France : La face occultée de ton passé (1ère partie)
Depuis la fin de la colonisation vers 1960 en Afrique, les Français d'origine étrangère en particulier les Africains du Maghreb et du sud saharien n'ont jamais été assimilés ou intégrés. Certains diront qu'il y a eu quelques exceptions, mais l'exception ne fait pas la règle. Elle est donc négligeable car elle n'est pas visible par rapport à la grande masse. Sous la 4ème république, les ministres ou élus d'origine africaine, certes peu nombreux, ont existé. Puis ils ont disparu pour ne plus jamais apparaître après 1959. S'agit-il d'une rupture totale avec l'afrique après l'indépendance des colonies ou une politique de la France réservée aux seules élites gaulloises ?.
Tout africain venu étudier en France est surpris de constater que ces "frères" occupent des postes peu honorables : ils ne sont pas cadres dans l'administration, ni à l'éducation, ni dans les hôpitaux ! Il ne sont même pas dans le monde politique. C'est comme s'ils n'étaient pas compétents ou incapables d'assumer les fonctions nobles de la cité. Par contre dans les rues de Paris par exemple, les africains, balai à la main, s'occupent de nettoyer les trottoirs et ses innombrables crottes de chien, alors qu'ils ne le feraient pas pour rien au monde pour leur propre pays.
Tout africain ou européen est étonné de voir dans les autres grandes métropoles occidentales multiraciales, notamment à Londres, au Canada, ou à New-York, le brassage inter-racial saute aux yeux. Il est partout. A Paris, c'est dans le métro, le RER ou les bus où le faux brassage brille de mille feux. Une fois sortis du transport en commun, la ségrégation sociale pour ne pas dire raciale reprend sa vraie place. Chacun se dirige vers son milieu pour occuper sa journée. A la sortie du RER A à la Défense, tous les passagers très bien vêtus se dirigeant dans le quartier New-Yorkais de Paris semblent être de même souche biologique. Le balayeur ou le vigile souvent aussi diplômé que le cadre d'une entreprise installée à la Défense, est de souche différente.
Un visite-éclair dans le 18 ème arrondissement de Paris et le 16ème en empruntant le PC (bus articulé circulant sur les boulevards des Maréchaux) permet de constater que la même ségrégation : le 18ème appartient à la population africaine et le 16ème ou le 7, 8ème à la souche pure. Pourquoi c'est ainsi ?
Ces populations des beaux quartiers oublient une chose : les parents ou arrières-parents des populations du 18ème arrondissement de Paris ont contribué à libérer ces beaux quartiers l'arme à la main pour chasser l'occupant Nazi. Les cadres des bureaux climatisés ignorent que sans la présence des tirailleurs africains, ils ne seraient peut-être pas là aujourd'hui, que ces bâtiments ont vu mourir de nombreux maçons, peintres, chaudronniers pendant leur construction. Ils étaient en majorité tous d'origine étrangère. Ils gagnaient peu d'argent, vivaient dans des conditions inhumaines très loin de beaux quartiers.
La France a fait venir des africains pendant les deux guerres mondiales, elle a fait entrer des africains pour bâtir le pays ravagé par les bombes allemandes. Puis après la France commençant à s'embellir ne reconnaît plus les africains qui ont contribué à sa libération et à son essor. Petit à petit depuis 1973, la France "accueillante" est devenue la France du rejet de l'africain.
Nous espérons que la raison humaine l'emportera sur l'action négative sur un "frère", comme le dirait le prêtre à la messe, venu d'ailleurs trouver son bonheur loin des siens.
Nb : Il s'agit de la France politique. Le peuple français ouvert aux autres comme tous les peuples du monde suit le politique très aveuglement pour l'imiter souvent.
Atention : Je n'ai rien contre les beaux quartiers, ni les cadres. Je n'ai fait que donner quelques observations .
France : La face occultée de ton racisme (2ème partie)
DISCRIMINATIONS AU TRAVAIL L’Éducation nationale, une entreprise comme les autres ?
L’école, comme protégée « a priori » du racisme, est pourtant un lieu où les personnels subissent différentes formes de discriminations ethniques. Le silence sur ces pratiques oblige à questionner ouvertement le fonctionnement de l’institution scolaire. quelles sont les relations entre acteurs scolaires qui sont prises comme objet de réflexion ? Ce sont celles qui mettent en rapport les personnels éducatifs et les élèves ou ces mêmes personnels et les familles ou les élèves entre eux ou les familles entre elles ou encore les établissements et leur environnement social et institutionnel plus ou moins large.
Sam 27 Mai - 20:00 par mihou