« Il est interdit d’utiliser contre les civils la famine comme méthode de guerre (…). Il est interdit d’attaquer, de détruire,
d’enlever ou de mettre hors d’usage des biens indispensables à la survie de la population civile. »
Les implications de l’article 54 du Protocole additionnel I de 1977 aux conventions de Genève (1) sont claires : le
bombardement des centrales électriques à Gaza par l’armée israélienne, le blocus des populations civiles et les punitions
collectives contre elles relèvent de crimes de guerre.
Un autre principe du droit international violé par l’offensive israélienne est précisé par le même Protocole additionnel : celui
de proportionnalité. Le texte stipule que des attaques « sont interdites si on peut s’attendre à ce qu’elles causent
incidemment des pertes en vies humaines dans la population civile, des blessures aux personnes civiles ou des dommages aux
biens de caractère civil qui seraient excessifs par rapport à l’avantage militaire concret et direct attendu (2) ». Qui peut
penser un instant que l’objectif affirmé – sauver un soldat – vaille ces multiples destructions ?
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