N’est-ce pas formidable d’apprendre que notre Banque du Canada appartient à un consortium privé d’individu assoiffé de pouvoir dont le seul but est de s’enrichir sur le dos du peuple canadien.
- Le cartel banquaire mondiale -
De nouvelles instances internationales, telles que le FMI, la banque Mondiale et la Banque de Colonisation internationale (Bank of International Settement), furent créées pour étendre la suprématie de l’économie à la planète entière. Les contributions à payer à tous les ans pour chaque nations sont de l’ordre de milliards. Si une nation a des problèmes pour régler sa contribution, se sont les ouvriers et les défavorisés qui s’en ressentent. Actuellement, le FMI cherche, sur l’ordre des banquiers internationaux, des moyens pour contrôler toute l’économie mondiale.
Le membre du Comité des 300 (COM 300) Harold Lever fit une proposition connue sous le nom de ¨plan Ditchley¨. Selon le plan, la politique financière et monétaire des États-Unis passerait, au mépris de la loi, sous le contrôle du FMI. Ce plan permettrait au FMI de réunir dans la Banque mondiale toutes les banques centrales des différentes nations.
En 1982, les banques les plus éminentes de Wall Street et le gouvernement des États-Unis décidèrent d’un commun accord d’imposer à chaque pays redevable des conditions de remboursement accablantes qui furent mises en place par les Kissinger Associates inc. (le conseil de direction est composé de Robert O. Anderson, magnat du pétrole et président de l’institut Aspen, de lord Carrington et de lord Roll of Ipsden, directeur de la Bank of England et de la Banque S. G. Warburg). Cette société fut créer par Henri Kissinger même.
Le FMI, la Federal Reserve Bank et la Bank of England doivent assurer le rôle de police mondiale pour recouvrer les dettes. L’Amérique a eu l’idée de placer le FMI, connu pour son intransigeance, au centre de toutes les négociations de dettes. Les conditions du FMI furent élaborées par le représentant du FMI, Irving Friedman (cela lui a valu une position élevée dans la Citibank). Rexrodt, ministre actuellement de l’économie en Allemagne, fût aussi, pendant quelque temps, chef de la Citibank dans ce pays.
Les capitaux du FMI représentèrent pour les pays une sorte d’appât. Une fois les difficultés d’un pays cernées, les experts du FMI lui montraient ce qu’il fallait absolument changer. Ils déclaraient ensuite au pays endetté que s’il voulait obtenir ne serait-ce qu’un crédit minime auprès d’une banque étrangère, il devait réduire ses importations au strict minimum. Il devait faire aussi baisser de façon draconienne les dépenses de l’État et surtout arrêter toutes les subventions pour la nourriture de base et autres allocations pour les personnes défavorisées. La condition sine-qua-none était toujours de dévaluer la monnaie. Ceci soi-disant pour que les exportations soient un meilleur marché et deviennent compétitives sur le marché mondial. C’était le premier pas. Le deuxième consistait à obtenir du pays qu’il consente à un vaste programme de conversion des dettes. C’est alors que les banques créditrices s’assuraient de la future mainmise sur le pays endetté. Ils comptaient, de surcroît, des paiements d’intérêts et d’amortissements. Le FMI devint la police économique internationale des grandes banques privées. L’un après l’autre, les pays devaient négocier les conditions de remboursement avec le FMI et les banques du groupe Ditchley.
D’après les informations de la Banque Mondiale, des paiements d’intérêts s’élevant à 326 milliards de dollars et venant de 109 pays débiteurs allèrent dans des banques créditrices privées de 1980 à 1986. Dans la même période, 332 milliards de dollars furent remboursés. C’est ainsi que des dettes de 658 milliards de dollars furent payées alors que le montant originel des dettes n’était que de 430 milliards. Malgré cela, les 109 pays devaient encore 882 milliards de dollars aux banques créditrices.
Cette action conjointe d’intérêts beaucoup trop élevés et de cours de change oscillants plonge les pays dans un entrelacs de dettes magnifiquement inextricable qui profite aux banques.
LÉGENDE DE L’ARGENT