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 point de vue sioniste

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mihou
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mihou


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27072006
Messagepoint de vue sioniste

C'est long mais ça en vaut vraiment la peine!



Soutenir le gouvernement et Tsahal en ces heures ne sert à rien !
Meïr Ben-Hayoun - Tekoa
vendredi 21 juillet 2006 - 15:12


Comme un réflexe conditionné, la première chose qu’on désire en ces heures de Bérézina israélienne, c’est avoir la sensation

de faire quelque chose en multipliant les initiatives de soutien au gouvernement (voir le discours à la Knesset de Binyamin

Netannyahou, Lundi 17 Juillet), à Tsahal et aux militaires qui sont nos frères, nos enfants ou parfois, nous-mêmes…

Je soutiens qu’à part l’expression d’un sentiment de générosité louable et de solidarité indéniable, cela, non seulement ne

sert strictement à rien, mais nous cause du tort. A charge pour moi d’expliquer cette prise de position agressive, provocante,

polémique, outrancière et scandaleuse de la part de quelqu’un, qui se considère un authentique et pur patriote israélien.

J’avoue qu’à l’instar de ceux, exaspérés par la lecture de ces lignes, je souffre de devoir les écrire. Et que ces propos

sortent du clavier d’une personne qui, arrivée de France à la fin des années 70, a servi dans Tsahal au Liban et pendant plus

de 20 ans en active et en réserve et qui n’est pas pris par des états d’âme pacifiques.

Nous n’aurons pas raison du Hezbollah et de nos autres ennemis absolus grâce au potentiel opérationnel et technologique de

Tsahal, des plus avancées au monde. C’est même tout le contraire, c’est ce potentiel des plus sophistiqués qui a permis au

Peuple d’Israël de vouer un véritable culte à la force militaire virtuelle et par conséquent de se sentir invincible face aux

menaces de destruction proférées à nos portes. Tsahal a cessé d’être cette petite armée du peuple aux moyens rudimentaires,

prête à prendre tous les risques et à faire tous les sacrifices lorsqu’une goutte de sang juif était répandue par terre. Cette

armée qui, lorsque trois parachutistes avaient sauté sur des mines en 1966, sans attendre même l’enterrement des frères

d’arme, dès le lendemain, le commandant du régiment de parachutistes, Raphaël (Rafoul) Eytan, de mémoire bénie, engageait

ses unités dans un raid punitif qui coûta la vie à… 60 légionnaires jordaniens. Tels étaient le barème et la promptitude de

réaction d’une armée pauvre et sommairement équipée, mais qui, un an après, était capable en seulement six jours de

réintégrer le Peuple Juif dans les régions qui constituent le berceau de son Histoire. C’était une armée, sous des aspects bon

enfant, aux critères très rudes et sévères, qui cherchait insatiablement le combat, à établir au plus vite le contact avec

l’ennemi et à l’exterminer en le regardant dans le blanc des yeux.

C’est cette tradition de soldats équipés d’armes à courte portée et au petit calibre comme le célèbre «Ouzi» qui a fait la

légende et la réputation d’efficacité de la première Armée juive apparue sur la scène de l’Histoire après 2000 ans d’exil.

La capacité, prétendue ou réelle, de Tsahal, a servi d’alibi aux pires entreprises aventurières de «paix», en passant par

toutes les abdications et retraites de ces dernières années, que ce soit les malheureux accords de Camp David en 1979, les

maudits accords d’Oslo, le pathétique retrait du Liban par Ehoud Barak en mai 2000, le «désengagement» de Gaza il y a onze

mois et les futurs plans de trahison les uns plus fous que les autres qui, jusqu’à présent, ne font même pas l’objet d’un

nouveau débat.

Les missiles dirigés sur une bande de terre très étroite et fortement peuplée comme le Nord d’Israël, ont produit un nombre

anormalement bas de victimes, vu le nombre exorbitant des katiouchas tirées. Le bilan aurait très facilement pu être de 500

victimes, voire plus, faisant prendre à cette défaite israélienne l’effet de Pearl Harbor ou du 11 Septembre pour les

Américains si le Dieu de miséricorde, qui, comme le confère notre tradition, nous protège à nous, Son Peuple, malgré nos

égarements. Ceci n’est pas l’expression d’une opinion personnelle de crédulité religieuse ou de mysticisme aigue. C’est

l’expression de Vérité de la protection divine que les évènements que nous vivons corroborent quotidiennement. D’ailleurs,

personne ne veut trop réfléchir à ce nombre réduit inexplicable de victimes en dépit de l’intensité et de la précision sans

précédent des tirs, sinon, on serait pris de panique ou de migraine insupportable.

«Tsahal a des réponses pour tous les types de menace. Les citoyens israéliens peuvent dormir tranquilles (comme à Naharya,

ce soir) grâce à leur armée formidable. Les innovations technologiques, le haut niveau des cadres de l’armée sont garants des

risques «calculés» qu’on doit prendre pour s’ouvrir à des perspectives de paix. Le retrait du Liban, de Gaza et de Judée

Samarie réduisent les risques encourus et ouvrent à l’Etat d’Israël des possibilités insoupçonnées. La société israélienne ne

peut se permettre cette situation de guerre permanente qui la mine de l’intérieur. Le Hezbollah, une fois les forces

étrangères (c. à d. israéliennes, pas syriennes) en dehors du Liban, ne sera plus motivé à combattre Israël. Idem pour les

Palestiniens, une fois qu’ils auront réalisé leur autodétermination et obtenu leur propre état. Ils sont réalistes et savent qu’ils

ne peuvent vaincre Tsahal» : Voici l’archétype de discours avec lequel on a sevré le Peuple israélien et les Juifs de diaspora

jusqu’à les abrutir et les soustraire à toute analyse critique, en dépit du fait que ces propos portent en eux-mêmes une

incohérence flagrante : en effet, si Tsahal est si fort qu’on peut se permettre le risque de renoncer à des acquis stratégiques

comme la profondeur territoriale, en quoi préserver cette profondeur territoriale constituerait un danger si Tsahal est si

fort ? Si Tsahal est fort, pourquoi y aurait-il urgence à se retirer de régions qui constituent notre patrimoine national et

éloignent les canons ennemis de nos centres urbains ?! On nous répond que c’est parce que dans ces régions, la majorité des

Arabes nous sont hostiles ! Et si ces régions ne sont plus sous notre contrôle, ces Arabes seront moins hostiles et moins

dangereux ? Comme après le retrait du Liban ou après le «désengagement» de Gaza où les habitants de ces contrées sont

subitement devenus sionistes ? Ne se retire que celui qui est incapable de garder ces régions, n’est ce pas ? C’est comme cela

que les Arabes ont interprété le retrait du Liban et le retrait de Gaza, et pour une fois, ils ne se sont point trompés !

«Tsahal n’est pas si fort que les Israéliens et les Juifs s’en gargarisent, donc pour nous Arabes, le temps est arrivé

d’attaquer l’ennemi juif chez lui, là où il se sent en sécurité et de l’humilier où ça lui fait le plus mal (par exemple en

capturant ses soldats) pour ébranler sa confiance en lui-même et l’éroder petit à petit jusqu’à sa perte finale» Voilà en gros

ce que se disent les Arabes aujourd’hui, et nos réactions mitigées, hésitantes et pathétiques ne font que le conforter.

Pour nous autres Juifs, il reste à savoir si Tsahal est réellement efficace ou pas et peut remplir ses missions, ce qui ne va pas

toujours de paire avec le potentiel technologique et sa richesse en équipement. Ou bien alors, on cherche à se tranquilliser en

se convainquant que Tsahal est fort pour ne pas se confronter à la réalité ? Quel est ce paradoxe du discours juif, qui dit

que nous avons une des meilleures armées au monde, c'est-à-dire que nous sommes pratiquement invulnérables d’une part, et

d’autre part, que nous ne pouvons nous permettre de garder tous nos acquis territoriaux et que, par conséquent, nous devons

composer avec l’ennemi, ce qui signifie en clair que nous sommes vulnérables. On voit bien que ce discours repris par tous les

intellectuels et politiciens juifs et israéliens est incohérent, paradoxal et devrait faire l’objet d’une analyse de spécialiste en

psychologie.

Ce qui est sûr, c’est que la réalité n’a pas grand-chose à voir avec les craintes ou les certitudes exprimées par les élites juives

et israéliennes qui conduisent notre Peuple droit vers l’abîme et mettent en danger les vies de millions de Juifs en Israël et

en diaspora. Sans mentionner l’immoralité et la corruption de toute valeur juive qu’implique l’adoption de la politique que ce

type de discours abracadabrant induit, à savoir, déporter des Juifs de chez eux, détruire leurs maisons, et les faire errer

comme des bannis au profit des pires énergumènes de la planète. Que ce soit en Israël où le Premier Ministre, malgré sa

réputation sulfureuse n’est même plus contesté, bien que la déroute de la politique de désengagement se dévoile au grand

jour et que notre Pays brûle, ou bien même en France où un intellectuel juif comme A. Finkelkraut, souteneur des accords de

Genève, lors de sa rencontre le 9 juillet avec le public juif parisien au Centre Rachi dans le cadre d’une émission de Radio

RCJ (écouter enregistrement sur www.radiorcj.com), n’est pas interpellé par personne sur ces prises de position favorables

aux divers retraits israéliens alors que le Hamas a pris le pouvoir dans l’AP et que les tirs de kassams pleuvent sur Sdérot,

donc que le désengagement témoigne de l’irresponsabilité, la méchanceté gratuite de ceux qui l’ont conçu et de la profonde

bêtise de ceux qui l’ont approuvé et n’ont ni le courage, ni même l’honnêteté de l’avouer, ni la probité intellectuelle de

constater l’évidence qu’ils se sont trompés et nous ont trompés de façon colossale. C’est à se demander parfois si une grande

partie du public juif, en Israël et en diaspora, n’est pas irrémédiablement anesthésié.

Tsahal, l’Armée de Défense d’Israël, est entraînée dans cette pente glissante et sert à mettre en œuvre ces desseins

criminels de désengagement, convergeant avec les plans d’extermination qui se trament chez nos ennemis. Nos bombardements

massifs du Liban coûtent la vie à de nombreux libanais «innocents» - on doit le reconnaître, même si personnellement cela ne

m’émeut pas du tout – d’ailleurs, on remarquera que plus de 220 victimes libanaises suscitent beaucoup moins de protestations

de la part du monde entier que lorsque l’enfant El Dura a été tué par une balle perdue palestinienne dont on rend Tsahal

responsable.

Essayons de comprendre pourquoi. L’explication que je propose est que ces bombardements massifs ne remettent pas en cause

le principe de retrait territorial israélien que les Américains, les Européens, les Russes, l’ONU et les Arabes, sans oublier les

Israéliens, soutiennent. Si une seule botte israélienne avait foulé le sol libanais à Rosh-Hanikra, on aurait entendu un de ces

tintamarres d’indignation à tout casser de part et d’autre de la planète. Là, les protestations sont très mitigées du genre «la

réaction israélienne est disproportionnée» Cette critique est presque un hommage par rapport avec ce qu’on avait l’habitude

d’entendre. L’Union européenne fronce les sourcils, mais il n’y a pas de proposition de boycott des produits israéliens, comme

après Jénine où seulement 55 Palestiniens avaient été tués. Pourquoi ? Non pas que le monde comprenne mieux les Israéliens

aujourd’hui comme des esprits précipités et faussement naïfs le prétendent, mais parce que la réaction israélienne, même

considérée disproportionnée, ne remet pas en cause le principe de retrait territorial israélien. Et on veut le maintien au

pouvoir de celui qui a promis que les Israéliens non seulement ne réinvestiraient pas les territoires déjà évacués au Liban et à

Gaza, mais qui fait du futur désengagement l’axe central de sa politique. Donc tant qu’il fait tuer des libanais «innocents»

mais ne fait pas bouger ses troupes, on le laisse faire.

Plus d’une semaine après l’offensive du Hezbollah, pas une force terrestre israélienne ne s’est encore introduite en territoire

libanais pour faire le travail que les tirs d’artillerie et les bombardements aériens les plus précis ne peuvent réaliser. Chose

impensable il y a encore quinze ans selon les critères très sévères de réaction que le leadership militaro sécuritaire israélien

s’était fixé. Pour démanteler un potentiel militaire et réduire à néant l’ennemi, ce sont exclusivement l’infanterie, les blindés,

le génie militaire qui assurent l’achèvement de ce travail. Les Américains et les Anglais n’on pu se contenter des

bombardements massifs en Afghanistan et en Iraq. Ils n’ont pas eu d’autre choix que d’investir les territoires de ces pays par

des troupes terrestres afin d’y atteindre leur objectif.

S’introduire au Liban et à Gaza est incontournable, bien que cela représente un danger pour le jeune appelé israélien.

Préfère-t-on voir sa maman ou sa petite soeur à Haïfa ou sa grand-mère à Sdérot prendre le risque d’être en première ligne

de feu à sa place ? Et de plus, la destruction des infrastructures libanaises ou palestiniennes, voir la mort massive d’Arabes

civils que les bombardements israéliens provoquent, n’entament en rien la motivation du Hezbollah au Nord et du Hamas au

Sud à poursuivre leurs agressions. Non seulement, ça ne leur fait rien, mais ça leur fournit de l’eau à leur moulin et les

motivent encore plus. D’autant plus que Tsahal, en dépit des apparences, s’efforce d’éviter de tuer des civils, sinon ce sont

des milliers de morts que le Liban et Gaza auraient à pleurer.

Dans la conception politique militaire du monde arabo-musulman, ce qui constitue une défaite cuisante plus que la mort

massive, c’est la perte de territoires. Et afin que cette défaite arabe soit intégrée par les concernés, il est impératif que les

pertes de territoires leur soient définitives et sans appel, d’autant plus que les régions en question font partie intégrante

d’Eretz Israël, que ce soit Gaza, le Liban et toutes les régions occupées par nos voisins directs.
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point de vue sioniste :: Commentaires

mihou
Re: point de vue sioniste
Message Jeu 27 Juil - 3:37 par mihou
Après avoir mis les pays arabes à feu et à sang après le moindre incident de leur part, l’équation juive doit être : toute

agression arabe, terroriste ou d’autre nature, toute menace explicite ou insinuée de Nasrallah, d’Ahmadinedjad ou d’Assad,

ou de n’importe quel postiche de dictateur arabe, doivent se solder par une perte de territoire musulman ou arabe et non pas

par une perte israélienne de territoire comme il y a onze mois. Si Tsahal est fort comme on le dit, alors que cela soit fait dès

à présent, et si Tsahal n’est pas assez fort pour le faire, c’est en le faisant qu’il deviendra fort.

Si ce n’est pas encore clair, ce n’est pas l’envoi de bombes «intelligentes» sur l’ordre de personnes inintelligentes, qui va

faire avancer la sécurité nationale de l’Etat d’Israël. La présence de ces systèmes d’armement ultra sophistiqués où il faut

emprunter le langage de la science fiction pour les décrire, soustrait Tsahal de son rôle sacré, à savoir combattre l’ennemi

sans merci. Pour cela, nul besoin de pléthore d’armement budgétivore et d’effectifs militaires hypertrophiés. Promptitude et

détermination juives sont de rigueur. D’ailleurs, le Roi Salomon, dont nous louons la sagesse jusqu’à nos jours, n’a-t-il pas dit

qu’un roi d’Israël n’aura pas «trop de femmes et pas trop de chevaux» ? Trop de femmes, je crois que tous comprennent

pourquoi. Pour ce qui est de notre débat, un roi trop occupé à satisfaire ses désirs de luxure ne peut être absorbé par ses

responsabilités royales en temps de guerre. Trop de chevaux, il s’agit des écuries royales pour la guerre. En termes

modernes, cela signifie, trop d’avions, trop d’hélicoptères, trop de véhicules blindés, trop d’équipement, etc. qui sont un trou

sans fond pour le budget national, pour lesquels il faut consacrer toute les ressources militaires à entretenir, à mettre en

état de marche, à apprendre à utiliser et qui donnent un faux sentiment de confiance en soi et d’invincibilité, qui

démobilisent l’esprit d’initiative et de réflexion et démotivent. Voir l’épisode de la vedette de la Marine israélienne,

hypermoderne, qui n’a pas pu esquiver alors qu’elle avait tout pour, un tir de missile très primitif au large du Liban, ce qui a

coûté la vie à quatre jeunes marins juifs.

Qui voudrait prendre le risque d’une intrusion nocturne, faire face à l’ennemi et l’exécuter en l’entendant haleter ses

dernières respirations si on a l’illusion de pouvoir le faire exploser à distance, sans se salir les mains, assis sur une chaise

rembourrée devant un écran LCD ? Le problème, c’est que devant l’écran LCD, on met en œuvre beaucoup de pyrotechnique,

on ne prend pas de risque, on engage des moyens onéreux, mais l’ennemi a plus de chance d’en réchapper que si un fantassin

de Golani, au mépris des risques et tout en sueur vient surprendre à une distance de crachat un homme du Hezbollah dans la

Beqaa du Liban et l’honore d’une courte rafale dont le prix de chaque balle n’excède pas deux shekels. S’il l’égorge, c’est

encore mieux, ça ne coûte rien et ça fait plus d’effet. Les moyens technologiques sophistiqués pour éliminer un chef du

Djihad islamique par un tir de missile d’hélicoptère, ça coûte des centaines de milliers de shekels. L’équipage de cet appareil

de fabrication américaine, jusqu’à présent, ne prend pas trop de risques. Ca nous rend tributaire des Américains qui nous

pourvoient en équipement. Notre «puissance» militaire nous assujettit à leurs dictats et à leurs intérêts globaux dans la

région, nous liant pieds et poings, donc ultimement, cette puissance militaire devient facteur de faiblesse, fardeau plus

qu’atout stratégique. A quoi sert la puissance de feu si elle est assujettie à une puissance étrangère, même amicale. Il vaut

mieux des armes de poing qu’on peut utiliser quand bon nous semble, à des avions à réaction qu’on utilise que lorsqu’on nous

en donne l’aval. C’est d’ailleurs l’avantage tactique des terroristes qui, en dépit de leurs faibles moyens, ont une grande

souplesse de prise de décisions et d’initiative.

Engager l’armée israélienne sur le terrain libanais, ne pas perdre de vue que l’aviation et tous les corps d’armée budgétivores

ne sont, dans le meilleurs des cas, que des forces de soutien, qui ne peuvent se substituer au rôle traditionnel des armées

terrestres, depuis la conquête de la Terre d’Israël par Josué, les guerres du Péloponnèse, en passant par les conquêtes de

Napoléon, le débarquement en Normandie et l’intervention américaine en Irak. Reconquérir la Terre d’Israël au Liban, en

Syrie et ailleurs dès la moindre escarmouche, éliminer l’ennemi sans faire de prisonnier, détruire ses villages, renvoyer les

populations hostiles et y ériger des points de peuplement hébreux pour les millions de Juifs encore en diaspora. Tiens ! Ca

serait une excellente idée : l’installation des Juifs fraîchement arrivés de France au Liban libéré par Tsahal.

Vous allez me dire que je souffre d’une incurable hypertrophie de romantisme biblique inspirée par les superproductions

hollywoodiennes en technicolor à la Cecil B. De Mille comme «les Dix Commandements», «Samson et Dalila», «David et

Goliath» et «Ben Hur» Et bien je m’avoue coupable et j’ajouterais que c’est ce type de scénario qui a permis au Peuple

d’Israël de reconquérir sa Terre, dans les temps bibliques comme de nos jours. En 1948, alors que la force juive était

composée de va-nu-pieds, mal équipée, on envoyait les nouveaux immigrants fraîchement arrivés se battre dès leur

débarquement au port de Jaffa sans se préoccuper s’ils savaient tenir un fusil en main. On a repris le Pays d’un ennemi cruel,

mieux entraîné, plus nombreux et mieux équipé. On a détruit ses armées, ses villes et villages, on l’a renvoyé dans les pays

arabes, et ainsi on a réobtenu la Terre que nous espérions depuis 2000 ans. Quand les Arabes prétendent justement qu’on a

repris le pays par la violence et qu’on a réduit en cendres leurs demeures, il ne faut pas répondre que c’est faux et qu’on ne

voulait pas leur faire de mal. Il faut avouer qu’ils ont raison, qu’on voulait leur faire du mal par suite à leurs agressions et

que c’est tellement vrai et encore actuel qu’on est prêt à faire pire s’ils osent manifester la moindre velléité guerrière. Et

depuis que Tsahal ne fait plus ce travail, qu’il ne se contente que de répliquer à une tir hostile de loin sans faire payer à

l’ensemble de l’environnement arabe par la perte de ses terres, c’est là que nos problèmes ont commencé. Pour un cheveu

d’enfant juif, ces «diables» d’Israéliens sont prêts à raser le Moyen-Orient et à déclancher la Troisième Guerre mondiale.

C’est ce que les Arabes doivent se dire et pour les convaincre de cela, on doit leur donner un exemple en commençant par

raser le Liban et Gaza, leur confisquer ces territoires et y installer des Juifs.

On est arrivé au paradoxe où la puissance militaire est l’alibi pour ne pas faire le travail militaire nécessaire, à savoir

exterminer l’ennemi, Hezbollah ou Hamas, reprendre les terres lâchement abandonnées par les gouvernements précédents,

reconstruire les implantations. Puisque le transfert de population a été universellement établi comme justifié pour les Juifs

de Gaza, il serait raciste de considérer cela injuste quand il s’agit des Arabes. Donc il faut renvoyer les Arabes de Gaza qui

se sont avérés définitivement hostiles en donnant la majorité de leurs voix au Hamas, et faire la même chose au Liban ou en

Syrie si Assad fait le moindre geste de soutien au Hezbollah.

On va me dire que les Américains, les Européens et les autres gugusses ne nous laisseront jamais faire cela. C’est vrai, et

alors ? Qui a dit que créer l’Etat d’Israël et le défendre doivent être une sinécure. Il faut du cran, oui, payer le prix et ne

pas se laisser impressionner par Washington. Quand on a créé l’Etat d’Israël, ils nous ont laissé ? Ils ont accepté après coup.

Quand on a repris Jérusalem, le Sinaï, le Golan et la Judée Samarie après le veto de De Gaulle en 67, ils nous ont laissé ?

Jusqu’à présent ils s’y opposent et ça fait déjà 40 ans. On devra faire front à l’opposition américaine un jour ou l’autre, c’est

inéluctable. Les Américains nous donneront l’illusion que ci et là, on peut réagir militairement, mais toujours en fonction des

limitations subordonnées à leurs intérêts. Déjà, entreprenons de nous débarrasser de ce gouvernement de lâches pathétiques,

de nous dévassaliser des Américains en redevenant une petite armée efficace, ce qui nous octroiera une plus grande

amplitude de liberté dans nos initiatives d’offensive. L’alternative, c'est-à-dire le maintien de notre potentiel militaire

pléthorique et par conséquent, notre subordination totale aux dictats américains de réactions militaires mitigées et

inefficaces, de retraits territoriaux et de création d’un Etat palestinien, c’est, Dieu préserve, notre perte assurée ou du

moins, une catastrophe aux proportions insoupçonnables. Ca a déjà commencé comme on peut le constater en ouvrant le poste

de radio. Peut-on dès lors renverser cette tendance ? J’aimerais y croire, mais à voir le soutien pavlovien au gouvernement et

à Tsahal, venant même du public qui en a été la victime l’été dernier, j’en doute fort.

source : http://www.a7fr.com/Default.aspx?tabid=52&articleType=ArticleView&articleId=11050
 

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