mihou Rang: Administrateur
Nombre de messages : 8092 Localisation : Washington D.C. Date d'inscription : 28/05/2005
| | LE VRAI DOMINIQUE STRAUSS KHAN, CANDIDAT DES LOBBIES | |
LE VRAI DOMINIQUE STRAUSS KHAN, CANDIDAT DES LOBBIES[color=#000000]
Connaissez vous DSK, le socialiste que tous les lobbies attendaient comme candidat de la gauche ? Vraisemblablement non !
Alors, quand Dominique déjeune avec son « ami » ( c'est Sarkozy même qui l'a dit) le 14 juillet dernier, ça a l'air de choquer plus d'un à gauche. En réalité, il n'y a aucune « différence » entre la président élu et le candidat défait par Donna Royal lors de l'investiture socialiste, excepté le fait que l'un défend la droite XXL et que l'autre milite chez les « socialistes ». Il aurait pu se retrouver de l'autre côté que ça n'aurait pas détonné. Comme l'a dit Sarkozy himself au journaliste Laurent Delahousse : « [color=black]Dominique Strauss Kahn et moi-même partageons les mêmes valeurs pour le FMI » Lesquelles, Mr le Président ? Est-ce l'instinct de prédation, la voracité, l'opportunisme politique, le cynisme ? En vérité, en plus de partager le métier d'avocat d'affaires et une loyauté indéfectible à [color:0846=black:0846] Israël, Sarkozy et DSK, entretiennent également d'étroites relations avec les grands groupes industriels et les lobbies. Récemment, un reportage réalisé par le journaliste Paul Moreira, un vrai professionnel, pour le magazine « 90Minutes » montrait bien les relations incestueuses entre Sarkozy et les lobbies. Pour DSK, personne ne savait rien, mais pourtant il suffit de parcourir un article paru dans l'hebdomadaire économique l'expansion, il y a 7 ans déjà, pour découvrir le BUSINESS CACHE du socialiste DSK. On ne peut pas dire que l'homme a fait faillite depuis, à l'exception de la claque magistrale que lui a infligé la dame du Poitou, Ségolène Royal. Bien au contraire, l'entreprise du professeur Dominique s'est diversifiée avec succès, faisant même de lui le candidat idéal des médias, lobbies et européistes. Ce n'était donc pas faux que la France n'avait jamais autant privatisé que sous la gauche caviar, celle justement incarnée par DSK et quelques autres. Découvrez ,ci-dessous, le candidat à la présidence du FMI, le « socialiste » qui manie les biffetons aussi bien que le richissime Bill Gates. A2N
[color=black]Récit. D'un côté l'homme public, de l'autre l'avocat d'affaires conseiller secret des grands patrons. Comment DSK est devenu salarié de fait d'Alcatel, d'EDF, de
la Cogema , et
la Sofres. E Deux journalistes de « L'Expansion », Vincent Giret et Véronique Le Billon. [color=black]Son unité de compte, c'est Bill Gates ou Serge Tchuruk, pas le président du conseil général du Val-d'Oise ! » lance un proche de DSK. Mais ne cherchez pas la moindre trace des activités privées de Dominique Strauss-Kahn dans sa longue notice du Who's Who. Pas une ligne sur sa propre société de conseil ou sur sa carrière d'avocat d'affaires, pas un mot sur les quatre années pendant lesquelles il fut sous contrat avec plusieurs des plus grandes entreprises françaises. Cette histoire-là est exemplaire : elle illustre, jusqu'aux dérapages, les relations qu'entretiennent les hommes politiques avec le monde des affaires. De mars 1993 à mai 1997, l'ancien ministre de l'Industrie et du Commerce extérieur dans les gouvernements d'Edith Cresson et de Pierre Bérégovoy mène trois existences parallèles, totalement cloisonnées. La première, publique, se déroule dans les sphères de la vie politique : battu comme plus de 200 députés socialistes, il quitte les allées du pouvoir, redécouvre les servitudes d'un conseiller municipal d'opposition de la ville de Sarcelles et milite avec un enthousiasme inégal au Parti socialiste. Sa deuxième vie, officielle et bénévole, se tient derrière les portes fermées du puissant lobby français du Cercle de l'industrie, qu'il a créé avec une trentaine de grands patrons, grâce à un réseau exceptionnel cultivé de son bureau de ministre. Elle se nourrit de dîners confidentiels autour d'invités influents, de missions discrètes à Bruxelles et de petits services. La troisième vie de DSK est secrète et rémunérée : comme consultant puis comme avocat d'affaires, il traite de multiples dossiers confidentiels, directement dans le bureau des présidents d'entreprises françaises. Ces contrats lui rapportent jusqu'à 2 millions de francs par an. Il est salarié de fait de quatre grandes entreprises, Alcatel, EDF,
la Cogema et
la Sofres. Même ses amis du Cercle ignorent ses activités. [color:0846=black:0846] Au printemps 1993, Dominique Strauss-Kahn quitte donc ses attributs de ministre de la République et s'habille en ministre privé. Il est l'unique ordonnateur de ces trois vies parallèles. Son assistante gère un agenda secret au crayon à papier et à la gomme. DSK se lance dans un périlleux numéro d'acrobate, sans douter de ses capacités ni s'interroger sur ce mélange des genres qu'il est sans doute le premier dans ce pays à pousser si loin. Cette audace le conduira à commettre des faux pas qui décideront les juges à le mettre en examen, d'abord pour « faux et usage de faux » dans l'affaire de la Mutuelle nationale des étudiants de France (Mnef), puis pour « complicité et recel d'abus de biens sociaux » dans l'affaire Elf. Bruxelles utilise le consultant DSK pour des missions diplomatiques Cette vie secrète commence le 1er septembre 1993. Ce jour-là, la famille Strauss-Kahn se réunit pour signer les statuts de sa société de conseil, DSK Consultants. Une appellation plurielle pour une réalité au singulier : Dominique Strauss-Kahn sera le seul et l'unique consultant du cabinet. Autour de lui, gages de discrétion absolue, son épouse Anne Sinclair, sa mère, sa fille, son frère et sa soeur. Cibles privilégiées du consultant, les entreprises des secteurs de l'énergie, du nucléaire et des télécommunications. La ligne éthique que se fixe DSK tient en peu de mots : pas de relations d'affaires avec des entreprises étrangères ni d'intervention dans des affaires franco-françaises. Les contacts qu'il noue à Bruxelles pour le compte du Cercle de l'industrie lui permettent d'engranger ses premiers contrats. Fin 1993, il est approché pour le compte d'Eurométaux, l'association européenne des métaux. Celle-ci lui commande une étude destinée à évaluer les possibilités de fermetures de sites de production. Peu après, Métaleurop, une entreprise franco-allemande, lui demande d'aller défendre ses intérêts devant
la Direction générale de la concurrence à Bruxelles. L'Union européenne utilise d'ailleurs volontiers le consultant Strauss-Kahn pour des missions diplomatiques. Le commissaire britannique Leon Brittan, invité aux dîners du Cercle, lui propose une mission en Corée du Sud pour dédramatiser les relations difficiles que ce pays entretient avec l'Union. Alcatel, EDF... Strauss-Kahn très actif auprès des grands patrons Très vite, les grands patrons français manifestent leur intérêt pour le consultant DSK. Pierre Suard, d'abord, président d'Alcatel-Als-thom, géant mondial des télécoms. Si ce patron n'a pas daigné s'investir dans le Cercle de l'industrie, il a repéré l'entregent de l'ancien ministre et sa précieuse connaissance des arcanes européens. Alcatel veut engager un combat contre une loi européenne - une « directive » - visant à libérer les marchés publics des télécommunications. Pierre Suard décide d'utiliser le consultant privé Strauss-Kahn comme il avait autrefois fait appel au ministre. Les deux hommes signent un contrat qui va durer jusqu'à la fin de l'année 1996, soit dix-huit mois après le remplacement du président par Serge Tchuruk, un ami personnel de DSK. Au cours de ce long travail de lobbying, DSK obtiendra quelques concessions techniques, de caractère protectionniste. Au total, Alcatel lui aurait versé 2 millions de francs sur près de trois ans. Simultanément, Dominique Strauss-Kahn signe un contrat avec EDF. C'est lui qui prend l'initiative discrète de proposer ses services. Il démarche en terrain connu : le directeur international d'EDF, Jean-Michel Fauve, apprécie DSK depuis que ce dernier l'a régulièrement convié à ses voyages officiels entre 1991 et 1993. Le dirigeant d'EDF saisit immédiatement l'intérêt qu'il peut trouver à utiliser ce consultant très spécial : l'ancien ministre est l'un des rares à l'époque à penser que les entreprises publiques françaises doivent conquérir des positions à l'étranger, contre la position de la Direction du Trésor à Bercy. Les deux hommes font rapidement affaire. Tarif : 30 000 francs par mois. « DSK vient passer deux ou trois heures avec moi tous les quinze jours pour des discussions de stratégie d'entreprise et pour préparer des missions à l'étranger », précise le directeur d'EDF.Jean-Michel Fauve le met immédiatement sur le dossier allemand. EDF a alors le projet de développer un réacteur du futur, l'EPR, en coopération avec l'allemand Siemens et le français Framatome. Strauss-Kahn a toujours été pronucléaire et, comme ministre, il avait discrètement contré la pression exercée par les écologistes. Il avait aussi fermement engagé cette coopération franco-allemande sur ce dossier sensible. EDF a apprécié le travail du ministre, l'entreprise l'utilise cette fois dans la coulisse, comme Alcatel avec ses soucis bruxellois. EDF veut à tout prix s'assurer que la réalisation de son projet nucléaire ne sera pas entravée par les députés du SPD, le Parti social-démocrate, frère allemand du PS français, mais parfois plus enclin à rejoindre la politique des Verts d'outre-Rhin, évidemment très antinucléaire. Le SPD est alors dans l'opposition, mais son activisme sur ce sujet peut condamner le projet. « En Allemagne, nous avions besoin d'engager des discussions de fond, loin des meetings, d'organiser des réunions confidentielles », explique Jean-Michel Fauve. Un contact est identifié outre-Rhin, le député européen SPD Rolf Linkohr. Ce physicien ne fait pas du nucléaire un tabou. Dominique Strauss-Kahn joue alors de son double carnet d'adresses pour organiser une série de rencontres discrètes à Düsseldorf et à Strasbourg, mêlant à la fois des députés (ou ex-députés) socialistes français et des élus sociaux-démocrates allemands. Très intéressée par cette prestation, la Cogema - qui produit les combustibles nucléaires - accepte de cofinancer l'opération avec EDF. Son président, Jean Syrota, appelle dix fois Jean-Michel Fauve pour aligner au franc près les tarifs de
la Cogema sur ceux concédés par EDF à Dominique Strauss-Kahn... Au total,
la Cogema lui versera 600 000 francs. « Strauss-Kahn, il connaît tous les ministres de la terre » Du côté socialiste français, DSK joue avec une extrême prudence et beaucoup d'ambiguïtés, il implique dans l'opération tous les spécialistes socialistes de l'énergie et quelques figures très proeuropéennes, sans toujours leur préciser qu'il travaille pour le compte d'EDF ou de la Cogema. Pour ses amis politiques, DSK agit ici dans le cadre de ses fonctions de délégué national du Parti socialiste. Il attire son ami Pierre Moscovici, les députés Gérard Fuchs et Jean-Yves Le Déaut, le chercheur en électrochimie Philippe Bassinet et l'ancien ministre délégué à l'Energie auprès de DSK, André Billardon. Tous acquis à la cause nucléaire. D'autres responsables socialistes proeuropéens se joignent à la discussion. A la réunion d'avril 1996, par exemple, Elisabeth Guigou et Henri Nallet, prévus initialement, se sont fait excuser. DSK se rend aussi à Bonn, où il se présente à l'ambassade de France, qui lui a préparé quelques rendez-vous, non comme un consultant d'EDF et de la Cogema , mais comme un officiel du Parti socialiste. Il rencontre pour la première fois Gerhard Schröder, futur chancelier. Pour ces missions spéciales, le secrétariat de DSK envoie à la comptabilité d'EDF trois factures de plus de 100 000 francs chacune, qui s'ajoutent ainsi à ses propres honoraires mensualisés. EDF utilise également DSK sur des contrats difficiles à l'étranger. « Il connaît tous les ministres de la terre », s'émerveille Jean-Michel Fauve. Au Maroc, mais aussi en Grèce, en Argentine, en Finlande, en Afrique du Sud... Jusqu'en 1997, EDF lui verse au total environ 1,5 million de francs. [size=12]Le consultant DSK a trouvé un filon dans le domaine du nucléaire, et plus largement dans celui de l'énergie. Avec
la Sofres , il aborde d'une autre manière ce secteur sensible. Le département de consulting de cette grande société d'études est sous contrat avec EDF, Gaz de France, les Charbonnages et l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. Le patron de la Sofres , Pierre Weill, s'attache les services de DSK et lui confie une réflexion stratégique sur la voiture électrique, puis une étude sur la reconversion des mines de charbon en Ukraine. « Quand on va chez un client, ça nous valorise d'arriver avec un consultant comme DSK », reconnaît Pierre Weill. Chaque mois pendant trois ans, il perçoit des honoraires fixes de
la Sofres pour un montant global de 500 000 francs. Devant le succès de ses activités, DSK souhaite changer de statut, d'abord pour des raisons fiscales. Le 31 octobre 1994, il dissout sa société de conseil. Avocat grâce à l'équivalence que lui confère son agrégation de sciences économiques, il se réinscrit au barreau de Paris le 8 novembre 1994.
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Mar 17 Juil - 12:56 par mihou