MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE

Vues Du Monde : ce Forum MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE est lieu d'échange, d'apprentissage et d'ouverture sur le monde.IL EXISTE MILLE MANIÈRES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VÉRITÉ.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Derniers sujets
Marque-page social
Marque-page social reddit      

Conservez et partagez l'adresse de MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE sur votre site de social bookmarking
QUOI DE NEUF SUR NOTRE PLANETE
LA FRANCE NON RECONNAISSANTE
Ephémerides
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

 

 Naissance des Jeux Olympiques

Aller en bas 
AuteurMessage
Tite Prout
Maître de Cérémonie du forum
Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

Naissance des Jeux Olympiques Empty
18052006
MessageNaissance des Jeux Olympiques

1er juillet -776


Voir le jour précédentavant aprèsVoir le jour suivantPréhistoire et haute Antiquité
Ce jour-là...



Naissance des Jeux Olympiques

Le 1er juillet de l'an 776 avant JC débutent les premiers Jeux Olympiques de l'Histoire.

Leur nom vient de ce qu'ils ont lieu à Olympie, un sanctuaire consacré à Zeus, le roi des dieux (*).

Une lointaine origine

Avant l'inauguration des premiers Jeux Olympiques, les Grecs avaient déjà l'habitude des compétitions sportives. Celles-ci n'étaient d'ailleurs pas l'exclusivité d'Olympie.

Beaucoup d'autres compétitions similaires réunissaient périodiquement les Grecs dans différents sanctuaires. Elles étaient organisées pour remédier pacifiquement aux guerres, célébrer la gloire d'un guerrier mort au combat ou encore pour honorer un juste.

Leur durée variait au fil du temps. Ainsi, d'une journée, les Jeux Olympiques furent étalés sur cinq jours, puis sur sept. Leur organisation était confiée à des magistrats appelés Hellanodices, qui veillaient au respect des règles et surveillaient l'entraînement des athlètes.

Sur le site d'Olympie, situé dans une région de collines verdoyantes et boisées à l'ouest du Péloponnèse, loin de toute cité importante, on peut encore voir le lieu des compétitions avec deux pierres rainurées qui délimitent la longueur d'un stade (*). Le public se tenait de part et d'autre de la piste sur de simples talus.

Stèle à la gloire d'un athlète sur le site d'OlympieLe lieu des compétitions était entouré de divers temples et édifices utilitaires.

Le plus renommé était évidemment le temple consacré à Zeus, avec une statue monumentale du dieu par le sculpteur Phidias (Ve siècle avant Jésus-Christ).

Cette statue était constituée d'une structure en bois revêtue d'or et d'ivoire, d'où son qualificatif de chryséléphantine, d'après deux mots grecs qui désignent l'or et l'ivoire.

Elle figurait parmi les Sept Merveilles du monde antique.

Union sacrée

Pendant la durée des Jeux, les guerres entre les cités sont interrompues et une trêve sacrée permet aux concurrents d'arriver sans encombre dans la ville sacrée. De lourdes amendes sont prévues pour les contrevenants et leur non-paiement entraîne la perte définitive de la citoyenneté grecque.

Les Jeux Olympiques se renouvellent tous les quatre ans. La période intermédiaire est appelée olympiade. Longtemps les Grecs eurent l'habitude de compter le temps en olympiades (soit en périodes de quatre ans).

Le premier jour des Jeux est consacré aux sacrifices religieux en l'honneur de Zeus, son épouse Héra et le héros Pélops, fondateur légendaire des Jeux.

Les Jeux se terminent le septième jour par la remise aux vainqueurs d'une couronne d'olivier tressée ou d'une certaine quantité d'huile tirée des oliviers sacrés d'Athéna.

Les athlètes qui ont gagné quatre fois de suite les Jeux Olympiques reçoivent dans leur cité, après leur mort, un culte comparable à celui d'un demi-dieu.

Certains ambitieux, désireux de se faire élire à la tête de leur cité, vont eux-mêmes chercher aux Jeux une victoire prestigieuse. C'est le cas du grand Alcibiade, homme politique athénien du Ve siècle avant Jésus-Christ.

À l'orée de notre ère, les empereurs romains se montrent également désireux de briller à Olympie. Ainsi Néron, proclamé vainqueur d'une course de chars malgré une chute malencontreuse.

Les épreuves

À Olympie, les Jeux ont pu accueillir jusqu'à 40.000 spectateurs. L'assistance est exclusivement masculine. Une seule femme, la prêtresse du sanctuaire local de Déméter, a le droit d'assister aux compétitions.

La chronique raconte qu'une femme, Kallipatera, fit exception à la règle. Elle était de la famille de Milon de Crotone, six fois vainqueur aux Jeux, et voulait assister sous un déguisement masculin aux évolutions de son fils, dont elle avait elle-même surveillé l'entraînement.

Son fils ayant gagné une épreuve, elle laissa tomber sa tunique sous l'effet de l'émotion et révéla son sexe. Eu égard à sa famille prestigieuse, elle ne fut pas punie mais après elle, il fut décidé que les entraîneurs devraient être nus à l'égal des athlètes.

Les athlètes qui s'affrontent à Olympie comme dans toutes les compétitions panhelléniques sont eux-mêmes exclusivement masculins. Ils se présentent aux épreuves nus et oints d'huile (*).

Ils se douchent soigneusement avant et après chaque épreuve. Leur nécessaire de toilette se compose d'un petit flacon d'huile, d'une éponge pour les ablutions et d'un racloir de bronze pour éliminer après l'exercice toute trace de sueur, d'huile et de sable.

Un joueur de flûte accompagne les athlètes pour rythmer tous les exercices, de l'assouplissement au lancer du disque en passant par les épreuves du pentathlon.

Lutteurs et sauteur (bas-relief du musée national d'Athènes)

Les épreuves, décomposées en catégories selon l'âge du participant, sont de trois types : musical, gymnique et hippique.

Ces épreuves varient selon les époques. Ainsi, les Jeux Olympiques se limitent dans les premiers temps à une course de vitesse sur une longueur d'un stade (*). Une deuxième course, le diaulique (sur deux stades soit 384,54 m), apparaît lors de la XIVe olympiade et il faut attendre la XVIIIe, en 708 avant JC, pour que s'ajoutent le pentathlon et la lutte.

Le programme des épreuves s'est stabilisé au bout d'un siècle seulement, offrant aux spectateurs un choix d'une belle diversité :

– la course de vitesse sur une longueur d'un stade (*),
– la course double ou diaulique (sur deux stades),
– la course de fond ou dolique (sur 24 stades, soit 4614 mètres),
– le pugilat est un combat entre lutteurs aux poings gantés de cestes (*),
– le pancrace est un exercice combinant la lutte (combat au corps à corps) et le pugilat,
– l'hoplitodrome est une épreuve qui met aux prises des hoplites, fantassins lourdement armés qui pratiquent le combat collectif,
– le pentathlon (saut, lancer du disque, lancer du javelot (*), course à pied et lutte),
– les courses de chars et de chevaux montés (ces courses disparurent en l'an 68 avant JC) (*),
– le pyrrhique (danse en arme),
– le lampadédromie est une course aux flambeaux pouvant se pratiquer comme l'hoplitodrome,
– le concours musical, qui n'est pas pratiqué aux Jeux Olympiques, consiste à réciter des poèmes d'Homère en s'accompagnant d'une cithare (la musique a fait l'objet sur le tard d'un concours indépendant).

Si les femmes sont exclues des Jeux Olympiques, elles peuvent toutefois concourir à certains autres jeux, du moins à partir de notre ère.

Les tricheries et les violences sont à l'origine sévèrement prohibées. À Olympie, il est interdit de provoquer la mort de son adversaire et si cela se produit malgré tout, c'est à la victime que revient à titre posthume l'honneur de la victoire.

Ces prohibitions connaissent de sévères entorses à l'orée de notre ère. Sous l'influence des Romains qui occupent alors la Grèce, les jeux deviennent de véritables combats de gladiateurs, spectaculaires et violents, plus que sportifs.

Les rémunérations exorbitantes des athlètes et de leurs entraîneurs encouragent par ailleurs la corruption et la tricherie.

Mort et renaissance des Jeux

Tous les jeux panhelléniques, y compris les Jeux Olympiques, ont été abolis par l'empereur romain Théodose 1er en 393 après Jésus-Christ, sous l'influence de l'évêque de Milan, saint Ambroise. Celui-ci voulait en finir avec les rites païens et la violence coutumière aux jeux sur leur fin.

Le site d'Olympie est ensuite tombé dans l'oubli, victime de la dépopulation du Péloponnèse et des invasions slaves au VIe siècle de notre ère.

C'est seulement en 1768 qu'un voyageur français en a retrouvé l'emplacement en se fiant aux indications de Pausanias. Ce Grec de Lydie avait publié vers 160 après Jésus-Christ une Description de la Grèce (Periégesis Hellados ou Périégèse) en dix livres qui est considérée comme le premier guide touristique.

En l'an 1896 de notre ère, le baron Pierre de Coubertin a relevé la tradition olympique et inauguré à Athènes les premiers Jeux Olympiques de l'ère moderne, avec l'espoir qu'ils contribuent – comme leurs prédécesseurs - au rapprochement entre les peuples...

Ysaline Homant

http://www.herodote.net/37760701.htm
Revenir en haut Aller en bas
Partager cet article sur : reddit

Naissance des Jeux Olympiques :: Commentaires

Aucun commentaire.
 

Naissance des Jeux Olympiques

Revenir en haut 

Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Jeux olympiques
» les premiers Jeux Olympiques d'hiver
» Naissance des Jeux Olympiques (les PREMIERS J.O.)
» Fallait-il des Jeux au Niger ?
» Jeux de cartes à l'américaine...trop drôle!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE :: HISTOIRE-HISTORY :: LES GRANDES DATES DE L'HISTOIRE-MEMORABLE DATES OF HISTORY-
Sauter vers: