IL FAUT LIRE 13 MILLIARDS DE $ PAR AN ET NON PAS 400
ERREUR PROVENANT DE LA REDACTION PEU RIGOUREUSE DE NETTALI.
Mihou
FUITE
DES CAPITAUX EN AFRIQUE : 400 milliards de dollars chaque année, dont
un tiers d’argent détourné, selon la Cnuced
La
Conférence des Nations-Unies sur le commerce et le développement
(Cnuced) vient de publier son rapport dans lequel un chiffre frappe,
c’est celui de la fuite des capitaux du continent africain. 400
milliards de dollars, dont un tiers de la somme serait de l’argent
détourné, rapporte Rfi.400
milliards de dollars (quelque 200 000 milliards de francs Cfa), soit
près du double de la dette du continent, ce chiffre a pour mérite de
marquer les esprits. Pour Habib Wane, qui a conduit cette étude de la
Cnuced, l’explication d’une telle hémorragie financière à plusieurs
causes. « Ce phénomène de la fuite des capitaux révèle une mauvaise
gestion financière, laisse aussi présager des aptitudes d’anticipation
par rapport aux hausses futures d’impôts ; la dette extérieure bien
entendu encourage aussi la fuite des capitaux et en fait, dans certains
cas, on a constaté que c’est la dette qui a procuré des fonds pour les
sorties de capitaux. Ces capitaux vont s’investir sur des marchés
financiers à l’extérieur de l’Afrique, en quête notamment de
rentabilité. Vous savez que les législations dans certains pays comme
la Suisse ou ceux de l’Union européenne rendent bien sûr ces opérations
un peu plus complexes, ce qui a eu pour effet de réorienter une partie
des capitaux en fuite vers les pays d’Asie où l’on est un peu moins
regardant », explique Habib Wane.
Pour la Cnuced, sur 400 milliards de
dollars qui s’échappent du continent africain, un tiers aurait pour
origine les détournements de fonds. Afin de résorber cette fuite des
capitaux, l’organisation préconise une amnistie fiscale temporaire afin
de rapatrier ces fonds en Afrique. « Je pense que l’idéal serait
d’arriver à faire revenir cet argent et à l’injecter dans des
investissements productifs, ce qui aurait pour effet d’augmenter les
taux de croissance, de créer davantage d’emplois et aussi de régler la
pauvreté », à en croire l’expert de la Cnuced. En outre, la Cnuced
suggère dans son rapport la réduction du poids du secteur informel au
profit du secteur formel et d’améliorer la collecte des taxes et
impôts. Il s’agira aussi de favoriser les investissements dans les
secteurs privilégiant la création d’activités annexes. « Pour
caricaturer un peu, les investissements sont concentrés dans les
secteurs comme les secteurs miniers, le pétrole. Maintenant, il faut
recommander de pouvoir sortir de ce schéma pour diversifier les
investissements dans d’autres secteurs, surtout s’assurer que là où on
met de l’argent, c’est des secteurs qu vont avoir des effets sur
d’autres secteurs. Par exemple, les pays pétroliers pourraient investir
dans la pétrochimie, la pétrochimie a beaucoup d’applications et je
pense que le Nigeria pourrait développer son secteur agricole etc. »
Entre 1991 et 2004, la fuite des capitaux africains a représenté près
de 8% du Pib du continent. Les recettes fiscales en Afrique, elles,
n’ont compté que pour 16% de ce Produit intérieur brut.
Auteur: Nettali
http://www.seneweb.com/news/elections2007/article.php?artid=12440
Ven 28 Sep - 12:46 par mihou