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 Le Diable noir

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mihou
Rang: Administrateur
mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

Le Diable noir Empty
24112008
MessageLe Diable noir

Le
Diable noir




(éditions Alphée Jean-Paul Bertrand)



Le
nouveau livre de Claude Ribbe




la
biographie du général Dumas, père de l’écrivain



esclave en Haïti (1762)


général en chef et héros de la Révolution

mort libre à Villers-Cotterêts (1806)

père de l'écrivain français le plus lu dans le
monde.






dans toutes les librairies le 4 décembre 2004

(France et pays francophones)



commandez-le dès aujourd'hui chez votre libraire
!




en préambule à
l’inauguration solennelle (fin janvier 2009) du monument qui remplacera
prochainement la statue du général, abattue


par les nazis en 1943






www.claude-ribbe.com


















esclave à Saint-Domingue des amours d’un fugitif normand, le marquis de La
Pailleterie, et d’une «négresse», Césette, le magnifique Thomas-Alexandre
devient général en chef de la Révolution sous le pseudonyme d’Alexandre Dumas. Droit sur ses étriers,
sabre au clair, bravant les préjugés, assumant sa sensibilité, le général Dumas,
jusqu’aux sommets enneigés des Alpes, va mener à la victoire ses soldats de l’an
II et poursuivre dans le Nord, les Pyrénées, en Vendée, en Belgique, en Italie,
au Tyrol, en Égypte, les adversaires de la jeune République, au nom d’une idée
encore neuve : les droits de l’Homme.


Mais pour l’ambitieux Bonaparte, qui lui voue une haine implacable, c’est
un concurrent dangereux qu’il faut abattre à tout
prix.


Dans ces combats de géants qui inspireront ses plus célèbres pages au
fils du général, l’écrivain Alexandre Dumas, le héros est soutenu par une femme
d’exception et par l’amitié de trois intrépides et sympathiques compagnons – un
Creusois, un Lyonnais, un Picard - qui pourraient bien être les modèles d’Athos,
Porthos et Aramis.


En
étayant solidement cette biographie sur des documents d’archives inédits et
exceptionnels, dont l’étonnant journal de captivité du général dans les geôles
du roi de Naples, retranscrit en annexe, Claude Ribbe révèle enfin tous les
mystères du Diable Noir. L’histoire
vraie de ce d’Artagnan américain, est plus époustouflante, plus romanesque
encore, que tout ce que son fils a pu ou bien voulu nous en
dire.




Claude Ribbe, ancien élève de l’École normale supérieure, historien,
philosophe, écrivain, auteur notamment d’une biographie, Le chevalier de Saint-George, et d’un
pamphlet, Le Crime de Napoléon, se
bat depuis longtemps pour rendre sa place au général
Dumas.






Le Diable noir ?ui=2&ik=f136fe3f90&view=att&th=11dcf44e25db257e&attid=0Couverture Le Diable noir 2.jpg
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Le Diable noir :: Commentaires

mihou
Re: Le Diable noir
Message Mer 3 Déc - 21:41 par mihou
Le Diable noir...



Par Claude Ribbe,
mercredi 3 décembre 2008 à 18:46 :: General
:: #100
:: rss


Le Diable noir Couverture%20Le%20Diable%20noir%202
Cette
nuit, quelque part dans un entrepôt de banlieue, des manutentionnaires
blasés vont charger des cartons dans des camions. Dans ces cartons, il
y a un livre. J’en suis l’auteur et ce livre est pour vous. C’est le
neuvième ouvrage que je signe et il est loin de moi, le temps des
illusions. La seule chose que j’ai apprise, c’est que l’écriture est un
combat, toute œuvre une guerre. Les mots se payent. Parfois un prix
exorbitant. Livre après livre, chapitre après chapitre, page après
page, ligne après ligne, j’ai appris la modestie, l'indifférence aux
insultes et à la calomnie (qui pourtant me blesse), la résistance à
l’injustice. La pire des injustices, c’est de voir un livre important
passer inaperçu. Important, ce livre l’est plus que tout autre parce
que je l’ai écrit pour un autre, un ami, mort depuis bien longtemps et
pour lequel je me bats depuis bientôt sept ans. Cet ami, c’est un
soldat oublié, le général Dumas, tellement important pour nous
aujourd'hui. Il était vaillant, il était indestructible, mais les
injustices l’ont mis à genoux et le chagrin l’a tué. Il avait eu le
malheur de naître esclave à Jérémie en 1762. Certains journalistes qui
ne parleront pas de ce livre et mettent une majuscule au mot « noir »
diront que c’en était un. Peut-être. Pour moi, c’était un grand
Français. J’ai tenté de raconter son histoire voici six ans déjà.
C’était mon second livre : Alexandre Dumas le dragon de la Reine.
Vous fûtes quelques milliers à le lire. Il est épuisé. Je m'efforce de
ne pas l'être. Car depuis, j’ai appris tant de choses sur mon ami le
général Dumas qu’il fallait un autre ouvrage. Et voici Le Diable noir.
Le général avait trois compagnons qui deviendront, dans la littérature,
Athos, Porthos, Aramis. J’ai voulu en dire plus sur eux aussi. Ils
s’appelaient Espagne le Creusois, Beaumont le Picard, Piston le
Lyonnais. L’un est mort au combat, l’autre des suites de ses campagnes,
le troisième dans son lit, misanthrope. Si vous passez un jour sous
l’Arc de triomphe, vous lirez le nom de Dumas, d’Espagne et de
Beaumont. J’ai eu beaucoup de chance. Un ami m’a révélé le journal de
captivité du général Dumas dans les geôles du roi de Naples. Un texte
inouï qui a inspiré La Chartreuse de Parme et Le comte de Monte Cristo.
J’explique pourquoi et je retranscris ce texte inédit en annexe de
l’ouvrage. La providence m’a mis sur le chemin des descendants des
compagnons du général et ils m’ont ouvert leurs archives. Des lettres.
Tout ce que je devinais. J’en ai nourri le récit du Diable noir,
qui me semble être un des livres les plus importants que j’aie jamais
écrits. J’ai compris que 213 ans avant Barack Obama, un Français né
esclave, vendu pour un billet de bateau, était bel et bien sur le
chemin des honneurs suprêmes. Le hasard et la méchanceté lui ont barré
la route. Les honneurs, ils ne les a pas eu. L'honneur, il en est
l'illustration. Bien sûr, la grande presse, comme d’habitude, ne
parlera de ce livre que si c’est un succès. Je compte sur vous pour que
Le Diable noir en soit un. Non pas par vanité d’auteur. Mais
parce que depuis 1806, date de la mort du général Dumas, il n’y a eu
que trois ouvrages écrits sur lui et publiés en France. Sur ces trois
livres, j’en aurai rédigé deux. Le troisième date de 1897 et fut signé
par Ernest d’Hauterive, époux de l’arrière petite-fille du général. La
petite nièce d’Ernest d’Hauterive, que je remercie, m’a adressé une
lettre inédite qui révèle le racisme dont le héros fut l’objet, en
pleine Révolution, mais dont il ne se plaignit jamais.
Et puis je voulais rendre hommage à la femme du général Dumas, la
blonde aux yeux saphir de Villers-Cotterêts, qui s'est tant battue pour
son mari, bien au-delà de sa mort, qu'on a fini par dire d'elle que
c'était une "femme de couleur". Impressionnant. Quelle folle histoire
d'amour qui vaut tous les romans. Elle l'a bien vengé, son Dumas, son
Diable noir, en lui donnant un fils qui est l'écrivain français le plus
lu dans le monde. Aujourd'hui, je te salue Alexandre ! L'heure du
triomphe et de la vengeance de ton père a enfin sonné. Depuis le
Panthéon où tu reposes, regarde un peu ce que nous allons faire ! Toi
qui as connu le racisme mais aussi la gloire, regarde comme nous nous
battons à mains nues contre la bêtise d'un siècle parfois encore plus
bête que le tien. Mais il ne fait que commencer.


La sortie de cet ouvrage est le premier signe d’un immense
rassemblement qui va nous faire converger à la fin du mois prochain,
avec une très grande fierté, vers une place de Paris, la place du
général-Catroux (17e). Certains viendront de très loin et qui, sait,
d’Amérique… Nous serons des milliers, des dizaines de milliers
peut-être. Pas que des nègres. des descendants d'indigènes et
d'esclaves, enfin au coude à coude. Une journée historique dont cet
ouvrage est le prélude. Des Français de toutes couleurs, de toutes
opinions. des Picards, des Savoyards et même des Vendéens qui se
souviennent : si Dumas avait obéi aux ordres pour génocider leurs
ancêtres, il ne seraient pas là aujourd'hui. Car il fut aussi
commandant en chef de l'armée de l'Ouest et au lieu de se venger de
l'esclavage sur les Nantais, qui avaient peut-être chargé ses
grands-parents sur un bateau de traite, il les épargna et démissionna
au péril de sa vie, lui l'officier bleu, l'officier noir, pour ne pas
obéir à des ordres indignes. Quelle leçon !


Sur cette place de Paris, s’élèvera un monument au général Dumas
pour remplacer celui que les nazis ont détruit en 1943. D’immenses
chaînes d’esclave brisées qui s’élèveront vers le ciel. Merci à toi
Driss sans Arcidet, ami dont je ne connais toujours pas la couleur de
la peau, toi qui forges l'oeuvre à Caen tout en lisant mon livre. La
mairie de Paris a financé ce monument géant, qu'on pourra difficilement
ignorer en passant dans Paris, mais il a fallu se battre six ans.
L’Unesco donne à la journée d’inauguration son soutien. Un autre, plus
inattendu, est celui de l’armée française qui reconnaît le héros, plus
de deux cents ans après sa mort. Moi qui ai dit bien haut ce que je
pensais de Napoléon, auquel les militaires sont pourtant attachés, j’ai
obtenu, sans autre recommandation que ma plume, qu’un détachement de la
garde républicaine vienne rendre les honneurs à celui qu’on appelait
Monsieur de l’Humanité. Un hommage officiel, avouons-le, n’est pas
banal pour un nègre français, fût il général en chef.
Il est urgent que la France reconnaisse tous ses enfants, tous ses
héros, tous ses écrivains, sans autre distinction que la vertu et le
talent. Le Diable noir
sera demain matin, dans (presque) toutes les librairies. Lisez-le,
faite le lire. Si votre libraire ne l’a pas, demandez lui gentiment de
le commander en quantité illimitée. Le succès ne tient qu’à cela. Et
vous, lecteurs de rencontre, sublimes inconnus, qui parfois m’arrêtez
dans la rue pour me serrer la main et me dire de continuer, sachez que
ce livre vous est dédié. Merci à vous. Merci pour lui.
 

Le Diable noir

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