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 La Bourse peut-elle aider l'Afrique ?

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mihou
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mihou


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04112005
MessageLa Bourse peut-elle aider l'Afrique ?

La Croix
ECONOMIE ET ENTREPRISES, lundi 26 mai 2003, p. 18

La Bourse peut-elle aider l'Afrique ? Demain. L'Afrique veut lever des capitaux sur ses propres places boursières pour stimuler ses petites et moyennes entreprises. NEW YORK, de notre correspondante.

FRAT Irène

« Oubliez l'allégement de la pauvreté en Afrique ; ce que nous proposons, nous, c'est de la création de richesses » : Ndi Okereke Onyiuke, présidente de la Bourse du Nigeria et de l'Association des Bourses africaines ne veut plus entendre parler de charité. Les Nations unies non plus, d'ailleurs. Le Pnud, leur programme pour le développement, qui vient d'organiser avec la Bourse de New York le premier forum pour mobiliser les capitaux privés en vue de développer l'Afrique, a en effet pris conscience, comme l'explique Zéphirin Diabré, sous-directeur du Pnud, de la nécessité d'associer le secteur privé à ses initiatives de développement. « Nous avions négligé les transferts de capitaux dans nos schémas de développement », avoue d'ailleurs Mark Malloch Brown, directeur du Pnud.

Le constat étant fait, il s'agit maintenant de séduire les investisseurs ou, plus concrètement, de convaincre les gestionnaires de portefeuilles de Wall Street d'acheter des actions de sociétés africaines cotées à Johannesbourg, Abidjan, Kampala, Dar Es Salaam ou Tunis, bref, sur les 18 Bourses que compte actuellement le continent. Le tout pour aider les entreprises de taille moyenne à lever des fonds. Car, entre les quelques grosses entreprises nationales, spécialisées dans les mines ou le bois, et le cybercafé, né de l'initiative personnelle ou d'un microcrédit, il n'y a pas véritablement de PME et de PMI en Afrique.

Pourtant, selon Alan Patricof, président de la société de gestion Apax Partners, ce sont les petites et moyennes entreprises qui seraient à même de créer des emplois, et donc de relever le niveau de vie de la population. « Je me souviens d'une entreprise de capital risque basée au Mozambique qui, avec un investissement de seulement 20 millions de dollars, a permis la création de 600 entreprises moyennes, employant 1 200 personnes. À l'inverse, un énorme investissement d'un milliard et demi de dollars, pour la plus grande fabrique d'aluminium mozambicaine, n'a engendré que 2 000 emplois. »

Au-delà des quelques pionniers présents au forum du Pnud, il reste maintenant à convaincre d'autres professionnels de Wall Street, qui n'ont de l'Afrique que la perception qu'en donnent les médias : guerres civiles, sida, instabilité. Mais « les politiciens sont de plus en plus conscients des diktats des flux de capitaux », fait toutefois remarquer Yaw Osafo-Maafo, ministre des finances du Ghana, ce qui signifie que les États prennent des mesures pour améliorer la bonne gouvernance des entreprises et établir un cadre juridique pour assurer la continuité des contrats, ou encore améliorer le réseau de télécommunications pour que les investisseurs étrangers puissent passer des ordres en Bourse sans difficultés.

D'ailleurs, pour Zéphirin Diabré, les Bourses africaines ne sont plus en retard, en tout cas pour ce qui concerne l'environnement technique, sur les autres places dans le monde. Mais elles disposent aussi d'un autre atout pour séduire les gestionnaires de fonds américains : leurs performances. Réellement impressionnantes, même si le passé n'augure jamais, dans ce domaine, de l'avenir. Ainsi, pendant que l'indice américain Standard & Poor's perdait, en 2002, plus de 22 %, la Bourse du Botswana gagnait 41 %, celle du Ghana 33 %, et la Bourse régionale des pays francophones 27 %. Mieux, explique Cyrille Nkontchou, directeur exécutif de la société de gestion Liquid Africa, l'Afrique n'est pas corrélée aux autres pays, mêmes émergents. Du coup, un investissement en Afrique se révèle une bonne source de diversification pour un portefeuille.

D'autres spécialistes suggéraient au forum du Pnud que les immigrés africains, et notamment les businessmen nigériens, nombreux aux États-Unis, se regroupent pour fonder des sociétés de gestion qui investiraient sur les places boursières africaines. Mais, on le sait, l'Afrique est un continent rebelle. Ces nouvelles initiatives auront-elles plus de succès que d'autres dans le passé ? « Si les professionnels de Wall Street, qui ne versent pas habituellement dans l'angélisme puisqu'ils sont là pour faire de l'argent, y croient, c'est une bonne indication que cette fois-ci, nous pouvons réussir », répond Zéphirin Diabré.

Irène FRAT

MasterCard s'intéresse aux transferts de fonds des immigrés

Le groupe MasterCard a confirmé à La Croix qu'il réfléchissait actuellement au lancement d'une carte permettant les transferts de fonds de personne à personne à travers le monde. Ce sont en effet quelque 66 milliards de dollars qui sont envoyés tous les ans par les immigrés dans leurs pays d'origine, une somme pour l'instant quasiment monopolisée par Western Union - et qui dépasse les 53 milliards annuels de l'aide publique au développement. « Aucune banque française n'y a pensé », regrette un officiel africain. De même, les organisateurs du Forum de Wall Street espèrent bien qu'en 2005, quand un bilan de l'initiative du Pnud sur les bourses africaines sera effectué, la Bourse de Paris imitera l'initiative du New York Stock Exchange.

La semaine prochaine

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