citations et réflexions de MARCUS GARVEY.
the power Black vous propose de lire attentivement quelques
citations et réflexions de MARCUS GARVEY.
L'esclavage est une condition imposée aux individus et aux races qui ne sont
pas assez forts pour se protéger ou se défendre ; aussi longtemps qu'une race
ou un peuple s'expose au danger d'être faible, il est à prévoir qu'à un moment
ou à un autre, il sera réduit en esclavage....
ESCLAVAGE
L'esclavage est une condition imposée aux individus et aux races qui ne sont
pas assez forts pour se protéger ou se défendre ; aussi longtemps qu'une race
ou un peuple s'expose au danger d'être faible, il est à prévoir qu'à un moment
ou à un autre, il sera réduit en esclavage.
Quand un homme est esclave, il n'a pas de liberté d'action, il n'est pas maître
de son destin, il est soumis et assujetti à la volonté et aux décisions des
autres ; cela vaut pour la race comme pour l'individu.
La condition d'esclave n'est pas limitée à une époque ou à une race.
L'esclavage est apparu partout où les différentes branches de la race humaine,
éparpillées çà et là à travers le monde, croissaient et se multipliaient ;
chaque fois qu'une race devenait plus puissante tandis qu'une autre restait
faible. Les races fortes ont toujours réduit les races faibles en esclavage. Il
en a été ainsi par le passé, il en est ainsi dans certaines parties du monde
aujourd'hui, il en sera ainsi jusqu'à la fin des temps.
La grande nation britannique était autrefois une race d'esclaves. Dans leur
propre pays, ils n'étaient pas respectés : les envahisseurs romains les
brutalisaient, les capturaient et les emmenaient à Rome pour en faire des
esclaves.
A Rome non plus, ils, n'étaient pas respectés parce qu'on les considérait comme
une race d'esclaves. Mais les Anglais ne restèrent pas éternellement asservis. Ils
se libérèrent et, de retour dans leur pays, la Grande-Bretagne, ils
construisirent leur propre civilisation, et par leur initiative et leur
indépendance, ils forcèrent l'humanité au respect, un respect qui dure encore.
FORCE
Les forces qui s'opposent au progrès noir ne se laisseront pas intimider le
moins du monde par de simples protestations verbales de, notre part. Elles
savent trop bien que cette forme de protestation n'est qu'un peu d'air chaud
qui franchit nos lèvres.
Elles savent, aussi que si elles sont parvenues à réduire en esclavage et à
maintenir sous leur domination la partie la plus sombre de l'humanité, c'est
uniquement grâce à l'emploi de la FORCE (généralement la force des armes).
L'oppression, il est vrai, peut prendre d'autres formes ; mais en dernière
analyse, toute, tentative pour résister aux forces qui s'opposent au progrès
noir doit contenir le principe de la force, puisque, de toute évidence, c'est
le seul qu'elles respectent.
ÉDUCATION
Être instruit de tout ce qui en vaut la peine. Il ne s'agit pas de se bourrer
le crâne avec la science des livres et une philosophie de salle de classe, mais
d'enregistrer dans sa tête les connaissances dont on aura besoin dans la vie de
tous les jours, celles surtout qui nous permettront de mieux comprendre les
gens qui nous entourent et de saisir le lien qui nous unit à notre Créateur.
L'éducation concerne l'âme, la vision et les sens, aussi bien que l'esprit.
Voir son ennemi et le connaître, fait partie de l'éducation complète d'un
homme. Façonner notre propre personnalité selon les règles d'une éducation
supérieure, qui nous prépare à remplir dans le monde une place plus noble, tout
en gardant, dans nos contacts avec nos frères humains,le sentiment de notre
propre humanité : voilà une éducation qui adoucit les maux du monde et nous
rend réellement bons. Beaucoup de gens ont reçu une éducation qui n'est pas
celle de l'école. Ce n'est pas une chose que l'on reçoit toute faite ; on en
forge soi-même une partie. On participe à son élaboration, à son développement
naturel. Elle ne se manifeste pas tant que l'on ne cherche pas à la développer,
mais Dieu la met en chacun de nous, la différence venant de ce que certains le
savent, d'autres pas. Développez la vôtre et vous deviendrez aussi grand et plein
de sagesse qu'un autre, sans jamais avoir mis les pieds dans une école.
INTERFÉRENCE DES RACES
Certains membres de la race noire enveniment le problème racial en forçant
l'homme blanc à penser qu'éduquer un homme noir et lui donner sa chance, c'est
faire de lui un rival, un prétendant à la main de sa femme. C'est là
qu'intervient la question de la race. Mais tous les noirs ne sont pas prêts à
commettre le suicide racial et à préférer à la leur, la compagnie d'une autre
race. Nous sommes des centaines de millions d'hommes noirs à être fiers de leur
peau ; pour nous, l'empire africain n'est pas une dangereuse utopie, contraire
à notre intérêt réel, car nous l'avons compris : comme le léopard, nous ne
pouvons changer de peau.
On trouve les hommes de la plus haute moralité, du plus noble tempérament et du
plus fier caractère, parmi les innombrables hommes noirs qui aiment leurs
femmes avec autant de dévotion que les blancs aiment les leurs.
RACISME
Les préjugés raciaux des blancs contre les noirs sont liés, non pas tant à la
couleur de la peau, qu'à la condition ; nous n'avons pas construit de nation,
de gouvernement, nous dépendons des autres pour notre existence économique et
politique.
La loi est impuissante -à empêcher le racisme d'un peuple ou d'une nation
contre un autre. C'est le sentiment de chacun, la volonté de chacun, qui
doivent y mettre bon ordre ; et quand votre sentiment et votre volonté se
rebellent, il n'y a pas de loi au monde qui puisse les contraindre à
s'incliner.
Le racisme naît de causes diverses, tantôt économiques, tantôt politiques. Il
n'y a qu'une façon de le Combattre, c'est par le progrès et par la force.
ÊTRE RÉVOLUTIONNAIRE
On colle toujours l'étiquette de révolutionnaire aux gens qui s'efforcent
d'obtenir leur liberté.
Jésus-Christ est le plus grand révolutionnaire de tous les temps. Il naquit
dans un monde où régnait le péché, et se donna pour tâche de lui inspirer un
sentiment spirituel. C'était donc un révolutionnaire. En Amérique, il y a cent
quarante ans, George Washington fut taxé de révolutionnaire, quand il leva
l'épée pour se tailler une voie vers la liberté.
Tous ceux qui se qualifient eux-mêmes de réformateurs sont forcément des
révolutionnaires. Il ne peut en être autrement, puisqu'ils se révoltent contre
l'ordre établi.
L'ordre établi est, si on l'étudie, un état conservateur, et si vous désirez
changer cet ordre, vous devenez un révolutionnaire. Je me satisfais donc de
l'étiquette de révolutionnaire si, grâce à la révolution, je peux libérer
l'Afrique.
GOUVERNEMENT
Un gouvernement n'est pas infaillible. Un gouvernement est seulement un
contrôle exécutif, une autorité centralisée, dont le but est d'exprimer la
volonté du peuple. Avant d'avoir un gouvernement, il faut un peuple. Sans le
peuple, il ne peut pas y avoir de gouvernement. Un gouvernement doit donc être
l'expression de la volonté du peuple.
Jeu 14 Déc - 5:47 par maria0033