ESCLAVAGE AU BRESIL HISTOIRE GENEALOGIE
Par jpdemars, vendredi 9 juin 2006 à 13:52 :: Général :: #1101 :: rss
Le 22 avril 1500, les Portugais découvrirent une côte inconnue d'eux qu'ils nommèrent Vraie Croix puis Sainte Croix sans
pouvoir décider s'il s'agissait d'une terre ferme ou d'une île. Les ordonnances du roi Alphonse, le premier code complet de
toute l’Europe post-médiévale, selon Cœlho da Rocha (Ensaio sobre a Histoira da legistaçao de Portugal) et Candile Mendes
(Introduction au Codigo Filipino), prirent, du droit coutumier, la tendance à concéder des privilèges aux Mores et aux Juifs.
Tendance qui dut rétrocéder, dans les ordonnances de Manuel, devant la pression des pré concepts religieux, alors si vifs,
mais jamais devant la pure xénophobie.
L'esclavage fut aboli en trois étapes, de 1871 à 1888.
Le 28 septembre 1871, la loi Rio Branco déclara que tous les enfansts de parents
esclave qui naîtraient apès cette date seraient libres.
le 28 septembre 1885, une autre loi libéra les sexagénaires.
le 8 mai 1888, l'esclavage fut entièrement aboli.
Le troisième élément ethnique du Brésil débarqua dès 1548 venu d'abord des comptoirs portugais du Sénégal, puis de toutes
les régions où pouvaient opérer les tranficants d'esclave.
A u Brésil on transportait d’Afrique pour les travaux agricoles des nations presque entière de Nègres, un village dans un
négrier, pères, mères, frères, sœurs etc. Le code noir portugais qui orientait encore aux Xie et XVIe siècles la jurisprudence
criminelle était très étroit. Le mysticisme, encore chaud, celui des haines religieuses des guerres contre les Mores,
fournissait au droit pénal une étrange proportion de délits. La Loi du 7 janvier 1453 de D.Diniz, selon le général Morais
Sarmento, « ordonnait d’arracher la langue et de brûler vivants ceux qui parlaient mal de dieu ou qui injuriaient dieu et les
saints ». Il y avait des siècles qu’au Portugal, le mercantilisme bourgeois et sémites d’un côté, de l’autre l’esclavage des
Mores, puis des Nègres, avaient transformé l’antique peuple des rois laboureurs en peuple de commerçants, le moins rural de
toute l’Europe. Le Brésil s’est formé sans que ses colonisateurs se préoccupent d’unité ou de pureté de race. Ce qui barrait
alors l’immigrant, c’était l’hétérodoxie, la tache d’hérésie dans l’âme, non la tache mongolique sur le corps. Ce qui importait,
c’était la santé religieuse. Pernambouc, ville agricole et esclavagiste, C’est en tout cas de ces esclaves que sortira le Brésil
antiesclavagiste, ou indifférents à l’esclavage, du Céara et , d’une façon plus général, du sertanejo et du vacher, le sucre de
la canne. Permanbouc, pour être plus près de L’Europe, conservait l’équilibre entre les trois influences, Nègre, indigène, et
portugaise. A Pernambouc et dans 75% du territoire brésilien, il y aurait une bien intéressante étude à écrire sur cette
population. Les esclaves fugitifs (nouveau libre) manquaient de femmes, de Négresses, et ils recouraient, pour suppléer à ce
manque, au « Indiennes ». Les Nègres, par opposition aux Indiens, métisses, et aux petits blancs libres, de l’avantage de
conditions de vie plus conservatrice que pernicieuses à leur Eugénie ; ils purent mieux résister aux influences pathologiques,
du milieu physique et social, se perpétuer ainsi en descendants plus sains et plus vigoureux.
La vie brésilienne a presque commencé dans une ambiance d’intoxication sexuelle, Nègre, Indien, Européen et le métissage
Nègre et Indienne, Européen et Nègre, Indienne et Européen, métisse Européen et Nègre, métisse Indien et Nègre, métisse
Européen et Indienne. La luxure des individus, lâchés sans femmes au milieu des Indienne nue, de Négresse aussi nue Le
général Arouche, nommé en 1798 directeur générale des villages indiens du Brésil, accusera les missionnaires - les
franciscains comme les jésuites, « de marie les Indiens avec des Nègres et des Négresse et de baptiser leurs enfants comme
esclaves ». Comme Silveira Marins disait du dernier siècle de l’esclavage : « Le Brésil, c’est le café et le café, c’est le Nègre
», on pourrait dire, du premier siècle, que le Brésil, c’était le sucre et que le sucre, c’était le Nègre. Car, à Bahia et à
Pernambouc, les deux grands centre d’opulence économique et social, ou l’Indien passa vite au second plan. Ce qui s’explique
par une superficie maximum d’évaporation pour le Nègre, minimum pour le blanc. Par tous ces traits culturel, matériels ou
spirituels, les Nègres, plus avancés, se révélèrent en condition de concourir, bien mieux que les Indiens, à la formation
économique et sociale du Brésil jusqu’as l’indépendance de région comme Pernambouc. Dans leurs remarquable études sur le
brésil, écrit, Nina Rodrigues, dans les pages encores inédites de « O problema da Raça Negra na America Portuguesa », Spix
et Martius ont réduit les sources du trafic aux colonies portugaises de l4Afrique méridionale et aux îles du golf de Guinée.
Tous les Nègres brésiliens seraient des Congolais, des Cabindas, des Angolas de la Côte occidentale d’Afrique, des Macuas
et Angicos sur la côte orientale.
Malheureusement les recherches sur l’entrée des esclaves Nègres au Brésil sont des plus difficiles, aussi bien dans le
domaine historique qu’anthropologique, le conseiller Ruy Barbosa, ministre du gouvernement provisoire après la proclamation
de la République de 1889, ayant ordonné de brûler toutes les traces de l’esclavage, pour des motifs visiblement économiques-
la circulaire émanait du ministre des Finances sous le numéro 29 et date du 13 mai 1891. Peut-être des données généalogique
des plus précieuses du chef du gouvernement brésilien.
Un témoignage des plus précieux en faveur de la thèse de Nina Rodrigues, et qu’il semble avoir ignoré, est celui de Jean de
Laet, auteur d’une « Historia ou Annaes dos Feitos da Começo até o Fim » de 1636, publiée pour la première fois à Leyde en
1644. Résumant les informations du conseiller politique Servacios Carpentier, sur la capitainerie de Parahyba, Laet dit que
les Nègres de l’Angola étaient ceux que l’on employait le plus dans les travaux agricoles. Mais « toujours à coups de fouets ».
Il ajoute : « les Nègres de Guinée sont excellents ; aussi les emploi-t-on en général dans les services domestiques, comme
valets, etc. ; ceux de cap Vert sont les meilleurs et les plus robustes de tous et ceux qui coûtent les plus cher au Brésil. » En
ce qui concerne ceux de Pernambouc, « les Annales » d’Angola sont les plus rebelles, et plaça l’Angola sous la dépendance
directe du gouvernement de Pernambouc. Nina Rodrigues avait identifié, parmi les Nègres du Brésil qu’il avait connus encore
aux temps de l’esclavage, les Nègres dits de race blanche ou Fulas. Ce n’étaient pas des Peuls purs, mais des métis provenant
de la Sénégambie, de la Guinée portugaise et des côtes adjacentes. Des Nègres de couleur de cuivre rouge et de cheveux
ondulés, presque lise. Les Nègres de ce stock, considérés par certains supérieurs pour l’époque aux autres, du point de vue
anthropologique. Un témoignage des plus précieux en faveur de la thèse de Nina Rodrigues, et qu’il semble avoir ignoré, est
celui de Jean de Laet, auteur d’une « Historia ou Annaes dos Feitos da Começo até o Fim » de 1636, publiée pour la première
fois à Leyde en 1644. Résumant les informations du conseiller politique Servacios Carpentier, sur la capitainerie de
Parahyba, Laet dit que les Nègres de l’Angola étaient ceux que l’on employait le plus dans les travaux agricoles. Mais «
toujours à coups de fouets ». Il ajoute : « les Nègres de Guinée sont excellents ; aussi les emploi-t-on en général dans les
services domestiques, comme valets, etc. ; ceux de cap Vert sont les meilleurs et les plus robustes de tous et ceux qui coûtent
les plus cher au Brésil. » En ce qui concerne ceux de Pernambouc, « les Annales » d’Angola sont les plus rebelles, et plaça
l’Angola sous la dépendance directe du gouvernement de Pernambouc. Nina Rodrigues avait identifié, parmi les Nègres du
Brésil qu’il avait connus encore aux temps de l’esclavage, les Nègres dits de race blanche ou Fulas. Ce n’étaient pas des Peuls
purs, mais des métis provenant de la Sénégambie, de la Guinée portugaise et des côtes adjacentes. Des Nègres de couleur de
cuivre rouge et de cheveux ondulés, presque lise. Les Nègres de ce stock, considérés par certains supérieurs pour l’époque
aux autres, du point de vue anthropologique. les révoltes:
Note: les Nègres d'ailleurs ne furent pas si passif que cela au Brésil. Au contraire, comme ils venaient de civilisations plus
avancées, ils résistèrent plus efficacement que les Indiens à l’exploitation des blancs. »Les Nègres luttèrent » dit Astrogildo
Pereira, dans la critique qu’il a faite de la thèse de Oliveira Vianna, selon laquelle il n’y eut pas de luttes de classe entre nous
; « une authentique lutte de classes a rempli des siècles de l’histoire du Brésil et a eu son épisode culminant d’héroïsme et de
grandeur, dans l’organisation de la République de Palmares avec, à sa tête, la figure épique de Zumbi, le Samory du Brésil.
Note:
Quand les Quakers envoyèrent une délégation à Rio en 1852, elle fut reçue par une commission des Minas libérés (Nègres).
Soixante furent rapatriés au Bénin. Les Anglais recevaient des Minas des papiers rédigés en arabe ( voir John Candler et
W.Burges, « narrative of Recent Visit to Brasil, Londres, 1853 .)
Lesb hommes:
Machado de Assis (1839-1908), le meilleur écrivain du Brésil, un des tout premiers de la littérature mondial. L’Europe le
découvre peu à peu et s’émerveille : le Brésil produit donc autre chose que du café ? Fils d’une Négresse, c’est un autre
souffre-douleur, handicapé très tôt par l’épilepsie. Pour tromper sa folie, il se fit fonctionnaire au Secrétariat de
l’Agriculture, du Commerce et des Travaux Public à Rio de Janeiro. On a traduit en français « Quincas Borba, Dom Casmuro,
Braz Cubas. » Un pessimisme a la Négritude coule comme une onde désolée sous chacun des romans. Deux lignes de « Braz
Cubas » histoire d’un célibataire, résument toute sa morale : « je me trouvais avec un lèger avantage : je n’avais pas
d’enfants, je n’avais transmis notre misère à nulle créature . » Machado de Assis est alors, un précurseur de la littérature du
XX e siècle. Sa poésie, aussi limpide qua sa prose, n’en dément pas le caractère.
Aleijadinho Francisco Lisboa(1739-1814, le plus grand sculpteur du Brésil. Fils d'un architecte portugais et d'une Négresse.
Infirme, malade, il perdit ses doigts, peu à peu. Aleijadinho a rempli de ses œuvres (statues, chaires, portails, fontaines et
bassins) plusieurs villes de l’etat des Mines Générales : Ouro Preto, saint Jean-du-Rio, Tiradentes. Dans la ville de
Congonhas, il a fait son chef-d’œuvre : 12 puissantes statues de prophètes et 66 figures pour un Chemin de Croix. Il est, sans
nul doute, le grand maître de l’art colonial, le seul au milieu d’un déluge de façonniers arabisants, renaissants, romantiques
ou baroques.
Adaptation Cinématographique Le Court-Métrage.
Projet pour réalisateur.
Libération de l’Esclavage
A la porte d’un salon de hé de la rue do Ouvidor, Joao Romoa, sanglé dans un complet neuf de toile claire, attendait la
famille de Miranda qui ce jour-là- faisait des achats en ville. Il était deux heures de l’après-midi et une grande animation
régnait dans la rue. Le temps était magnifique, la chaleur supportable. Des gens entraient et sortaient de chez Pascoal* sans
se hâter. A l’intérieur, de jeunes élégants, debout, soufflaient avec affectation la fumée de leur cigare en attendant que l’un
des guéridons de marbre noir devînt disponible. Dans une rumeur chaude de conversations de bon ton, on flirtait avec
discrétion, on échangeait des regards dans le reflet compliqué des glaces. Des hommes buvaient au bar, d’autres bavardaient
en mangeant des gâteaux à côté de la serre. Quelques personnes lisaient les premiers journaux du soir, les garçons affairés
servaient des gâteaux et des rafraîchissements, d’accortes vendeuse confectionnaient sans arrêt, avec du papier de couleur,
des paquets de biscuits que les acheteurs emportaient suspendus à un doigt.
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