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 guerres coloniales sionistes

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mihou
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mihou


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23082006
Messageguerres coloniales sionistes

guerres coloniales sionistes
Armement d'Israël Par Les USA, Coopération Militaire Avec La Participation De Certains Pays Arabes. Résistance Libanaise

du Hezbollah : Vietnam d'Israël ?
Les Etats Unis s'érigent en donneur de leçon et accusent la Syrie et l'Iran d'armer la résistance libanaise du Hezbollah.

Mais Qui Arme Israël ? Qui a transformé ce petit état sioniste en l'une des premières puissances militaires nucléaires

mondiales, dont les objectifs sont ouvertement affichés : détruire au Moyen Orient toute résistance arabe à son hégémonie

coloniale et à celle de son "Parrain" américain. La bellicosité et l'arrogance finissent toujours par avoir un effet boomerang.

Les américains en ont fait l'expérience au Vietnam, ils n'en ont pas tiré les leçons, ils se sont embourbés en Irak. Les

israéliens en ont fait l'expérience au sud Liban, eux non plus n'ont rien appris puisqu'ils y retournent.


Armement d'Israël Par Les USA, Coopération Militaire Avec La Participation De Certains Pays Arabes. Résistance Libanaise

du Hezbollah : Vietnam d'Israël ?

Armement d'Israël par les Etats Unis
En matière d'armement, la puissance militaire israélienne est en grande partie dépendante de son principal et presque unique

fournisseur : les Etats-Unis. Cet armement est actuellement utilisé majoritairement contre des cibles civiles au Liban comme

en Palestine, en infraction avec la législation américaine (loi sur le contrôle à l'exportation d'armes) qui limite l'utilisation

des armes Us exportées à la sécurité intérieure et à la légitime défense. Les attaques sur le Liban et la Palestine qui visent

des civils et leurs infrastructures ne peuvent être considérés comme de la légitime défense (en droit international ce sont

des crimes de guerre), et par conséquent les US devraient suspendre leurs transferts d'armement vers Israël.

Equipée en grande partie avec des avions de combat très sophistiqués fournis par les Us ainsi que d'hélicoptères de combat,

l'armée israélienne dispose d'un armement pratiquement équivalent à celui de presque tous les pays arabes du Moyen Orient

réunis inclus l'Iran, la Syrie, l'Egypte, la Jordanie et l'Arabie Saoudite.

L'armée de l'air israélienne n'utilise plus que des avions de combat américains, un mélange de F15 et de F16, et le reste de la

flotte est presque entièrement américaine. Cette flotte aérienne constitue sa principale puissance de feu. Alors que dans le

passé Israël s'approvisionnait auprès de différents pays dont la France, avec notamment l'achat de Mirages, depuis environ

deux décennies les Etats-Unis sont devenus leur principal fournisseur d'armement. Cette domination peut être constatée dans

une étude annuelle des ventes d'armes faite par le Service de Recherche du Congres (Congressionnal Research Service :

CRS) américain. La dernière étude montre que pendant la période 1997-2004, un total de 8,4 billions de dollars de

fourniture d'armes ont été livrées à Israël, avec 84,5%, soit 7,1 billions provenant d'une seule source : les Etats-Unis.

Un facteur prédominant de cette évolution, c'est l'augmentation significative du financement militaire étranger (Foreign

Military Financing FMF) comprenant des subventions à destination d'Israël qui maintenant atteignent environ 2,3 billions de

dollars par an, payés avec l'argent des contribuables américains.

La loi américaine impose que 74% du total des subventions allouées en FMF à Israël soient dépensés en produits militaires

américains. Cette assistance américaine est devenue la principale source de financement pour le gros des fournitures en

armement israélien surtout pour les avions de combat.

Vu dans une perspective historique, l'assistance des Us à Israël de 1950 à 2005 a été considérablement élevée : un total de

59,5 billions de dollars de FMF, soit 27 billions de dollars de ventes en aide étrangère FMS (Foreign Military Sale) la

plupart en transactions d'armement de gouvernement à gouvernement, et 8 billions de dollars en ventes d'armes via le secteur

privé commercial.

Les Etats-Unis sont donc bien à l'origine de la puissance de feu de l'armée israélienne.

Le Congres américain fournit en subventions annuelles FMF environ 23% de la totalité du budget de défense de l'état

sioniste tout ceci pour renforcer sa sécurité et lui permettre de maintenir sa supériorité militaire au Moyen Orient. Ce budget

annuel de la défense est estimé à 7,4 billions de dollars.

Toujours selon cette étude du Service de Recherche du Congres, les taux de FMF devraient augmenter de 60 million de $

par an pour atteindre celui 2,4 billions de $ en 2008, comparé à 2,2 billions de $ en 2003.

Israël a été depuis 1976 chaque année le principal bénéficiaire de l'aide étrangère Us. De plus, les Us fournissent pour des

billions de dollars d'armes à Israël. Cela inclus des systèmes de propulsion pour les vedettes de patrouilles rapides en mer,

d'un montant de 15 millions de dollars fabriqués par MTU Detroit Diesel, 8 millions de dollars pour des systèmes de

navigation et de ciblage infra rouge haute technologie produits par Lockheed Martin, et 145 millions de dollars pour

construire 900 kits de blindage pour des véhicules tactiques, une affaire faite avec Oshkosh Truck Corp.

L'année dernière en décembre, Lockheed Martin s'est vu attribué un contrat de 29,8 millions pour la fourniture de pièces

détachées pour les F16 que possède l'armée de l'air israélienne.

Israël a l'une des plus grandes flottes aériennes du monde d'avions de combat F16, fabriqués à Fort Worth au Texas, et

aussi en Israël par Lockheed Martin Corp.

Israël dispose d'un total de 378 F16, considéré comme l'un des avions de combat les plus performant mondialement, de 117

F15, 94 Skyhawks, 110 Phantoms, tous fournis par les Etats-Unis.

(Source Inter Press Service 18/07/06)

Coopération Militaire Israël USA, Participation de Certains Pays Arabes
Au Moyen Orient, les américains ont prétendu qu'une présence américaine était nécessaire pour contrer ce qu'ils appellent

les « états voyous » et leurs supposées ADM. Washington a confié à Tel Aviv le poste d'adjudant en chef dans la région. Les

deux pays ont décidé de créer un bouclier antimissile de défense aérienne au bénéfice de l'état sioniste ce qui a permis à ce

dernier d'accéder à la technologie antimissile américaine la plus avancée. Le système antimissile Arrow y a été déployé.

En novembre 2000, le premier ministre de l'époque Ehud Barak s'est montré très enthousiaste concernant le partenariat

stratégique Us- Israël : « La prolifération d'ADM, les programmes nucléaires des régimes extrémistes, et le développement

du terrorisme d'état sont des menaces pour Israël et pour les Etats-Unis et pour toutes les démocraties du monde. C'est donc

de la responsabilité de la Communauté Internationale de développer une coopération efficace en matière de sécurité pour

affronter tous ces dangers en même temps. Il n'y a pas d'exemple plus satisfaisant que ceux des liens stratégiques en

matière de coopération en matière de R&D fleurissant entre Israël et les Etats-Unis. Le système anti missile Arrow a été

développé par nos deux pays pour contrer les missiles sol sol dans les mains de régimes extrémistes voyous. Nos amis à

Washington savent que le soutien pour Israël est dans l'intérêt national américain. Notre intérêt réside dans celui d'un

partenariat uni dans la compréhension commune des menaces existentielles et des dangers qui menacent nos modes de vie ».

En fait, contrairement aux affirmations israéliennes, le système Arrow n'a jamais été un projet conjoint Us Israël., car ce

projet a été, du début jusqu'à la fin, pratiquement entièrement financé par les US, bien que selon la version officielle, les

US ont participé à hauteur de 1,6 billions du coût total. Ce projet a commencé en 1988 quand le gouvernement sioniste a signé

un accord avec l'Organisation des Initiatives de Défense Stratégique des USA, renommée l'Organisation pour le Défense

Balistique de Missiles en 1993. Selon un rapport du Bureau Général de la Comptabilité (General Accounting Office GAO) les

Us ont payé 553,4 millions de $ du total des 579,5 millions de $ qu'a coûté ce projet selon l'année fiscale 1995, donc plus

des deux tiers. Ce qui est souvent sous-estimé, c'est que la participation financière des Us vient du budget du Pentagon,

alors que les participations israéliennes de 97,9 millions de $ et 124 millions proviennent des subventions militaires annuelles

américaines de 1,8 billions de $ (en 2000, mais revu à la hausse depuis) au gouvernement sioniste. Donc en 1995 Israël avait

seulement participé à hauteur de 26,1 millions c'est-à-dire 5% du coût. En pratique, le système Arrow d'Israël, qui est le seul

pays au monde a bénéficié de ce système de défense, lui a été offert par les Etats-Unis qui n'a pas pour l'instant déployer

ce genre de système sur son territoire. Les contribuables américains ont donc financé un programme militaire à un pays

étranger, sans qu'eux-mêmes en bénéficient. On peut aussi comprendre l‘actuel soutien inconditionnel de Washington à Tel

Aviv et la rage meurtrière qui anime ces deux puissances coloniales à la vue d'un système qui a coûté tant d'argent et qui se

révèle particulièrement inefficace contre les roquettes lancées par le Hezbollah.

Ce système en fait semblerait assez vulnérable car des contres mesures dont des systèmes de leurre, peuvent semer la

confusion dans ce système de défense. De plus, les têtes nucléaires, chimiques ou bactériologiques sont capables de causer

des dommages considérables même s'ils sont détruits à très haute altitude dans l'atmosphère. Certains types de bombes

peuvent facilement se désintégrer en de multiples petites bombes (c'est le cas par exemple des bombes à fragmentation que

l'armée israélienne utilise dans des zones à forte densité civile au Liban et en Palestine ce qui est interdit). Ce système

Arrow peut être facilement débordé par un barrage de tirs de missiles scud, armement plutôt rudimentaire.

Mais plus important est le partenariat stratégique ouvert US Israël. Apres la rencontre de Wye en 1998, le président de

l'époque Clinton et le premier ministre de l'époque Benjamin Netanyahu on signé un accord « sur la menace potentielle qui

pèse sur Israël par la prolifération des missiles balistiques et des ADM dans la région ». Cet accord inclus un « nouveau

mécanisme pour renforcer la coopération pour s'occuper de cette menace potentielle. » Cet accord réaffirme « l'engagement

à long terme des US pour maintenir la puissance qualitative militaire d'Israël » et pour renforcer ses « capacités défensives

et sa force de dissuasion. ». Quand, quelques mois plus tard, un journaliste a posé des questions à Netanyahu sur les

relations supposées médiocres entre Tel Aviv et Washington pendant son passage au poste de premier ministre, celui-ci lui a

répondu « Pour la première fois les Etats-Unis se sont engagés à assister Israël pour trouver des réponses aux menaces

balistiques et autres. De plus les Etats-Unis se sont engagés à renforcer la force de dissuasion d'Israël. » Ce commentaire

de Netanyahu était donc très révélateur. Les Etats-Unis étaient maintenant partie prenante du développement de la force de

dissuasion israélienne, et qui dit force de dissuasion dit programme nucléaire. Par le passé les Etats-Unis avaient fermé les

yeux sur ce programme, donc maintenant pour la première fois, les Etats-Unis s'engageaient à moderniser la force de

dissuasion d'Israël.

En plus de développer les capacités de dissuasion d'Israël, les Etats-Unis ont été très occupés à promouvoir ce qu'ils

appelaient l'Initiative de Coopération de la Défense ( Coopérative Défense Initiative (CDI) – un système d'alerte préventive

régional contre la menace de missiles, basé sur un échange rapide d'informations entre des pays du golfe Persique et le

Pentagon. Le CDI comprend des membres du Conseil de Coopération du Golfe – L'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis,

le Qatar, Bahrain, le Koweit, et Oman en plus de l'Egypte et de la Jordanie. Les Etats-Unis ont plus tard convaincu l'Egypte

d'acheter 2 batteries de Patriot pour se défendre d'éventuels missiles. «Le partage des alertes préventives, le

développement d'armes chimiques et biologiques, et de méthodes pour contrer les conséquences potentielles d'une attaque

chimique ou bactériologique, sont des points très importants » du CDI comme l'avait expliqué l'ancien secrétaire à la défense

de l'époque (1999) Cohen lors d'une visite dans le Golfe Persique.

Le CDI implique la création d'un système de surveillance sans fil allant du Golfe en passant par le Moyen Orient jusqu'en

Turquie, sous la supervision des Etats-Unis, contre l'Iran et l'Irak, et quiconque qui ne suivrait pas la ligne de Washington.

Le CDI dépend du partage des alertes préventives entre les pays de la région, et l'utilisation de plateformes d'armements

communes pour une réponse coordonnée en cas de crise. Il est dit qu'il repose sur cinq piliers :

Défense active, défense passive, partage des alertes préventives gestion des conséquences et contre mesures médicales.

Le partage des alertes préventives implique une coopération multilatérale. Les Etats-Unis ont mis au point un système pour

prévenir du lancement d'un missile. Cela exige un système de communication inter opérable.

La défense active veut dire l'interception et la destruction des missiles. Israël possède le système Arrow, et l'Egypte,

l'Arabie Saoudite, le Koweit ont les batteries de Patriot.

La Défense passive inclus la fourniture de tenues de protection et de stocks de médicaments. Cela implique aussi de vérifier

que les forces armées sont prêtes à travailler dans des environnements contaminés et de déterminer comment une zone

contaminée serait décontaminée. Des experts médicaux des US et des pays régionaux se sont rencontrés pour discuter des

problèmes liés aux attaques avec des ADM.
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guerres coloniales sionistes :: Commentaires

mihou
Re: guerres coloniales sionistes
Message Mer 23 Aoû - 1:08 par mihou
La Gestion des conséquences s'organise après l'explosion d'une arme ou s'il y a un accident.

En résumé, les Etats-Unis ont développé et continue de développer une vaste infrastructure militaire et de collecte

d'information au Moyen Orient, la raison en serait une menace de missiles venant d'Iran. Parmi les pays du Moyen Orient, le

principal partenaire c'est Israël. L'Egypte, L'Arabie Saoudite, La Jordanie le sont aussi mais les Us leur ont confié des rôles

subalternes. La force militaire israélienne et de plus en plus intégrée à celle des Etats-Unis, et cela se développera

probablement sous la forme de bases militaires, commandements intégrés, et éventuellement une force régionale. D'autres

pays seront éventuellement encouragés à participer tels que la Turquie, le Pakistan, la Taiwan, le Japon.

Source des informations : un article de George Szamuely paru en août 2000 sur www.antiwar.com intitulé « Israël&America :

Bound at the Hip »


Le Hezbollah montre son courage
La guerre du Hezbollah avec Israël a été jusqu'à maintenant un succès militaire rare dans l'histoire du Moyen Orient selon

certains analystes. Mais ils ont des doutes quant à la capacité de la milice islamiste de soutenir une guerre intensive.

Bien que le Liban ait payé le prix avec un nombre de victimes allant croissant (plus de 600 civils tués à ce jour ndt) et des

infrastructures détruites, le Hezbollah est largement resté intact, et malgré les bombardements intenses des positions de la

milice ces 12 premiers jours, elle peut encore tirer des roquettes sur Israël.

L'armée israélienne, qui se montre fière de ses brillantes victoires sur les arabes, a été prise par surprise quand le

Hezbollah a capturé 2 soldats israéliens et tué 4 marins dans une attaque contre un navire israélien.

Un missile antinavire à guidage radar fabriqué en Iran a été utilisé pour cette attaque, selon l'armée israélienne, et Tel Aviv

admet qu'ils ont été pris par surprise une deuxième fois.

« Nous n'étions pas au courant que le Hezbollah possédait ce type de missile » selon les dires de l'amiral Noam Faig, chef

des opérations de la marine israélienne au magazine hebdomadaire de la Défense Jane la semaine dernière. « Nous sommes

familiers de ce missile dans d'autres zones, mais ne pensions pas que cette menace était présente au Liban ».

Préparés pour la confrontation

Relativement parlant, la milice a eu plus de succès dans son combat contre Israël que beaucoup d'états arabes et des

analystes disent que le groupe était bien préparé pour cette confrontation.

Amal Saad –Ghoreyeb, auteur du livre « Hezbollah : Politique et Religion « a dit à aljazeera.net : « de nombreux

commentateurs ont dit que le groupe avait fait un mauvais calcul. Mais la capacité du Hezbollah à fournir une dissuasion

militaire doit être vue comme une indication que le mouvement était préparé pour une telle attaque israélienne. »

20 soldats israéliens (sans compter les neuf tués dans la seule journée du 26 ndt) ont été tués et plusieurs tanks détruits par

le Hezbollah, qui a confirmé que 13 de ses combattants ont été tués.

Selon Israël les pertes du Hezbollah s'élèveraient à 100.

Les tactiques du Hezbollah sont entrain de devenir plus claires alors que le conflit continue. Le groupe a une force militaire

d'environ 5000 hommes, répartis en de multiples divisions décentralisées, et depuis le retrait d'Israël du sud Liban en 2000,

le groupe a préparé des tunnels souterrains à travers tout le sud Liban, et a accumulé un armement sophistiqué.

Conflit type Vietnam

Des analystes militaires ont fait des comparaisons entre le Hezbollah et les combattants vietnamiens et d'autres forces de

guérilla et leurs tactiques.

« Ils sont bien armés, ce sont des combattants vétérans des années 90. C'est la vieille stratégie de guérilla de Mao Tsetung

de battre en retraite quand l'ennemi avance et d'avancer quand l'ennemi bat en retraite, selon les dires de l'analyste au

Liban Nicolas Blandfort du magazine hebdomadaire de Défense Jane, à Aljazeera.net.

Contrairement à beaucoup d'armées arabes qui sont sous contrôle serré et centralisé, le Hezbollah travaille en petits groupes

décentralisés qui sont capables de répondre rapidement sans avoir besoin de l'autorisation de leurs supérieurs.

« Ils opèrent toujours en petites cellules isolées, les unes ne sachant pas ce les autres font. Je suis sûr que parfois Hassan

Nashallah ne sait pas ce que la branche militaire du Hezbollah fait. Cette structure très décentralisée fait partie du

potentiel militaire du groupe » selon Saad-Ghoreyeb.

La dernière guerre combattue au Liban par Israël a été celle contre l'OLP (Organisation de Libération Palestinienne) en 1982

; mais la résistance palestinienne contre l'invasion israélienne a pour partie échouée parce qu'elle était infiltrée par des

informateurs et utilisait des tactiques identiques à celles d'une armée régulière.

Cette fois, Israël fait face à une force beaucoup plus redoutable de membres secrets et dévoués qui ont des années

d'expérience de combat de guérilla au sud Liban.

Des combats féroces

Selon les dires de soldats israéliens revenant de raids au Liban, ils avouent avoir mené des combats féroces avec un ennemi

redoutable.

« Ce ne sont pas des soldats normaux, vous savez » l'AP citait l'un d'eux « Se sont des guérilleros. Ils sont très habiles. »

Mais bien que le Hezbollah s'en soit plutôt bien sorti pour le moment, il reste à voir s'il peut soutenir un assaut féroce

israélien.

Les lignes d'approvisionnement avec le Liban ont été coupées, et le groupe aura des difficultés à importer des armes de

l'extérieur. Cependant, selon des sources israéliennes, ils ont suffisamment de roquettes pour un mois.

« Le nombre de roquettes tirées a diminué depuis mercredi dernier. Est-ce le fait d'une tactique ou parce qu'ils commencent

à être à cours d'approvisionnement, c'est impossible de le savoir » selon Blandford.

Guerre terrestre ?

Ce qui est probable c'est que le Hezbollah s'attend à une invasion de grande ampleur pour ainsi pouvoir se confronter à

Israël sur terre et combattre une guerre de guérilla dans les wadis et les montagnes du sud Liban.

« Pour nous, notre équation et nos principes sont les suivants : quand les israéliens rentrent, ils doivent payer très cher en

terme de tanks, d'officiers et de soldats. C'est ce que nous nous sommes jurés de faire et nous honorerons notre serment,

avec l'aide de Dieu », a dit Hassan Nasrallah secrétaire général du Hezbollah, au cours d'une interview avec Aljazeera jeudi

dernier.

Tel Aviv a mis fin à ses 18 ans d'occupation d'une zone frontière en 2000, et c'est peu probable qu'il se réengage dans un

conflit dont on fait référence parfois comme ayant été le «Vietnam d'Israël».

Alon Ben-David, un correspondant du magazine Jane a écrit la semaine dernière que le problème c'est que l'armée

israélienne a subi des pertes considérables dans sa poussée vers le nord.

« Les forces armées israéliennes ont découvert que le Hezbollah a établi un réseau de tunnels et de tranchées type Viet Cong

prés de la frontière avec Israël, pour ses combattants et leurs armes » dit-il.

Source : un article de Christian Henderson à Beyrouth paru sur www. Aljazeera.net le 25 juillet 2006 intitulé « Hezbollah

proves its mettle ». Traduction bénévole pour information à caractère non commercial MD pour Planète Non violence.

Pratiques de l'armée israélienne

L'armée « la plus morale du monde », comme elle se définit modestement, ramasse les corps des combattants du Hezbollah

tués au combat pour les utiliser comme « monnaie d'échange » et les stockent dans des réfrigérateurs en Israël selon ses

propres dires.

Israël a déjà utilisé les corps des combattants du Hezbollah comme monnaie d'échange lors d'un échange de prisonniers

précédent et des officiers de la sécurité israéliens ont dit qu'actuellement les corps étaient ramassés dans le même but.

L'armée n'a pas voulu dire pourquoi elle gardait les corps.

Selon l'armée israélienne, 6 corps de combattants du Hezbollah ont été ramenés en Israël et sont conservés dans des

réfrigérateurs jusqu'à ce que les politiques décident quoi faire avec.

Israël a des cimetières spéciaux pour les combattants palestiniens et libanais tués au combat contre Israël.

Début 2004, Israël a échangé des centaines de prisonniers arabes et de nombreux corps de guérilleros libanais contre trois

morts israéliens et un homme d'affaire israélien kidnappé

Source: Ireland on line www.home.iol.ie


Plan de domination sioniste sur le Moyen Orient en cours d'exécution
http://www.planetenonviolence.org/Armement-d-Israel-Par-Les-USA,-Cooperation-Militaire-Avec-La-Participation-De-Certai

ns-Pays-Arabes-Resistance-Libanaise_a920.html
guerres coloniales sionistes
Echec de la Blitzkrieg Aérienne Sioniste au Liban – La Sixième Guerre : Israel a déjà Perdu la Guerre de Ghayth Armanazi
Alors que l'armée israélienne en lançant des attaques aériennes illégales, cruelles, vengeresses sur des infrastructures

civiles au Liban croyait gagner sa blitzkrieg en quelques jours, force est de constater que c'est actuellement militairement un

fiasco. Les erreurs et faiblesses de « Tsahal », malgré les ballets incessants et mortifères des F16 décollant des aéroports

et bases militaires cibles des roquettes du Hezbollah, change la donne au Moyen Orient. La Sixième Guerre, comme elle est

appelée dans les pays arabes, qu'elle qu'en soit l'issue, a libéré un sentiment de puissance libératrice chez les peuples

arabes et musulmans, qui aura un effet à long terme, sur un « Nouveau Moyen Orient », ce rejeton qui risque de réserver

bien des surprises aux conquérants américano sionistes


hélicoptères d'attaque israéliens
hélicoptères d'attaque israéliens

L'armée israélienne surprise par l'échec de sa guerre aérienne
Le nouveau chef d'état major israélien, ex chef d'état major de l'armée de l'air, croyait que la plupart des opérations

militaires futures conduites par l'armée israélienne seraient de nature aérienne. Les dirigeants de l'armée étaient convaincu

que grâce à la supériorité en matière de communications et leur supériorité aérienne, ils n'auraient même pas besoin des

nouvelles bombes américaines « bunker buster » ( bombes à pénétration souterraine à l'UA) pour déloger les dirigeants du

Hezbollah de leurs cachettes souterraines.

Actuellement, cette vision de la force aérienne comme la panacée a été fortement ébranlée. Le lieutenant général Dan Halutz

et ses conseillers ont été sidérés par l'échec de la guerre aérienne d'Israël contre le Hezbollah, l'armée de l'air ayant

menés d'intenses bombardements sur les quartiers généraux du Hezbollah dans Beyrouth, alors que ce dernier continuait de

lancer ses roquettes contre Israël. « Le pouvoir aérien ce n'est pas la réponse dans ce cas » selon un officier de haut rang. «

On doit aller d'un bunker servant de cache d'armes du Hezbollah à l'autre. Certains de ces bunkers sont à une profondeur

de 7 mètres et ne peuvent être détruits par l'aviation, même si on peut les repérer ».

L'armée de l'air en a fait l'expérience à Beyrouth alors que les avions de combat pensaient détruire les quartiers généraux

du Hezbollah. Les responsables militaires ont reconnu que les 23 tonnes d'explosifs n'ont pu pénétrer les épaisses parois du

commandement général souterrain.

Il y a seulement un mois, le lieutenant colonel Itay Brun, expliquait le concept de l'armée israélienne. Ce concept conçoit

l'armée comme opérant principalement en utilisant des unités spéciales, soutenues par la puissance aérienne.

Comme Brun le décrivait, la plupart des opérations seraient menées à partir de l'espace aérien. Les avions de combat

détruiraient les positions de la guérilla, les hélicoptères cibleraient les combattants ennemis, tandis que les avions sans pilote

sélectionneraient et feraient la chasse aux cibles. La plupart de ces tactiques seraient aussi utilisées dans une guerre

conventionnelle.

« Le prochain défi c'est de gagner la guerre contre le « terrorisme » et les guérillas à partir de l'espace aérien », avait dit

Brun, conseiller du chef d'état major le général en chef Dan Halutz.

Mais les hauts responsables militaires ont rapidement appris que le Hezbollah n'était pas une version shi'ite de l'insurrection

palestinienne dans la bande de Gaza. Pendant des années, l'armée de l'air s'est vantée de sa capacité à tuer les chefs de

l'insurrection palestinienne tout en passant sous silence son incapacité à stopper les tirs de roquettes des villes de Gaza,

situées à seulement 3 kilomètres d'Israël.

« Nous combattons une organisation « Hezbollah » bien plus capable qui nous tient avec un couteau sous la gorge et oblige

12% de la population israélienne à vivre dans les abris et paralyse toute la région nord du pays » a dit le Gl Ido Nehushtan.

« La guerre aérienne, aussi agressive et efficace qu'elle est été, on a encore besoin d'opérations au sol » selon le Général en

chef Benny Ganz, qui dirige les forces terrestres.

Comme l'armée de l'air reçoit 60% du budget de l'armée, l'entraînement militaire pour ces forces terrestres a été réduite au

minimum, et les unités de véhicules blindés réduites de manière significative.

Les réservistes ont oublié à quoi ressemblait l'intérieur d'un tank. Les stocks de l'armée ont été réduits bien en dessous du

nécessaire, puisque les services de renseignements de l'armée ont rejeté toute possibilité d'une guerre conventionnelle

contre Israël.

Ces deux dernières années, le commandement des forces terrestres a géré le programme digital de l'armée, dont le coût

s'élève à 1 billion de dollars, et qui vise à relier les forces terrestres entres elles de même que la coordination avec l'armée

de l'air et la marine.

Aujourd'hui, la technologie avancée israélienne a été incapable de détecter, encore moins de stopper les attaques du

Hezbollah. Des sources militaires ont dit que le Hezbollah a rapidement développé des méthodes pour pénétrer le système

frontalier d'Israël le C4I (commandement, contrôle, communications, ordinateurs et services de renseignements) en

s'appuyant sur des détecteurs de pointe et une très importante surveillance aérienne.

Le Hezbollah, selon ces mêmes sources, a appris comment désactiver les caméras et comment exploiter des zones aveugles

pour franchir en la découpant la clôture frontalière et attaquer les positions militaires israéliennes. Ils ont dit que c'est

comme cela qu'une petite force du Hezbollah a attaqué un poste frontalier israélien le 12 juillet et capturé 2 soldats.

L'armée a reconnu que pendant plus d'une heure les commandants sont restés dans l'ignorance que des soldats avaient été

capturés et emmenés au liban. Les commandants ont dit qu'ils avaient été pris par surprise par la maîtrise par le Hezbollah

des armes anti-tanks, des mortiers, et des manoeuvres de groupes de la taille d'un régiment.

« Il se peut que nos priorités ne soient pas bien définies » a dit le Gl en chef de réserve Yiftah Ron-Tal, qui jusqu'en 2005 a

été à la tête du commandement des forces terrestres.

Pour certains stratèges, le concept israélien de la puissance aérienne était vouée à l'échec. Au cours d'une conférence à

l'université de Tel Aviv en mars, le général en chef de réserve Yaalkov Amidror, un ancien chef de la recherche dans les

services de renseignements, a prévenu que l'infanterie et les tanks sont restées plus souples et plus résistantes que l'aviation.

« Les décideurs doivent comprendre les limites de l'armée de l'air « selon Amidror. « Je pense que l'armée de l'air n'a pas

suffisamment conscience de ses faiblesses».

Des analystes militaires américains, ont, quant à eux, affirmé que la plus grande surprise pour la communauté des

renseignements Us avait été quand le Hezbollah a lancé un missile de croisière C-802 d'origine chinoise le 14 juillet contre

un bateau de guerre israéliens porteur de missiles. Pour eux, c'était plus qu'un coup réussi, c'était un avertissement envoyé

par l'Iran de ce qui attendait les américains dans le golfe s'il se hasardait à l'attaquer.

Un membre du personnel du Congres américain qui suit les capacités des forces armées au Moyen Orient a dit avoir été

impressionné par la facilité avec laquelle le Hezbollah a touché des bases militaires israéliennes. Selon lui, à cause des

roquettes envoyées par le Hezbollah, l'armée israélienne a été obligée de retirer ses avions et ses hélicoptères de bases

situées à plus de 40 Kms de la frontière libanaise.

D'après lui, « c'était troublant de voir la retraite israélienne ». Cela pourrait avoir des répercussions significatives lors de

conflits futurs. »

Sources des informations : World Tribune .com 21 juillet 2006


Israël a déjà perdu la guerre - À partir de maintenant, ce sera difficile – et un acte solitaire – d'être une voie modérée au

Moyen Orient
Peut être que la guerre d'Israël au Liban peut encore durer quelque temps, mais, quel qu'en aient été les intentions et les

objectifs, Israël a perdu ce qu'une station satellite arabe a appelé « La Sixième Guerre », en référence à la longue liste de

conflits majeurs qui ont impliqué Israël depuis la première guerre de 1948.

Chaque guerre est gagnée ou perdue non pas selon les statistiques froides de matériels ou de vies – ou même de territoires-

perdus ou dévorés par les protagonistes à la fin des hostilités. Plutôt, on doit le voir à travers une vision stratégique

d'ensemble qui émerge de la poussière de la bataille. La Sixième Guerre va laisser une marque indélébile sur cette vision – et

cela ne sera pas beau à voir pour les israéliens et leurs soutiens américains.

Les arabes de cette génération ou de celles précédentes, dont la vie s'est déroulée à l'ombre des effets cumulatifs d'années

pendant lesquelles ont leur a dit que rien ne pouvait résister à la puissance d'Israël, sont entrain de se réveiller à une

nouvelle réalité. Si quelques milliers, au plus, de combattants, munis d'armes légères, mais avec une volonté de fer, peuvent

tenir tête au monstre qu'ils redoutent tant, qu'est ce qui peut les arrêter, avec tout le potentiel qu'ils ont, pour au moins

pourfendre le dragon de leurs cauchemars. C'est une idée qui inévitablement prendra de la force, non seulement chaque jour

que la guerre dure, mais avec les souvenirs, les légendes et les mythes brisés que cette guerre séme et qu'Israël est

condamnée à récolter.

C'est cette même réalité qui s'est emparée des dirigeants israéliens des qu'ils se sont rendus compte de ce contre quoi ils se

dressaient. Shimon Pères, le député premier ministre, a tire la conclusion correcte quand il a dit « c'est une guerre de survie

». Il sait ce qui est en jeu. De plus, lui, ensemble avec les dirigeants israéliens passés et présents, est responsable du destin

auquel il a condamné son peuple.

Pas un seul de ces dirigeants n'a eu l'honnêteté de dire à leurs concitoyens, alors qu'ils les tiraient d'une guerre «

victorieuse » à une autre, que toutes ces victoires à la Pyrrhus ne peuvent jamais soumettre un peuple consumé par la rage et

l'injustice, qui a décidé que le tort qui avait été fait doit être redressé – quel qu'en soit le coût. Aucun de ces dirigeants ne

s'est jamais confronté à ces problèmes de conscience, supprimés, ou n'a jamais relayé une quelconque trace de ces

problèmes à son opinion publique.

A cause de cet état de déni derrière lequel il se retranche, Israël a toujours une seule réponse à ceux qui défie sa tyrannie

brutale : encore plus de brutalité et de tyrannie. C'est au cœur de cette logique qui le conduit à mener cette guerre contre le

Liban. C'est une vieille logique que les dirigeants israéliens utilisent pour tromper leur peuple en lui faisant croire qu'il est en

sécurité tant qu'il possède une redoutable machine à tuer.

Aujourd'hui, cette suprématie est mise en doute avec des effets à long terme mortels. Le peuple israélien peut se rallier

autour de son gouvernement alors que ce dernier promet une « victoire au coin de la rue » qui tient encore à un fil. Mais

cette promesse mincit de plus en plus et conduira le plus convaincu, Erud Olmert, à désespérer de ses tactiques.

En fait, le sort d'Olmert et de son gouvernement ne sera qu'une note marginale quand les historiens se pencheront sur ce

grand tournant dans la longue narration du conflit israélo arabe.

Beaucoup plus significatif sera son impact durable sur la balance de pouvoir politique, psychologique et au final militaire

dans la région. L'effet de la résistance tenace des combattants du Hezbollah à l'armée conquérante d'Israël, sera très

puissant quelque soit les détails de l'arrangement pour mettre fin au conflit libanais qui sera probablement aussi instable que

les arrangements précédents.

Dans le passé, toute force étrangère qui est venu au Liban « pour garder la paix » l'a quitté la queue entre les jambes – et il

n'y a pas de raison de croire que la « force multinationale » putative, fera mieux. Cependant, par de là le Liban, il y a ce

sentiment qui se propage comme un feu sauvage à travers tout les mondes arabe et musulman. C'est le sentiment de puissance

libératrice créée par la légende de Bint Jbeil et d'autres batailles qui sont déjà entrées dans le folklore populaire.

C'est cette puissance libératrice qui pourrait éventuellement décider du sort non seulement d'Israël mais de tous ces

gouvernements des pays arabes qui sont perçus par leurs peuples comme ayant depuis trop longtemps « vendu » leur fausse

idée d'impuissance arabe afin de cacher leurs propres incompétences et leur corruption.

Ceux à Washington qui rêvent d'un Nouveau Moyen Orient vont effectivement être témoins des douleurs de l'enfantement

d'un tel rejeton. Cependant, ils seraient bien inspirés de considérer la forme et la nature de cette nouvelle création. S'ils

croient vraiment que cela va correspondre à l'image qu'ils s'en font sur leur agenda fantaisiste, alors c'est qu'ils vivent

vraiment au pays des merveilles. A partir d'aujourd'hui, ce sera difficile – et un acte solitaire – d'être un modéré au Moyen

Orient.

Ghayth Armanazi st écrivain et ancien ambassadeur de la Ligue arabe à Londres

Article publié le 11 août 2006 sur The Independent
http://www.planetenonviolence.org/Echec-de-la-Blitzkrieg-Aerienne-Sioniste-au-Liban-La-Sixieme-Guerre-Israel-a-deja-Per

du-la-Guerre-de-Ghayth_a935.html
mihou
Israël : Armes Chimiques et Biologiques
Message Mer 23 Aoû - 1:10 par mihou
guerres coloniales sionistes
Israël : Armes Chimiques et Biologiques
http://www.planetenonviolence.org/photo/421831-517639.jpg
L'Etat d'Israël a toujours, et ce depuis sa création, adopté un programme de développement d'armement à caractère

offensif. Il a développé par le passé d'importantes capacités offensives en matière de guerre chimique et biologique, dans le

cadre d'un programme de développement d'armes de destruction massive, ADM, présenté comme force de dissuasion.

Actuellement, et comme pour son programme nucléaire, Israël entretient un flou stratégique quant à ses capacités dans ce

domaine. Cependant, le centre de gravité de toutes ses activités situé au coeur même d'Israël, en zone urbaine densément

peuplée, à Ness Ziona au sud de Tel Aviv , a connu une extension significative qui ne peut traduire qu'un développement des

activités et non l'inverse. Israël a aussi en ce qui concerne les ACB la possibilité, dans un laps de temps très court, de les

fabriquer, et les installations adéquates pour le faire.


Israël : Armes Chimiques et Biologiques

Israël : Armes Chimiques et Biologiques
En plus de ces capacités nucléaires (on estime qu'Israel possède environ 200 têtes nucléaires, et les moyens de délivrer ces

ADM par air avec des avions fournis par les Etats-Unis et des sous marins fournis par l'Allemagne), l'Etat d'Israël a

développé des capacités offensives en matière d'armes chimiques et bactériologiques. Israël a le savoir et le savoir faire

essentiels nécessaire à la production de telles armes, et aussi la capacité d'en fabriquer y compris en urgence, en cas de

besoin en un temps relativement court. Il fabrique aussi des agents chimiques de petites dimensions utilisés notamment dans

des assassinats conçus et fabriqués dans le cadre d'un programme spécifique appelé « « dirty tricks » (sales tours). Les

informations reprises ici sont contenues dans un rapport suédois mentionné en bas de l'article.

Israël n'a pas signé les conventions relatives aux armes biologiques et toxiques de 1972, et n'a jamais expliqué les raisons de

son refus. En fait Israël n'a jamais fait de déclaration sur son programme d'armes biologiques, tout comme pour son

programme nucléaire. S'il a signé La convention sur les armes chimiques de 1993, il ne l'a pas ratifiée.

L'utilisation par Israël d'armes non conventionnelles remonte à la fondation de l'Etat d'Israël. Il existe des accusations

solides portant sur l'utilisation par Israël d'agents biologiques pour empêcher la réoccupation des villages arabes pendant

1948. Des bactéries provoquant la dysentrie, et la typhoïde sont mentionnées comme agents choisis. Des épidémies de choléra

en novembre 1947 en Egypte et sur la frontière entre la Syrie et la Palestine en février 1948 ont également été portées sur

le compte de la guerre biologique menée par Israël. (Source : Hamilton TJ, New York Times, 24 juillet 1948).

Une unité de guerre biologique « Hemed Beit » a été constituée au sein du département scientifique de l'armée israélienne

dés 1948. Cette unité de guerre biologique a déménagé de ses locaux situé à Jaffa pour s'installer aux alentours de Ness

Ziona après la guerre de 1948. Une réorganisation a permis alors de transformer cette unité scientifique militaire en un

institut de recherche financé par l'armée. En 1952, le regroupement de l'unité de guerre biologique et d'autres autres unités

de recherche du ministère de la défense a abouti à la création de l'Institut d'Israël pour la Recherche Biologique (IIBR :

Israël Institute for Biological Research).

Le gouvernement israélien a bénéficié dans les années 50 du soutien financier des américains en matière de recherche liée à

la guerre biologique, notamment par exemple à travers des bourses fournies par le ministère de l'agriculture américain,

l'institut national de la santé américain, l'armée américaine, à l'Université Hébraïque de Jérusalem, celle-ci entretenant des

liens avec l'établissement militaire de Ness Ziona dont un programme portait sur l'identification rapide de toxines.

Les capacités de guerre chimique et biologique ont été considérées comme un moyen relativement rapide de développer des

capacités d'armement non conventionnel alors que le programme nucléaire israélien n'avait pas encore été pleinement

développé. Il est dit qu'en 1955 Ben Gourion a lancé un projet pour accélérer le développement des capacités d'armement

non conventionnel de type ACB plus rapidement accessibles que le nucléaire. Des scientifiques israéliens se seraient rendus

sur un site de test français d'armement chimique et biologique situé dans le Sahara algérien aux environ des années 60. Une

autre référence sur les tests menés par les israéliens d'armes chimiques a pu être trouvée dans un rapport de 1990 de

l'agence de renseignement de la défense américaine. Selon ce rapport, Israël maintient dans le désert du Néguev une

installation pour tester des armes chimiques.

Il y a aussi d'autres informations et d'autres faits qui montrent qu'Israël a actuellement des programmes de production

d'armes chimiques. L'une d'elles consiste en une déclaration faite devant la Commission de la défense du Sénat américain, où

il est dit que le programme d'armes chimiques israélien est opérationnel. Selon la transcription de cette déclaration, Israël

aurait un programme d'armes chimiques alors qu'il existe des incertitudes concernant le programme d'armes biologiques.

La revue the Economical Foreign Report a publié en 1984 un article qui argumente sur les conseils fournis par Israël à la

Chine en matière d'armes conventionnelles et d'armes chimiques, et affirme qu'Israël a des stocks d'agents inervants, de gaz

moutarde, et plusieurs types d'agents pour contrôler les émeutes. (In anonymous, « China and Israel » Economist Foreign

Report 12 july 1984, pp5-6.)

En 1992, un Boeing 707, un avion cargo de la compagnie israélienne El Al s'est écrasé sur une zone résidentielle dans

Amsterdam, tuant 43 personnes. 6 ans plus tard, les conséquences de cette tragédie ont fourni un aperçu rare du programme

de recherche israélien sur les armes chimiques quand il a été finalement admis officiellement que l'avion transportait un

précurseur chimique du gaz innervant sarin. Il a été révélé que l'avion faisait route vers Israël en provenance des Etats Unis.

Apparemment, le produit chimique en question : 190 litres de dimethyl methylphosphate avait été vendu par une société

américaine à l'IIBR et une licence d'exportation avait été délivrée par le ministère du commerce américain. Selon la licence,

le produit devait être utilisé pour tester les filtres des protections individuelles et collectives. En 1998, selon une source

militaire israélienne, les équipes des avions de combat F-16, ont été entraînées, à charger en quelques minutes des armes

chimiques et biologiques sur leurs avions, pour être fin prêts s'ils recevaient l'ordre d'attaquer. (Mahanaimi U, « Israeli jets

équipped for chimical warfare » Sunday Times London 4 octobre 1998.) Cette référence est selon le rapport suédois l'une

des rares qui affirme qu'Israël pourrait avoir stocker des armes chimiques et bactériologiques dans ses installations

militaires jusque dans les années 90.

Un incident qui pointe vers l'existence d'un programme israélien d'armes chimiques c'est ce qui est arrivé à l'ex directeur de

l'IIBR, Marcus Klingberg, qui a brusquement « disparu » en 1983 alors qu'il participait à une conférence scientifique en

Suisse. Pendant plusieurs années on n'a pas su où il était jusqu'à ce qu'on apprenne dix ans plus tard qu'il avait été arrêté

pour espionnage. Aucun autre détail n'a été donné par les autorités israéliennes si ce n'est qu'il a été accusé d'espionner

pour le compte de l'ex Union Soviétique, en passant des informations sur les armes biologiques. La dissimulation de

l'arrestation de Klingberg peut avoir été une couverture pour cacher un programme d'armes biologiques qu'il dirigeait à

l'époque et sur lequel il avait des informations de valeurs et sensibles qui, si elles avaient été révélées, auraient discrédité

Israël.
mihou
Re: guerres coloniales sionistes
Message Mer 23 Aoû - 1:11 par mihou
Les chercheurs israéliens publient souvent des articles à la fois sur des organismes en lien avec les armes biologiques et des

substances chimiques en lien avec des armes chimiques. Ces publications sont présentées comme étant de nature purement

défensives et de protection. Mais, cependant, il est possible de conclure d'après ces publications scientifiques qu'Israël

possède aujourd'hui un savoir général avancé en matière d'agents concernant les armes biologiques et chimiques. Le rapport

suédois avance également que selon son analyse des connaissances israélienne en la matière, l'IIBR est l'institut principal

concernant la guerre biologique et chimique.

L'IIBR a été crée en 1952. Tout le personnel est employé par le bureau du premier ministre, mais depuis 1992 la coordination

de l'IIBR et son financement sont assurés par le Bureau des moyens spéciaux du ministère de la défense. Actuellement, la

politique définie pour l'IIBR c'est celle d'une agence, ayant un mandat scientifique spécifique, ayant en premier lieu la

responsabilité nationale concernant les menaces de guerres biologiques et chimiques contre Israël. (Voir site NTI Country

Overview Israel www.nti.org/e_research/profiles/Israel/biological/3649.html)

A en juger par les publications dans les journaux scientifiques et des comptes rendus de rencontres scientifiques, l'institut

mène une recherche très avancée à l'avant garde de tout ce qui concerne la biologie moléculaire et la chimie médicale.

Situé à Ness Ziona, au sud de Tel Aviv, et considérant la nature double du savoir et des technologies impliquées dans les

activités de l'institut, tout ceci soulève obligatoirement des soupçons pour des observateurs extérieurs, y compris les

populations israéliennes résidant à proximité. L'institut, et ses activités, sont entourés d'un halo de secret, donnant lieu à des

rumeurs. En 1998, la municipalité de Ness Ziona, suite à un article paru dans la presse israélienne concernant les activités

liées aux armes biologiques et chimiques à l'intérieur de l'institut, a déposé une pétition ayant pour but de stopper

l'expansion de l'IIBR.

Israël est une nation possédant un secteur très développé en matière de recherche comportant nombres de projets high tech

et c'est un des buts de l'état d'encourager ces projets et les sociétés qui les développent. De manière à mettre en valeur les

projets de recherche et de transfert de technologies des sociétés sont crées au sein de la plupart des universités

israéliennes, et Israël a aussi crée un programme très ambitieux « le programme d'incubateurs technologiques » pour

transformer les efforts faits en matière de recherche high tech et leurs applications possibles, en sociétés commerciales

viables. Les industries chimiques biotechniques, et pharmaceutiques sont très développées dans beaucoup de secteurs et le

gouvernement aide activement à la promotion pour accroître ce développement. Les industries chimiques, biotechniques et

pharmaceutiques israéliennes ont, comme dans d'autres pays, le potentiel d'être utilisées pour la production d'armes

chimiques et biologiques.

Selon ce rapport, Israël ne produirait pas actuellement sur une grande échelle des armes biologiques, mais en a les capacités

de même pour les armes chimiques. Le savoir, acquis dans les années 50 et 60 et actualisé lui en donne les moyens, même si

aucune preuve ne peut être avancée, le flou en matière d'armement chimique et biologique faisant partie de la dissuasion

israélienne.

Mais la création de Ness Ziona et tout le secret autour de ce lieu indique clairement que ses activités sont dissimulées aux

regards du public. Les scientifiques israéliens se montrent très réservés lors de conférences internationales sur le sujet, et

selon le rapport suédois, le gros de la recherche biologique à Ness Ziona concernerait la protection biologique.

De même, ce rapport stipule qu'Israël bien qu'ayant eu un programme de production d'armes chimiques inclus celle de gaz

inervants, n'aurait pas de programme actif de productions d'agent « traditionnels » chimiques, mais réaffirme ensuite, se

contredisant, que ces stocks et programmes pourraient néanmoins rester actifs aujourd'hui tout dépend de la qualité de ces

stocks, agents et armes produites au cours des programmes passés. Un programme avancé d'armes chimiques peut avoir

produit des agents inervants binaires qui peuvent être conservés très longtemps. Si ces stocks existent ils ne sont

certainement pas déployés dans les installations militaires, comme les aérodromes, mais plutôt stockés dans une zone centrale

prêts à être transportés sur des lieux désignés et chargés.

Remarques

A aucun moment, inclus dans une partie dite de « discussion », ce rapport suédois ne remet en question le fait qu'Israël

possède de telles armes chimiques et biologiques mais au contraire le justifie systématiquement par la nécessité qu'aurait

Israël d'avoir des armes de dissuasion inclus les armes chimiques et biologiques et nucléaire, arguant de la dangerosité de

l'environnement extérieur entourant l'état sioniste. Néanmoins, malgré son parti pris militariste, il révèle certaines

informations qui prêtent à réflexion, compte tenu des accusations récentes portées contre l'armée israélienne accusée

d'avoir utilisé des bombes au phosphore notamment au Liban et certaines bombes contenant des produits hautement toxiques

provoquant nausées, maux de tête, et aussi des plaies inguérissables dans la bande de Gaza. A plusieurs reprises, lors de

manifestations de pacifistes palestiniens israéliens et internationaux contre le mur notamment à Bili'in en Cisjordanie

occupée, les manifestants se sont plaint d'avoir été gazés par des substances nouvelles particulièrement agressives. Enfin,

selon une étude du géographe israélien Amiram Oren réalisée en 2005, 50% de toute la totalité du territoire d'Israël à

l'intérieur de la ligne verte est occupé par des installations militaires et sécuritaires. Ceci comprend, entre autres, des bases

militaires, des rampes de lancement des usines d'armes et de munitions. Une part importante d'entre elles se trouvent dans

des zones civiles. Au mois de février dernier, les habitants de Kiryat Bialik, au nord de Haïfa, ont exprimé leur

mécontentement vis-à-vis d'une usine de fabrication d'armes en activité dans leur ville après qu'une explosion ait blessé 12

personnes. En mai de cette année, dans un cas de poursuite judiciaire par des propriétaires demandant au ministère de la

défense de verser des dédommagements pour des terres bloquées par ordre militaire, l'avocat de la défense a révélé que les

» zones militaires fermées » constituaient 25% de la superficie d'Israël.


Il semble donc, et cela compte tenu des constatations de terrain, qu'au moins les armes chimiques toxiques israéliennes sont

non seulement produites et stockées mais bien utilisées.

Sources des informations contenues dans cet article : un rapport de Swedish Defense Research Agency ( Agence Suédoise

de Recherche en Matière de Defense) dont les auteurs sont Magnus Normark, Anders Lindblad Anders Norqvist, Bjöm

Sandström Louise Waldenström publié en décembre 2005 sous l'intitulé Israel et WMD : Incentives et Capabilities ( Israël

et Armes de Destruction Massive : Motivations et Capacités) et qui porte sur la période 1948 -2005

Dernière minute 6/08/06

Selon les medias israéliens ynet et haaretz, 7 palestiniens ont été hospitalisés apres que l'un d'eux ait ouvert une enveloppe

destinée au premier ministre palestien du parti Hamas Ismail Haniyeh dans son bureau de Hamallah. Quand un aide de

Haniyeh a ouvert l'enveloppe, une odeur étrange s'est répandue et il s'est évanoui. Plusieurs autres personnes ont été

incommodées. Toutes ont été transportées à l'hôpital local, et selon le directeur Hosni Atari, l'une d'elle est dans un état

sérieux.

Encore un de ces "sales tours" israélien ?]b

Action Urgente contre les livraisons d'armes à Israel
http://www.planetenonviolence.org/Israel-Armes-Chimiques-et-Biologiques,2006-08-06_a929.html
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