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 REVUE DE PRESSE D'AGNES GRUDA 13

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zapimax
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zapimax


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04022006
MessageREVUE DE PRESSE D'AGNES GRUDA 13

Sale et salubre à la fois?

Gruda, Agnès

Une vieille femme repose dans un lit au quatrième étage de l'hôpital du Sacré-Coeur. Sa soeur, une infirmière à la retraite, veille à ses côtés.

Le personnel médical va et vient, en faisant valser les bouts de mouchoirs qui traînent par terre.

Personne ne vient les ramasser, encore moins passer la vadrouille.

Dans un moment d'agitation, la patiente échappe la lunette à oxygène enfoncée dans ses narines.

Une infirmière la cueille sur le sol et la remet en place, sans l'essuyer...

L'ancienne infirmière, qui veut garder l'anonymat, a été horrifiée par cet incident. Qui ne surprend pas outre mesure Thérèse Bigras, l'infirmière responsable de la prévention des infections à Sacré-Coeur.

En principe, les chambres de cet hôpital doivent être nettoyées tous les jours.

En pratique, il arrive que les planchers ne soient pas lavés pendant trois, quatre jours. D'ailleurs, reconnaît-elle, " 99 % des plaintes de ce genre sont fondées ".

Depuis la crise du C. difficile, Sacré-Coeur a pourtant amorcé le virage salubrité. Et une nouvelle approche de ménage " sept jours sur sept " s'étend peu à peu dans l'hôpital.

Cet accent sur la salubrité peut d'ailleurs provoquer des effets secondaires trompeurs, affirme Dennis Jeannotte, chef de la salubrité à Sacré-Coeur. " Les produits désinfectants, ça peut laisser des traînées sur les tubulures de lit. Mais si on les essuie, le produit perd de son efficacité... "

" Aujourd'hui, les équipes d'entretien passent moins de temps à s'occuper d'apparences et plus à décontaminer. Et la contamination par le plancher, c'est rare ", constate Yvan Castonguay, président du Regroupement des services de salubrité au Québec. Tant pis, donc, pour les moutons qui roulent dans les cages d'escaliers...

Des poubelles qui débordent, c'est signe que quelque chose ne tourne pas rond, convient Gilbert Pichette, infectiologue à Sacré-Coeur. " Mais les ressources sont limitées. On ne veut pas déshabiller Jacques pour habiller Pierre. "

Faut-il vraiment choisir entre propreté et salubrité? Au début de l'année, la responsable de la salubrité à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont, Francine Smith, a entrepris le grand ménage de toutes les chambres de l'hôpital. Les planchers ont été décapés et récurés. Les chambres désinfectées sont rigoureusement inspectées par des " chefs de secteurs ". Cette femme, qui a longtemps travaillé dans l'hôtellerie, ne comprend pas que les hôpitaux ne soient pas aussi propres, sinon plus, que les hôtels. " Mes exigences de qualité sont très élevées, dit-elle, mais on ne peut pas changer toute une culture de travail en claquant des doigts. "

Pour l'infectiologue Karl Weiss, l'hygiène hospitalière va bien au-delà du seul ménage.

" On a beaucoup repoussé les limites de la médecine, sans améliorer le système dans lequel on évolue ", dit-il. Des patients plus fragiles subissent des interventions de plus en plus invasives, dans un environnement inadéquat: cela augmente davantage les risques de contamination que quelques taches sur les planchers, selon lui.

Mais pour le Dr Pichette, le premier critère pour juger de la salubrité d'un hôpital reste le taux d'infection.

Or, celui qu'affiche aujourd'hui son hôpital figure parmi les plus bas au Québec.

C.DIFFICILE

Aoûtt 2004: Le Dr Jacques Pépin, du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke, révèle que le C. difficile a tué une centaine de patients de son hôpital.

Janvier 2005: le ministère de la Santé annonce l'investissement de 20 millions dans les hôpitaux pour combattre les maladies nosocomiales.

Avril 2005: Publication du rapport Aucoin, qui fait 92 recommandations pour combattre les maladies nosocomiales.

Août 2005: Après un an de surveillance, on constate que le C. difficile a régressé de 40 %, mais s'accroche encore dans neuf hôpitaux.

Début 2006: Québec doit lancer un plan d'action contre les maladies nosocomiales- c'est-à- dire des infections contractées à l'hôpital.


Le C. difficile s'accroche

Gruda, Agnès

Ils ont embauché des infirmières spécialisées, mené des campagnes massives de lavage des mains ou passé des étages entiers à l'eau de Javel. Pourtant, neuf hôpitaux du Québec, dont quatre à Montréal, peinent toujours à contenir le Clostridium difficile une bactérie qui cause des diarrhées violentes pouvant, dans les cas les plus graves, entraîner la mort.
La lutte contre la bactérie C. difficile
Des foyers de résistance

Gruda, Agnès

Ils ont embauché des infirmières spécialisées, mené des campagnes massives de lavage des mains ou passé des étages entiers à l'eau de Javel. Pourtant, neuf hôpitaux du Québec, dont quatre à Montréal, peinent toujours à contenir le Clostridium difficile- une bactérie qui cause des diarrhées violentes pouvant, dans les cas les plus graves, entraîner la mort.

Selon les données les plus récentes compilées par l'Institut de la santé du Québec, et qui doivent être rendues publiques la semaine prochaine, les hôpitaux montréalais Santa Cabrini, Maisonneuve-Rosemont, Fleury et LaSalle enregistraient, à la fin du mois d'août 2005, des taux d'infection jugés problématiques.

La situation a pu évoluer depuis dans certains de ces établissements, mais selon John Carsley, responsable de la prévention des infections à la Direction de la santé publique de Montréal, ces quatre hôpitaux de la métropole constituent toujours des cas préoccupants.

Cinq autres hôpitaux, dans les régions de Lanaudière, de la Mauricie, des Laurentides et de la Montérégie, luttent aussi péniblement contre cette bactérie qui s'est répandue dans les hôpitaux du Québec au tournant des années 2003 et 2004. Pour venir à bout de l'épidémie, le ministère de la Santé a mis sur pied, en août 2004, un système de surveillance qui recense les cas d'infection de 88 hôpitaux de la province.

Globalement, l'incidence des contaminations au Clostridium difficile a régressé de 40 % pendant l'année qui a suivi, indique un bilan préliminaire rendu public en octobre.

Selon ce bilan, en août 2005, le Québec enregistrait le taux d'infection le plus bas depuis l'entrée en vigueur du programme du surveillance: 7,9 cas par 10 000 patients-jour. À titre de comparaison, ce taux était de 18,3 en mars 2005.

Ces résultats réjouissent Marie Gourdeau, présidente du Comité sur les infections nosocomiales du Québec. (Une infection nosocomiale est une contamination contractée à l'hôpital.) Mme Gourdeau n'en met pas moins un bémol: les établissements " ne sont pas tous égaux " devant la bactérie, constate-t-elle.

Les écarts peuvent s'expliquer par des différences de clientèle ou des obstacles architecturaux. Mais selon elle, la culture de la prévention se heurte encore à des obstacles. " Dans certains hôpitaux, les équipes de prévention n'ont toujours pas le soutien de la direction. Il y a encore des directions d'hôpitaux peu conscientes de l'importance de la prévention ", constate cette microbiologiste, qui n'a pas voulu nommer les établissements fautifs.

Les grands moyens

Entre avril et août 2005, les taux d'infection au C. difficile ont atteint jusqu'à 30 par 10 000 patients-jour dans les hôpitaux Fleury et Maisonneuve-Rosemont, 29 à l'hôpital Santa Cabrini et 92 à l'hôpital LaSalle. Le taux d'infection au Clostridium difficile suit des variations saisonnières, mais tous ces résultats étaient largement supérieurs à la moyenne enregistrée au même moment dans l'ensemble du Québec.

Pourtant, certains de ces hôpitaux ont déployé les grands moyens pour venir à bout de la bactérie. Ainsi, l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a embauché plusieurs étudiants en médecine, l'été dernier, pour s'assurer que les consignes d'hygiène sont suivies par les visiteurs et le personnel médical. " Ça nous a permis d'avoir des yeux partout. Les étudiants pouvaient arrêter un médecin et lui dire qu'il avait oublié d'essuyer son stéthoscope ", relate Ewa Sidorowicz, microbiologiste responsable de la prévention des infections dans cet hôpital.

Du coup, en août 2005, le taux d'infection au C. difficile a chuté à six cas par 10 000 patients-jour. Mais dès l'automne, les taux ont remonté au-dessus de 10, déplore Mme Sidorowicz.

Les hôpitaux touchés attribuent la persistance de la bactérie à l'âge ou l'état de santé particulier de leur clientèle, ou encore à la vétusté de leurs bâtiments.

La moitié des 220 lits de l'hôpital LaSalle accueillent des patients de longue durée- vieux et vulnérables. En août dernier, cet hôpital affichait un taux de 29 cas d'infections pour 10 000 patients-jour. Par la suite, la situation s'y est même aggravée, avec la contamination de huit patients dans l'aile de soins de longue durée. Depuis, " tout l'étage a été lavé à l'eau de Javel et nous avons repris la situation en main ", assure Bruno Lemieux, directeur des services professionnels de cet hôpital. Mais pour cela, il a fallu désinfecter tous les objets personnels des patients qui vivent dans leurs chambres: les photos, les toutous, les ordinateurs...

" L'âge moyen de nos patients dépasse 65 ans ", souligne Irène Gianetti, directrice générale de l'hôpital Santa Cabrini, qui enregistrait un taux de 21 cas de contamination en août dernier. Les patients plus âgés sont plus fragiles et plus susceptibles de recevoir des antibiotiques- l'une des causes qui contribuent à l'éclosion de la bactérie C. difficile.

" Nous avons à peine 10 chambres privées ", signale pour sa part Bruno L'heureux, directeur des services professionnels de l'hôpital Fleury. Quand huit patients partagent la même toilette, le risque de contamination augmente.

La microbiologiste de l'hôpital Maisonneuve-Rosemont a de la peine à comprendre pourquoi la bactérie C. difficile s'accroche à son établissement. L'hôpital a la réputation d'avoir pris la bactérie de front. Dès que deux cas d'infection sont diagnostiqués dans une unité de soins, c'est toute l'aile de l'hôpital qui est désinfectée. Et les patients contaminés sont, depuis peu, isolés à l'intérieur de l'hôpital.

" On est capables de baisser les chiffres ", assure-t-elle. Mais elle est aussi inquiète. " L'hiver s'en vient, les infections respiratoires s'en viennent et les antibiotiques s'en viennent. " Le vrai test de la bataille contre C. difficile se jouera dans les prochains mois.

Des Chiffres Qui Parlent

23 Nombre d'années durant lesquelles un imposteur s'est fait passer avec succès pour un lord anglais... décédé en 1962 à l'âge de 6 mois.

600 000 Prix demandé sur eBay pour une luxueuse maison de Denver. La somme inclut la propriétaire, Deborah Hale, qui cherche désespérément un homme à marier.

0 Nombre de neurones dans le cerveau des douaniers de l'aéroport de Boston qui ont décidécette semaine de soumettre à ne fouille au corps le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed El-Baradei, récent lauréat du prix Nobel de la paix.

Ici et ailleurs

États-unis

Un article du Washington Post confirme, avec moult détails, l'existence d'un réseau planétaire de prisons secrètes de la CIA où sont détenus en secret des dizaines de présumés terroristes, sans égard aux dispositions du droit international. Le quotidien ajoute que ces réticents personnages subissent des interrogatoires musclés afin de les inviter à témoigner de leur vécu. Comment réagit le leader républicain du Sénat, William Frist ? Part-il en croisade pour faire toute la lumière sur cette affaire ? Non, il veut surtout savoir qui est le traître qui a eu le culot de laisser filtrer cette information aux médias. Il a bien raison. C'est inacceptable de manifester autant de mépris pour les institutions américaines.

Russie

Offre alléchante

Dans un courriel transmis cette semaine à des employés de La Presse, une
certaine Larisa Nitskaya, se décrivant comme la secrétaire personnelle de l'oligarque russe Mikhaïl Khodorkovski, affirme avoir besoin d'aide à l'étranger
pour "reprofiler" une somme de 86 millions de dollars. L'argent explique la sympathique dame, lui aurait été confié en désespoir de cause par M.odorkovski,
qui est incarcéré en Sibérie, gracieuseté du très démocratique président russe
Vladimir Poutine. Sa sympathique collaboratrice se dit prête à payer 10%du total
en frais de gestion à son futur collaborateur en sol étranger, ce qui représente une coquette somme de près de 9 millions. Venez nous dire après ça que l'on ne vous met pas sur des coups fumants.

Ils, Elles ont dit...

Menaçant

"S'il y a un désastre dans votre région,ne vous tournez
pas vers Dieu: vous venez de le chasser de votre ville." Le prédicateur évangélique Pat Robertson, fustigeant la population de la ville de Dover, en Pennsylvanie, pour avoir voté contre des administrateurs scolaires favorables au dessein intelligent, une théorie qui prétend démontrer, sur des bases scientifiques, l'apport divin dans l'évolution.

Philosophe

"Mieux vaut trop tard que jamais." Thomas Gagnon, président de pg élections, expliquant pourquoi sa Compagnie a modifié le siteweb chargé d'afficher les résultats des élections Municipales après la soirée électorale de dimanche dernier.

Progressiste

"Les tendances qui ne seraient l'expression que d'un problème transitoire, comme celui d'une adolescence non encore achevée, doivent avoir été totalement surmontées au moins trois années avant l'ordination diaconale." Extrait d'une nouvelle directive du Vatican visant à empêcher les homosexuels d'accéder à la prêtrise.

En hausse... En baisse

Le soutien-gorge (en hausse)

Une firme japonaise commercialise une nouvelle version chauffante de ce légendaire article vestimentaire afin de réduire les besoins de chauffage et, indirectement, les émissions de gaz à effet de serre. Une telle créativité laisse pantois.

L'être humain (en baisse)

Des chercheurs anglais affirment que plusieurs records du monde d'athlétisme
ne pourront pratiquement plus être améliorés en raison des limites physiologiques de l'espèce. Ça rend modeste.

Saint-Nicolas (en baisse)

Les multiples incarnations du sympathique vieillard qui sillonnent les rues de Zurich à l'approche de Noël n'auront plus le loisir de prendre des enfants sur leurs genoux. La "société zurichoise des Saint- Nicolas" il paraît que ça existe veut éviter d'éventuelles accusations de pédophilie.
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