mihou
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 | | GUILLAUME DASQUIE VICTIME A SON TOUR DE L'ETAT UMP ! | |
GUILLAUME DASQUIE VICTIME A SON TOUR DE L'ETAT UMP !
Si
53% des électeurs Français n'avaient pas compris pourquoi il était
complètement SUICIDAIRE de porter au pouvoir un homme n'ayant aucune
considération pour les institutions de la République, ils comprendront
progressivement ce que signifie l'Etat UMP. Les médias deviennent
majoritairement le relais servile de la propagande gouvernementale. La
justice est mise sous l'éteignoir grâce à une réforme de la "carte judiciaire",
ce qui devrait faciliter son instrumentalisation. Qu'on se le dise, la
dictature est là, elle déroule méticuleusement toute sa panoplie:
traque et rafle des "sans papiers", garde à vue de nourrissons et leurs parents, stigmatise les "mauvais Français" des "banlieues", incitation à la délation....
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Mais
les réjouissances ne s'arrêtent pas là. Plus personne n'est à l'abri de
procédures judiciaires expéditives qui peuvent aller des bloggeurs "anonymes" aux journalistes plus chevronnés. D'un Ahmed Moualek, créateur indépendant du site LBS, inculpé abusivementpour avoir repris un article diffusé par Oumma.com, au journaliste d'investigation Guillaume Dasquié, abusivement mis en garde à vue pendant 48h, la "police de la pensée"
est à l'oeuvre. Un journaliste mis en examen à l’issue de 36 heures de
garde-à-vue à la Direction de la surveillance du territoire (DST), pour
avoir divulgé des informations classifiées, c'est à dire une « note de synthèse » de
la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) concernant
Al-Qaeda, c'est bien une grande première dans le pays des Droits de
l'Homme.
En réalité, M.Dasquiéest
soupçonné d’entretenir des relations avec un service étranger avec
lequel il aurait échangé des documents classés secret-Défense.
L'affaire prendrait une tournure d'affaire d'Etat et serait même
directement suivie par Michèle Alliot-Marie, ancien ministre de la
Défense, aujourd’hui ministre de l’Intérieur. Ce qu'il faut retenir de
cette situation grave et inédite, c'est que les policiers de la DST
ont bafoué la constitution, notamment l'article 109 du code pénal, en
voulant obtenir les sources du journaliste.
Ensuite, les policiers
ont eu recours à des menaces indignes du pays des Droits de l'homme,
c'est à dire une garde à vue abusive de 40 heures dans les geôles de la
DST, accompagnée d'un chantage à l'emprisonnement immédiat du journaliste pour une longue durée.
Enfin, mis en permanence sous pression pendant un interrogatoire "politique"
digne de l'ex RDA, le journaliste d'investigation aurait livré aux
enquêteurs le nom de sa source, un fonctionnaire de la Direction
générale de la sécurité extérieure (DGSE), mais pas celui de son
contact direct, qui aurait été interpellé à son tour.
Résultat, lors de son passage sur France 5 dans "Revu et Corrigé", il annonce vouloir mettre un terme à son métier: "J’arrête de faire ce métier, parce que ce n’est pas possible comme ça".
A t-il reçu des menaces pendant son interrogatoire ? Craint-il pour sa
vie ? En tout cas, en voilà un qui ne risque plus de divulguer les
manigances néoconservatrices au plus haut sommet de l'Etat. On comprend
mieux pourquoi Sarkozy est l'ami des Poutine, Bush, Berlusconi....
A2N[/size]Journaliste menacé de prison Dasquié | |
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