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 les dérives eugénistes par Aziz Salmone Fall 9

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mihou
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mihou


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21032006
Messageles dérives eugénistes par Aziz Salmone Fall 9

Certes, debout, l'insolation est moins forte, et des études thermographiques montrent que même à l'ombre, le corps répartit différemment la chaleur, selon que l'on soit accroupi, assis, ou debout.

Une autre piste s'ajouterait à la raison de la station debout[70]. En recourant à la l'orthopédie dento‑maxillo‑faciale, Marie Josée Deshayes et Anne Dambricourt-Malassé proposent de répondre au pourquoi de la station debout, de la différence entre le singe et l'homme quant à la réduction du prognathisme, de l'emplacement plus prononcé sous le cerveau du canal occipital et l'accroissement du volume logeant le cortex. Ce serait dans le développement embryonnaire que se trouverait la réponse à ces questions et non pas uniquement dans le hasard, la sélection naturelle, ou l'environnement. Il existerait une dynamique d'évolution ontogéniquement inscrite- nommée attracteur - se perpétuant selon un plan vertical et transversal , selon deux pantographes, que Dambricourt‑Malassé a appelé contraction cranio-faciale :

< Le double pantographe permet de modéliser le développement architectural de la base du crâne , chez tous les primates, depuis les stades les plus précoces. Il montre une loi générale selon laquelle, plus les os de la face et les deux mâchoires sont glissés sous le front et élargis, plus les tissus osseux situés en avant du trou occipital sont redressés. Notre thèse est que cette loi traduit une dynamique initialement embryonnaire obéissant à une logique de contraction qui perdure et se réitère depuis l'apparition des primates, voici 60 millions d'années>.[71]



La recherche départagera sous peu ces apports qui, s'ils rejoignent sur l'essentiel, divergent sur des aspects importants au niveau métaphysique (ici par exemple dans le caractère déterminé à l'avance de cette évolution humaine-style Teilhard de Chardin et intervention divine- ou alors le hasard et l'œuvre de la matière).

Mais revenons à notre arbre phylétique. De nombreuses autres découvertes commencent aussi à faire douter que l'homo erectus, autour de 1,4 à1,6 millions d'années, a été le premier grand aventurier qui ira à la conquête des autres continents . A Java, en Indonésie, en 1970 avaient été trouvés deux fossiles. En 1994, Garnis Curtiss refait les datations. Celui de Mojokerto est daté 1,8 millions d'années par potassium argon, l'autre de Sangiron est daté 1,6 millions.

Sur le site de Longgupo en Chine est retrouvée une forme proche d'Homo erectus datée de 1,9 millions d'années. Russel Chichon de l'Université d'Iowa, après examen des dents, conclut qu'il s'agit d'une forme plus primitive qu'erectus . Est-il possible de reculer la date du départ des premiers globe- trotters, soit les Homo erectus à 2 millions d'années, ou est ce tout simplement Homo habilis le premier aventurier? Tout porte à croire pour l'instant que Homo erectus a bien colonisé le premier la planète.

C'est en Espagne depuis 1995 que l'on découvre des traces d'hominidés vieux de 800 000 à 1 millions d'années, corroborant la thèse des pérégrinations d'Homo erectus pas seulement vers l'Asie, mais aussi vers l'Europe. A Atapuerca, en Espagne, des équipes sont à l'œuvre à la recherche de preuves supplémentaires. Un site à Pakefield dans le Suffolk anglais en décembre 2005 a révélé des outils vieux de 680 000 ans, ce qui en ferait une trace de colonisation précèdent de loin Homo Heidelbergensis, daté de 500 000ans.


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Le squelette d'une adolescente daté autour de 1,7 millions d'années a été retrouvé à Dmanisi en Géorgie. Ce serait les traces les plus anciennes d'un pré-humain du type de Homo ergaster, qui est arrivé d'Afrique et dont la lignée européenne s'est effacée face aux homo sapiens.


La découverte exhume aussi des outils de pierre du genre acheuléen et des ossements d'animaux. David Lordkipanidze, du musée d'Etat de la république de Géorgie est excité par cette découverte majeure qui signifierait que le peuplement africain de l'Europe s'est fait plus tôt qu'on le croyait. On a un bel intervalle temporel entre ces premier européens et ces autres spécimens d'érectus d'Europe, comme le tibia retrouvé à Boxgrove en Angleterre et daté de 500 000 ans, ou l'Erectus de Tautavel en France vieux de 450 000 ans. Toutes ces découvertes viennent rafraîchir l'étalonnage des arbres phylétiques et nuancer les propositions des paléontologues.

En effet, l'arbre phylétique des paléontologues, se basant sur les datations au carbone 14, même améliorée par la spectrométrie de masse, est contesté par les biologistes.

La biologie pour prouver l'évolution africaine de l'humanité


Bien que ne disposant pas pour l'instant d'une échelle temporelle complétée sur la base de leurs éléments biochimiques, les biologistes font remonter la séparation des grands singes des hominidés à 5 millions d'années, en se basant sur un arbre phylogénétique datant de 30 millions d'années. Il est vrai, à la décharge des biologistes, qu'entre 11 millions et 4 millions d'années, subsiste un vide fossile. Toujours est il que, pour Wilson, Sarich et d'autres, la variation des changements biochimiques est quasi nulle, ce qui suppose que l'horloge moléculaire (molecular clock) démarrant de la divergence entre humain et chimpanzé, excluait ramapithécus des fossiles humains le réduisant à un sivapithécus ancêtre des orangs-outans[72]. Quelque soit la controverse à ce stade entre paléontologues et biochimistes, elle allait se raviver à mesure que l'on essayait d'établir le début de l'humain moderne.


Cheikh Anta Diop considérait à ce titre, que les hominidés néanderthaloïdes devaient être soumis à "des critères sévères de datations radiométriques ".[73] C'est qu'il soutenait que l'origine du néandertalien serait probablement africaine plutôt qu'européenne. La découverte d'un néanderthaloïde à Broken FER (Zambie) âgé de 110 000 ans, ainsi que d'un autre en Égypte prouverait selon toute vraisemblance l'existence de spécimens plus anciens que le würmien européen classique âgé de 80 000 ans à 100 000 ans. Non seulement l'anthropaléontologie européenne exhibe des dates allant de 200 000 voire 300 000 avec l'exemple de Sierra de Atapuerca en Espagne, en voulant y voir un Néanderthal plutôt qu'une forme d'Homo erectus, mais elle a la décence de reconnaître que ses traces partent de Gibraltar vers l'Asie. Mais Gibraltar à cette période de glace est connectée à l'Afrique. Alors il faut trouver mieux. Voilà que l'on découvre un homme de Néanderthal de 30 000 ans seulement à Zafarraya en Espagne alors qu'ils sont normalement éteints 5000 ans plus tôt. Nous attendons toujours des datations plus sérieuses de ce spécimen.. En admettant qu'il soit vrai, qu'est ce que cela signifie? Deux scénarii sont au moins possibles:

- soit il a co-existé une espèce de Néanderthal jusqu'à cette époque là avec des africains homo sapiens, et là se pose la question de savoir pourquoi ne se seraient ils pas métissés (une réponse serait par exemple par incompatibilité génétique). Dambricourt-Malassé. dans son analyse embryologique des capacités crâniennes trouvait d'ailleurs que l'Homo néanderthal n'était pas sapiens [74]‑;

- soit pendant 10 000 ans les deux espèces ont vécu en Espagne avec invasion des homo sapiens et de leur métissage naquirent les leucodermes actuels. Cela contredirait la thèse retenue habituellement de la transformation sur place des négroïdes grimaldiens.[75] De plus en plus, une certaine paléontologie occidentale dans un élan anthropomorphe fait des Néanderthaliens des humains pratiquement égaux à ceux d'aujourd'hui à l'instar de l'ouvrage de James Shreeve[76]. En quête d'une paternité autre qu'africaine (car n'admettant pas la possibilité de néanderthalien africain) Fred Smith de l'Université d'Illinois soutient " qu'ils étaient pleins de ressources, intelligents. Ce n'étaient pas des brutes. Ils étaient nous, seulement différents' [77]


«L'hominidé qui suit» le néandertalien est l'homo sapiens et précisément le sapiens sapiens africain «homme doublement savant) qui est allé peuplé les autres continents. Par adaptation et sélection, Diop suggérait qu'il se serait différencié au mésolithique avec l'apparition de la brachycéphalie, et au néolithique avec les caucasoïdes, les mongoloïdes et enfin les leucodermes. Ces derniers seraient le prototype du Cromagnon, issu de la transformation pendant 20 000 ans du négroïde grimaldien en Europe. La thèse monogénétique signifie que de 70 000 jusqu'à il y a 10 00 ans, l'humanité africaine a peuplé en trois vagues successives le reste du Monde, ne pouvait être vérifiée que sur la base de vestiges fossiles. Une fois de plus, la biologie moléculaire semble venir à la rescousse de cette thèse.

Schéma descriptif de la structure mitochondriale
1 :membrane interne. 2 : membrane externe.
3 : espace inter-membranaire. 4 : matrice (source : wikipedia.org [78])


En effet, l'arbre évolutif a connu une autre retouche, à la faveur des études sur les mitochondries de l'ADN. (Il s'agit d'organites cytoplasmiques synthétisant l'adénosine triphosphate en énergie essentielle à la cellule nucléique- le génome mitochondrial est de 16569 paires). L'ADN mitochondrique a la particularité de ne regrouper que 37 gènes, et ne se transmet que par la mère.

Lorsqu'on étudie des espèces proches comme l'humain et le chimpanzé, on parvient à mesurer ses modifications biochimiques, en général rapide dans le temps, et à en déduire d'assez prés la période de leur séparation. Avant de décéder, le biologiste Allan Wilson crée l'effet d'une bombe iconoclaste. Avec son équipe, ils calculèrent les mutations survenues dans l'ADN mitochondrial en déduisant leurs étapes s'échelonnant sur une périodicité régulière jusqu'à la branche la plus éloignée de l'arbre évolutif ( soit environ 3% de mutation de l'ADN mitochondrial sur un million d'années).
Considérant que parmi les humains actuels, les africaines sont les plus différents génétiquement et sont donc ceux ayant le moins mutées, ils soutinrent qu'une africaine (ou plusieurs africaines), il y a 200 000 ans, serait l'ancêtre commun de l'humanité contemporaine[79]. Notre arrière grand-mère de 10 000 générations!

Une autre étude menée par Cavalli Sforza de l'université de Padua démontre que les peuples d'Éthiopie, de la péninsule arabe et les dravidiens de l'Inde ont eu un ancêtre commun africain il y a 55 000 ans.

Ornello Semino de l'université de Pavia, et Peter Underhill de Stanford , Californie ont aussi testé l'ADN Y de1007 hommes de 25 différentes régions d'Europe et du Moyen Orient. Ils constatent 3 vagues de migrations africaines vers l'Europe : 40,000, 22,000, et 9,000 ans. 95% de ces européens descendent d'un groupe de 1 à 10 ancêtres masculins. Plus de 80% de ces européens héritent d'ADN Y d'ancêtres de l'ère du paléolithique qui vécurent entre 25,000 à 40,000 ans en Europe, les derniers 20% descendraient de fermiers du néolithique qui y vécurent entre 9000 à 10000.[80]

Les multirégionaux contre-attaquent en août 2002[81] citant le cas d'une patiente de 28 ans qui aurait reçu de son père 90,5% de son ADN mitochondrial. Cette possibilité extrêmement rarissime leur a été considérée suffisante pour mettre en doute la régularité de l'«horloge moléculaire». La thèse polycentrique se débat comme elle peut, les autres thèses s'étant toute effacées devant celle de l'origine monocentrique, (son processus par clades à partir d'un rameau unique il y a moins de 200 000 ans, et redaté plus précisément à 143 000 ans) on comprend l'acharnement de ceux qui refusent d'admettre l'unicité du genre humain. Pour eux, les homo erectus graduellement et dans chaque espace géographique d'Asie et d'Afrique évoluent graduellement, sur place, pour donner les homo sapiens. Au mieux certains plus ouverts admettent la probabilité d'un mélange.

La recherche de Gerard Lucotte du Collège de France démontre que les pygmées Aka d'Afrique centrale, si on se fonde sur le chromosome Y (haplotype 13) sont nos ancêtres vivants. [82]

Un autre coup fatal aux thèses monocentriques a été apporté par une équipe internationale de chercheurs qui a fait paraître son étude dans Nature Genetics. Elle montre que nos ancêtres vivants sont en Afrique australe au Soudan et en Éthiopie et que, si on se fie au chromosome Y d'un échantillon de 1062 personnes provenant de 22 zones géographiques dispersées de par le monde, on obtient une surprenante confirmation. L'origine africaine de l'humain moderne est attestée, mais ne date dans sa variante masculine que de 59 000 ans. Comment expliquer l'écart de près de 80 000 ans entre cet Adam et Eve africain? Probablement que notre stock génétique s'est différencié en bouquet ou en mosaïque à travers le temps et la dispersion géographique.

Peter A. UnderHill et Peter J. Oefner de l'Université Stanford se basant toujours sur le chromosome Y dessinent un arbre généalogique remontant à un Adam africain avec 10 branches. Les trois premières sont exclusivement africaines. De cette troisième branche un lignage se rendit en Asie et donna naissance à la descendance 4 à 10 qui se dispersa. La branche 4 vers la mer du Japon, la cinq vers l'Inde du nord, la descendance 6 et 9 vers le sud de la Caspienne.

L'étude des premiers Australiens, du fait de leur insularité permet de constater une très faible variation de l'ADN mitochondrial et du chromosome Y. Les variations sont de l'ordre de 150 000 à 200 000 pour l'ADN mitochondrial et de 60 000 à 100 000 pour le chromosome Y. Là où on obtient une variabilité maximale c'est en étudiant les populations de la corne de l'Afrique, où il n'y a pas d'ancienneté, attestant l'unicité du genre humain.
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