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 Les populations demandent le départ de l’ONU et de Licorne

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Delugio
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Delugio


Nombre de messages : 107
Date d'inscription : 29/05/2005

Les populations demandent le départ de l’ONU et de Licorne Empty
22012006
MessageLes populations demandent le départ de l’ONU et de Licorne

Notre Voie — 17 Janvier 2006 — http://news.abidjan.net/presse/notrevoie.htm

Ça me révolte: Cinq sur cinq
Il y a longtemps que le message nous parvenait sous forme d’écho. Depuis avant-hier dimanche, il est clairement lisible. Avant de prendre sa retraite politique, le président français veut voir la Côte d’Ivoire à feux et à sang. Il veut avoir, lui aussi, son Rwanda à lui. Depuis le 21 octobre 2005, date de la publication de la résolution 1633 du Conseil de sécurité, il a décidé de décupler ses forces pour dépecer la Côte d’Ivoire. A ses conseillers qui lui ont conseillé de mettre balle à terre, il a dit niet en tapant du poing sur la table. Ceux qui ont insisté ont été mis en quarantaine. Le dossier ivoirien leur ayant été retiré purement et simplement. C’est que Chirac a pris la résolution 1633 comme non seulement une défaite de sa diplomatie mais aussi comme une défaite personnelle. C’est pourquoi, depuis lors, il s’évertue à vider cette résolution de sa substance pour n’en faire plus qu’une coquille vide. Mais, comme toujours, avec l’aimable collaboration de nationaux. Cette fois, c’est au tour de Charles Konan Banny d’offrir ses services au colon pour fouetter la Côte d’Ivoire. Positionné par Paris, il est décidé à jouer à fond la carte de l’ «ennemi commun». Tout ou presque vient de Paris. Dimanche, au cours de la réunion du GTI, il a fait une intervention qui a conforté Pierre Schori et ses amis dans l’idée qu’il faut décapiter l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais en fait, tout était déjà préparé et Banny n’est venu que pour jouer sa partition. Une partition qui risque de mal se terminer pour lui puisque, à travers tout le pays (Bassam, Abengourou, Gagnoa, Daloa, San Pedro, Adzopé, Agboville, Soubré, Aboisso, Divo, Lakota etc.), les populations sorties nombreuses demandent le départ de l’ONUCI et de la force Licorne. Et par ricochet, celui de Banny lui-même puisqu’il a jeté son masque pour se présenter comme un élément de la France qui fait des misères à la Côte d’Ivoire. Le message de Chirac qui est de faire de ce pays un éternel assisté, dans les bottes de la France est reçu cinq sur cinq par les populations qui réclament le départ de ses troupes stationnées dans leur pays. Comment comprendre qu’alors que le Conseil de sécurité demande au GTI de faire en sorte que les institutions du pays fonctionnent normalement, le GTI choisisse plutôt de dissoudre ces institutions. Une institution dissoute peut-elle fonctionner normalement ?
Abdoulaye Villard Sanogo



Abengourou : Les populations demandent le départ de l'ONU et de la Licorne
Le communiqué final qui a sanctionné la réunion du Groupe international du travail (GTI) qui s'est tenue le dimanche 15 janvier 2006 suspendant le mandat des députés ivoiriens n'est pas du goût des habitants de l'Indénié. Ils demandent le retrait de l'ONU de la Côte d'Ivoire. Selon M. Diba Bi Bly, l'ONU à travers le GTI, n'a pas le droit de dissoudre l'Assemblée nationale de la Côte d'Ivoire parce que, dit-il, les députés sont des élus du peuple. Aussi, a-t-il fait remarquer que si le mandat du président de la République a été prorogé, il devrait être de même pour les députés. Selon lui, comme la France et l'ONU veulent coûte que coûte renverser le président Laurent Gbagbo, elles viennent de pondre un communiqué qui irrite les Ivoiriens. “Vous savez, comme l'a toujours dit la France, si le président Gbagbo nous demande de retirer nos éléments du territoire ivoirien nous le ferons. Moi, je demande que toutes les forces étrangères qui envahissent notre pays rentrent dans leurs pays respectifs”, a-t-il précisé.
Quant à M. Kouakou Kouamé, commerçant à Abengourou, il est très amer envers l'ONU. Il demande à Kofi Annan, de retirer ses soldats qui ne font que protéger les militaires français qui pillent l'économie de la Côte d'Ivoire. “Nous ne voulons plus la présence de l'ONU sur notre territoire. Cette organisation à la solde de la France ne peut pas apporter la paix en Côte d'Ivoire. Le GTI qui vient de dissoudre notre Assemblée nationale rêve debout. Cette décision ne sera jamais appliquée par les Ivoiriens”, a-t-il martelé.
Dame Ama Koffi, menagère ne dit pas le contraire. Elle souhaite que le président de la République demande à l'ONU et à la France de retirer leurs éléments de la Côte d'Ivoire car cela éviterait le chaos à notre pays. En clair, toutes les personnes interrogées ont demandé le retrait des forces onusiennes et de la Licorne du territoire ivoirien. Par ailleurs tous les élèves des établissements scolaires ont manifesté devant les locaux de la préfecture pour exiger le départ de l'ONU et de la force Licorne.
Jean Goudalé



Dérives répétées du GTI: Les patriotes paralysent la ville d’Abidjan“Le GTI est désormais hors débat”. “Deux semaines à Banny pour commencer le désarmement des rebelles. Passé ce délai, Banny sera responsable de tout ce qui adviendra en Côte d’Ivoire”. Cet ultimatum a été lancé hier, par Serges Koffi, secrétaire général de la FESCI au cours d’un meeting de mobilisation tenu au parking de la RTI pris d’assaut pas des milliers de patriotes.
A l’appel de la FESCI, du Comité national de libération de Bouaké, de la Sorborne, de la Voix du Nord et les autres mouvements réunis au sein de la Coalition nationale des résistants de Côte d’Ivoire (CONARECI), des manifestations ont forcé le portail de la RTI gardé par des militaires. Ils l’ont assiégée en dépit d’un renfort de l’armée arrivé prestement à la RTI. Maître des lieux, les patriotes rejoints plus tard par le chef d’Etat major, Philippe Mangou et le responsable du CECOS, Guai Bi Poin, sont montés à l’antenne pour passer un message. Contre le gré de certains responsables de la Première proche de la rébellion d’ailleurs impuissants face à la détermination de Serges Koffi et du commandant Watchard. Au dehors, la foule gagnait en nombre et des chants guerriers fusaient de partout. Le message passé, les leaders de la galaxie patriotique, accueillis par un tonnerre d’applaudissements de la foule, ont aminé un meeting sur le parking de la RTI. “ Aujourd’hui, c’est une démonstration de force. Nous sommes venus savoir à qui appartient la RTI ? A la République ou à la rébellion ? Comment peut-on refuser au chef d’Etat major l’accès à l’antenne ”, a fulminé Serges Koffi. En effet, Aka Sayé et Koné Lanciné, des militants avérés du RDR et de la rébellion ont censuré le général Mangou accompagné de certains leaders de la galaxie patriotique. Il était pourtant venu lancer en direct un appel au calme au journal de 13 heures. Parce qu’Abidjan était en ébullition. Ces responsables ont prétexté qu’il n’y avait pas de techniciens pour le direct, ce qui était archi faux. Ils ont proposé au chef d’Etat major d’être enregistré, toute chose qui a mis en colère les jeunes patriotes et qui ont pris d’assaut les locaux de la RTI quelques heures plus tard. “Nous avons demandé aux journalistes de la RTI de cesser de parler sur les antennes de gouvernement de transition. La résolution 1633 a clairement indiqué qu’il s’agit d’un gouvernement de réconciliation nationale”, a-t-il déclaré. Encouragé par un tonnerre d’applaudissements, le président de la CONARECI a lancé un deuxième ultimatum. “Nous donnons 24 heures aux forces impartiales pour quitter le pays. Il en est de même pour le GTI dont nous ne voulons plus entendre parler”, a-t-il martelé. Devant une foule nombreuse scandant des propos hostiles contre le Premier ministre taxé de rebelle et du GTI. “Nous ne pouvons pas laisser faire ces messieurs du GTI. Après l’Assemblée nationale, ils vont dissoudre l’armée, l’école et même la Présidence de la République”, a conclu Serges Koffi.
Dans un communiqué publié dimanche dernier, le GTI a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette annonce a déclenché dès la levée du soleil, des manifestations de mécontentement à travers le pays. Spontanément des milliers de personnes (femmes et hommes) vêtues de tee-shirt aux couleurs nationales sont descendus dans les rues. Où des barricades ont été dressées, paralysant par endroits la circulation. Et la population dans sa grande majorité, a effectué de longs trajets à pied pour tenter de vaquer à ses occupations quotidiennes. Mais, peu étaient les usagers qui se plaignaient de ce calvaire. Comme la vielle Hadja Cissé rencontrée au grand carrefour d’Abobo, première étape de notre randonnée à travers les communes d’Abidjan. Nombreux étaient ceux qui ont estimé que “c’est le prix à payer pour la liberté ”. Dès lors, ils n’hésitaient pas à encourager la jeunesse à poursuivre le combat pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire, s’ils ne se joignent pas tout simplement, au lot de manifestants.
Les forces de l’ordre déployées en grand nombre pour rétablir l’ordre ont peiné devant des patriotes manifestant pacifiquement. Mais très déterminés. A peine, enlevaient-ils une barricade, que quatre autres étaient dressées plus loin. Non violents, les patriotes n’ont pas incendié sur le bitume des pneus comme par le passé. Mais Bérenger Aka, secrétaire général adjoint à l’organisation de la FESCI a déploré un blessé grave parmi les manifestants lors d’un accrochage avec la police au Plateau. Où les rues naguère grouillant de monde sont restées désertes. Les commerces fermés.
Au moment ou nous mettions sous presse les manifestants occupaient toujours les rues d’Abidjan. Décidés à y rester jusqu’au départ de l’ONUCI, indésirables dans le pays.
Allan Aliali



San Pedro: Six blessés graves dont le préfet de police
La situation était tendue hier, à San Pedro suite à la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée par le GTI. Si les Patriotes ont obtenu le départ de la police onusienne qui s'occupe de l'administration, ce n'est pas le cas des soldats sénégalais sous mandat onusien. Un affrontement sanglant s'est produit hier entre lesdits soldats et les jeunes Patriotes. Nimlin Hiré Alexis, secrétaire général du COJEP local a eu la tête fendue suite à un coup de cross. Il a été admis d'urgence au CHR de San Pedro. Bamba Cyrille, Mahi Guéhi Seha et Dahi Martial, élève au collège Jules ferry, ont été également blessés. Le préfet de Police de San, Jules N’Zi n'a pas été épargné. Il a reçu un projectile à la tête. Malgré tout les manifestants ne demordent pas, ils entendent mener la vie dure aux soldats sénégalais jusqu'à leur départ. Les leaders de CONARESCI, SOAAF, Parlement et Agora se concertent pour une stratégie de riposte .

DALOA : Des miliers de patriotes dans la rue

Les patriotes ont vigoureusement protesté contre la dissolution de l'Assemblée Nationale décidée par le GTI. Venus des villages, des quartiers, des campements, élèves et civils ont pris d'assaut toutes les rues de Daloa. M. BOUAZO Digbeu Président du parlement de Gbeuliville soutient qu'il est inadmissible de dissoudre l'Assemblée Nationale" le GTI doit réhabiliter l'assemblée nationale sinon il nous trouvera sur son chemin". Quant à M. BITA Baï un manifestant, il exige le départ immédiat de l'ONUCI et de la Licorne de la Côte d'Ivoire. "L'ONUCI, LICORNE et le groupe de travail international sont des incapables qui soutiennent la rébellion qui a échoué dans son coup d'Etat; pour cela nous exigeons leur départ pour libérer notre pays", a-t-il déclaré animé par le De Tazibuo à Kennedy 2 en passant par Lobia et le commerce, la foule compacte des Patriotes a paralysé les activités. Au cours du meeting coordonnateur régional de la FESCI M. N'TANON Anicet, des personnes âgées ont rendu hommage aux jeunes Patriotes tout en leur apportant leur soutien. Pour M. KOUASSI N'dri, la décision du GTI confirme le soutien de l'ONUCI aux rebelles. "Cette fois-ci nous ne laisserons pas nos enfants lutter seuls contre la Licorne, l'ONUCI et les rebelles a-t-il soutenu." Choqué, M. TAPE David, chef de village de NIESSOKO pense que la France et l'ONU prolongent et soutiennent les actes ignobles des rebelles en habillant leur souhait par le GTI. "l'ONU et la France doivent partir de la Côte d'Ivoire. Si on a prolongé le mandat du Président de la république on doit faire autant pour les Députés pour le fonctionnement des institutions; car notre constitution n'est pas supprimée. Le groupe de travail international a provoqué toute la Côte d'Ivoire", a t-il affirmé.
Déportés tous au siège de l'ONUCI à kennedy 2, les Patriotes ont été instruits en ces termes par M. Anicet N'tanon : "le GTI veut nous humilier, nous provoquer et nous sommes prêts à défendre notre patrie. En Côte d'Ivoire les Députés sont votés et non désignés. Dissoudre l'Assemblée Nationale signifie que le peuple Ivoirien demeure désormais sans loi; car les Députés représentent le peuple. Ils sont l'oeil, l'oreille et la bouche du peuple. Nous ne voulons pas un pays où l'ONU tue la démocratie. Nous réclamons la réhabilitation de l'Assemblée Nationale". Les patriotes ont manifesté dans la discipline en chantant l'hymne national et l’ode à la Patrie jusqu'au siège de l'ONUCI. Il était 10 heures quand le Colonel KOUKO Bouazo Commandant la 2ème Région Militaire arrivait au siège de l'ONUCI sur invitation des responsables de cet organe en vue de calmer les patriotes.
EUSTACHE GOORE BI
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http://unevingtaine.hautetfort.com/
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