Employer les termes justes que les Africains
et les Descendants d'Africains ont élaborés collectivement et massivement à Durban en 2001
pour l'égalité des droits.

Je vous laisse le soin d'analyser ci-dessous l'information relative à la lutte contre les inégalités et les discriminations raciales au Brésil.

Néanmoins je ne peux laisser passer sans réagir énergiquement une manipulation, une malhonnêteté mise au point en occident par les sionistes et les médias qui les servent : la notion de discrimination positive.Ce n'est pas pour rien que "le petit Nicolas" l'a récupéré !

A l'origine la nécessité pour les noirs du monde entier d'obtenir l'égalité des droits partout où les partisans de la "suprématie blanche" ont privilégié les seuls leucodermes durant des siècles et au 21e siècle encore au mépris de toutes les lois et règles officielles d'égalité des citoyens entre eux.

A cette fin, les noirs du monde entier ont retenu et acté dans les textes de Durban en 2001 la notion Affirmative action pour caractériser les Actions positives conduites pour rattrapper le retard de droits pris par les noirs durant les siécles passés du fait de la déportation, de l'esclavage, de la colonisation et de la non-égalité en droits civiques et en droits humains partout dans le monde où vivent des noirs y compris en Afrique où l'occident continue de piller ce continent avec la complicité de chefs d'Etat et d'hommes politiques noirs véritables "kounichettes" des bourreaux !

Donc SVP, cesez de parler à tort et à travers à notre place, volontairement ou involontairement, de notre lutte pour la justice par l"égalité des droits" et non pas d'obtention de privilèges ou de remplacement des bourreaux par d'autres bourreaux.

Affirmative actionfiltered= Action positive = Réparations maintenant des injustices causées par esclavage, colonisation et négrophobie par des mesures de correction fortes

Merci dorénavant de respecter la mémoire de nos ancêtres, de nos vivants en oeuvrant avec nous pour la mise en route pour "des Droits Humains pour Tous les Humains" dont les noirs sont écartés jusqu'à ce jour !

le 26 octobre 2006

Joss Rovélas

La discrimination positive à la brésilienne
LE MONDE | 27.10.06 | 14h41
RIO DE JANEIRO, CORRESPONDANCE


LEs affiches ne sont pas restées longtemps sur les murs de Villa Mariana, quartier bohème de Sao Paulo. La police a arrêté, lundi 23 octobre, trois hommes au crâne rasé qui collaient des messages racistes : "Concours blanc", pouvait-on lire au-dessus d'une caricature d'un Noir brandissant une copie emplie d'erreurs et de grossièretés. "Ils volent votre place à l'université publique", disait le pamphlet signé White Power. Au commissariat, les avocats ont assuré que "leurs clients n'étaient pas racistes, mais protestaient contre les quotas favorisant les Noirs".

Au Brésil, où la population est blanche à 55 %, noire ou métisse à 45 %, la loi bénéficiant aux étudiants selon leurs revenus ou leur appartenance ethnique n'est pas encore votée. Le projet a le soutien des deux candidats du second tour de l'élection présidentielle, fixée au dimanche 29 octobre. Le président Luiz Inacio Lula da Silva défend "l'accélération de la réparation des injustices sociales". Son adversaire Geraldo Alckmin estime que "les quotas sont une sorte d'action affirmative".

Le texte présenté par le gouvernement Lula est examiné depuis trois ans par le Congrès. "Même s'il y a du retard, c'est finalement mieux ainsi, car au début tout le monde était contre, de gauche à droite, reconnaît le secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur, Nelson Maculan. Maintenant, le principe est acquis." Selon un sondage, 65 % des Brésiliens y sont désormais favorables.

QUOTAS RACIAUX
La loi réserverait la moitié des places des universités publiques aux élèves sortant de l'école publique. Sinon, les défavorisés voient leurs camarades du privé ravir l'essentiel des places. Il leur reste les universités privées, moins performantes et très onéreuses. Les quotas raciaux ne s'appliqueraient qu'ensuite. En fonction de la population de chaque Etat du Brésil, un pourcentage serait attribué aux Noirs ou aux Indiens.
Sous la pression de l'opinion et des mouvements sociaux, 30 des 88 universités publiques ont déjà adopté le système de places réservées, à Brasilia, Salvador ou Curitiba. Le concours d'accès aux universités de Sao Paulo vient d'instituer un système de points. Selon le ministère, les résultats sont encourageants : moins de désistements et des notes souvent supérieures aux autres.

"Le plus important est que la Cour suprême ne déclare pas l'inconstitutionnalité de cette pratique", estime le professeur Joao Feres, de l'Institut universitaire de recherche (Iuperj), à Rio de Janeiro. Jusqu'à présent, les recours de candidats recalés se sentant lésés ont été rejetés par les juges de première instance.

Annie Gasnier