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 Les troupes coloniales dans les colonies

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mihou
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mihou


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Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

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22052006
MessageLes troupes coloniales dans les colonies

Les troupes coloniales dans les colonies.

Les troupes coloniales dans les colonies.
vinny03.club.fr/gg/massiges/histocolo.htm
Dans chaque colonie, le gouverneur a sous autorité le commandant supérieur des troupes qui est responsable vis a vis de lui, de la préparation des opérations militaires, de leur conduite et de tout ce qui est relatif à la défense de la colonie. Le commandant supérieur des troupes correspond avec le ministre de la Guerre par l’intermédiaire du gouverneur et du ministre des colonies.

Le ministre de la Guerre a le droit de renforcer les troupes coloniales servant aux colonies par les régiments étrangers, par les régiments de Tirailleurs Algériens, par les bataillons d’infanterie légère d’Afrique. Des unités de ces corps peuvent être employées en tout temps aux colonies sous la réserve qu’elles seront en sus du minimum prévu par la loi des cadres et effectifs.

Nous allons résumer rapidement l’organisation militaire de chacune de nos possession coloniale, sans nous occuper toutefois de l’Algérie et de la Tunisie.
Gouvernement général de l’Afrique Occidentale

Un décret du 1er octobre 1902 a réuni sous une même autorité, celle du gouvernement général civil de l’Afrique Occidentale, tous nos territoires du Sénégal et du Soudan.

Le commandant supérieur des troupes du groupe de l'Afrique occidentale est un officier général de l'armée coloniale en résidence à Saint-Louis. Un officier supérieur commande la place de Dakar, classée point d'appui de la flotte. Tous les grands services militaires du groupe de l'Afrique Occidentale sont installés à Saint-Louis.
Sénégal

La garnison du Sénégal comprend 1 bataillon d'infanterie coloniale à Dakar, le 1er tirailleurs sénégalais à Saint-Louis, une Compagnie de discipline coloniale à Ouakam, le 6e régiment d'artillerie coloniale, une compagnie d'ouvriers d'artillerie coloniale à Dakar, un escadron de spahis sénégalais à Saint-Louis et un détachement de gendarmerie.

La colonie du Sénégal compte deux cercles militaires, le cercle de Kaédi et le cercle de Nioro-Ripp.
Soudan.

La garnison du Soudan comprend le 2e tirailleurs sénégalais à Kati, 1 bataillon de tirailleurs de Zinder, 1 compagnie de conducteurs sénégalais à Kati, 1 batterie de montagne à Kati, 1 Compagnie d’auxiliaire ouvriers d'artillerie à Kayes, le 2e escadron de spahis sénégalais à Tombouctou, 1 détachement 5e génie chargé de la construction du chemin de fer du Sénégal au Niger. La direction des services est à Rayes, point de départ du chemin de fer.

Le Soudan comprend les trois territoires militaires de Tombouctou, Bobo-Dioulassou et Niamey et, en territoire civil du Haut-Sénégal et du Moyen-Niger, les cercles militaires de .Yatenga et de Sikasso.

Sergents de Tirailleurs Soudanais
Guinée Française.

Sa garnison comprend deux Compagnies du 1er tirailleurs sénégalais à Conakry et Kissidougou et un détachement du génie chargé de la construction du chemin de Fer
Dahomey.

Cette colonie n'a pour garnison qu’une seule Compagnie de tirailleurs sénégalais a Cotonou et un détachement du génie pour les travaux du chemin de fer.
Cote d’Ivoire.

La garnison de la Côte d'Ivoire comprend sept compagnies de tirailleurs sénégalais et une section d’artillerie chargés de la garde du cercle de Kong et des cercles de Baoulé-Nord et de Baoulé-Sud.

Les effectifs et leur répartition dans cette partie de l'Afrique sont d'ailleurs essentiellement variables.
Congo français

Les territoires du Congo, de l'Oubanghi et du Chari sont gardés par 4 régiment de tirailleurs sénégalais, 1 batterie mixte d'artillerie, un détachement d'ouvriers d'artillerie, un escadron de cavalerie indigène et une compagnie de Tacomas. Le pays est partagé entre les cercles de Krebedge (fort Crampel), Gribingui (fort Possel), Tounia (fort Archambault), Bousso (fort Bretonnet), Koussouri (fort Lamy), Coulféi (fort de Cointet).
Madagascar.

Cette colonie présente la particularité d'avoir comme gouverneur le commandant en chef des troupes.

La garnison de Madagascar comprend le 13e régiment d'infanterie coloniale à Tananarive et Diégo-Suarez, 3 régiments de tirailleurs malgaches à Tananarive, Tamatave et Cap-Diégo; le 3e tirailleurs sénégalais à Majunga, la 2e compagnie de discipline des colonies à Cap-Diègo, le 7e régiment d'artillerie coloniale à Tananarive, Tamatave, Diégo-Suarez, etc., etc., 2 compagnies d'ouvriers d'artillerie, une section de télégraphistes.

L'armée métropolitaine fournit à Madagascar 2 bataillons des régiments étrangers, 3 compagnies du génie, un détachement de commis et ouvriers d’administration et un détachement de gendarmerie.




Tirailleurs Malgaches

Il existe en outre dans l’île 15000 hommes environs de milice indigène encadrés par des français.

L’organisation des territoires militaires est extrêmement variable suivant l’état d’avancement de la pacification.

Les cercles existant au commencement de 1904 étaient ceux de Mahavary, de Maintirano, de Marondava, de Mandritsara et de Maevatanana



La Réunion.

Notre colonie de la Réunion est occupée par un bataillon d’infanterie coloniale et une compagnie de gendarmerie. Les services administratifs sont concentrés à Saint Denis.
Inde française.

Une compagnie de cipahis de l'lnde est en garnison Pondichery et a des détachements à Karikal à Chandernagor. Les services administratifs sont installés à Pondichéry.

Les Cipahis de l'Inde, à Pondichery
Indo-Chine.

Un général de division de l’armée coloniale, résidant à Hanoi, a le titre de commandant supérieur des troupes d’Indo-Chine. Celles ci sont groupées en trois brigades, deux au Tonkin, une en Cochinchine. Un général de brigade est titulaire du commandement de l'artillerie. Les chefs des grands services administratifs sont à Hanoi ou à Saigon.
Troupes du Tonkin et de l’Annam.

Elles se composent de la 1re brigade à Bac-Ninh et de la 2e brigade à Hanoi. Il existe en outre une brigade dite de réserve de Chine à Phu-Lang-Thuong. La répartition de ces troupes étant sujette à de nombreuses variations, nous n'en donnerons que l'énumération avec l'indication de la garnison de l'état-major au commencement de 1904.

9e régiment d'infanterie coloniale à Hanoi, 10e régiment d'infanterie coloniale à Haiphong, 18e régiment d'infanterie coloniale à Viétri, 1er régiment de tirailleurs tonkinois à Hanoi, 2e régiment de tirailleurs tonkinois à Sept-Pagodes, 3e régiment de tirailleurs tonkinois à Nam-Dinh, 4e régiment de tirailleurs tonkinois à Bac-Ninh, 5e régiment de tirailleurs tonkinois à Phu-Lien, bataillon de tirailleurs chinois à Moncay, section de discipline coloniale à Tien-Yen, section de télégraphie à Hanoi, 4e régiment d'artillerie coloniale à Hanoi, compagnie d'ouvriers d'artillerie à Hanoi, escadron de chasseurs annamites et détachement de cavaliers de remonte à Hanoi.

Tirailleurs Annamites
Troupes de la Cochinchine.

Le général commandant la 3e brigade en Cochinchine a sa résidence à Saigon. Il a sous ses ordres le 11e régiment d'infanterie coloniale à Saigon, le 1er régiment de tirailleurs annamites à Saigon et, répartis dans certains postes, les éléments du 2e régiment de tirailleurs annamites et du bataillon de tirailleurs cambodgiens de récente création. L'artillerie se compose du 5e régiment d'artillerie coloniale et de deux batteries du 38e d'artillerie métropolitain.

Il y a également en lndo-Chine, à l'heure actuelle, six bataillons fournis par les deux régiments étrangers, un détachement du 7e régiment du génie chargé; du service des ponts et un compagnie de gendarmerie.

La portion du Tonkin qui n’est pas encore soumise à l’autorité civile est divisée en quatre territoires militaires subdivisés eux-mêmes en cercles que commandent des officiers.

Les territoires militaires sont: 1er Lang-Son, 2e Cao-Bang; 3e Ha-Giang; 4e Lao-Kay

En dehors de cette organisation se trouve le territoire de Quang-Tchéou-Wan.
Troupes de Chine.

Elles sont placées sous les ordres d’un général de brigade en résidence à Tien-Tsin. Elles comprennent le 16e régiment d'infanterie coloniale, une section de télégraphistes, une batterie mixte de campagne et de montagne, un détachement de conducteurs et un service de parc. Cette brigade de Chine a en réserve au Tonkin, comme nous l'avons vu, le 18e régiment d’infanterie coloniale, un groupe de 5 batteries d’artillerie, une compagnie de conducteurs et un détachement de parc.
La Martinique.

Un officier supérieur en résidence à Fort-de-France est commandant supérieur des troupe de l’Amérique et des Antilles. La garnison de la Martinique comprend un bataillon d’infanterie coloniale à Fort-de-France, une -section te de discipline coloniale Fort-Desaix, un groupe de 3 batteries à pied, un détachement d’ouvriers d’artillerie et une compagnie de gendarmerie.
La Guadeloupe.

Un chef de bataillon commande le détachement des troupes stationnées dans cette colonie; celles-ci se réduisent à une compagnie d'infanterie coloniale et une compagnie de gendarmerie.
La Guyane.

Les troupes de la Guyane comprennent une compagnie d'infanterie coloniale, une compagnie du bataillon des Antilles et une compagnie de gendarmerie. Ces troupes assurent le service de Cayenne, Saint-Laurent, Saint-Jean-du-Maroni et des Iles du Salut.
La Nouvelle-Calédonie.

Les troupes de la Nouvelle-Calédonie sont: un bataillon d'infanterie coloniale à Nouméa, une batterie à pied d’artillerie coloniale, un détachement d'ouvriers d'artillerie et une compagnie de gendarmerie. Ces détachements sont sous les ordres du commandant supérieur des troupes de l'Océanie, à Nouméa.
Tahiti.

La garnison de Tahiti ne comprend qu'une section d’infanterie coloniale et un détachement de gendarmerIe à Papeete, le tout sous les ordres d' un capitaine.
Crête.

Enfin, depuis la guerre gréco-turque, la France entretient dans l'île de Crête un détachement de troupes qui est aujourd'hui réduit à un bataillon d'infanterie métropolitaine.
Le corps de santé des colonies.

Les médecins et pharmaciens chargés d'assurer le service de santé de l'armée coloniale soit en France, soit aux colonies, se recrutent:

-parmi les élèves des écoles du service de santé qui sont nommés aides-majors de 2e classe à leur sortie de ces écoles;

-parmi les docteurs en médecine ou maîtres en pharmacie admis comme stagiaires à la suite d'un concours dont les conditions sont arrêtées par les ministres de la Guerre et des colonies.

La hiérarchie et l’assimilation des officiers du corps de santé colonial sont identiques à celles du service de santé de l'armée métropolitaine.

Aucun officier du corps de santé colonial ne peut être promu aux grades correspondants à ceux de capitaine, chef de bataillon et lieutenant-colonel, s'il n'a accompli, dans le grade immédiatement inférieur, une période régulière de séjour aux colonie.

L'effectif du corps de Santé colonial a été fixé, par le décret du 1er Juin 1904, à 2 médecins-inspecteurs, 10 médecins principaux de 1re classe, 17 médecins principaux de 2e classe, 78 majors de 1er classe, 167 majors de 2e classe et 161 aides-majors de 1re et 2e classes, au total 435 médecins.

Le nombre des pharmaciens est de 46 dont 1 principal de 1re classe, 2 principaux de 2e classe, 5 majors de 1ere classe, 19 majors de 2e classe et 19 aides-majors des deux classes.
Le commissariat colonial.

Ce corps a des attributions identiques à celles de l'intendance dans l'armée métropolitaine et, en outre, aux colonies, l'ordonnancement et la vérification des dépenses du service de santé. Sa hiérarchie est la suivante: commissaire de 3 classe, de 2e classe, de 1ere classe, correspondant à sous-lieutenant, lieutenant et capitaine; commissaire principal de 3e, de 2e, de 1ere classe correspondant à chef de bataillon, lieutenant-colonel et colonel; enfin, commissaire général ou général de brigade

Les commissaires de 3e classe se recrutent parmi les licenciés en droit, aptes au service militaire, ayant suivi avec succès, pendant deux ans, les cours de l'École coloniale; parmi les agents comptables et agents de 3e classe du commissariat et du service de santé des troupes coloniales âgés de vingt-cinq ans au moins et trente-cinq ans au plus, ayant pris part à un concours d'admission et auxquels un cinquième des vacances est réservé; enfin, parmi les élèves de l'École polytechnique auxquels deux places sont réservées chaque année.

Un quart des places de commissaire de 1ere classe, un cinquième des places de commissaire principal de 3e classe, peuvent être attribuées respectivement aux capitaines et aux chefs de bataillon des troupes coloniales, ou aux agents comptables et agents principaux du service de santé reçus à la suite d’un concours et remplissant certaines condition d'ancienneté.


Les agents comptables et les agents du commissariat

Le corps du commissariat a sous ses ordres des agents comptables affectés aux magasins et des agents du commissariat employés aux écritures. Leur hiérarchie est:: agent comptable ou agent de 3e, 2e, 1re classe et agent comptable ou agent principal. La correspondance de grade est celle des officiers d'administration dans l'armée métropolitaine. Ces agents se recrutent parmi les sous-officiers des troupes coloniales ayant satisfait aux examens de sortie de l'École d'administration militaire.


Effectifs et budgets de l'armée coloniale

Pour l'année 1905, l'effectif de l'armée coloniale stationnée dans la métropole a été arrêté à 2123 officiers, 26581 hommes de troupe et les sommes prévues pour l'entretien de cette armée s'élèvent à 28636694 francs.

L’effectif entretenu aux colonies se monte à 1743 officiers, 21516 hommes de troupe européens et 47868 soldats indigènes.

Les dépenses militaires du ministère des Colonies ne sont pas inférieures à 93 millions de francs.
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