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 Le Président George W. Bush ira-t-il jusqu’à la guerre 1

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mihou
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mihou


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Localisation : Washington D.C.
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Le Président George W. Bush ira-t-il jusqu’à la guerre 1 Empty
22042006
MessageLe Président George W. Bush ira-t-il jusqu’à la guerre 1

Mais ceux qui connaissent le bunker, selon l’ancien haut fonctionnaire du renseignement, disent « pas question, il faut d’abord savoir ce qu’il y a en dessous - savoir quels sont les puits destinés à alimenter les gens, les générateurs, et quels sont les faux puits. Et il y a beaucoup de choses que nous ne savons pas. » Le manque de fiabilité des renseignements laisse aux planificateurs militaires, étant donné que l’objectif est la destruction totale des sites, peu de choix en dehors des armes tactiques nucléaires. « Toute autre option, selon les partisans de l’option nucléaire, comporte trop d’incertitudes » a-t-il dit. « le mot clé chez les planificateurs est le mot « décisif ». C’est un choix difficile. Mais nous l’avons fait contre le Japon. »

Il a continué : « les planificateurs nucléaires sont soumis à un entraînement poussé et apprennent les détails techniques des dégâts qui sont provoqués - nous parlons ici de nuages en forme de champignon, de radiations, d’un nombre élevé de victimes, et de contaminations qui durent des années. Il ne s’agit pas d’un essai nucléaire souterrain, où on ne voit que le sol se soulever un peu. Ces politiciens n’ont strictement aucune idée de la chose, et chaque fois que quelqu’un essaie de leur en parler » - abandonner l’option nucléaire - « il se fait engueuler. »

L’attention accordée à l’option nucléaire a provoqué de sérieux conflits au sein de l’Etat Major, ajouta-t-il, et certains officiers parlent de démissionner. Il y a quelques mois, l’Etat Major a tenté de retirer l’option nucléaire des plans destinés à l’Iran - sans succès, a-t-il dit. « la Maison Blanche a dit « pourquoi remettez-vous en cause cette option ? C’est vous qui l’avez proposée. »

Le conseiller en guerre contre le terrorisme auprès du Pentagone a confirmé que l’administration envisageait sérieusement cette option, à cause d’un regain d’intérêt pour les armes tactiques nucléaires parmi le personnel civil du Pentagone et les milieux politiques. Il le qualifia de « force maléfique qu’il faut stopper. » Il confirma aussi que certains officiers supérieurs et officiels envisageaient de démissionner. « Il y a un fort sentiment parmi les militaires qui s’opposent à brandir des menaces nucléaires contre d’autres pays » m’a dit le conseiller. « Ce sentiment est partagé à haut niveau ». Le sujet pourrait bientôt arriver à un point tournant, a-t-il dit, parce que l’Etat Major est tombé d’accord pour remettre au Président Bush un rapport officiel où le recours à l’option nucléaire contre l’Iran est fortement déconseillé. « Le débat interne sur ce sujet s’est endurci ces dernières semaines, » a dit le conseiller. « Et si des officiers supérieurs du Pentagone s’opposent au recours aux armes nucléaires, alors cela ne se produira pas. »

Le conseiller ajouta, cependant, que l’idée de recourir aux armes tactiques nucléaires dans de telles situations était en train de gagner des adeptes au sein de la Commission Scientifique de la Défense, un groupe de conseillers dont les membres sont nommés par le Secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld. « Ils racontent au Pentagone qu’ils sont capables de fabriquer une B61 plus puissante et moins contaminante, » a-t-il dit.
Le président de la Commission Scientifique de la Défense se nomme William Schneider, Jr., qui était sous-secrétaire d’état sous l’administration Reagan. En janvier 2001, lorsque le Président Bush s’apprêtait à entrer en fonction, Scheider siégeait au sein d’une commission ad hoc sur les forces nucléaires sponsorisée par le « National Institute for Public Policy », un groupe de réflexion conservateur. Le rapport de la commission recommandait que les armes tactiques nucléaires soient traitées comme une partie essentielle de l’arsenal US et soulignait que « dans des circonstances qui requièrent une destruction rapide et efficace de cibles prioritaires, (les armes nucléaires tactiques) sont indispensables et beaucoup plus adaptées que les armes conventionnelles. » Plusieurs signataires du rapport sont devenus des membres importants de l’administration Bush, dont Stephen Hadley, conseiller en sécurité nationale, Stephen Cambone, sous-secrétaire d’état à la Défense sur les questions de renseignement et Robert Joseph, sous-secrétaire d’état sur le contrôle des armes et la sécurité internationale.
Le conseiller du Pentagone a remis en cause le bien fondé des frappes aériennes. « Les iraniens ont très bien éparpillé leurs sites, et nous n’avons aucune idée où se trouvent certaines éléments essentiels. Il se pourrait même qu’ils les aient évacués vers un pays étranger, » a-t-il dit. Il a averti, comme beaucoup d’autres l’ont déjà fait, que le bombardement de l’Iran pourrait provoquer une « réaction en chaîne » d’attaques contre des sites et des citoyens américains à travers le monde. « Que vont penser 1,2 milliards de musulmans, le jour où nous attaquerons l’Iran ? »

Avec ou sans l’option nucléaire, la liste de cibles pourraient s’allonger. Un ancien haut fonctionnaire du gouvernement Bush, qui a récemment pris sa retraite, et expert en planification de guerre, m’a dit qu’il s’est vigoureusement opposé à une attaque aérienne contre l’Iran, parce que « l’Iran est une cible beaucoup plus coriace » que l’Irak. Mais, a-t-il ajouté, « si vous avez l’intention de bombarder le pays pour arrêter le programme nucléaire, autant que le mensonge soit le plus crédible possible. On pourrait frapper quelques camps d’entraînement et résoudre des tas d’autres problèmes. »

Le conseiller du Pentagone a dit que dans l’éventualité d’une attaque, l’Air Force avait l’intention de frapper plusieurs centaines de cibles en Iran mais que « 99 % d’entre elles n’avaient rien à voir avec le problème de prolifération. Il y a des gens qui croient que c’est comme ça qu’il faut faire » - que l’administration peut atteindre ses objectifs en Iran par une campagne de bombardement, une idée qui est défendue par les néo conservateurs.


Si l’ordre d’attaquer devait être donné, les troupes de combat américains qui manoeuvrent actuellement en Iran seraient en position de signaler les cibles par des rayons laser, pour guider avec précision les bombardements et minimiser le nombre de victimes civiles. Il y a quelques mois, un conseiller du gouvernement proche des civils du Pentagone, m’a dit que ces unités travaillaient avec les groupes minoritaires en Iran, dont les Azéris, au nord, les Baloutchis, au sud-est, et les Kurdes, au nord-est. Les troupes « étudient le terrain, distribuent de l’argent aux tribus, et recrutent des éclaireurs parmi les tribus locaux et les bergers. » m’a dit le consultant. Un des objectifs était « d’avoir des yeux sur place » - et citant une phrase d’Othello, il a dit « donnez moi une preuve visible ». Le consultant a dit que l’objectif plus large était « d’encourager les tensions ethniques » et de saper le régime.

La nouvelle mission confiée aux troupes de combat est le fruit de la volonté du Secrétaire à la Défense Rumsfeld d’étendre le rôle des militaires dans les opérations clandestines, volonté qui fût officiellement exprimée dans la Revue de Defense Trimestrielle du Pentagone du mois de février. De telles activités, si elles étaient menées par la CIA, nécessiteraient l’accord du Président et devraient faire l’objet d’un rapport auprès de certains membres clés du Congrès.

« « Protection des forces » est le nouveau terme à la mode, » m’a dit l’ancien haut fonctionnaire du renseignement. Il faisait allusion à la position du Pentagone qui stipule que les actions clandestines qui peuvent être classés dans la catégorie des opérations destinées à la préparation du champ de bataille, ou à protéger les troupes, peuvent être considérées comme des opérations militaires et non pas des opérations de renseignement. Elles ne sont donc pas soumises à un contrôle de la part du Congrès. « Ces types à l’Etat Major disent qu’il y a beaucoup d’incertitudes concernant l’Iran, » a-t-il dit. « Il nous faut plus de données que dans le cas de l’Irak. Maintenant nous avons reçu carte blanche. »


La profonde défiance du Président à l’égard d’Ahmadinejad a renforcé sa détermination à affronter l’Iran. Son opinion a été confortée par les accusations selon lesquelles Ahmadinejad, qui devint membre d’une brigade des Gardiens de la Révolution en 1986, serait impliqué dans des activités terroristes à la fin des années 80. (Il y a des trous dans la biographie officielle d’Ahmadinejad à cette période [comme Bush dans sa jeunesse ? question banale du traducteur] ). Ahmadinejad aurait des liens avec Imad Mughniyeh, un terroriste qui a été impliqué dans les attentats meurtriers [ comme Bush avec Posada Carriles ? question banale du traducteur] contre une ambassade US et une caserne de Marines à Beyrouth en 1986. Mughniyeh était à l’époque le chef de la sécurité du Hezbollah ; il est sur la liste des terroristes les plus recherchés par le FBI.

Robert Baer, ancien officier de la CIA au Moyen Orient, entre autres, pendant vingt ans, m’a dit qu’Ahmadinejad et ses compagnons des Gardiens de la Révolution membres du gouvernement « sont capables de fabriquer une bombe, de la cacher, et de la lancer sur Israël. Ce sont des Chiites de l’apocalypse [comme Bush ? question banale du traducteur.]. Si vous êtes à Tel Aviv et que vous croyez qu’ils ont la bombe et des missiles - vous êtes obligés d’aller les détruire. Ces types sont cinglés [comme Bush ? question banale du traducteur], et il n’y a aucune raison pour ne pas le faire. »

Sous Ahmadinejad, les Gardiens de la Révolution ont étendue leur emprise dans toute la bureaucratie iranienne ; à fin janvier, ils ont remplacé des milliers de fonctionnaires par leurs propres hommes. Un ancien diplomate de haut rang des Nations Unies, qui a une grande expérience de l’Iran, a décrit la manoeuvre comme un « coup d’état silencieux », [comme l’élection de Bush ? question banale du traducteur] qui aura de profondes implications sombres pour l’Occident. « Le personnel technique du Ministère des Affaires Etrangères a été viré, d’autres attendent pour prendre leur place, » a-t-il dit. « Il est peut-être trop tard. Ces types se croient maintenant plus forts que jamais depuis la Révolution ». Il a dit aussi qu’eu égard à l’apparition de la Chine comme superpuissance émergeante, l’attitude de l’Iran est « au diable l’Occident. Tout est permis. » [comme Bush ? question banale du traducteur]

Le dirigeant religieux suprême de l’Iran, l’Ayatollah Khamenei, est considéré par de nombreux experts comme étant dans une position plus forte qu’Ahmadinejad. « Ahmadinejad est incontrôlable, » [ comme Bush ! affirmation banale du traducteur] m’a dit un diplomate européen. Le pouvoir est diffus en Iran. Les Gardiens de la Révolution sont les principaux défenseurs du programme nucléaire, mais en fin de compte, je ne crois pas qu’ils la dirigent. Le Dirigeant Suprême a une voix prépondérante en ce qui concerne le programme nucléaire, et les Gardiens ne feront rien sans son aval. »

Le conseiller du Pentagone sur la guerre contre le terrorisme a dit qu’ « il est hors de question de permette à l’Iran d’avoir la bombe. Nous ne pouvons pas nous permettre de voir des armes nucléaires tomber entre les mains des terroristes. C’est trop dangereux. » Il a ajouté que « tout le débat interne tourne autour de la manière de s’y prendre » - pour arrêter le programme nucléaire Iranien. Il est possible, a-t-il dit, que l’Iran décide unilatéralement de renoncer à son programme - ce qui arrêterait l’action des Etats-Unis. « Dieu nous fera peut-être une fleur, mais je ne le crois pas. La fin mot de l’histoire est que l’Iran ne peut pas devenir une puissance nucléaire. Et le problème est que les Iraniens se rendent compte que seule la possession de la bombe les protégerait des Etats-Unis. Ca va être moche. »
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