mihou Rang: Administrateur
Nombre de messages : 8092 Localisation : Washington D.C. Date d'inscription : 28/05/2005
| | AFFAIRE ZOE, HORTEFEUX, MINI TRAITE DE LISBONNE, C'EST TROP | |
AFFAIRE ZOE, HORTEFEUX, MINI TRAITE DE LISBONNE, C'EST TROP DE FOUTAGE DE GUEULE ! Il y a des limites au foutage de gueule. N'en déplaise à ceux qui s'amusent encore à justifier l'injustifiable, on ne peut pas faire comme si tout était normal devant 3 sujets d'actualités comme l'odyssée négrière des aventuriers de l'arche perdue en Afrique, l'affaire du Nigérian de l'Essonne, et le mini-traité de Nicolas Sarkozy qui mettent respectivement en relief la faillite morale, ethique et le délitement de la démocratie.
D'abord, jour après jour, on en apprend plus sur l'équipage négrier qui a pris l'Afrique pour un terrain de chasse où tout est possible et admis. Pour ça, il suffirait simplement du mot magique "Darfour" pour déporter 103 gamins et les vendre à des familles adoptives qui étaient loin d'imaginer qu'elles participaient à des razzias modernes. N'ayons pas peur des mots, c'est de ça qu'il s'agit avec l'opération "arche de Zoé". Les Premiers témoignages des petits miraculés donnaient déjà une idée de ce qui s'est passé, les derniers ne font que les conforter: 1) 91 des 103 enfants que l'ONG française "L'Arche de Zoé" voulait conduire en Europe en les présentant comme des orphelins ne le sont pas, ou ont encore au moins un de leurs parents, selon un rapport de l'Onu et de la Croix-Rouge. 2) Contrairement à ce que prétendaient les membres de l'expédition, la grande majorité des 21 filles et des 82 garçons âgés de un à dix ans sont originaires de villages tchadiens situés à la frontière entre le Tchad et le Soudan. 3) Les 103 enfants kidnappés ne se trouvaient pas tout seuls dans le désert au Tchad, mais vivaient avec leur famille, selon Annette Rehrl, membre de l'équipe du HCR au Tchad.
Conclusion, la colère des Africains, en particulier des Tchadiens, est totalement légitime, ce qui explique également la volonté de juger les délinquants en fonction des lois locales. Que l'on parle à propos des neuf Français, dont sept membres de l'Arche de Zoé, arrêtés jeudi dernier à Abéché, dans l'est du Tchad, de sentences lourdes n'est que justifié. On imaginerait la même chose en France si une situation similaire se produisait. Quant à l'idée d'exiger l'extradition des aventuriers vers la France, comme on l'entend depuis quelques jours, c'est un manque de respect de la souveraineté du Tchad. C'est même rajouté le mépris au mépris initial. Imaginerait-on l'extradition vers le Tchad de Tchadiens coupables de rapts d'enfants en France ? Certainement pas ! Donc la justice tchadienne doit se faire sereinement et libérer, si des charges ne sont pas retenus contre eux, ceux qui n'ont pas élaboré cette expédition en terre d'Afrique. C'est probablement le cas du pilote Belge, des journalistes Français et les sept Espagnols, membres d'équipage de l'avion affrété par les aventuriers de l'arche perdue.
Ensuite, il y a un énième cas de violation des Droits de l'Homme, ce qui va de pair avec la politique ouvertement RACISTE, REACTIONNAIRE et XENOPHOBE de la France sous Sarkozy.Comme si les appels à la délation, les tests génétiques, les défénestrations de "sans papiers", les mesures d'intimidations policières ne suffisaient plus pour remplir les objectifs d'expulsions du ministre de "l'identité nationale et de l'immigration", on apprend l'histoire incroyable mais vrai d'un "expulsé" trompé par la préfecture de l'Essonne. Une première en France selon la Ligue des Droits de l'homme. Accrochez vous ! Un "sans papier" de 25 ans "piégé" par la préfecture de l'Essonne (91) le 11 octobre, pour le renvoyer dans son pays natal. Comment cela a t-il pu être possible ? Tout simplement, cet homme marié à une française et vivant en région parisienne est tombé dans un traquenard suite à une une convocation de la Préfecture mentionnant: "vous êtes prié de vous rendre en préfecture pour délivrance d'une autorisation provisoire de séjour". Mais une fois arrivé sur place, il a été en réalité arrêté, placé en centre de rétention puis renvoyé en Afrique. Il n'a jamais vu la couleur de son autorisation de séjour. Comme quoi la locataire de l'Elysée ne se trompait pas avec son slogan " Ensemble tout est possible ". C'est tellement vrai que le Préfet explique timidement avoir rempli sa mission, on dira un peu comme ces fonctionnaires zélés qui en faisaient plus que ce que leur demandait Pétain et ses équipiers Allemands de la Gestapo. Conclusion; avec la répression et la chasse aux "étrangers", on sait quand ça commence, mais pas où ça s'arrête. Cette France hideuse est bien en danger.
Enfin, que dire du mini traité de Nicolas Sarkozy ? C'est encore un véritable coup de force contre la démocratie. Avec le cynisme qu'on lui connaît depuis, il entend défaire ce que le peuple a démocratiquement choisi un 29 mai 2005. Comment ? En faisant adopter la copie conforme du TCE par la voie parlementaire et non par par référendum. Or, entre la volonté d'une majorité d'européens, et celle manifestée par les Français, 54,68% des électeurs français ont répondu "non" à la question "Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ?", on ne peut que constater que l rejet du d'une Europe libérale soumise aux dicktats des marchés financiers. Il faut s'opposer à la conception toute monarchique que Nicolas Sarkozy se fait de la démocratie. Cela passe par une épreuve de force démocratique, laquelle est rendue possible compte tenu des forces en présence au parlement. Pour Olivier Bonnet, le calcul est simple: "il suffit que 363 parlementaires sur 908 votent "non" pour faire capoter le projet, et ainsi imposer un référendum. Et ça tombe bien : l'UMP et ses apparentés, même avec l'appui du Nouveau Centre, ne dispose pas cette majorité ! ...Maintenant je demande que chacun respecte ses engagements. Ceux qui réclamaient un référendum durant la campagne présidentielle savent que c'est désormais possible". Mais devant les tergiversations de la gauche socialiste, qu'on a bien mal à croire dans l'opposition, il conclut judicieusement:"avec 61% des Français (sondage CSA), le PCF, les Verts, le Moudem et le PS sont tous en faveur d'un nouveau référendum. Leurs élus au Congrès n'ont donc qu'à voter "non". Faute de quoi se rendraient-ils complices de cette véritable trahison de la démocratie." Conclusion, en raison de prochaines échéances électorales, il sera plus efficace de faire entendre raison aux élus qui seraient tentés de soutenir le pustch anti-républicain du locataire de l'Elysée. On imagine bien que François Hollande et la gauche "caviar" sauront choisir entre la collaboration et l'honneur du parti socialiste. A défaut, il faudra s'occuper de la liquidation définitive de ce qu'il reste du parti de Blum et Jaurès.
A2N
http://www.alert2neg.com/article-7223044.html
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