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 L'artichaut

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Tite Prout
Maître de Cérémonie du forum
Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

L'artichaut Empty
22052007
MessageL'artichaut

Artichaut






[url=javascript: popupWindowLienInterne('../../P/Loupe/Fiche.aspx?doc=artichaut_gr.jpg', 'popup', 600, 400)]L'artichaut Artichaut_nu-1[/url]

  • Profil santé
  • L’artichaut au fil du temps
  • Usages culinaires
  • Conservation


  • Jardinage biologique
  • Écologie et environnement
  • Références

Nom commun : artichaut.

Nom scientifique :
Cynara cardunculus var. scolymus.

Famille :
astéracées (synonyme : composées).
POURQUOI METTRE L’ARTICHAUT AU MENU?L'artichaut Artichaut_nu-2

  • Ses feuilles, trempées dans une sauce à l’aubergine, aux tomates ou au yogourt, constituent une bonne entrée.
  • Son fond est délicieux, farci de petites crevettes ou d’une mousseline de pommes de terre.
  • Son coeur agrémentera une quiche ou une tourte aux légumes.
L'artichaut Artichaut_nu-3


  • C’est une source élevée de fibres alimentaires et d’inuline, deux
    composés qui contribuent notamment à une bonne santé intestinale.
  • Il possède un fort pouvoir antioxydant.
Profil santé

L'artichaut Artichaut_nu-4Souvent
apprécié en cuisine pour le goût raffiné de son « coeur », l’artichaut
est aussi un légume gorgé de substances nutritives. Consommé chaud ou
en salade, il peut combler autant les attentes des fins gourmets que
celles des personnes soucieuses de leur santé. Principes actifs et propriétés

L’artichaut de Jérusalem n’est pas un artichaut!

Il existe un aliment qu’on appelle « artichaut de Jérusalem ».
Cependant, ce légume n’est pas réellement un artichaut. Il s’agit en
réalité du topinambour, qui est le tubercule d’une plante appartenant à
la même famille que le tournesol et la marguerite. Son goût s’apparente
toutefois à celui de l’artichaut13.Plusieurs [url=javascript:;]études prospectives[/url] et [url=javascript:;]épidémiologiques[/url]
ont observé qu’une consommation élevée de légumes et de fruits
diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers
et d’autres maladies chroniques1,2. Quelques mécanismes d’actions ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur; la présence d’[url=javascript:;]antioxydants[/url] dans les légumes et les fruits pourrait y jouer un rôle. Antioxydants. L’artichaut a un fort pouvoir antioxydant; les antioxydants sont des composés qui réduisent les dommages causés par les radicaux libres dans le corps. Ces derniers sont des molécules très réactives qui seraient impliquées dans l’apparition des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement.
Jusqu’à maintenant, la recherche a beaucoup porté sur les effets des
antioxydants provenant d’extraits médicinaux de feuilles d’artichaut,
et moins sur l’artichaut consommé comme légume. Toutefois, une grande
variété d’antioxydants ont été retrouvés dans ses parties comestibles,
tels que certains composés phénoliques (acide chlorogénique, narirutine, apigénine-7-rutinoside, cynarine3) et des anthocyanines (cyanidine, peonidine, delphinidine)4. La silymarine, un autre antioxydant de l’artichaut, est considérée comme un composé pouvant potentiellement contribuer à la prévention et peut-être même au traitement du cancer5,6.
Une étude chez l’animal a aussi démontré que l’ingestion d’une purée
homogène d’artichaut permettait d’inhiber la toxicité d’un composé
chimique causant des dommages génétiques. Cet effet pourrait être
attribué à l’ensemble du contenu antioxydant de l’artichaut7. Inuline. L’artichaut renferme de l’inuline, un glucide qualifié de prébiotique,
c’est-à-dire qu’il n’est pas digéré ni absorbé par l’intestin grêle,
mais est fermenté par la flore bactérienne du côlon. Les bactéries
bénéfiques de l’intestin peuvent ainsi utiliser l’inuline pour se
développer, ce qui peut les aider à jouer efficacement leur rôle
favorable sur le plan de la santé intestinale, du système immunitaire et d’une aide à la synthèse ou l’absorption de plusieurs nutriments8. Par ailleurs, d’autres études tendent à démontrer un effet bénéfique de l’inuline sur le contrôle de la glycémie et des lipides sanguins, quoique ces deux aspects ne soient pas encore clairement établis9. Enfin, des études chez l’animal avancent que l’inuline pourrait avoir un effet protecteur contre le cancer, notamment de l’intestin et du sein9.Fibres alimentaires. L’artichaut est une source élevée
de fibres, avec 4,7 g pour un artichaut de taille moyenne. Les fibres
alimentaires, qui se retrouvent seulement dans les produits végétaux,
regroupent un ensemble de substances qui ne sont pas digérées par
l’organisme. Une alimentation riche en fibres variées est associée à un
plus faible risque de cancer du côlon et peut aider à contrôler l’appétit en apportant plus rapidement un sentiment de satiété10.
Il existe deux types de fibres (solubles et insolubles) qui ont aussi
leurs propres effets bénéfiques dans l’organisme. L’artichaut contient
les deux types de fibres : un coeur d’artichaut renferme 18 % de fibres
insolubles et 27 % de fibres solubles11. Tandis qu’on attribue aux fibres insolubles la capacité de prévenir la constipation, les fibres solubles peuvent contribuer à la prévention des maladies cardiovasculaires et au contrôle du diabète de type 210.
Il est recommandé de consommer 25 g de fibres par jour pour les femmes
de 19 ans à 50 ans, et 38 g par jour pour les hommes du même groupe
d’âge12. Autres propriétés

L’artichaut est-il antioxydant?Très fortement : l’artichaut a un indice TAC de 7 904 umol (pour un coeur d’artichaut de 84 g).L’artichaut est-il acidifiant?Donnée non disponible.L’artichaut a-t-il une charge glycémique élevée?Donnée non disponible.Nutriments les plus importants

Que vaut une « portion » d’artichaut?Poids/volumeBouilli, égoutté, un artichaut moyen, 120 gCalories60Protéines4,2 gGlucides13,4 gLipides0,2 gFibres alimentaires4,7 g
Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2005.
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L'artichaut :: Commentaires

Tite Prout
Re: L'artichaut
Message Mar 22 Mai - 20:22 par Tite Prout
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/classification_nutriment.htm', 'Popup', 600, 400)]L'artichaut Excellentesource[/url] Cuivre. L’artichaut est une excellente source de cuivre. En tant que constituant de plusieurs [url=javascript:;]enzymes[/url],
le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du
collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des
tissus) dans l’organisme. Plusieurs enzymes contenant du cuivre
contribuent également à la défense du corps contre les [url=javascript:;]radicaux libres[/url].
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/classification_nutriment.htm', 'Popup', 600, 400)]L'artichaut Bonnesource[/url] Magnésium. L’artichaut est une bonne source
de magnésium. Le magnésium participe au développement osseux, à la
construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction
musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système
immunitaire. Il joue aussi un rôle dans le métabolisme de l’énergie et
dans la transmission de l’influx nerveux.
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/classification_nutriment.htm', 'Popup', 600, 400)]L'artichaut Bonnesource[/url] Fer. L’artichaut est une bonne source de fer pour l’homme et une source pour la femme,
leurs besoins étant différents. Chaque cellule du corps contient du
fer. Ce minéral est essentiel au transport de l’oxygène et à la
formation des globules rouges dans le sang. Il joue aussi un rôle dans
la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de
neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux).
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/classification_nutriment.htm', 'Popup', 600, 400)]L'artichaut Bonnesource[/url] Manganèse. L’artichaut est une bonne source de manganèse pour la femme et une source pour l’homme, leurs besoins étant différents. Le manganèse agit comme [url=javascript:;]cofacteur[/url]
de plusieurs enzymes qui facilitent une douzaine de différents
processus métaboliques. Il participe également à la prévention des
dommages causés par les radicaux libres.
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/classification_nutriment.htm', 'Popup', 600, 400)]L'artichaut Bonnesource[/url] Folate. L’artichaut est une bonne source de folate. Le folate (vitamine B9)
participe à la fabrication de toutes les cellules du corps, dont les
globules rouges. Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la
production du matériel génétique (ADN, ARN), dans le fonctionnement du
système nerveux et du système immunitaire, ainsi que dans la
cicatrisation des blessures et des plaies. Comme elle est nécessaire à
la production des nouvelles cellules, une consommation adéquate est
primordiale durant les périodes de croissance et pour le développement
du foetus.
[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/classification_nutriment.htm', 'Popup', 600, 400)]L'artichaut Bonnesource[/url] Vitamine K. L’artichaut est une bonne source de vitamine K pour la femme et une source pour l’homme,
leurs besoins étant différents. La vitamine K est nécessaire pour la
synthèse (fabrication) de protéines qui collaborent à la coagulation du
sang (autant à la stimulation qu’à l’inhibition de la coagulation
sanguine). Elle joue aussi un rôle dans la formation des os. En plus de
se trouver dans l’alimentation, la vitamine K est fabriquée par les
bactéries présentes dans l’intestin, d’où la rareté des carences en
cette vitamine.
Calcium. L’artichaut est une source
de calcium. Le calcium est de loin le minéral le plus abondant dans le
corps. Il est majoritairement entreposé dans les os, dont il fait
partie intégrante. Il contribue à la formation des os et des dents,
ainsi qu’au maintien de leur santé. Le calcium joue aussi un rôle
essentiel dans la coagulation du sang, le maintien de la pression
sanguine et la contraction des muscles (dont le coeur).
Phosphore. L’artichaut est une source
de phosphore. Le phosphore constitue le deuxième minéral le plus
abondant de l’organisme après le calcium. Il joue un rôle essentiel
dans la formation et le maintien de la santé des os et des dents. De
plus, il participe entre autres à la croissance et à la régénérescence
des tissus et aide à maintenir à la normale le [url=javascript:;]pH[/url] du sang. Finalement, le phosphore est l’un des constituants des membranes cellulaires.
Potassium. L’artichaut est une source
de potassium. Dans l’organisme, il sert à équilibrer le pH du sang et à
stimuler la production d’acide chlorhydrique par l’estomac, favorisant
ainsi la digestion. De plus, il facilite la contraction des muscles,
incluant le coeur, et participe à la transmission de l’influx nerveux.
Zinc. L’artichaut est une source
de zinc. Le zinc participe notamment aux réactions immunitaires, à la
fabrication du matériel génétique, à la perception du goût, à la
cicatrisation des plaies et au développement du foetus. Il interagit
également avec les hormones sexuelles et thyroïdiennes. Dans le
pancréas, il participe à la synthèse (fabrication), à la mise en
réserve et à la libération de l’insuline.
Vitamine B1. L’artichaut est une source de vitamine B1. Appelée aussi thiamine, cette vitamine fait partie d'un [url=javascript:;]coenzyme[/url]
nécessaire à la production d'énergie principalement à partir des
glucides que nous ingérons. Elle participe aussi à la transmission de
l'influx nerveux et favorise une croissance normale.
Vitamine B2. L’artichaut est une source de vitamine B2. Cette vitamine est aussi connue sous le nom de riboflavine.
Tout comme la vitamine B1, elle joue un rôle dans le métabolisme de
l’énergie de toutes les cellules. De plus, elle contribue à la
croissance et à la réparation des tissus, à la production d’hormones et
à la formation des globules rouges.
Vitamine B3. L’artichaut est une source de vitamine B3. Aussi appelée niacine,
la vitamine B3 participe à de nombreuses réactions métaboliques et
contribue particulièrement à la production d'énergie à partir des
glucides, des lipides, des protéines et de l'alcool que nous ingérons.
Elle collabore aussi au processus de formation de l’[url=javascript:;]ADN[/url], permettant une croissance et un développement normaux.
Acide pantothénique. L’artichaut est une source d’acide pantothénique. Aussi appelée vitamine B5,
l’acide pantothénique fait partie d’un coenzyme clé nous permettant
d’utiliser de façon adéquate l’énergie présente dans les aliments que
nous consommons. Il participe aussi à plusieurs étapes de la synthèse
(fabrication) des hormones stéroïdiennes, des neurotransmetteurs
(messagers dans l’influx nerveux) et de l’hémoglobine.
Vitamine B6. L’artichaut est une source de vitamine B6. Cette vitamine, aussi appelée pyridoxine,
fait partie de coenzymes qui participent au métabolisme des protéines
et des acides gras ainsi qu’à la synthèse (fabrication) des
neurotransmetteurs (messagers dans l’influx nerveux). Elle contribue
également à la fabrication des globules rouges et leur permet de
transporter davantage d’oxygène. La pyridoxine est aussi nécessaire à
la transformation du [url=javascript:;]glycogène[/url]
en glucose et elle collabore au bon fonctionnement du système
immunitaire. Cette vitamine joue enfin un rôle dans la formation de
certaines composantes des cellules nerveuses et dans la modulation de
récepteurs hormonaux.
Vitamine C. L’artichaut est une source
de vitamine C. Le rôle que joue la vitamine C dans l’organisme va
au-delà de ses propriétés antioxydantes; elle contribue aussi à la
santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle
protège contre les infections, favorise l’absorption du fer contenu
dans les végétaux et accélère la cicatrisation.


L'artichaut Artichaut_nu-5L’expression « excellente source » indique qu’une portion de l’aliment fournit au moins 25 % de l’apport nutritionnel recommandé ou de l’apport suffisant pour ce nutriment ou au moins 50 % dans le cas de la vitamine C.L'artichaut Artichaut_nu-6L’expression « bonne source » indique qu’une portion de l’aliment fournit au moins 15 % de l’apport nutritionnel recommandé ou de l’apport suffisant pour ce nutriment ou au moins 30 % dans le cas de la vitamine C. L’expression « source » indique qu’une portion de l’aliment fournit au moins 5 % de l’apport nutritionnel recommandé ou de l’apport suffisant pour ce nutriment.


N.B.
Les données servant à classifier en sources, bonnes sources ou
excellentes sources les nutriments contenus dans l’aliment proviennent
des rapports publiés sur les apports nutritionnels de référence (ANREF)
par le National Academy of Press. Ces données diffèrent des
apports quotidiens recommandés ou de la valeur quotidienne, utilisés
par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour
l’étiquetage nutritionnel.
Tite Prout
Re: L'artichaut
Message Mar 22 Mai - 20:22 par Tite Prout
L'artichaut Artichaut_nu-7
Section Profil santé

Recherche et rédaction
: Annie Bédard, M.Sc., Dt.P., nutritionniste, Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval

Collaboration
: Jasmine Coulombe, étudiante en nutrition, Université Laval

Révision scientifique
:
Louise Corneau, M.Sc., Dt.P., nutritionniste, Institut des
nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF), Université Laval.


L’artichaut au fil du temps





Le terme « artichaut » est apparu dans la langue française en 1530; il viendrait du lombard articiocco, déformation de l’italien carciofo, qui l’aurait emprunté à l’arabe al-harsufa.


L’artichaut
est une plante potagère dont on consomme le bourgeon floral (ou
capitule). Il appartient à la grande famille des astéracées (ou
composées) qui comprend une multitude d’espèces, dont plusieurs sont
utilisées comme aliments ou comme plantes médicinales : pissenlit,
laitue, chicorée, bardane, centaurée, salsifis, scorsonère, tanaisie,
armoise, chardon-Marie, achillée, camomille, arnica, etc.

Originaire du bassin méditerranéen, l’espèce C. cardunculus
aurait été amenée en Égypte il y a 2 000 ans ou 2 500 ans, pour se
diffuser ensuite vers l’Ouest. L’artichaut forme, à l’intérieur de
cette espèce, un sous-groupe qui est inconnu à l’état sauvage, tandis
que son ancêtre, le cardon des champs, pousse spontanément dans tout le
bassin méditerranéen de même qu’en divers endroits du globe, où il
s’est naturalisé. Le nom latin de cette espèce rappelle sa parenté avec
le chardon, dont on a d’ailleurs longtemps consommé les feuilles et les
fleurs. Les Grecs et les Romains, notamment, attribuaient aux chardons
de nombreuses propriétés médicinales et les tenaient en très haute
estime, n’hésitant pas à payer de fortes sommes pour se les procurer.



Le Festival de l’artichaut

En 1949, Marylin Monroe devenait la première reine officielle de
l’« Artichaut de Californie ». Cet événement eut lieu dans la ville de
Castroville, qui venait de se proclamer unilatéralement « capitale
mondiale de l’artichaut ». Depuis, chaque année en mai, la ville
célèbre son Festival de l’artichaut.


L’artichaut
comme tel ne sera mentionné pour la première fois qu’en 1400 à Naples,
où on l’a possiblement sélectionné. Depuis l’Italie, il sera introduit
en France en 1533 par Catherine de Médicis. Populaire dans ce pays de
même qu’en Espagne et dans leurs colonies respectives, il ne suscitera
guère d’intérêt chez les Anglais ni, par la suite, chez les Américains.
Encore aujourd’hui, les seuls États où sa culture a de l’importance
sont la Louisiane, fondée par les Français, et la Californie, fondée
par les Espagnols. Ce sont probablement les Italiens qui l’ont
introduit en Amérique au début du XIXe siècle.

Depuis le XVIe siècle,
on connaît deux types d’artichaut, qui sont classés selon la forme
conique ou ronde de leur bouton floral, et qui ont donné naissance à de
nombreux sous-groupes, connus en Europe sous divers noms régionaux : gros camus de Bretagne, gros vert de Laon (dit aussi « tête de chat »), vert de Provence, épineux ou sarda, macau, blanc hyérois, violet de Provence, de Venise ou de Toscane, poivrade...

Usages culinaires



Bien choisir



Les feuilles
(ou bractées) de l’artichaut devraient être d’un vert tendre (à moins
qu’il s’agisse de l’artichaut violet), bien serrées les unes contre les
autres et cassantes sous les doigts. Si les bractées sont
ouvertes, c’est signe que l’artichaut est trop mûr, qu’il est dur et
que son foin, à l’intérieur, sera trop abondant. Il ne devrait pas y
avoir de taches noires à la pointe ou à leur base, indice d’un manque
de fraîcheur. La pomme doit être ferme et lourde.

On trouve à l’occasion des petits artichauts (dits « bébés artichauts » ou « artichauts nouveaux »), qui se consomment crus avec leur queue.

Pour les fins culinaires, on distingue les feuilles extérieures (ou bractées) entourant l’inflorescence, le fond (ou cul), constitué de la base charnue débarrassée de ses feuilles, et le coeur,
composé des feuilles internes dont on a coupé le bout. On trouve des
fonds et des coeurs en conserve dans la plupart des épiceries.

Préparation





Le cardon, ancêtre de l’artichaut

C’est surtout pour ses qualités ornementales qu’on vend le cardon cultivé en
Amérique du Nord, tandis qu’en Europe, on consomme ses côtes, qui sont
blanchies comme les chicorées dans le but de les attendrir et de
réduire leur amertume. Dans le Sud de l’Europe, on s’en sert aussi
comme substitut de la présure pour le caillage du lait qui entre dans
la fabrication de nombreux fromages artisanaux. Avec un peu de chance, on en trouvera dans les quartiers italiens des grandes villes.




  • Pour enlever la queue, la briser d’un coup sec plutôt que de la couper
    au couteau. Retirer les feuilles extérieures, qui sont dures et
    filandreuses. Avec un couteau bien aiguisé, couper les feuilles
    tout autour du fond ainsi que la base qui soutenait la queue. Enlever
    le tiers ou la moitié supérieure des feuilles, rincer et, si désiré,
    ficeler pour que la pomme reste fermée. Frotter avec un peu de jus de
    citron. La cuisson, qui se fait dans l’eau bouillante, à la vapeur ou à
    l’autocuiseur, prendra de 10 à 50 minutes selon la grosseur de la pomme
    et la méthode utilisée. L’artichaut est cuit lorsque les feuilles
    situées près du centre se détachent facilement lorsqu’on les tire.

  • Si on a besoin d’un fond cru, couper d'abord le tiers supérieur des
    feuilles, puis dégrossir l’artichaut au couteau en le tournant dans la
    main jusqu'à ce que le fond apparaisse. Enlever les feuilles centrales
    et gratter le foin à l'aide d'une cuiller.
  • Avant de les
    incorporer aux préparations, presser d’abord les coeurs d’artichaut en
    conserve avec les doigts pour en extraire l’eau.




Important. Une fois cuit, l’artichaut doit être consommé dans les 24 heures au risque de produire des moisissures toxiques.


Apprêts culinaires



La manière la plus simple et la plus agréable de consommer l’artichaut consiste à le faire cuire et à le servir tel quel.
On prélève les feuilles une à une et l’on en trempe la base dans du
simple beurre fondu, une mayonnaise ou toute autre sauce de son choix
pour les glisser ensuite entre les dents et en récupérer la partie
charnue. On fait ainsi son chemin jusqu’au coeur, qui constitue
l’apothéose du plat. On enlève le foin, puis on verse un peu de sauce
sur le fond et on déguste.

Quelques suggestions de sauces


  • Préparer une vinaigrette classique avec du vinaigre de vin blanc ou du jus de citron, de l’huile d’olive et de la moutarde.

  • Passer au mélangeur de l’aubergine cuite, des tomates séchées, des
    fonds d’artichaut, du bouillon de poulet ou de légumes, de l’ail et des
    fines herbes. Garnir les feuilles de cette préparation ou s’en servir
    comme trempette.
  • Passer au mélangeur des pois chiches avec
    leur jus de cuisson (ou le liquide dans la boîte de conserve), de
    l’ail, de l’oignon émincé, du jus de citron, de l’huile d’olive et du
    persil.
  • Passer au mélangeur des tomates, de la purée de
    tomate, du vinaigre de vin rouge, du jus de lime et de l’huile d’olive.
    Verser dans un bol et ajouter des oignons verts et du poivron vert
    émincés, du concombre haché, de l’aneth frais ou une autre herbe et, si
    désiré, quelques gouttes d’une sauce pimentée.
  • Ajouter à du
    yogourt nature du persil et de la ciboulette, de l’ail finement haché
    et une cuillerée de sauce chili. On peut aussi battre ensemble du
    yogourt, de l’huile, du jus et du zeste de citron, du sel, du poivre et
    un peu de miel. Dans les deux cas, réfrigérer avant de servir avec les
    artichauts.
  • Faire fondre au four du fromage de type Brie et
    mélanger la pâte (sans la croûte) avec du yogourt, des petites
    crevettes nordiques cuites et émincées, du fromage parmesan râpé, de
    l’oignon vert émincé et du jus de citron. Réchauffer avant de servir.

  • Préparer une sauce au beurre en faisant cuire du vin blanc et des
    échalotes à feu moyen jusqu’à réduction aux trois-quarts. Ajouter du
    jus de citron et du persil. Refroidir légèrement hors du feu, puis
    remettre à chauffer en ajoutant graduellement du beurre, sans cesser de
    brasser.
Tite Prout
Re: L'artichaut
Message Mar 22 Mai - 20:23 par Tite Prout
À la barigoule. Ce plat d’origine
provençale tire son nom d’un champignon sauvage qui entre dans sa
préparation. On peut remplacer ce dernier par les champignons de son
choix. Enlever les feuilles extérieures de petits artichauts, couper le
reste des feuilles à deux centimètres du fond, les écarter pour enlever
le foin avec une cuiller, citronner les artichauts et les fendre en
deux s’ils sont trop gros. Les faire ensuite revenir dans l’huile
d’olive, en ajoutant graduellement de l’oignon émincé, des rondelles de
carotte, des lardons et les champignons tranchés. Ajouter un bouquet
garni et un peu de vin blanc, saler, poivrer et recouvrir d’eau.
Mijoter à couvert une demi-heure, retirer le couvercle et faire réduire
le liquide. Servir avec du persil finement émincé. On peut omettre les
lardons et le vin.


Dans les salades. Cuire les
artichauts, réserver les feuilles pour un autre usage et se servir du
fond pour agrémenter une salade composée de feuilles de laitue, de
pointes d’asperge, de carottes et de chou râpés. Servir avec la
vinaigrette de son choix. Ou le marier avec des poivrons rouges rôtis
et coupés en lanière, la verdure de son choix, un oignon rouge émincé
et des morceaux d’olives noires. Servir avec une sauce au poivron rouge
rôti (avec vinaigre balsamique, ail, huile d’olive, fines herbes, le
tout passé au mélangeur).


On pourra également servir le fond finement tranché sur des pâtes, en ratatouille, en macédoine, en purée, dans les flans, les soufflés, ou en faire un potage.


Aux
États-Unis, on l’ajoute dans des préparations à gâteaux, tartes et
muffins, tandis qu’en France on en fait des clafoutis, des tourtes, des
beignets et des chaussons.


Farcis. Pour farcir les
artichauts, il faut d’abord les tenir à l’envers contre un plan de
travail et les frapper sur la base afin de faire ouvrir les bractées.
Rincer dans l’eau froide et couper les pointes épineuses. Dans un bol,
mélanger de la chapelure, du fromage cheddar ou gruyère, de l’ail et du
jus de citron. Ajouter graduellement de l’huile d’olive tout en
battant. Lorsque la préparation est bien liée, l’insérer entre les
rangées de feuilles des artichauts. Déposer les artichauts farcis dans
une casserole, tête vers le haut, les arroser d’un filet d’huile
d’olive, et ajouter cinq ou six centimètres d’eau. Amener à ébullition,
baisser le feu, couvrir et cuire environ une demi-heure.


Une
autre manière de les farcir consiste à enlever les feuilles extérieures
et à fendre l’artichaut dans le sens de la longueur. Enlever le foin et
remplir d’une simple brunoise de carottes, oignons et céleri, de
champignons sautés, ou de tout autre farce de son choix.


On peut
aussi ne farcir que le fond avec de la viande, de la volaille, du
poisson, des fruits de mer, une salade de pâtes, un oeuf poché en
sauce, une mousseline de pommes de terre, de navets ou de carottes, des
filets d’anchois et des olives, une crème de cresson ou d’oseille, une
sauce à la tomate ou l’une des nombreuses sauces classiques de la
cuisine française. On pourra ajouter un peu de fromage et faire
gratiner le tout quelques minutes avant de servir.


Les petits artichauts
peuvent être servis crus, simplement salés et poivrés, ou sautés
entiers avec d’autres légumes après qu’on leur ait enlevé une bonne
partie de leurs feuilles extérieures et coupé les feuilles du coeur à
mi-hauteur. Ou les ajouter au couscous ou aux tajines nord-africains.


Le coeur. Servir
le coeur dans les salades de verdure ou de pommes de terre, dans les
quiches ou les tartes aux légumes, les ragoûts, les pâtes et les
pizzas. En Égypte, on les fait simplement revenir dans l’huile d’olive
avec des oignons émincés, des carottes coupées en rondelles et de
l’ail. On ajoute un peu de jus de citron et on termine la cuisson à feu
doux. Ce plat est servi froid.


Conservation




Réfrigérateur :
quelques jours, dans un sac de plastique. Pour le conserver plus
longtemps, pulvériser quelques gouttes d’eau avant de le mettre dans le
sac que l’on fermera hermétiquement afin de le garder humide. Ou, s’il
possède sa queue, le placer dans un récipient partiellement rempli
d’eau et conserver au réfrigérateur. Ne le laver qu’au moment de le
cuisiner.


Congélateur : effeuiller les artichauts, enlever
le foin et blanchir les fonds trois minutes dans de l’eau bouillante
citronnée, les refroidir et les éponger avant de les mettre dans un sac
à congeler.


Jardinage biologique




Jusqu’à
tout récemment, il était pratiquement impossible de cultiver
l’artichaut sous les climats nordiques du Québec, d’une part parce que
c’est une plante vivace qui ne tolère pas les froids que nous
connaissons, d’autre part parce qu’il fallait le reproduire à partir de
boutures prélevées sur les cultures précédentes.


Cependant, au
cours des dernières décennies, on a mis au point des variétés que l’on
peut cultiver à partir de semences, ce qui permet de contourner en
partie le problème. Par contre, il faut savoir que l’artichaut exige
beaucoup d’espace pour sa pleine croissance et qu’il se prête donc mal
aux petits jardins familiaux, d’autant plus qu’il est peu productif, si
on le compare à des plantes moins gourmandes d’espace.


En
outre, il demande des températures relativement fraîches durant sa
période de croissance, les canicules lui étant particulièrement
néfastes (pour cette raison, en bien des endroits dans le monde où le
climat s’y prête, on le cultive l’hiver pour le récolter au printemps).
Il exige une bonne fertilisation ainsi qu’une abondance d’eau en cas de
sécheresse.


Écologie et environnement




Tandis
que des chercheurs du Nord de la Californie essaient de trouver des
moyens efficaces pour combattre les insectes et les maladies qui s’en
prennent à l’artichaut, dans le Sud, on cherche plutôt à se débarrasser
du cardon sauvage. Introduite en Amérique du Nord au XIXe siècle,
cette plante s’est rapidement répandue dans tout le Sud de la
Californie au point de devenir une nuisance environnementale.


Il
occupe les prairies de la côte au détriment des plantes indigènes et
prive ainsi la faune locale de ses sources traditionnelles de
nourriture, sans en constituer une pour autant, les animaux
n’appréciant pas ses épines acérées et ne le consommant pas. En
conséquence, il a tout le loisir de se répandre, d’autant plus que ses
puissantes racines lui permettent de survivre à des conditions
extrêmes. Dans les endroits où il s’est établi, il forme de denses
colonies qui excluent toute autre forme de végétation.


Éradiquer
cette plante n’est pas simple : d’un côté, ses abondantes semences (un
seul plant peut produire 12 têtes florales portant chacune de 180 à
800 semences) conservent leur pouvoir de germination pendant plusieurs
années, de l’autre, il suffit qu’un seul petit tronçon de racine ait
échappé à la destruction pour qu’une nouvelle plante en émerge.


Jusqu’en 1997,
dans les réserves et sanctuaires du Sud de la Californie, la technique
utilisée pour l’éradiquer a consisté à épandre des herbicides. Mais
cette approche est polluante, ce qui a poussé des chercheurs à mettre
sur pied un programme intensif de fauchage et de travail en surface du
sol, dans le but d’épuiser les racines en les privant des précieux
nutriments qui sont normalement fournis par le processus de
photosynthèse. En deux ans, on a réussi à réduire la population de
cardon de 95 %. Grâce à ce travail, il a été possible d’établir sur ces
sites des plantes indigènes menacées de disparition, dont une espèce de
sauge arbustive.
Tite Prout
Re: L'artichaut
Message Mar 22 Mai - 20:23 par Tite Prout
Sections L’artichaut au fil du temps, Usages culinaires, Conservation, Jardinage biologique, Écologie et environnement

Recherche et rédaction :
Paulette Vanier

Fiche créée le :
8 septembre 2005
Coordination du contenu : Josiane Cyr, Dt.P., nutritionniste

Fiche mise à jour le :
17 août 2006 Références

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l'information désirée. BibliographieBoswell Victor R. Our Vegetable Travelers: ]. Edible Flower Buds of a Gorgeous Thistle. In: National Geographic Magazine, 1949. Plant Answers, Aggie-Horticulture, T &M University, Etats-Unis.Aggie-horticulture.tam.edu [Consulté le 12 décembre 2004.] http://aggie-horticulture.tamu.edu

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Source: passeportsante.net
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