Ceux qui attaquent vont-ils finir par perdre ?

jeudi 29 juin 2006 , par Mehr Licht





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Au moment où les tapages médiatiques des Etats-Unis et du régime sioniste autour des activités nucléaires civiles iraniennes, d’une part, et la réunion de Paris de l’autre, n’ont mené à rien, les responsables du régime sioniste ont menacé la République Islamiste d’Iran d’intervention militaire. Je ne peux donc pas faire abstraction de la peur qui habite présentement nombre de populations face à ces menaces de mort.

En Outre, le Chef d’état major de l’armée du régime sioniste, en réponse au quotidien israélien, “Maariv”, qui lui demandait si le monde était en mesure de stopper militairement les activités nucléaires iraniennes, a déclaré que cela était possible et qu’Israël faisait partie de ce monde. Évidemment le monde ce n’est que l’État sioniste. Le plus ridicule, dans tout cela, c’est que l’entité sioniste, détentrice du plus grand arsenal nucléaire du Moyen-Orient, est en train de menacer l’Iran d’intervention militaire sur la base d’allégations infondées selon lesquelles Téhéran souhaiterait mettre la main sur l’arme atomique. L’administration Bush a déjà usé des mêmes mensonges pour se donner bonne conscience afin d’attaquer l’Irak.

Le régime d’Israël a fabriqué plus de 400 ogives nucléaires, avec l’aide de ses soutiens occidentaux et a toujours refusé d’adhérer au TNP. Ce, alors que l’Iran, membre du TNP, n’a lésiné sur aucun moyen pour développer sa coopération avec l’AIEA. Toutes les activités nucléaires civiles de Téhéran sont supervisées par les inspecteurs et les caméras de l’AIEA, dont le Directeur général a, plusieurs fois, affirmé n’avoir constaté aucune déviation, dans le programme nucléaire civil iranien.

Au cours de ces deux derniers siècles, l’Iran n’a jamais ouvert une quelconque hostilité envers d’autres pays tandis que, depuis sa formation illégale de 1967, le régime sioniste a engagé plusieurs guerres et créé de nombreuses crises chez ses voisins musulmans. Tout comme leur principal soutien américain, les dirigeants du régime sioniste tentent d’insinuer que les activités nucléaires civiles iraniennes représenteraient une menace, croyant ainsi pouvoir mettre dos à dos l’Iran et la Communauté internationale. Les sionistes ne font que ça d’essayer de convaincre par toutes sortes d’entourloupettes la Communauté internationale. Que ce soit la Palestine, la Syrie, l’Irak, le Liban et l’Iran tout passe dans la moulinette à désinformation des médias contrôlés par les sionistes, autant aux Etats-Unis que dans d’autres pays. Notre pays la France ne faisant pas exception.

Mais, du point de vue de Téhéran, il est peu probable que le régime sioniste trouve l’audace, voire le culot, d’attaquer l’Iran car il devrait, de toute façon, savoir que l’Iran, fort d’une grande capacité défensive, saurait riposter à toutes sortes d’agressions et d’agresseurs. Israël et les Etats-Unis pourraient-ils reculer face à une autre défaite ? Espérons-le !

Grande Bretagne

Tony Blair, ce soi-disant socialiste, a toujours suivit les politiques de droite de l’administration Bush et entériné aussi celles d’Israël. Il risque pourtant d’avoir de sérieux problèmes lors des prochaines élections en Grande-Bretagne. Les premiers résultats des élections locales nous confirment des prévisions pour le moins pessimistes quant à la future réélection de son parti.

Etats-Unis

Nous savons que Bush et sa clique commencent à avoir du plomb dans l’aile. D’après les derniers sondages, seulement 34% des américains appuient les politiques de leur président. Nous voyons de plus en plus des manifestations qui s’insurgent devant le désastre que vient de leur léguer G.W.Bush. De plus, le secrétaire américain à la Défense, le très contesté Donald Rumsfeld vient d’être pris à partie par des opposants à la guerre en Irak. Le peuple américain n’étant pas plus fou que d’autres se réveille et je doute qu’il acceptera une seconde agression contre l’Iran. Rumsfeld, lors d’un discours prononcé à Atlanta, une ville pourtant pas ce qu’il y a de plus à gauche, a été interrompu à plusieurs reprises par des manifestants qui brandissaient une banderole où était écrit « Coupable de crime de guerre ». Grâce à la belle liberté d’expression qui est de mise en ce pays, les manifestants ont été expulsés manu militari de la salle de conférence.

N’oublions pas non plus que ces dernières semaines M. Rumsfeld, a fait l’objet de vives critiques par des généraux à la retraite, qui l’ont accusé d’être responsables de plusieurs erreurs commises en Irak et qu’ils ont demandé sa démission.

En France

On ne peut pas dire que les Chirac, De Villepin et même le vilain petit canard des deux premiers, M. Sarkozy soient en bonne position pour briguer de futures élections présidentielles. Autrement dit, tous ceux qui appuient Israël et qui sont prêts à condamner l’Iran, risquent de se retrouver d’ici peu dans l’opposition. Nous espérons seulement que cela se fasse avant que ces États se mettent d’accord pour lancer contre ce pays une guerre qui pourrait handicaper toute la planète.

En Israël encore

Israël reste la seule nation qui ne lâche pas la bride, puisque Madame Tzipi Livni a été investie par la Knesset au poste de ministre des Affaires étrangères et number two du gouvernement de M. Ehud Olmert. Elle devient par ce fait, la femme le plus puissante d’Israël. Bonne nouvelle ? Je ne le crois pas, quand on sait que cette juriste est issue d’une famille de la droite ultra-nationaliste. Autrement dit, rien de bon pour entrevoir une détente favorisant une paix au Moyen-Orient. D’autant plus que le gouvernement israélien vient de voter la construction d’un mur autour de Jérusalem, qui ne fera que compliquer l’existence de milliers de palestiniens, et bien évidemment renforcer les revendications hégémoniques de l’État hébreux sur la totalité de Jérusalem.

Il nous reste donc à espérer que les États qui prennent position contre l’Iran, l’Irak et la Palestine et qui encensent le colonialisme d’Israël, soient battus par la décision de leur peuple. Est-ce de l’optimisme poussé à l’extrême ? Pas sûr puisque même en Israël, des Juifs commencent à en avoir marre des politiques racistes de leur pays.

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