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 NON AU REGIME D’EXCEPTION: POUR UN ETAT D’URGENCE SOCIALE

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mihou
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mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

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16112005
MessageNON AU REGIME D’EXCEPTION: POUR UN ETAT D’URGENCE SOCIALE

NON AU REGIME D’EXCEPTION
POUR UN ETAT D’URGENCE SOCIALE

On ne répond pas à une crise sociale par un régime d’exception. La
responsabilité fondamentale de cette crise pèse, en effet, sur les gouvernements
qui n’ont pas su ou voulu combattre efficacement les inégalités et les
discriminations qui se cumulent dans les quartiers de relégation sociale,
emprisonnant leurs habitants dans des logiques de ghettoïsation. Elle pèse aussi
sur ces gouvernements qui ont mené et sans cesse aggravé des politiques
sécuritaires, stigmatisant ces mêmes populations comme de nouvelles « classes
dangereuses », tout particulièrement en ce qui concerne la jeunesse des «
quartiers ».

Nous n’acceptons pas la reconduction de l’état d’urgence. Recourir à un texte
provenant de la guerre d’Algérie à l’égard, souvent, de Français descendant
d’immigré, c’est leurs dire qu’ils ne sont toujours pas français. User de la
symbolique de l’état d’urgence, c’est réduire des dizaines de milliers de
personnes à la catégorie d’ennemis intérieurs. Au-delà, c’est faire peser sur la
France tout entière et sur chacun de ses habitants, notamment les étrangers que
le gouvernement et le président désignent déjà comme des boucs émissaires, le
risque d’atteintes graves aux libertés. Le marquage de zones discriminées par
l’état d’urgence n’est pas conciliable avec l’objectif du rétablissement de la
paix civile et du dialogue démocratique.

Nous n’acceptons pas le recours à des procédures judiciaires expéditives,
voire à une « justice d’abattage », alors qu’en même temps la même justice prend
son temps pour élucider les conditions dans lesquelles sont morts Bouna et Zied
à Clichy-sous-Bois.

Restaurer la situation dans les « quartiers » et rétablir le calme, c’est
d’abord restituer la parole à leurs habitants. Des cahiers de doléance doivent
être discutés, ville par ville. C’est, ensuite, ouvrir une négociation
collective pour mettre en œuvre des actions de rétablissement de l’égalité :
cela implique l’adoption d’une véritable loi de programmation et que cessent les
mesures de saupoudrage ou, pire encore, les marques de mépris, comme la
stigmatisation des familles ou la transformation de l’apprentissage en mesure de
relégation scolaire précoce. Une solidarité nationale authentique doit être au
rendez-vous de la reconstruction du tissu social dans les banlieues.

C’est, surtout, mettre en œuvre, dans la réalité, une réelle politique
nationale de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits.

Nous affirmons qu’il y a là une véritable urgence nationale : il faut
substituer à l’état d’urgence policier un état d’urgence sociale.

Rendez-vous le mercredi 16 novembre, à 18h30, place Saint-Michel à Paris, pour
dire notre refus de ce régime d’exception et pour exiger une autre politique.

Signataires :
Act Up-Paris, Les Alternatifs, Alternative citoyenne, L’appel des cent pour la
paix, ATMF, Association des citoyens originaires de Turquie (ACORT), Association
de défense des droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM), Association des Tunisiens
en France, ATTAC-France, Une Autre voix juive, Cedetim-Ipam, CGT, Comité pour le
Respect des Libertés et des Droits de l'Homme en Tunisie (CRLDHT), Coordination
Antividéosurveillance d'Ile-de-France, Coordination des collectifs AC !, Droit
Au Logement, Droits devant!, Droit Solidarité, FASTI, FCPE, Fédération
anarchiste, Fédération SUD-Etudiant, Fédération des Tunisiens pour une
Citoyenneté des deux Rives (FTCR), FIDH, FSU, GISTI, LCR, Ligue des droits de
l’Homme, Marches européennes, Mouvement des Jeunes Socialistes, Mouvement
National des Chômeurs et Précaires (MNCP), Mouvement de la Paix, MRAP, No-vox,
Les Oranges, Les Panthères roses, PCF, Rassemblement des associations citoyennes
de Turquie (RACORT), Réseaux citoyens de Saint-Etienne,
Souriez-Vous-Êtes-Filmé-es !, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la
Magistrature, Syndicat National des Médecins de Protection Maternelle et
Infantile, UNEF, Union démocratique bretonne (UDB), UNL, UNSA, Union syndicale
Solidaires, Union des syndicats parisiens de la CNT (CNT-RP), Vamos !, Les
Verts.
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