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 Noirs d'Amérique Latine

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mihou
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mihou


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03082006
MessageNoirs d'Amérique Latine

Noirs d'Amérique Latine



Afro argentins rayés de l’histoire (Première partie)

Par guyzoducamer, samedi 1 juillet 2006 à 20:59 :: Général :: #1161 :: rss

Buenos Aires fut l'une des principales portes d'entrée par laquelle accostèrent les bateaux négriers qui avaient enlevé mes

ancêtres et les vôtres de notre Mère Patrie, l'Afrique.

Deuxième partie Lucía Dominga Molina

Il n'y avait pas de plantations ou des mines impliquant la présence d'un grand nombre d'esclaves noirs sur le territoire

représentant aujourd'hui la République d'Argentine. Cependant, notre pays a servi de passage pour que nos ancêtres soient

emmenés vers Potosí, pour la sinistre exploitation minière ou pour travailler à la Casa de la Moneda, où on peut encore voir

aujourd'hui les habitations inhumaines qu'ils occupaient dans la partie supérieure de l'édifice, connus sous le nom de

"duenderas". Beaucoup d'entre eux sont restés sur cette route en tant que servants ou pour réaliser des travaux artisanaux

dans les villes fondées par les Espagnols, parmi elles, Santa Fe de la Vera Cruz, qui est l'une de plus vieilles du pays.

Les chiffres donnés par les recensements coloniaux témoignent d'une présence importante d'africains en Argentine. Selon le

rapport de 1778, sur un total de 210.000 habitants, au moins 80.000 étaient noirs, mulâtres et "sambos" (mélange noirs et

métisses). Dans certaines villes, nous représentions 60% de la population, dans d'autres 45% ou 30% comme à Buenos Aires

selon le recensement de 1810.

Les noirs sont déjà présents à Santa Fe lorsque la ville est établie pour la première fois (Santa Fe la Vieja, 1573. En

témoignent les fouilles archéologiques réalisées dans des ruines découvertes par Don Agustín Zapata Gollán qui ont permis

d'exhumer des pièces de céramiques extraordinaires (têtes, pipes, etc.) d'origine africaine. Dans son testament, Doña

Jerónima de Contreras, fille légitime du fondateur de Santa Fe, Don Juan de Garay, et épouse du gouverneur Hernandarias

de Saavedra, déclare qu'elle possède soixante et quatre pièces de grands esclaves d'Angola, sans compter ceux qu'elle a

offert au Couvent Franciscain de Santa Fe, à Fray Juan de Buenaventura, franciscain qui l'a soutenu elle, ses filles, ses

beaux-fils et ses petits enfants pendant plus de 10 ans. Au moment de leur expulsion, les Jésuites de Santa Fe possédaient

plus de 700 esclaves.

À défaut de disposer d'une documentation et de recherches profondes, on a toujours dit que le nombre d'esclaves à Santa

Fe était insignifiant. Il n y'a pas de statistiques(à ce sujet) sur Santa Fe dans le recensement de 1778 cité plus haut, et les

chiffres de 1760 qui nous semblent peu crédibles parlent de moins de 20%. Dame Lina Beck-Bernard raconte dans "Cinco

Años en la Confederación Argentina" le malaise que provoque en chaque habitant de Santa Fe le soulèvement du Général

José de Urquiza (possiblement en septembre 1852) en ce qui a trait à la liberté des esclaves et donne une idée du nombre

d'esclaves existants à une époque aussi avancée du siècle dernier: "Dama était propriétaire jusqu'à ce matin de 30 ou 40

servants, de telle sorte que le soir, elle s'est vue obligée de travailler elle-même dans la cuisine pour préparer le repas, et

c'est également le cas pour chaque propriétaire de ces granges dans lesquelles travaillaient jusqu'à 100 esclaves, qui se

retrouveraient seuls et abandonnés par leurs manœuvres d'un moment à l'autre.".

Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga
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Noirs d'Amérique Latine :: Commentaires

mihou
Re: Noirs d'Amérique Latine
Message Jeu 3 Aoû - 1:59 par mihou
Rayés de l'histoire

Mais, tout d'un coup, comme par magie, vers la fin du XIXième siècle nous avions miraculeusement disparu, pour le bonheur

de la société en général. À ce sujet, il est intéressant de lire un paragraphe du Recensement de 1895: "Bientôt,

elle(L'Argentine) n'aura qu'une population totalement unifiée, formant une nouvelle et belle race blanche, produit du contact

de toutes les nations européennes fécondées sur le sol américain."

Les historiens essaient d'expliquer la "disparition" des afro argentins en la basant sur la participation massive de ceux-ci à

toutes les guerres du siècle dernier. Nos grands-parents étaient de la chair à canon pendant les invasions anglaises de

1806-1807; ils ont traversé, beaucoup d'entre eux enchaînés, les Andes pour intégrer l'Armée Libératrice de San Martín,

arrivant même jusqu'ici, à Lima; ils ont participé aux innombrables guerres intestines du pays, et le coup de grâce fut sans

doute la néfaste Guerre de la Triple Alliance contre nos frères paraguayens. Trois autres causes supplémentaires sont à

signaler : la forte mortalité, versus une faible natalité, conséquence des pires conditions de vie qu'ils subissent (il est

important de rappeler l'épidémie de fièvre jaune qui a frappé Buenos Aires et particulièrement les afro argentins); la fin du

trafic des esclaves stipulé par l'Assemblée de l'An XIII (même si dans les faits, l'arrivée d'africains se poursuivait. Sous le

gouvernement de Don Juan Manuel de Rosas, le commerce des esclaves reprend à deux occasions ); et finalement, on évoque

la grand nombre de métissages, le manque d'hommes à cause de leur engagement dans les guerres et l'entrée d'immigrants

blancs venus d'Europe. Il ne faut pas oublier le fait que de nombreuses femmes noires se sont mariées avec des blancs pour

que leurs enfants aient de meilleures chances, étant donné le niveau élevé de racisme dans la société.

Ces quatre causes, très logiques et très raisonnables, n'expliquent tout de même pas la pire des disparitions. Ils nous ont

rayé de l'histoire, nous n'existons pas, nous n'avons rien apporté. Nous sommes une curiosité exotique.

Il est impossible de comprendre cette réalité si on n'analyse pas le mythe de "l'Argentine Blanche", un mythe qui se construit

vers la fin du siècle dernier avec ce qu'on a appelé la "Generación del 80" et qui présente l'œuvre de Domingo Faustino

Sarmiento et Juan Bautista Alberdi comme antécédent et base idéologique .

Le mythe de l'"Argentine blanche et européenne"

Sarmiento voyait bien que les habitants de notre pays n'étaient pas blancs, mais plutôt métisses et mulâtres. Dans cette

condition "inférieure" il crut découvrir l'origine de son (de l'Argentine) incapacité à organiser une démocratie civile.

L'immigration est le seul espoir pour l'Argentine . La pensée de Sarmiento est profondément raciste, soutient l'historien Nord

américain Reid Andrews: "Même si Sarmiento est considéré comme le père du système d'éducation argentin, il pensait que les

idées et l'éclaircissement(blanchissement)ne s'apprennent pas autant qu'ils s'héritent génétiquement. L'instruction seule ne

serait pas suffisante pour sortir l'Argentine de sa barbarie, il fallait qu'il y ait une réelle infusion de gènes blancs".

Alberdi, dont l'oeuvre "Base y Puntos de Partida para la Organización de la República Argentina" a eu une importance

capitale dans la Constitution Nationale de 1853, toujours en vigueur, soutenait que nous les Argentins "Sommes des

européens adaptés à la vie en Amérique. (...) Tout ce qu'on appelle civilisation en Amérique est européen". Il se différenciait

de Sarmiento au sujet du métissage. Tandis que celui-ci s'y opposait totalement et défendait l'idée d'un développement

séparé des races, Alberdi par contre souhaitait le mélange racial, "puisque les gènes blancs sont supérieurs, le mélange des

races produirait une amélioration indéfinie de l'espèce humaine".

Ces idées étaient (et le sont encore dans beaucoup de cas) partagées par l'immense majorité de la population. Cela génère

une société dans laquelle, naître "différent" ou avoir des habitudes "différentes" qui rompent avec l'uniformité officialisée

entraîne des conséquences qui se manifestent de plusieurs manières, mais qui fondamentalement blessent l'auto estime des

personnes discriminées, provoquent la honte, la timidité ou conduisent directement à l'aliénation, parce qu'on veut être ce

qu'on n'est pas, et qu'on finit par n'être rien du tout..

Le stigmate de notre différence

Dans ce pays fièrement "européen" et prétendument "blanc", naître avec toutes les caractéristiques et la couleur de nos

ancêtres génère un stigmate qu'il faut porter comme un écriteau publicitaire qui vante notre "infériorité" et notre

"dangerosité " à mettre en échec et à questionner la "blancheté" transformée en mythe par notre histoire, et acceptée de

manière consensuelle par la société.

Ce stigmate devient une partie de nous, mais une partie refoulée, douloureuse, quelque chose dont on (ne) peut parler.

On se rend peu à peu compte qu'on est "différent", la brebis noire dans le troupeau, une espèce de "vilain petit canard", que

presque personne ne traite comme un être égal aux autres. Pour emprunter les mots de James Baldwin: "Les gens nous

regardent comme si nous étions des zèbres. Et vous savez, il y a des gens qui ont de la sympathie pour les zèbres et d'autres

non. Mais personne ne traite les zèbres comme des personnes.."

Dans la rue, on nous regarde comme une chose curieuse, étrange. Au moins, une fois par jour, une dame blonde ou un

monsieur bien éduqué me demandent : Et vous, d'où venez-vous ? D'autres essaient de t'aider (répétant le schéma familier)

en te traitant comme un animal de compagnie ou en te touchant les cheveux, car ils disent que "ça porte chance".

Le mythe sexuel est le plus traumatisant : être noire, c'est être chaude, c'est toute une garantie de plaisir érotique, quelque

chose que tout le monde accepte. Lorsque j'étais plus jeune je me demandais souvent pourquoi les blanches ne montraient

jamais leurs seins à la télévision, alors qu'on exhibait toujours les femmes noires et aborigènes avec leurs grosses et belles

poitrines à l'air. Il faut aller chercher l'origine de ce mythe dans les viols que nos grands-mères esclaves subissaient

systématiquement et en silence, non seulement dans les plantations, mais aussi dans les maisons familiales où elles

travaillaient.

On essaye dès lors de trouver des semblables, on cherche l'égal. Ce phénomène se produit à deux niveaux, l'un général, en se

regroupant et en sympathisant avec d'autres "différents", qui portent aussi le stigmate; et l'autre spécifique, en essayant de

nous joindre à d'autres noirs, qui en général sont seuls et abandonnés, errant aussi démunis et désorientés que nous.

Une série de conséquences en découlent. Tout d'abord, on commence à s'informer, à se rendre compte que nous avons une

identité ethnique, que nous avons une histoire à reconstruire progressivement, puisque dans celle "officielle" nous avons

mystérieusement disparu. Sans laisser de traces.

À cela il faut ajouter le fait aggravant que généralement, nos parents, sous prétexte d'une intégration supposée nous ont

transmis peu de chose ou rien du tout de cette appartenance ethnique.

À cette étape, on commence à élaborer une réflexion intellectuelle, on commence à réconcilier notre corps et nos sensations

avec notre esprit, et à prendre conscience de qui nous sommes, de ce que nous sommes. C'est un peu comme trouver le remède

contre ce symptôme douloureux généré par le stigmate. On peut désormais parler, dire qu'on est noir, on peut crier que nous

sommes.

De là, on arrive à un troisième stade, la fierté, la récupération de l'auto estime, la cicatrisation de cette plaie ouverte et de

ce malaise qui nous accompagne depuis toutes petites filles. Cette fierté, le fait de sentir que nous sommes belles, beaux,

porteurs d'une culture millénaire et descendants de ces braves esclaves qui se sont toujours et sans cesse battus pour la

liberté et la dignité.

Tout cela entraîne la destruction du stigmate, la revalorisation de la personne même, qui va permettre l'épanouissement

individuel et le plus important, aide à ne pas s'isoler dans son coin, mais à mettre en place toute une action de diffusion, de

militer pour la négritude, pour pouvoir retrouver l'équilibre, pour pouvoir récupérer quand on nous dépossède et pouvoir

mettre fin à la répétition du schéma, pour pouvoir par cet engagement militant acquérir un savoir, qui n'est plus seulement

intellectuel, mais qui s'est transformé en un savoir plus large, qui ne reste pas seulement niché dans notre esprit, mais qui est

également vivant dans chaque pore de notre peau.

Traduit de l'Espagnol par Guy Everard Mbarga

Lucía Dominga Molina est membre de la Casa de la Cultura Indo-Afro-Americana de Santa Fe, Argentina (Maison de la

Culture Indo-Afro-Américaine de Santa Fe, Argentine)

Ce document est tiré de "Afroamericanos: Buscando raíces, afirmando identidad", serie Aportes para el Debate No. 4. (Afro

américains : recherche des racines, affirmation de l'identité)

http://alainet.org/active/show_text.php3?key=1006
mihou
Re: Noirs d'Amérique Latine
Message Jeu 3 Aoû - 2:01 par mihou
Le samedi 1 juillet 2006 à 23:36, par Bonbagaye

L'Argentine n'est pas un pays important.Connu pour les aventures de Peron et de son Evita,ce n'est pas le genre de pays ou

je me retrouverais comme negre.
Que les noirs de ce pays soient invisibles,je ne vois pas en quoi ca me derange.S'ils se croient evoluer dans un

environnement hostle,ils n'ont qu'a foutre le camp.
Des afro-argentins,pourquoi faire ?

2. Le dimanche 2 juillet 2006 à 00:56, par Adama

Connaissez vous des sites internets Afro-Argentins??,si oui postez les sur ce blog car ce serai tres enrichissant de pouvoir

comuniquer avec les Afro-Argentins via internet.L'union fait la force.

3. Le dimanche 2 juillet 2006 à 09:39, par Phil

Bonbagaye,

Pourquoi faut-il toujours qu'un Africain ou Afro-descendant, pour des raisons que je ne comprendrais jamais, trouve

toujours un malin plaisir à rabaisser, ignorer et se vanter de ne point dépendre d'un autre Africain? Et ici, j'insiste en

parlant d'Africain; car qu'il soit descendants d'Esclaves sur le sol Argentin, Nord Américain, Européen, dans les Caraïbes ou

au Koweit ou qu'ils soit simplement un Africain vivant en Afrique, dans le coin le plus insignifiant du monde, dites-moi et

aidez-moi à comprendre, pourquoi faut-il toujours que cette méchanceté gratuite nous échappe, nous file entre les mains et

trahisse honteusement le fond de notre être? L'auteur de ce blog n'a sûrement pour seule ambition que de porter à notre

connaissance le sort effroyable, inhumain et la prise de conscience d'une partie de notre peuple araché à sa Terre et

éparpillé à travers le globe. D'où vient-il que cela vous importe si peu de savoir ce que peut subir un Afro-descendant peu

importe l'endroit où il se trouve. Et si tel est la cas, que venez-vous chercher sur un blog qui, apparemment, ne vous est pas

utile? Pour certains d'entre nous, il est encore vital de savoir comment refaire l'union du peuple Africain et de sa diaspora.

Pour d'autres, cela n'est qu'utopie. Alors, un petit message aux ultras réalistes: Laissez donc aux Africains et autres

Afro-descendants utopistes d'essayer de comprendre l'ampleur du drame et d'essyer de reconstruire l'union du peuple

Africain...Quand je pense qu'en France, l'actuel gouvernement a pour credo: ''Celui qui porte atteinte à un Juif porte

atteinte à la France''. Nous Africains (Afrique et Diaspora comprise) devrons nous approprier ce type de refrain: ''Celui qui

touche à un Afro-descendant touche à toute l'Afrique''... Mais bien sûr, on peut toujours rêver. Mais nom de Dieu, pourquoi

n'en sommes-NOUS simplement pas capables?!!!

4. Le dimanche 2 juillet 2006 à 19:13, par Bonbagaye

Phil,
Merci de m'inviter a ne plus intervenir sur ce blog puisque,scandale des scandales,j'ose exprimer une opinion differente

de la tienne.Puisque tu excelles dans l'art de parler beaucoup pour dire tres peu,mon bon Phil,je vais te dire en quelques mots

quelques realites qui ne vont pas te plaire.

Donc le fait par moi de trouver qu'une personne noire,blanche,jaune ou autre,devrait resider la ou elle est

bienvenue,represente a tes yeux un sacrilege et fait de moi un traitre a la race.Si je suis en Chine et je ne me sens pas

accepte,je mets voile pour ailleurs.Les chinois n'ont pas a m'aider a m'integrer chez eux,a moi de m'accomoder car ils ne me

doivent rien.Notre predisposition a l'auto-victimisation et a l'auto-flagellation est un phenomene a psychanaliser.

Ta comparaison de la situation des noirs a celle des juifs est plutot maladroite car nul n'empeche ces noirs eparpilles dans

le monde a retouner dans leurs pays d'origine.Moi par exemple,je ne vis pas chez moi mais je n'ai pas a me plaindre
sur mon sort si je ne suis pas recu a bras ouverts car on ne me retient pas.
Si etre un bon negre c'est verser des larmes de crocodile sur le sort de nos "freres" et rester confortablement assis sur

nos derrieres et ne rien faire pour les en sortir,je prefere mille fois etre traite de tous les noms et ne pas pretendre comme

toi etre choque et indigne juste pour me donner bonne conscience.

Vois-tu,Phil,tu n'as pas a aller si loin pour aider nos freres car il y en a beaucoup qui ont les mains tendues la ou tu te

trouves,qui souffrent et pleurent et qui seraient heureux qu'une personne concernee comme toi vole a leur secours.
Je te suggere,si tu me le permets,de commencer par aider les tiens dans ton pays d'origine au lieu de lancer des formules

vaines et creuses a tort et a travers.

Laisse-moi partager avec toi ce petit mot qui est courant dans mon pays et prendre conge de toi :" les grands diseurs ne

sont jamais des grands faiseurs."

5. Le lundi 3 juillet 2006 à 09:30, par Phil

Très bon conseil mon cher!! Mais, retiens bien que je n'ai pas attendu de trouver des conseillers sur un blog de grioo.com

pour me maître au travail. Tout étudiant que je suis encore sur cette terre d'occident; dans mon pays, ma terre natale sont

employés quatre jeunes Africains par mes soins. Dans mon entourage immédiat, tant que je le peux, je n'hésite jamais à

privilégier un compatriote en difficulté...Je prends le risque de tomber dans l'absurdité de ton piège en répondant à tes

invectives car quelques fois, quand cela est nécessaire, il faut, comme on le dit chez moi: Ne pas hésiter à ''courrir après le

fou qui s'est enfui avec tes vêtements, pendant le bain'' juste pour qu'il comprenne que tu peux être aussi fou que lui... Tant

qu'il est permis de croire qu'un fou peut comprendre.
Merci d'avoir lu tout mon ''art de parler beaucoup pour dire tres peu'' en te priant de garder à l'esprit le souci de rester

modéré lors du retour du bâton. Salut.

6. Le lundi 3 juillet 2006 à 13:15, par bla

Ai été en argentine en voyage d'affaire et et il ya de plus en plus de noirs qui viennent du brésil etc... Pas oublier que le

tango a été une création de noirs malgrès le fait qu'on ne le dit pas assez.
Bonbagaye soit correct et parle du sujet pas de tes frustrations. Ceci est une presentation de la situation. Et le genre de

langage: tu dois t'adapter, si tu n'est pas content tu pars ailleurs etc... est un langage de fachiste. Ce n'est pas parceque je

suis sifferent que je dois m'adapter à qui à quoi? et partir ou? Je suis là, je reste et j'ai le droit inaliénable de me plaindre,

on n'est pas en dictature.

7. Le lundi 3 juillet 2006 à 13:58, par Adama

Bonbagaye ,
J'ai trouve ton premier poste assez "Mechant",et c'est regretable.
Je pense que les Afro-Argentins merite notre attention ils ont ete amene en Argentine de FORCE,et ils sont aussi de notre

FAMILLE.

8. Le lundi 3 juillet 2006 à 23:43, par Bonbagaye

Honte a tous ceux qui au lieu de se battre comme des hommes vaillants justifient leur molesse en revendiquant" le droit de

se plaindre". Se plaindre a qui,mon vieux ? a l'opresseur ? L'histoire a demontre amplement que les pacifistes se laissent

toujours conquerir et eliminer les premiers car leur premier instinct est de chercher a apaiser l'ennemi.
Si les americains et les anglais avaient ete des pacifistes quand les SS entraient en conquerant en Pologne,en France,en

Autriche etc,tu serais actuellement en train de parler allemand mon pote !
Je te pardonne donc ton attitude toute francaise.Gemis,Phil,si ca te fait du bien.
La France ,soit,dit en passant n'a jamais remporte aucune victoire militaire depuis que le monde est monde et ceci est si

vrai que si tu vas sur Google et tu tapes "French military victories" la reponse sera qu'il n'y en a aucune et l'on te demandera

:"did you mean French military defeats ? !"S'il s'agit de tirer sur un peuple desarme en Cote d'Ivoire, alors la tous les petits

caporaux de l'Operation Licorne sont des heros !
Une petite chose que j'ai failli oublier,Phil,il te faut eviter d'employer des mots dont tu ne connais pas la signification.Au

moins apprends a epeller certains mots,comme le mot"fascisme" par exemple,avant de les employer sans en comprendre la

teneur et te couvrir de ridicule.Sans rancune, Phil,sois gai et bois frais.

9. Le lundi 3 juillet 2006 à 23:45, par annie

Bonbagaye:c'est facile de dire aux gens que s'ils aiment pas un coin ils n'ont qu'à s'en aller.Au cas où vous l'ignoriez ya

plus de 150 pays reconnus officiellement dans le monde et de plus il n'y a de paradis nul part; où qu'on soit il y aura toujours

quelque chose à remettre en question et réagir comme vous faites, même si c'est votre droit, moi j'appelle ça de l'hypocrisie

envers les gens et envers vous même. Surtout envers vous car vous refusez d'affronter en face les problèmes que causent

auprès des autres votre "couleur" et donc vous donnez l'occasion à tous les détracteurs des Noirs d'affirmer encore plus

haut et plus fort que le Noir est un bon à rien, un lâche bref un sauvage incapable de s'adapter à n'importe quel

environnement différent du sien. Moi mes parents ne vivent pas dans leur pays d'origine, et ils aimeraient bien allé ailleurs

mais ne peuvent pas de peur de ne pas trouver de travail et de perdre tout ce qu'ils ont construit. La vie est un choix certes,

mais ça veut pas dire qu'on doit tout accepter sans rien dire.Et si vous, vous avez les moyens de changer de pays tous les 4

matins, c'est tant mieux pour vous si vous avez la fortune pour. Mais de grâce, même si vous avez une opinion différente,

n'empêche qu'il ne faut pas parler comme ça de ces gens qui n'ont jamais demandé à être là et qui souffrent aujourd'hui! Je

vous conseille de fréquenter des latino-américains noirs ou issus de divers métissages, et discuter avec eux ; vous verrez à

quel point ces gens se battent tous les jours que le soleil se lève même pour avoir une place en université malgré le fait qu'ils

peuvent être intelligents et avoir d'excellentes notes. Car non seulement ils sont descendants d'esclaves et pour certains leur

couleur l'attestent encore si bien qu'ils portent ça comme une pancarte pire un péché une tare. Vous vous en foutez peut être

de l'Argentine mais n'oublier pas que ya des gens qui y habitent qui voyent leur présence carrément niée aussi bien par

l'administration que par l'esprit même des gens et ça je pense que cè très grave. Imaginez vous, si vous êtes africain, que

votre ethnie soit complètement niée de même que son apport dans l'histoire ou la culture de votre propre pays? Oseriez-vous

dire à ces gens là de votre ethnie de partir de votre propre pays parce que vous êtes méprisés ?et si oui pour aller où?..et si

vous y allez êtes-vous sûrs qu'on vous accueillir à bras ouverts et vous traitez comme des princes? Je ne pense pas et ya qu'à

voir si vous doutez le cas de ces Juifs éthiopiens exilés en Israel suite aux évènements d'Ethiopie dans les années 80-90;

beaucoup d'entre eux ont acquis la citoyenneté israelienne mais ne sont pas traités comme des citoyens à part entière vue

leur couleur et malgré qu'ils soient Juifs et que ces derniers dans l'inconscient populaire sont censés être solidaires avec

tous leurs frères de religion..et le problème c'est que retourner sur leur terre d'origine ils ne le peuvent pas pour des raisons

diverses et préfèrent donc rester où ils sont malgré leurs problèmes, en étant conscients que leur vie est peut être meilleure

là que sur leur terre natale! donc avant de parler aussi méchamment que vous le faites essayer d'abord de comprendre les

tenants et les aboutisants de telles situations.

10. Le mardi 4 juillet 2006 à 12:00, par maria

je recommande à tous d'acquérir, aux éditions Menaibuc, la synthèse sur l'histoire des Afro Argentins faite par

l'argentine dina Picotti sous le titre "la présence africaine en Argentine et dans l'identité latino-américaine". Elle répond à

toutes les questions, et elle rend la confiance à toutes les personnes de bonne volonté. ça sort ces jours-ci. Traduction:

Mylène Siré; préface : Maria Poumier.
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