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 Cinéma américain

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2 participants
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mihou
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mihou


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Date d'inscription : 28/05/2005

Cinéma américain Empty
MessageSujet: Cinéma américain   Cinéma américain EmptyJeu 4 Mai - 3:26

Cinéma américain

Le cinéma muet David Work Griffith (1875-1948) Mack Sennet (1880-1960) Charlie Chaplin (1889-1977)
Eric Von Stroheim (1885-1957) Robert Flaherty (1884-1951)


"Intolerance", deDavid Work Griffith, en 1916.


"Charlot soldat", de Charles Chaplin, en 1918.


"Nanouk", de Robert Flaherty, en 1922.
En 1908, sous la pression des curieux, Edison autorise aux autres de filmer avec une de ses caméras, mais moyennant une rente annuelle très élevée. Les cinéastes vont ainsi s’installer à Hollywood, loin de New York et d’Edison, pour ne pas le payer. Edison fonde ainsi ses propres studio, et les confie à Edwin Porter, qui marque le mythe du héros solitaire, avec :
« La vie d’un pompier Américain »,
« Le cambriolage du train », en 1903 (1er western).

David Work Griffith lance le cinéma américain sur une voie artistique, avec « Naissance d’une nation », en 1915. Le succès est énorme. L’histoire se déroule pendant la guerre de Sécession. Une famille est suivie dans chaque camp. Mais le fils Stoneman aime la fille Cameron. Il y a une alternance de longs plans larges et de courts gros plans, des plongée et contre-plongée et un long travelling arrière. Le succès intéresse les financiers et Wall Street, qui voit le cinéma comme le produit rentable jamais inventé.
En 1916, Griffith tourne « Intolerance ». 4 scènes retracent l’intolérance dans la nature humaine : Babylone (4e siècle Av. JC), la mort du Christ, la guerre de religions (16e siècle) et la grève des mineurs américains en 1912. Il tourne volontairement un film aux antipodes de « Naissance d’une nation », psychologique et social, pour refroidir les financiers qui commencent à dicter leur loi sur la production et le montage. Ces derniers inventent le « Final Cut », qui donne au producteur le choix du montage final, et non au réalisateur. Puis il réalise
« Le Lys dans la vallée » en 1919 et
« Les deux orphelines » en 1922. Puis il se tourne vers le burlesque et forme la « Triangle », avec Mack Sennet et Thomas Ince.

Mack Sennet est considéré comme le père de la comédie américaine. Il tourne 140 courts métrages comiques entre 1910 et 1913. Puis il fonde la « Keystone Comedies », ouvre de vastes studios de cinéma dans le désert californien, emploi plusieurs équipes et produit 400 courts métrages en 1914. (Il apparaît dans le film « Chaplin »). Puis il lance les Keystone Cops, comédies où des policiers sont ridiculisés, et les Bathing Beauties; où des femmes sont légèrement habillées dans des jardins idylliques. Puis il embauche Charlie Chaplin.




"Les rapaces", d'Erick Von Stroheim, en 1924.










Charles Chaplin naît en 1889 à Londres dans une famille très pauvre. Après un passage remarqué au théâtre comique, il traverse l’atlantique et est embauché en 1914 par Mack Sennet, aux « Keystone Comedies ».
En 1915, il tourne « L’immigrant »,
en 1921 « Le Kid » et
en 1922 « Jour de paye ». Ces comédies abordent des sujets sociaux douloureux pour l’Amérique. Dès le début, il trouve son personnage fétiche : « Charlot ». Charlot a un rapport différent avec les objets. Il modifie leur définition et détourne leur utilité systématiquement. Sa canne déséquilibre toujours sa silhouette. Il s’inscrit dans la grande tradition du Clown Blanc et de l’Auguste. « Si Charlot ne tombe jamais, c’est parce qu’il n’a
pas conscience du vide », disait Marcel Marceau. Ses vêtements (chapeau melon et redingote) montrent qu’il veut relever son niveau social, mais il n’y parvient jamais, ce qui le rend humain, attendrissant, proche des préoccupations de sont public. Puis il tourne
« L’opinion publique » en 1923, et 100 autres histoires de Charlot... Le cinéma parlant apparaît en 1923, mais Chaplin a du mal à s’y mettre, car son personnage est basé sur la gestuelle du corps. Il ne doit pas parler.
Son premier film partiellement sonore est « Les temps modernes », en 1936.
Son premier parlant est « Le Dictateur », en 1941. Ce film est tourné en secret car il reçoit des menaces de mort des nazis d’Hollywood.
« Les feux de la rampe », en 1952, qui sera son testament. On y voit un vieux Charlot déprimé et fatigué, à qui une jeune comédienne redonne goût à la vie. Puis il se retire à Veuvet, en Suisse, et meurt en 1977, à 88 ans. Sa vie est bien retracée dans
« Chaplin ».

D’autres comiques ont marqué le cinéma américain, mais n’ont pas su s’adapter au
sonore : Buster Keaton, Arold Loyd et Max Davidson. Laurel et Hardy lancent un style qui aura beaucoup d’avenir au cinéma : le couple complémentaire et opposé. Chacun se moque de l’autre.
Robert Flaherty se consacre aux documentaires.
Il tourne « Nanouk », un reportage sur les eswuimaux, en 1922 et
« Tabou » en 1934, avec son ami Murnau, et
« Louisiana Story » en 1947, commandé par la Standard Oil.

Erick Von Stroheim naît en 1885 à Vienne. Il s’appelle en réalité Erick Stroheim, d’une famille juive pauvre, mais aurait rêvé être un aristocrate et est fasciné par les uniformes. Immigrant de la première vague aux Etats Unis, il fait des petits travaux : garde-meuble, vendeur, livreur, puis apparaît comme figurant dans « Intolérance », de Griffith, est devient son 4e assistant réalisateur. Puis il tourne :
« Blind Husband », en 1919, et
« The devil Passparties » en 1920. Ces deux films ont beaucoup de succès. Il lance les films dont les budgets sont des records. Pendant le tournage de « Foolishes Wives », en 1921, le budget est affiché en grande lettres lumineuses sur l’Empire State Building, à New York, et augmente de jour en jour. Il manipule les oppositions de clair et obscur et utilise beaucoup les plongées et contre-plongée. On voit souvent le plafond des pièces.
En 1924, il tourne son meilleur film : « Greed » (les rapaces), produit par Sam Goldwyn, qui fondra la MGM. Ce premier montage de Stroheim dure 12 heures. Il consent à le réduire à 5 heures. Goldwyn s’en empare et fait une version de 2 heures. Puis Von Stroheim tourne :
« La veuve joyeuse » en 1925,
« La symphonie nuptiale » en 1927 et
« La reine Kelly » en 1928, avec le producteur Joseph Kennedy, le père de John F Kennedy. Il joue dans « La grande illusion », de Jean Renoir, en 1937. Stroheim meurt en 1957, à 72 ans. « Sunset Boulevard », de Billie Wilder, en 1951, retrace bien toute cette époque et la vie de tout ces acteurs.

http://dilbert.free.fr/art_cinema/etatsunis.html
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lolaa
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Nombre de messages : 19
Date d'inscription : 13/12/2010

Cinéma américain Empty
MessageSujet: Re: Cinéma américain   Cinéma américain EmptyMer 21 Déc - 2:51

horoscope Je continue ma visite nocturne avec curiosité et plaisir.
Merçi et à bientôt j'espère...
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Cinéma américain
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