikazes, ont péri dans la série d'attentats qui ont frappé les transports publics londoniens en pleine heure de pointe. Trente-huit des victimes ont été identifiées jusqu'à maintenant.

Pendant que la police poursuivait ses fouilles à Leeds et à Buckinghamshire, Shahara Islam, la jeune musulmane de 20 ans devenue le symbole de la terreur qui s'est abattue sur Londres la semaine dernière, a été inhumée à Plaistow, quartier populaire de l'est de la ville. C'étaient les premières funérailles d'une victime des attentats.

" C'était une Londonienne et une Britannique, mais plus que tout, une vraie musulmane et fière de l'être ", affirme sa famille d'origine bangladaise dans un texte transmis aux médias. Le visage souriant de la jeune femme, symbole du multiculturalisme britannique, a été présent toute la semaine dans les médias.
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