mihou Rang: Administrateur
Nombre de messages : 8092 Localisation : Washington D.C. Date d'inscription : 28/05/2005
| | HUGO CHAVEZ, UN DICTATEUR TRES ECLAIRE !! | |
HUGO CHAVEZ, UN DICTATEUR TRES ECLAIRE !!"Un séisme politique a ébranlé le Venezuela après le camouflet reçu par le président Hugo Chavez", "Les électeurs ont infligé un premier revers électoral historique au chef de l'Etat ", "Un échec de bon augure pour la liberté au Venezuela ","C'est le début de la chute de Chavez", "Une belle leçon infligée à l'homme fort du Venezuela ", " Un signe de maturité contre la dictature Chavez !". Les médias occidentaux ont fêté dans la liesse le rejet de la réforme institutionnelle voulue par le président Hugo Chavez à ses compatriotes. A la lecture des titres qui font la Une des journaux, on comprend pourquoi le bouillonnant président vénézuélien ne sera jamais l'ami des "civilisateurs" occidentaux. La réforme, défendue par M. Chavez, lui conférant le droit de se présenter indéfiniment à la présidentielle et de censurer la presse en situation de crise, tout en instituant une économie collectiviste, n'a pas été validée par une courte majorité de vénézueliens. Il n'en fallait pas plus pour que les propagandistes basculent dans l'hystérie générale. Hormis Dieudonné et Ahmadinejad, voire Le Pen à la fin des années 90, aucune autre personnalité n'avait eu droit à un tel déluge de feu médiatique en France. On aura tout entendu sur le révolutionnaire à la chemise rouge, au point de voir un chroniqueur mondain sur Canal +, se faire spécialiste en géopolitique et parler d'un antisémistisme avéré de Hugo Chavez. Passons aussi sur l'offensive menée par les Amis du Darfour, eux également, motivés par la lutte contre les "dérives antisémites" et les amitiés du président vénézuélien. Décidément, les antiracistes s'égarent de plus en plus. Que dire des cris d'orfraie de la bande à Robert Menard, les défenseurs de la liberté de la presse à géomérie variable ? On aura tout dit de Hugo Chavez, sauf que le révolutionnaire à la chemise rouge à soumis sa réforme au peuple. Le Référendum que vient de vivre le Venezuela a démontré qu'il n'y avait aucun coup de force, comme l'on rabâché tous les médias aux ordres. Le peuple vénézuélien a exercé sa souveraineté décidant de dire NON par un vote très serré (49% Oui- 51% Non), à la réforme constitutionnelle.
L'homme, pourtant présenté comme un affreux dictateur, accepte, en bon démocrate, cette décision du peuple sur les changements constitutionnels proposés et s'engage à poursuivre, dans le cadre de l'actuelle constitution, la marche déjà entreprise sur la voie du socialisme bolivarien, dit du XXIe siècle. "Pour l'instant, nous n'avons pas gagné", a t-il souligné , en allusion à une formule qu'il avait utilisée après l'échec de son premier coup d'Etat le 4 février 1992, qui est restée célèbre au Venezuela. Il devra revoir sa copie, afin de la rendre plus lisible pour ses compatriotes qui ont un peu trop écouté la VOIX DE L'AMERIQUE. Ce qu'il faut retenir de cette brillante leçon de démocratie donnée par le bouillonnant héritier de Fidel Castro, c'est qu'il apporte la preuve qu'il est un homme d'honneur, un leader soucieux du bien être des plus démunis, c'est à dire tout le contraire des Bush, Berlusconi et autres donneurs de leçons. D'autre part, l'on peut dire après la réferendum vénézuélien que Hugo Chavez, contrairement à ce que disent les propagandistes, renforce sa popularité et tord le cou aux idées reçues sur la démocratie qui serait uniquement l'apanage de l'occident. Enfin, le président vénézuélien, en plus de porter le projet ambitieux d'un socialisme bolivarien s'articulant autiur de la santé, l'alimentation, le logement, l'éducation, la participation effective à la gestion des affaires publiques et au développement culturel, fait un pied de nez aux démocraties occidentales, notamment en renvoyant la France à ses chères études. Comment peut-on accepter que les "élites" politiques, associatives et médiatiques dénoncent un homme qui a le courage de consulter son peuple, alors qu'au même moment Nicolas Sarkozy se prépare à passer en force avec un mini-traité européen ? De qui se moque t-on ? Dans ce contexte, il faut aussi rappeler que la constitution française ne limite pas les mandats présidentiels; ce qui signifie que le locataire de l'Elysée pourra se présenter tant qu'il le souhaite. Il y a t-il des gens qui dénoncent cette incongruité institutionnelle ? Si l'on ajoute la concentration des pouvoirs et les dérives monarchiques du chef de file de l'UMP, l'on devrait plutôt ériger une statue en l'honneur du démocrate Hugo Chavez. La France qui se moque du révolutionnaire bolivarien, c'est la charité qui se moque de l'hôpital. Le président vénézuelien, dépeint comme un tyran, organise un référendum (pas Sarkozy pour l'Europe, mais qui en a parlé?), perd (pas Sarkozy), admet sa défaite et respecte la décision de son peuple (pas Sarkozy), et à part çà, c'est la France qui se permet de donner des leçons aux autres. Cherchez l'erreur !
A2NChavez, intermittent du spectacle
http://www.alert2neg.com/article-7288210.html
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Mar 4 Déc - 8:01 par mihou