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 L’internet à CUBA : Un modèle alternatif.

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AuteurMessage
Tite Prout
Maître de Cérémonie du forum
Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

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16052006
MessageL’internet à CUBA : Un modèle alternatif.

L’internet à CUBA : Un modèle alternatif.
2 commentaire(s).
La Havane. 11 May (Prensa Latina). Les alternatives aux modes de développement plus ou moins universels ne s’opposent pas forcément au progrès, parfois même, elles sont le meilleur moyen d’avancer avec des ressources limitées. C’est justement le cas à CUBA en ce qui concerne l’accès à Internet et son développement à travers tout le pays. L’introduction des nouvelles technologies informatiques dans l’île (qui ne dispose pas de ressources économiques en abondance), est devenue un tâche des plus complexes à cause du poids et des limitations imposés par le blocus économique, commercial et financier qu’appliquent les Etats Unis depuis plus de 40 ans. Cette guerre commerciale à eu pour conséquences dans le secteur des nouvelles technologies de l’information -au sein desquelles, l’accès à internet- , que Cuba ait opté pour un modèle de développement alternatif qui privilégie son usage social, équitable, qui bénéficie un maximum de personnes plutôt qu’un accès individuel au réseau des réseaux. C’est ainsi que les domaines de la Santé, des Sciences, de l’Education, la Culture et l’Economie ont été les destinataires prioritaires des ressources limitées que compte le pays. Et cela, en accord avec la politique d’Informatisaton de la Société tracée par l’Etat cubain. Selon ces directives, Cuba potentialise "l’usage massif des Nouvelles Technologies de l’Information et des Communications au service du développement de l’économie nationale, de la société, au bénéfice de chaque citoyen". Ce n’est pas une tâche facile. Comme l’a expliqué l’ingénieur Roberto del Puerto, directeur du Bureau de l’informatisation au Ministère de l’Informatique et des Communications (MIC), Cuba n’a réussi sa première connection à Internet qu’en 1994, et en passant par un pays tiers. Ce n’est qu’en 1996 que la navigation complète fut accessible, nous rappelle Del Puerto, et cela n’a été possible qu’après que les Etats Unis l’aient considéré comme un moyen de gangrèner la Révolution cubaine (comme indiqué explicitement dans la loi Torricelli).

C’est pourquoi Cuba s’est connecté tardivement à l’Internet. Et à partir de ce moment, on a commencé à assimiler la pratique du réseau, à développer des services et des contenus adaptés au web. Mais il ne suffit pas d’avoir une connexion au niveau du pays. Le type d’accès est aussi très important. Les limitations imposées par Washington imposent l’accès de Cuba au réseau exclusivement par satellite ! Del Puerto nous explique que cette modalité s’avère extrêmement coûteuse et de qualité inférieure à une connection par les câbles internationaux en fibre optique qui entourent littéralement notre île, sans parvenir jusqu’à ses côtes. Cet accès par câble aurait permis une plus grande vitesse, des coûts moins élevés et en conséquence une meilleure qualité du service. D’autre part, même avec la connection, les USA ajoutent des difficultés supplémentaires. Par exemple, si l’on essaye de contacter sur la toile, des sites d’entreprises étrangères de communications, les serveurs avertissent qu’en vertu « des lois controlant les exportations des Etats-Unis (...) aucun programme du site ne peut être accessible ni téléchargé par un cubain ou une personne résidant à Cuba ».

Malgré tout, comme nous l’explique Jose Antonio Fernandez Martinez, président de l’entreprise nationale des télécommunications (ETECSA), l’accès à intenet existe dans toutes les communes du pays, dans toutes les universités. Pour garantir ces services et les développer, on a installé des milliers de kilomètres de fibre optique depuis l’année 2000 à partir de laquelle on a débuté les investissements. L’amélioration de nos capacités ont permit d’augmenter la qualité des réseaux informatiques sociaux actuellement prioritaires. Parmi ces priorités, citons les réseaux des « Joven Club » le réseau de l’Education, celui des Scientifiques, Infomed du ministère de la Santé entre autres.

Notre expérience devrait remettre en question les critères généralement admis pour l’évaluation de l’accès à Internet dans un pays donné. Les paramètres simples habituellement utilisés tel le nombre d’ordinateurs par milliers d’habitants, peuvent se révéler insuffisants. Par Manuel Vazquez. (traduction maison, non officielle) voir l’original sur le lien http://www.prensalatina.com.mx/article.asp?ID=3BC262C1-A5C3-4C45-B401-40A049A993C0&language=ES

De : Tomas
vendredi 12 mai 2006

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=27684
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L’internet à CUBA : Un modèle alternatif. :: Commentaires

Tite Prout
Re: L’internet à CUBA : Un modèle alternatif.
Message Mar 16 Mai - 19:28 par Tite Prout
Je rentre d’un Congrés International de l’Information qui s’est tenu à La Havane.

J’y appris entre autre choses que 90% des habitants de la planète n’ont jamais touché un ordinateur et que 50% n’ont jamais touché un téléphone. Par contre à Cuba, malgré les restrictions techologiques on fait en sorte qu’un maximum de personnes puissent se former et utiliser l’Internet.

Les limites posées sont au niveau du type d’usage, comme en fait fois l’article. On privilégie l’Internet utile socialement, scientifiquement ou éducativement aux chats et au divertissement stérile.

Il y a des centaines de "clubs de la jeunesse" dans l,ensemble du pays ou les jeunes peuvent se former à l’usage d’un ordinateur et d’Internet. On rend Internet largement accessible à la population à leur lieu de travail. On donne des comptes de email à tous ceux qui le souhaitent (le courriel étant asynchrone peut circuler sur le réseau aux heures creuses sans engorger la faible bande passante disponible).

Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est que malgré les restrictions technologiques du blocus US, on se préoccupe que tout le monde ait accès à la Société de l’Information, ainsi j’ai pu écouter la présentation de projets pilotes pour former largement les plus de 60 ans à l’ordinateur et à l’Internet. Ce qui m’a surpris alors que dans nos pays, on a déjà passé, à tort, cette génération aux pertes et profits du virage technologique.

Je vous recommande une entrevue que j’ai faite pour mon émission de radio avec Pedro Ross, directeur d’Infomed, le réseau de la santé cubain, qui explique en français le statut et la vision de l’Internet à Cuba. Vous pouvez la télécharger à l’adresse http://www.cuba-nouvelles.com/rcv/DC060424.mp3

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=27684
 

L’internet à CUBA : Un modèle alternatif.

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