Le 11 septembre était-il un travail d’initié ?
Kim Bredesen
Traduit par Nicole Fishlock et Pétrus Lombard
NDLR Quibla : L’article qu’on lira ci-dessous a une drôle d’histoire. Ecrit par un journaliste d’Oslo pour l’édition norvégienne du Monde diplomatique , il est censuré par les propriétaires du titre, qui ont interdit au Réseau Voltaire de le traduire et de le publier. La rédaction de quibla.net a décidé de passer outre à cette censure stupide et de permettre aux francophones de prendre connaissance de cet article. Nous attendons avec intérêt la réaction du Monde diplomatique. Vont-ils nous assigner en justice ? Cela risque de leur coûter très cher, car ils risquent d ‘être condamnés à payer les frais de ce qui pourrait être un procès historique. Nous avons en effet l’intention, au cas où ils nous poursuivraient, de faire citer tous les témoins évoqués dans l’article et beaucoup d’autres, pour faire enfin éclater le scandale du 11 septembre dans une enceinte judiciaire française, à défaut de pouvoir le faire dans une enceinte usaméricaine.
Le traducteur de l’article, Pétrus Lombard, avait demandé à la rédaction française du Monde diplomatique pourquoi ils ne publiaient pas ce article. Voici la réponse de Maurice Lemoine, Maurice.Lemoine@Monde-diplomatique.fr, en date du 31 juillet :
« Par contrat, les éditions étrangères du Monde diplomatique traduisent les articles de l'édition française, mais peuvent insérer entre 15% et 20% d'articles originaux, en général sur leur région d'origine ou de nature culturelle ; en l'occurence l'édition norvégienne est sortie de ce cadre sans notre assentiment.
La seule question à poser est la suivante : cet article, publié sans notre aval, est-il pourvu des qualités que nous jugeons indispensables : la rigueur, l'enquête, la vérification des faits ?
Nous estimons que non. Il n'est donc pas question que Le Monde diplomatique lui serve de caution. Accepteriez-vous que soit diffusé sous votre nom, et donc vous engageant, un texte au sérieux parfaitement discutable ? Nos positions sur les politiques israélienne et américaine sont suffisamment claires pour que nous ne nous sentions pas obligés de sombrer dans des surenchères aventureuses. »
Courageux, mais pas aventureux, le camarade Lemoine !
De plus en plus les gens aux USA sont convaincus que les autorités usaméricaines dissimulent leur participation à la tragédie du 9/11. Les déclarations des témoins, estampillées confidentielles pendant plusieurs années, prouvent maintenant que la démolition contrôlée a peut-être eu lieu. Le gouvernement US avait de longue date prévu un tel incident -- comme l’indique le document de défenses républicain Reconstruction de l’Amérique de 2000. L'organisation 9/11Truth croit que les USA ont probablement orchestré un incident de ce genre pour justifier l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan, comme pour restreindre des libertés civiquees US par l'introduction du Patriot Act. Il apparaît maintenant qu’en 1962 le chef militaire le plus haut d'Amérique conçut un plan d’attaque préméditée sur les Usaméricains, qui impliquait d’abattre un avion de ligne, de sorte que la responsabilité puisse être portée sur Cuba. Alors pourquoi cela devrait-il être exclu aujourd'hui ? Beaucoup croient aussi que les renseignements pakistanais ont coopéré avec la CIA et Al Qaïda parce qu'ils ont transféré d’importantes sommes d'argent au pirate de l'air Mohamed Atta dans les jours débouchant sur le 9/11. Ils ont même eu Ben Laden sous surveillance durant la durée de ses soins dans un hôpital militaire de Peshawar au Pakistan, en septembre 2001.
La plupart d'entre nous auraient trouvé étrange que l'impact d'un avion de ligne soit insuffisant pour faire s’effondrer un gratte-ciel. Donc, peu doutèrent de ce qui frappa les tours jumelles le 11 septembre 2001, ou de l’identité des malfaiteurs. Cependant, les années passant, plusieurs personnes et groupes, en Amérique du Nord et en Europe, commencèrent à douter que cela soit forcément exact. Pour eux, un ensemble de circonstances contradictoires entourant les attaques ne correspondent pas aux explications des autorités américaines et de la Commission sur le 11 septembre nommée par le Congrès. [1]
L’une des raisons principales de ce doute est qu'il y a des témoins du 11/9 qui décrivent des événements ne correspondant pas à ceux de l'histoire officielle. [2] Un exemple est donné par les spectateurs qui ont entendu et vu ce qu'ils pensaient être des explosions autour des tours jumelles avant que les avions les heurtent. Des policiers pensèrent qu'elles ressemblaient " à des implosions planifiées ". [3] Le pompier Richard Banaciski déclara ceci : " Cela ressemblait à ce qu’on voit à la télévision quand ils font sauter ces bâtiments. Cela semblait provenir de tout autour comme une ceinture, toutes ces explosions. " Stephen Gregory, le Commissaire Assistant au Feu déclara : " J'ai vu un flash flash flash au niveau le plus bas du bâtiment. Vous savez, comme quand ils démolissent un bâtiment ". [4]
Un autre témoignage controversé est venu de William Rodriguez, l'ouvrier d'entretien qui travaillait dans la tour nord le 11/9. Dans une interview au New York Magazine, [5] il déclara avoir entendu en premier une énorme explosion alors qu’il était au second sous-sol du gratte-ciel et témoigna de l'aspect des victimes, la peau brûlée de leurs bras par le feu dans la cage d'ascenseur. Après l'explosion au second sous-sol il en entendit une autre au dessus. C'était le Boeing 767. William fut le dernier rescapé survivant au Ground Zero du WTC. Il fut salué comme héros et invité à visiter George Bush et la Maison Blanche. Plus tard, lorsqu’il tenta de donner de la publicité à son histoire d'explosion au second sous-sol, il fut rejeté par les autorités usaméricaines. Il a maintenant entamé une poursuite judiciaire contre ces mêmes autorités sous le Statut RICO, une action judiciaire conçue à l'origine pour poursuivre les familles de la Mafia.
A côté des rapports de témoins décrivant une démolition contrôlée des tours jumelles avec des explosifs, des critiques de l'administration Bush croient il y a plusieurs ensembles de circonstances entourant le 11/9 qui donnent de bonnes raisons de suspecter la véracité de l'histoire officielle.
C'est un fait qu'aucun des quatre avions détournés ne fut arrêté par les avions de combat. Cela combiné au fait que la majorité de l'Armée de l'Air était engagée dans des exercices militaires, donna poids au soupçon que la force de défense aérienne usaméricaine avait donné l'ordre de " se retirer " de sorte que les attaques terroristes puissent se dérouler sans encombre. Une autre événement suspect est que le WTC 7 -- aussi connu sous le nom de Bâtiment 7 -- un gratte-ciel de 47 étages, s’effondra sans avoir été heurté par les avions. Réciproquement, les bâtiments adjacents sont toujours intacts.
Alors qu’elle arrive toujours à prévenir des attaques, l'Agence de Sécurité Nationale (NSA) prétend avoir surveillé les conversations entièrement traduites en été 2001 - en temps réel - entre Mohamed Atta et Khalid Cheikh Mohamed, ayant soulevé des inquiétudes. Dans l’une des conversations, Khalid a soi-disant donné à Atta le feu vert pour les attaques ; la NSA devait donc être prévenue.
En rapport avec les enquêtes qui auraient pu mener à l'arrestation des pirates de l'air, l'agent Colleen Rowley du FBI prétend que les directeurs du FBI ont intentionnellement empêché ses investigations sur Zacarias Moussaoui -- alors qu’il fréquentait l'école de vol de Minneapolis. Ils ont fait cela en dépit des avertissements reçus des renseignements français. Rowley croit que si le FBI avait approuvé son enquête, il aurait pu découvrir les plans de Moussaoui comme ceux de plusieurs autres pirates de l'air inscrits dans les écoles de vol. [6] Certains croient que les importantes sommes d'argent transférées par les renseignements pakistanais (ISI) à Mohamed Atta les jours avant le 11/9 sont la preuve de la coopération entre l'ISI, la CIA, et Al Qaïda. [7]
Il peut aussi sembler suspect que George Bush maintint les autorités américaines dans une recherche allégée d’Oussama Ben Laden, le principal suspect derrière le 11 septembre. Le Général Richard Myers déclara aussi que la guerre en Afghanistan ne concernait pas la recherche de Ben Laden. [8] Un ancien agent de la CIA, Gary Berntsen, déclara en outre que l'administration Bush laissa Ben Laden s’évader quand il fut acculé dans une poche des montagnes de Tora Bora en Afghanistan en 2001. [9] Il est aussi connu que les renseignements usaméricains eurent la parfaite connaissance de l’endroit où était Ben Laden dès juillet 2001 quand il fut soigné pour ses reins dans un hôpital usaméricain de Dubaï aux Emirats Arabes Unis. [10] Quelques mois plus tard, en septembre, il reçut aussi des soins dans un hôpital militaire de Peshawar au Pakistan, sous la surveillance du renseignement pakistanais. [11]
L'existence des circonstances et des témoignages qui contredisent les aspects de l'histoire officielle mena quelques personnes et groupes à rechercher des explications alternatives sur ce qui arriva le 11/9. Une véritable jungle des théories sur ce qui se produisit vraiment aux USA il y a cinq ans prit naissance. Des théories déployées dans plusieurs directions se relièrent ensemble. Une comparaison des différents avis est présentée dans le livre " New Pearl Harbor - Questions inquiétantes au sujet de l’Administration Bush et du 11/9 " (2004), par David Ray Griffin, professeur de théologie à Claremont en Californie. Il présente un prémisse clef dans le livre : La responsabilité des attaques du 9/11 peut largement être attribuée à d'anciens membres néo-conservateurs du groupe d’experts (think tank) " Projet pour un Nouveau Siècle Américain " (PNAC), devenus maintenant acteurs principaux de l'administration Bush.
Dans le document " Reconstruire les Défenses de l'Amérique : Stratégies, Forces et Ressources pour un Nouveau Siècle Américain " (2000), [12] écrit par des membres du PNAC, on peut lire : " Le processus de transformation, même s’il apporte des changements révolutionnaires, est susceptible d'être long, en l’absence d'un événement catastrophique catalyseur comme un nouveau Pearl Harbor ".
Le titre du livre de Griffin se réfère aux déclarations du PNAC sur la transformation de l’Amérique militaire nécessitant " un nouveau Pearl Harbor ". Griffin regarde cette citation à la lumière du principe judiciaire du cui bono ? [à qui profite le crime ?] et conclut que le 11/9 était précisément le catalyseur dont l'administration Bush avait besoin. Pour Griffin, il est donc probable que les USA ont orchestré un incident de ce genre pour justifier l'invasion de l'Irak et de l'Afghanistan, comme la réduction des libertés civiques aux USA par l'introduction du Patriot Act.
Qu'ils ont choisi d'envahir des pays du Moyen-Orient en considérant cela comme une simple extension de la coopération que les USA avaient déjà avec l'élite du pouvoir d’Arabie Saoudite, des renseignements pakistanais (ISI), du régime taliban, et des régimes d’Asie Centrale. Et pour Griffin, l'ordre du jour au Moyen-Orient et en Asie Centrale est tout à fait évident : c’est le contrôle de la production et du transport de pétrole par l'intermédiaire des pipelines et des camions-citernes. Griffin ne pointe aucun personnage spécifique responsable de l'organisation des attaques du 11/9. Il déclare seulement qu'il y a différents avis sur cette question.
Pour certains, la spéculation sur l'identité de ces responsables tourne autour des agences de renseignement telles que la NSA, le FBI, et la CIA. D'autres croient que c'est la Maison Blanche. Un troisième groupe croit que différents personnages comme Dick Cheney, Paul Wolfowitz, Jed Bush, George Tenet, et Donald Rumsfeld, sont les vrais architectes des attaques.
Alternativement, d'autres combinaisons possibles de malfaiteurs et organismes ont pu travailler ensemble. Dans son document, " Quel est votre niveau ‘HOP’ ? [HOP désigne les quatre catégories décrites ci-dessous] " [13] Nicholas Levis classe les avis sur les attaques en quatre catégories principales :
L'histoire officielle : Oussama Ben Laden est le responsable, du détournement des avions par dix-neuf fondamentalistes musulmans, la Maison Blanche n'ayant reçu aucun avertissement
La théorie de l'incompétence : Accepte l'histoire officielle mais blâme la Maison Blanche, le FBI, la CIA, la NSA, et les autres, pour ne pas avoir suivi les nombreux avertissements. C'est la ligne prise, avec une énorme affaire de dissimulation et de changements de direction, dans le rapport de la Commission sur le 11/9.
LIHOP (" Laissons-les Arriver au But " ) : Il y a un certain nombre de variations sur celle-ci. Il y est principalement sujet de la manière dont les factions des autorités usaméricaines et le secteur privé se rendaient compte des plans des pirates de l'air mais n'ont rien fait pour les arrêter, puisque le 11/9 était en conformité avec les objectifs politiques.
MIHOP (" Les faire arriver au but ") : Les autorités US ou des forces privées ont projeté et effectué les attaques.
Pour les sceptiques, le dénominateur commun est leur croyance qu'au moins un des éléments de la présentation officielle du 11/9 est inexact.
Dim 27 Aoû - 11:40 par Tite Prout