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 Mahomet:Le messager de Dieu

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mihou
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mihou


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06052006
MessageMahomet:Le messager de Dieu

Mahomet
Le messager de Dieu

Dernier prohète et donc le plus grand, messager de Dieu, Mahomet est décrit par les textes sacrés musulmans comme un homme d'une grande humanité... et d'une grande habileté.

Mahmoud Hussein

Pour tenter de reconstituer le portrait de Muhammad ibn Abdallah ibn Abd al-Muttalib, on dispose d'un matériau principalement tiré de deux sources : les « Dits du Prophète », recensant tous ses propos (« Hadîths ») et les témoignages de ses compagnons, répertoriés dans les « Chroniques » (« Al-Sîra »). Mais le maniement de ce matériau pose problème à l'historien. Mahomet a vécu dans une société de tradition orale, ses propos et les témoignages ont d'abord été transmis de vive voix, puis transcrits sur des supports de fortune, avant d'être réunis, triés, vérifiés et écrits par différents auteurs, plus d'un siècle, voire deux, après sa mort. La précision des notations rapportées sur ses faits et gestes, ses pensées, ses sentiments est dès lors doublement affectée par les conditions historiques de leur transmission et le temps mis à les fixer par écrit. Mais la richesse de ces notations est telle qu'une lecture exhaustive, doublée d'une analyse comparative, permet de dégager un portrait de l'homme Mahomet.

Sur ses quarante premières années, nous savons peu de choses sûres. Né à La Mecque, en Arabie, vers l'an 570, il appartient au clan prestigieux mais déclinant des Banu Abd al-Muttalib, gardiens traditionnels du sanctuaire de la Kaaba. Il connaît une enfance et une jeunesse pauvres.

Adulte, il a des dispositions mystiques précoces le portant à la solitude et à la méditation. Quoique n'étant pas « de ceux qui lisent » (il y aurait eu, à l'époque, vingt personnes sachant lire à La Mecque), il a une ouverture d'esprit qui le pousse à s'interroger sur le monde et les fins dernières de la vie, qui l'amène à questionner tous les « porteurs de savoir », chrétiens et juifs, qu'il rencontre au cours de ses périples caravaniers. A 25 ans, il est remarqué par une riche commerçante, Khadija, de quinze ans son aînée. Elle restera jusqu'à sa mort sa seule épouse.

En l'an 610, aux abords de sa quarantaine, alors qu'il est en méditation dans une grotte, il entend la voix de l'ange Gabriel qui lui annonce que Dieu l'a choisi comme Son messager. Il décrit la peur qui le saisit d'être devenu fou, puis la souffrance qui l'étreint lorsqu'il comprend que sa mission va le conduire à déchirer les liens tribaux sur lesquels repose sa société.

La parole transmise par l'ange - plus tard rassemblée en un livre, le Coran - a en effet pour clé de voûte la toute-puissance d'un Dieu unique qui accorde aux individus le privilège de comprendre sa loi, afin qu'ils y conforment leurs pensées et leurs actes, chacun d'eux devant lui en rendre compte lors du Jugement dernier.

Cette religion - appelée islam, ou soumission à Dieu - instaure ainsi une rupture radicale avec l'imaginaire arabe, où les hommes vouent un culte sommaire à une multiplicité d'idoles locales et où la solidarité clanique l'emporte sur la responsabilité personnelle. Mahomet, qui ne souhaite pas heurter de front les certitudes de sa communauté, se contentera d'abord de prêcher l'islam confidentiellement à un cercle d'adeptes.

Mais, au bout de trois années, il entend Gabriel qui lui enjoint de proclamer l'islam au grand jour, et pour commencer d'« avertir ceux de son clan ». Il s'y refuse et garde la chambre durant un mois, cessant même de parler aux siens. Gabriel revient et réitère l'ordre, en le menaçant du châtiment de Dieu s'il refuse d'obéir. Il s'exécutera finalement, bravant les quolibets, les reproches et les insultes de la majorité des Mecquois. Les quelques dizaines d'hommes et de femmes qui embrasseront avec ferveur l'islam - parmi lesquels des esclaves et des affranchis - seront soumis à des pressions croissantes de la part de leurs proches ou de leurs maîtres.

Mahomet connaît des moments de découragement. Harcelé un jour par des voyous, il s'adresse ainsi à Dieu : « Seigneur, je Te prends à témoin de ma faiblesse, de la pauvreté de mes moyens, du mépris dans lequel me tiennent les gens... » (« Hadîth »). Désespérant de pouvoir convertir les Mecquois, il cherche des alliés extérieurs, qu'il finira par trouver parmi les chefs de deux tribus habitant Yathrib. C'est là qu'il ira s'établir, en 622 (année dite de l'Hégire, qui démarrre le calendrier musulman), avec quelque soixante-dix fidèles, hommes et femmes, pour y passer ses dix dernières années et y poser les fondements de la première cité musulmane.

La vie à Yathrib - plus tard nommée Médine - a alors peu de rapports avec l'image idéalisée que certains s'en font aujourd'hui. Mahomet devra y faire face à plusieurs complots et tentatives d'assassinat. La communauté des musulmans restera longtemps menacée, de l'extérieur, par les polythéistes mecquois qui lui font la guerre et, de l'intérieur, par des musulmans faussement convertis, qu'on nomme les « hypocrites », et des tribus juives qui refusent de reconnaître à Mahomet le statut de prophète.

Il révèle alors des qualités politiques et militaires qu'attestent de nombreux témoignages rapportés dans « Al-Sîra ». Il divise ses ennemis, compose avec ceux-ci pour isoler ceux-là, gagne certains à sa cause et exile, ou met à mort, ceux qui l'ont trahi en plein combat. Mais en même temps que ses talents de chef se dévoilent des faces plus intimes de sa personnalité.

Il a des goûts simples - il vit dans une maison attenante à la mosquée, avec une chambre pour chacune de ses épouses - et son confort matériel se réduit à un lit, installé dans la chambre de sa préférée, Aïcha. Mais il prend le temps d'honorer chacune de ses épouses, entre lesquelles il partage équitablement son temps ; il apprécie un vrai repas quand l'occasion s'en présente ; il insiste sur la propreté du corps, pour lui-même comme pour ses compagnons. Sa confiance dans la promesse de l'au-delà, loin de contredire son amour de la vie ici-bas, semble au contraire lui conférer une plénitude, une sensualité de tous les instants.

Avant de prendre une décision importante, il consulte ses compagnons et même, quand il le peut, ses adversaires. Il les écoute avec une attention extrême, admet qu'on puisse le critiquer, va jusqu'à reconnaître certaines de ses erreurs.

En matière de justice, comme le montrent diverses sentences rapportées dans « Al-Sîra », il fait la part des faiblesses humaines et, sauf dans le cas où elles représentent une menace pour sa communauté, montre à leur égard compréhension et indulgence.

Tenu, par un verset explicite du Coran, de faire couper la main d'une voleuse, il reprochera à ses compagnons d'avoir amené la femme devant lui, alors qu'ils auraient pu la sermonner et lui donner une chance de se repentir. Harcelé dans une mosquée par un croyant qui lui demande de le punir parce qu'il a commis un péché, il fait semblant de ne pas l'entendre et lui tourne le dos, jusqu'à ce que la prière soit terminée ; après quoi il lui dit : « N'as-tu pas fait la prière avec nous ? - Oui. - Dieu t'a donc pardonné. »

Il faudra à Mahomet douze brèves années pour tisser le vaste réseau d'alliances qui fera rayonner son message dans l'ensemble de l'Arabie et lui assurera finalement la victoire sur La Mecque. Il y entrera triomphalement, détruira les idoles et pardonnera à tous ceux qui l'ont combattu. Puis il reviendra à Médine pour y mourir, en 632
Islam

L'islam comprend trois familles principales : le sunnisme (90%), le chiisme ( environ 9 %), très implanté en Iran et en Irak, et le kharidjisme, le plus ancien des mouvements sectaires. Le soufisme est le courant mystique et ésotérique de l'islam sunnite
Mahomet

570 Naissance probable de Mahomet.

610 Début de la prédication.

622 Départ pour Médine (Hégire, début du calendrier musulman).

632 Mort de Mahomet.

632-661 Les quatre premiers califes (Abu Bakr, Umar, Uthman, Ali).

650 Première mise par écrit du Coran.

651 Extension de l'islam vers l'est, l'Iran et l'Asie.

657 Scission des kharidjites d'avec les sunnites et les chiites.

660 Dynastie ommeyyade à Damas.

680 Mort de Hussein, fils d'Ali (4e calife). Le divorce est consommé entre sunnites et chiites.

696 La langue arabe reconnue comme langue officielle de l'islam.

750 Dynastie abbasside à Bagdad.

© le point 22/09/05 - N°1723 - Page 68 - 1181 mots
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