Cancer du sein Voir la section spéciale Cancer
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Traitements possibles[url=javascript:;]haut
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Traitements médicauxChirurgie, radiothérapie, chimiothérapie et thérapie hormonale.
Traitements non conventionnels[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]Alimentation, acide gamma-linolénique, mélatonine.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]Soutien psychothérapeutique.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]Astragale, troène de Chine.
Description médicale[url=javascript:;]haut
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Il
existe différentes formes de cancer du sein, chacune ayant une
évolution qui lui est propre. Pour saisir ce dont il est question,
précisons que le sein comprend, outre du tissu graisseux, des glandes
mammaires divisées en lobules; de ces lobules part un système de canaux
galactophores qui achemine le lait au mamelon.
- Appelé carcinome canalaire, le cancer le plus courant - environ 70 % des cas - se forme dans les canaux galactophores.
- Dans le carcinome lobulaire - 10 % des cas -, des lésions apparaissent dans les lobules.
Note. Ces deux types de cancer peuvent se présenter sous une forme
in situ(localisée) ou invasive (qui se répand dans les tissus gras du sein
puis migre vers d'autres parties de l'organisme via le système
lymphatique ou le sang).
- Les carcinomes médullaires, colloïdes ou tubulaires, des cancers à évolution lente, constituent environ 12 % des cas.
- Le carcinome inflammatoire - 1 % à 4 % des cas - est le cancer du sein le plus agressif et le plus difficile à traiter parce qu'il se propage rapidement.
- La maladie de Paget,
qui représente 1 % des cas, se forme dans les canaux galactophores pour
s'étendre à l'aréole, où se manifestent des éruptions similaires à
celles de l'eczéma; diagnostiqué assez tôt, ce cancer n'aura pas le
temps de se propager aux glandes.
[url=javascript: popupWindowLienInterne('../../P/Loupe/Fiche.aspx?doc=sein_gr.gif', 'popup', 600, 400)]
[/url]Si
l’on ne connaît pas les causes précises du cancer en général, on
connaît certains éléments qui peuvent accentuer la progression d'une
tumeur. Plus précisément, on sait qu'un grand pourcentage des cancers
qui ont leur origine dans des tissus sensibles aux hormones
sexuelles - c'est le cas des seins - sont « hormonodépendants ». Ce qui
veut dire qu'ils peuvent être stimulés par des hormones naturelles
comme les
oestrogènes, surtout, ou la progestérone (on parlera alors, selon le cas, d'une tumeur
estrogen receptor-positive ou
progesterone receptor-positive).
On peut savoir si les tissus contiennent un grand nombre de
« récepteurs hormonaux » en pratiquant une biopsie du sein. Lorsque
c'est le cas, les oestrogènes ont tendance à se lier à ces récepteurs
et donc à « occuper » le sein. Or les oestrogènes stimulent la division
des cellules, mécanisme de base du cancer. Le ministère de la
Santé du Canada affirme que le cancer du sein est le cancer le plus
diagnostiqué chez les femmes au pays (mais, le cancer du poumon est la
première cause de décès par cancer chez les femmes).
Une femme sur neuf risque d’être atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie. Les hommes aussi peuvent en être touchés, mais rarement.L'[url=javascript:;]incidence[/url]
(le nombre de nouveaux cas), qui a progressé légèrement, mais
régulièrement, au cours des trois dernières décennies (autant chez les
hommes que chez les femmes), semble s'être stabilisée depuis une
dizaine d'années. Le taux de mortalité, par contre, a continuellement
diminué depuis 1986.L'observation démontre que le cancer est
presque toujours fatal s'il n'est pas soigné à temps, mais on dit aussi
que le cancer du sein est souvent « chronique », en ce sens que les
patientes avec un cancer de stade I ou II peuvent vivre encore 20 ans
ou plus. Quant aux chances de guérison, elles dépendent du type de
cancer et de son stade de développement au moment où l’on entreprend
les traitements.
Symptômes[url=javascript:;]haut
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- Une bosse dure au sein, qu'elle soit fixe ou mobile.
- Des écoulements provenant du mamelon.
- Une rétraction du mamelon et la présence d'une zone de peau irrégulière ou bosselée.
- Une douleur persistante au sein.
- Une petite crevasse sur la peau du sein.
Personnes à risque[url=javascript:;]haut
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Un
certain nombre d'éléments non modifiables multiplient d'une manière
importante - par rapport à la population générale - les risques pour
une personne d'être atteinte de ce cancer.
- Sexe. Moins de 1 % des cas de cancer du sein touchent des hommes, et ceux-ci ont en général plus de 60 ans.
- Âge.
La maladie affecte très rarement les femmes de moins de 30 ans. Mais
plus une femme avance en âge, plus le risque de développer un cancer du
sein augmente.
- Maladie bénigne du sein avec atypies cellulaires. Les femmes qui ont déjà souffert de cette affection sont plus susceptibles d'être atteintes d'un cancer.
- Hérédité.
Lors d'une recherche menée de 1976 à 1988 par des médecins de la
Harvard School of Public Health auprès de 117 988 femmes de 30 ans à
55 ans, les risques de souffrir du cancer du sein ont été quantifiés de
la façon suivante :
-7 % quand la mère et les soeurs n'ont jamais souffert de ce cancer;
-10 % quand la mère en a déjà souffert;
-12,5 % quand la mère en a souffert avant l'âge de 50 ans;
-13 % quand une soeur en a souffert;
-17 % quand la mère et une soeur en ont souffert.
Par
ailleurs, on croit que de 5 % à 10 % des cancers du sein sont causés
par une anomalie de l'un ou l'autre de deux gènes, appelés BRCA1 et
BRCA2. En fait, chez les femmes possédant l'un de ces gènes défectueux,
il y a de 56 % à 87 % de risque de souffrir d’un cancer du sein, et de
20 % à 60 % de souffrir d’un cancer des ovaires. Il existe des tests
pour vérifier si une femme issue d'une famille à risque est elle-même
porteuse d'un de ces gènes défectueux. Les conditions suivantes peuvent augmenter les risques de cancer du sein par rapport à la population générale :
- Nulliparité. Le fait de ne pas avoir eu d'enfant ou d'avoir donné naissance seulement après 30 ans.
- Haut taux d'oestrogènes.
Les oestrogènes agissent sur les cellules du sein (et du système
reproducteur) et les amènent à proliférer. Certaines femmes possèdent
naturellement un taux élevé d'oestrogènes (par exemple, les personnes
avec un surplus de poids), ou y sont exposées plus longtemps parce
qu'elles ont commencé leurs menstruations tôt ou les ont terminées
tard.
Facteurs de risque[url=javascript:;]haut
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Dans le cadre d'études, les facteurs suivants ont été clairement associés à un risque plus élevé de cancer du sein.
- Absorption d'oestrogènes. Les hormones, et plus particulièrement les oestrogènes, pourraient précipiter un cancer. Les contraceptifs oraux (la pilule) et l'hormonothérapie substitutive
(à la ménopause) fournissent tous deux un apport supplémentaire
d'oestrogènes. Certaines données indiquent que l'hormonothérapie à
oestrogènes seulement accroît les risques de souffrir d’un cancer du
sein dans une proportion d'environ 10 % pour chaque cinq années
d'utilisation, tandis que l'hormonothérapie comprenant aussi de la
progestérone augmente ce risque d'environ 24 % pour chaque cinq années
d'utilisation28.
- Alcool. La consommation d'un verre d'alcool
ou plus par jour augmente de 30 % les risques du cancer du sein
(observation tirée d'une étude prospective auprès de 490 000 hommes et
femmes de plus de 30 ans, sur une période de neuf ans1).
L'alcool stimule la production d'oestrogènes. Cela dit, des données
récentes révèlent que les cancers du sein liés à une consommation
d'alcool se rencontrent surtout chez les femmes dont l'alimentation est
déficiente en acide folique (ou vitamine B9);
une femme qui boit de l'alcool régulièrement devrait sans doute
considérer les multivitamines contenant de l'acide folique comme mesure
préventive33.
- Obésité. Les femmes de plus de 50 ans qui souffrent d'obésité sont plus à risque que les femmes du même âge d'un poids normal.
- Radiation.
On sait que les femmes qui ont subi des doses élevées de radiation (par
rayons-X) au thorax ont plus de risque d’être atteinte d’un cancer du
sein.
Les recherches analysent plusieurs autres facteurs,
mais pour le moment, le milieu médical ne considère pas les données à
leur sujet comme concluantes.
- Graisses alimentaires.
Sur les animaux de laboratoire, les diètes fortes en graisses
augmentent le risque de cancer des tissus mammaires. On sait également
que les taux les plus bas de cancer du sein surviennent dans les pays
où la diète traditionnelle contient moins de 20 % de ses calories en
gras.
- Produits laitiers. La consommation de produits
laitiers n’aurait pas d’impact sur le risque de cancer du sein, d’après
une synthèse d’études parue en 200451. Certains produits
laitiers, comme le lait entier et les fromages, ont été suspectés
d’augmenter le risque parce qu’ils sont riches en gras saturés. La
contamination du lait par des pesticides, dont certains auraient des
propriétés cancérigènes, a également semé le doute. Par ailleurs,
l’hypothèse que le lait ait un effet protecteur en raison du calcium et
de la vitamine D qu’il contient a déjà été soulevée. Cependant, en
analysant l’ensemble des données, des chercheurs américains en sont
venus à la conclusion que les produits laitiers n’influencent pas la
formation du cancer du sein.
- Stress. Bien qu'il soit
impossible de montrer un lien de cause à effet, une synthèse des
recherches sur les facteurs psychologiques et le cancer révèle un lien
possible entre des pertes importantes (deuils, séparations) et
l’apparition de tumeurs malignes.
Lun 1 Oct - 19:39 par Tite Prout