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 REVUE DE PRESSE D'AGNES GRUDA 8

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zapimax
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zapimax


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04022006
MessageREVUE DE PRESSE D'AGNES GRUDA 8

" Jamais sans mon Smith & Wesson 44! "

Gruda, Agnès

Tremblay, Martin
Malgré la confiscation des armes de poing annoncée cette semaine par Paul Martin, Ed Hudson n'a pas la moindre intention de remettre à quelque fonctionnaire que ce soit son Smith & Wesson 44, un revolver qui date de 1905. Secrétaire de l'Association canadienne des propriétaires d'armes non enregistrées, ce vétérinaire de Saskatoon possède aussi une cinquantaine de fusils pour lesquels il n'a jamais demandé la moindre autorisation. M. Hudson s'est fait confisquer une de ses armes il y a deux ans lors d'une partie de chasse aux canards. Il a contesté cette décision, en affirmant qu'elle contrevenait à son droit à l'autodéfense. Un tribunal local vient de lui donner tort, mais M. Hudson compte se rendre jusqu'en Cour suprême. En attendant, il milite pour un député conservateur dans une circonscription de Saskatoon.

Avions de la CIA en sol canadien
Rice conforte McMellan par ses assurances

Thibodeau, Marc; Gruda, Agnès

La ministre fédérale de la Sécurité publique, Anne McLellan, se dit convaincue, à la lumière des assurances données cette semaine par la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, que la CIA n'a pas utilisé le territoire canadien pour transférer illégalement de présumés terroristes.

" En Europe, Condoleezza Rice ne pouvait être plus explicite. Elle a dit qu'aucune loi intérieure ou internationale n'avait été enfreinte. À moins qu'on ne l'accuse de mentir, il n'y a aucune raison de croire qu'elle ne disait pas la vérité. Je crois ce qu'elle a dit ", a indiqué Mme McLellan lors d'une entrevue accordée cette semaine à La Presse dans le cadre de la campagne électorale.

Elle a réitéré que le gouvernement s'adressera à Washington s'il obtient des " informations crédibles " suggérant que des avions de la CIA transportant des détenus ont fait escale au pays.

La Presse a révélé il y a quelques semaines que 13 avions jugés suspects par Human Rights Watch avaient fait 55 escales au Canada depuis quatre ans, pour des raisons inconnues.

Plusieurs pays européens ont ouvert des enquêtes au sujet des avions liés à la CIA, craignant qu'ils servent à acheminer des prisonniers vers des prisons secrètes ou des pays qui pratiquent la torture, ce qui a poussé Mme Rice à multiplier les interventions.

Parallèlement, l'administration américaine a reconnu cette semaine que la Croix-Rouge internationale n'avait pas accès à l'ensemble des présumés terroristes actuellement détenus par les États-Unis.

Le ministère canadien de la Sécurité publique a déjà déclaré que deux appareils qui se sont posés cette année à Terre-Neuve n'étaient rien de plus que des " aéronefs civils nolisés par des intérêts privés ". Le gouvernement, qui poursuit des vérifications sur les autres appareils, refuse cependant de préciser comment il est parvenu à cette conclusion.

Le National Post a indiqué jeudi que les fonctionnaires se contentent de vérifier les plans de vol des appareils, sans chercher à joindre les pilotes ou les compagnies responsables. La plupart d'entre elles ont été identifiées comme des sociétés écran de la CIA par le New York Times.

Une porte-parole du Ministère, Zuwena Robidas, s'est bornée à dire hier que le gouvernement cherchait à vérifier si les " procédures opératoires normales " avaient été suivies et si les obligations juridiques du Canada avaient été respectées.

Mme McLellan a précisé à La Presse que les appareils privés qui se posaient seulement au Canada pour faire le plein n'étaient pas inspectés au sol. " Si personne ne descend, nos gars ne montent pas dans l'avion ", a-t-elle noté.

L'approche du gouvernement, déjà critiquée par le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique, est décriée par les organisations de défense des droits de l'homme.

" Il ne suffit pas de vérifier que des appareils se sont posés et sont ensuite repartis ", indique Alex Neve, secrétaire général de la section canadienne d'Amnistie internationale, qui presse Ottawa de demander des explications détaillées à Washington.

" Le gouvernement veut visiblement éviter de pousser trop fort pour ne pas irriter les États-Unis. Mais ces préoccupations politiques doivent passer au second rang, derrière les préoccupations relatives aux droits humains ", souligne M. Neve.

Son organisation a écrit une lettre au ministère des Transports il y a trois semaines pour obtenir des clarifications sur les vols de la CIA. Elle est restée sans réponse jusqu'à maintenant, souligne le secrétaire général, qui attribue ce retard au lancement de la campagne électorale.

La Ligue des droits et libertés du Québec presse aussi le gouvernement fédéral de répondre " avec limpidité " aux questions soulevées par le passage de ces avions.

Le Canada, souligne Philippe Robert de Massy, du comité des droits civils et politiques de la Ligue, doit s'abstenir de participer " de quelque façon que ce soit " à un programme qui aurait pour objectif de transférer illégalement de présumés terroristes vers des prisons secrètes ou des pays qui pratiquent torture.

La face cachée de l'opulence albertaine

Gruda, Agnès

Edmonton - À l'occasion de la campagne électorale, notre journaliste Agnès Gruda et le photographe Martin Tremblay poursuivent leur voyage à travers le Canada.

Le mois prochain, le gouvernement de l'Alberta redistribuera une partie de ses surplus en envoyant 400$ à chacun de ses citoyens. Mais il y a à peine une semaine, Simon Martin et Stephanie Logan ne savaient pas quelle adresse donner pour pouvoir toucher leur chèque.

Ce jeune couple d'autochtones albertains a passé l'été dans une réserve, à deux heures au nord d'Edmonton. À l'automne, Simon et Stephanie sont descendus dans la capitale, mais ils ont été incapables de s'y loger. Sans emploi régulier, sans argent, ils erraient dans les rues, couchant dans les parcs ou les cages d'escaliers.

À un moment, ils ont cru trouver un petit appartement, mais il n'était pas chauffé et l'immeuble servait d'abri à des toxicomanes. Simon et Stephanie veulent refaire leur vie et fuient la drogue comme la peste.

Le 30 novembre dernier, alors que le mercure entreprenait une descente abrupte sous zéro, Stephanie et Simon ont enfin trouvé un logis. Leur maison de chambres a des couloirs sombres et des murs décrépits. Les toilettes sont à l'étage. Et la chambre, minuscule " comme une salle de bains ", selon Stephanie, comprend à peine un lit et une télé. Tout ça coûte quand même 400 $ par mois. Mais enfin, ils ont un toit au-dessus de la tête. Et une adresse où ils pourront recevoir le cadeau de Ralph Klein.

L'Alberta croule sous l'argent. Cette année, ses surplus dépasseront 8 milliards. " Certains disent que le gouvernement doit singulièrement manquer d'idées pour redonner ainsi directement de l'argent à ses citoyens. Mais cette mesure ne coûtera qu'un peu plus de 1 milliard et laissera encore plein de milliards dans les caisses de l'État ", note Graham Thomson, chroniqueur au Edmonton Journal.

Explosion de sans-abri

Mais cette opulence ne profite pas à tous. Et le nombre de sans-abri explose un peu partout en Alberta. En octobre 2004, quelque 200 bénévoles de l'Edmonton Joint Planning Committee for Housing ont parcouru pendant 24 heures les rues et les parcs de la ville. Ils y ont recensé 2192 sans-abri. C'était 1356 de plus qu'en 1999.

En cinq ans, le nombre de sans-abri a augmenté de 160 %. Cette hausse est attribuable en partie à un changement dans les méthodes de calcul, nuance Susan McGee, directrice de l'organisme. Mais tous s'entendent: l'enrichissement phénoménal qui profite à la majorité des Albertains laisse de côté la partie la plus vulnérable de la population.

Cette semaine, la Hope Mission, qui nourrit et abrite les plus fragiles de tous, donnait son premier souper de Noël. Une longue file d'éclopés attendait à la porte dans l'espoir d'une ration de dinde. Parmi eux, beaucoup de toxicomanes et de malades mentaux. Mais aussi de petits travailleurs incapables de joindre les deux bouts.

C'est que sous la pression de l'économie galopante, les loyers augmentent, rejoignant peu à peu la moyenne canadienne. La déréglementation du secteur de l'énergie a haussé de façon spectaculaire le prix du chauffage. Ceux qui travaillent dans le secteur des services, au salaire minimum, peinent à joindre les deux bouts.

" Nous desservons de plus en plus de travailleurs ", constate Lisa Shorten, coordonnatrice des bénévoles à la Hope Mission.

Certains y cherchent de l'aide de façon sporadique. Ce sont des gens qui vivotent de paie en paie, sans aucune réserve. Parfois, leur voiture, dont ils ont besoin pour travailler, tombe en panne, explique Mme Shorten. Pour continuer à travailler, ils doivent la réparer. Mais il ne reste plus d'argent pour le loyer. Certaines de ces familles reviennent à la Hope Mission deux ou trois par an.

La richesse pétrolière, incarnée dans ce chèque- non imposable- que le premier ministre Ralph Klein mettra bientôt à la poste, procure aux Albertains le sentiment que le reste du Canada leur doit quelque chose, dit Graham Thomson. " L'Alberta a l'impression que parce que nous avons de l'argent, nous devrions avoir plus d'impact à Ottawa ", explique-t-il.

Mais en bas, tout en bas de l'échelle, des sans-voix se demandent encore où au juste ils pourront aller chercher leur chèque.

Simon et Stephanie, qui espèrent pouvoir maintenant reprendre leur vie en main, attendent impatiemment leur part du gâteau. Ils veulent s'en servir comme avance pour louer un véritable appartement.

Le deuxième coming out de Svend

Gruda, Agnès

Vancouver - Un sac de couchage roulé en boule devant un grand magasin de la rue Granville, l'une des grandes artères qui traversent le centre-ville de Vancouver. Dedans, un sans-abri essaie de se protéger du froid et de la neige.

Cette image, presque banale ici, Svend Robinson ne la voit plus avec ses yeux d'autrefois. " Ces gens sans espoir, sans logement, ça aurait pu être moi ", croit l'ancien député néo-démocrate, qui a obtenu hier soir l'investiture de son parti dans la circonscription de Vancouver-Centre. Svend Robinson revient de loin.

En avril 2004, il a avoué avoir volé une bague antique de 64 000 $ pour son chum, Max Riveron.

Un geste commis dans un moment d'" irrationalité absolue ", avait-il alors expliqué. Et qui l'a forcé à quitter son poste de député et à abandonner la politique.

Dix-huit mois plus tard, Svend Robinson est de retour. Mais il jure qu'il n'est plus le même. Nous sommes dans un restaurant du quartier chinois de Vancouver, où le chef du NPD, Jack Layton, vient de faire un arrêt. Dans le cliquetis des plats de dim sum, Svend Robinson parle ouvertement de sa traversée du désert et de ce qu'il y a découvert: ses problèmes de santé mentale.

À la suite de son vol, Svend Robinson est forcé de consulter un psychiatre pour la première fois de sa vie. Il apprend qu'il souffre de trouble bipolaire. Ce n'est pas une maladie passagère, précise-t-il. Comme tous les gens qui souffrent de ce mal, ou de dépression, c'est une condition avec laquelle il doit apprendre à composer.

Le politicien de 53 ans refuse de blâmer sa maladie pour le geste qui l'a éjecté de la politique. " À l'époque, je ne savais pas que j'étais malade. Maintenant, j'en suis conscient, je suis une thérapie et je me sens plus fort qu'avant ", confie-t-il.

Un deuxième placard

Dans les années 80, Svend Robinson avait brisé un premier mur du silence: celui entourant l'homosexualité. " On m'avait alors dit qu'en sortant du placard je commettais un suicide politique, mais ça n'a pas été vrai ", dit-il.

Vingt ans plus tard, Svend Robinson veut briser un nouveau tabou: celui des maladies mentales. Et là encore, il espère que sa franchise lui attirera de la sympathie.

" Il paraît que je suis le premier politicien à parler de ça. Mais je veux éliminer la discrimination, les stigmates et la peur qui entourent la maladie mentale. Un Canadien sur cinq en souffre ", dit-il. Lui-même affirme avoir eu tous les signes mais n'avoir pas su les reconnaître, parce qu'il se sentait " invulnérable ".

" Les gens qui me connaissent savent que je suis honnête et intègre. Comme moi, au moment du vol, ils se sont demandé ce qui m'arrivait. " Aujourd'hui sous médication, il se dit plus fort qu'avant et tout aussi capable de contribuer à la vie politique.

Au traditionnel dîner de la tribune parlementaire, cette année, le chef du NPD, Jack Layton, a dit que le retour de Svend Robinson lui donnait des maux de tête. C'était une blague, mais cette candidature reste délicate pour un parti qui fait campagne sur le thème de l'honnêteté.

Aussi Svend Robinson accepte-t-il de jouer un rôle plus effacé dans son parti. De toute façon, son expérience l'a rendu plus humble, assure-t-il.

Et il répète ce qu'a dit à son sujet son chef, Jack Layton. " J'ai pris la responsabilité de mon geste, toute la responsabilité, j'ai fait mes excuses, j'ai plaidé coupable, j'ai purgé toute ma peine et je n'ai plus de dossier criminel. " Traduire: aux libéraux empêtrés dans le scandale des commandites d'en faire autant...

Dans Vancouver-Centre, Svend Robinson fera face à la députée libérale Hedy Fry, une vedette locale. Des médias ont qualifié leur affrontement de " bataille des divas ". Dans ce combat, le NPD, qui espère doubler sa représentation en Colombie-Britannique, où il compte actuellement cinq députés, mise sur la notoriété de son vétéran.

Quant à ce dernier, il espère que ce sera son ultime coming out. " Deux placards dans une vie, c'est assez ", dit-il.
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