MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE

Vues Du Monde : ce Forum MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE est lieu d'échange, d'apprentissage et d'ouverture sur le monde.IL EXISTE MILLE MANIÈRES DE MENTIR, MAIS UNE SEULE DE DIRE LA VÉRITÉ.
 
AccueilAccueil  PortailPortail  GalerieGalerie  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Derniers sujets
Marque-page social
Marque-page social reddit      

Conservez et partagez l'adresse de MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE sur votre site de social bookmarking
QUOI DE NEUF SUR NOTRE PLANETE
LA FRANCE NON RECONNAISSANTE
Ephémerides
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

 

 L'épilepsie

Aller en bas 
AuteurMessage
Tite Prout
Maître de Cérémonie du forum
Tite Prout


Nombre de messages : 1737
Localisation : Montréal
Date d'inscription : 01/06/2005

L'épilepsie Empty
22052007
MessageL'épilepsie

Épilepsie








L'épilepsie Epilepsie_pm-1

  • Traitements possibles
  • Description médicale
  • Symptômes
  • Personnes à risque


  • Facteurs de risque
  • Prévention
  • Traitements médicaux
  • L’opinion de notre médecin


  • Traitements non conventionnels
  • Approches à considérer
  • Sites d’intérêt
  • Références

Traitements possibles

Traitements médicaux

Médicaments anticonvulsivants, régime cétogène, chirurgie, radiochirurgie, stimulation du nerf vague avec un implant.Traitements non conventionnels

[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie EfficaciteIncertaine[/url]Acupuncture, chiropratique, réponse de relaxation, yoga.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie AutresApproches[/url]Biofeedback.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie UsageTraditionnel[/url]Bacopa.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]Voir la signification des symboles et les critères de classification utilisés[/url]Description médicale

L'épilepsie
est une maladie neurologique caractérisée par des changements
momentanés et brefs de certaines fonctions cérébrales qui se produisent
occasionnellement ou régulièrement.Contrairement à ce que l’on
peut penser, les crises d’épilepsie ne s’accompagnent pas toujours de
mouvements saccadés ou de convulsions. Elles peuvent en effet être
moins spectaculaires. Elles se manifestent alors par des sensations
(comme des hallucinations olfactives ou auditives, etc.) ou une perte
de conscience totale ou partielle (regard fixe, gestes répétitifs
involontaires, crispation d’une partie du corps, perte de tonus,
battements de paupières). Durant les crises d’épilepsie, des
changements brefs et soudains de l'activité électrique du cerveau se
produisent. Les cellules cérébrales déchargent alors des influx nerveux
chaotiques, à une vitesse parfois quatre fois plus rapide qu'à
l'habitude. Ces influx nerveux anormaux peuvent se mesurer durant un
examen appelé électro-encéphalogramme (EEG), qui permet d’enregistrer
l’activité cérébrale.Cette décharge électrique anormale
peut avoir lieu soit dans une zone précise du cerveau, soit dans son
ensemble. Le type de sensation ressentie au cours d’une crise donne une
indication au médecin de sa provenance (le lobe frontal, le lobe
temporal, etc.).Fait important : avoir eu une seule crise dans
sa vie ne signifie pas que l’on soit épileptique. Les crises doivent se
répéter pour qu’il soit question d’épilepsie. Note. Il n’est pas rare que des jeunes enfants aient un épisode de convulsions au cours d’une poussée de fièvre. Appelées convulsions fébriles,
elles cessent la plupart du temps vers l’âge de 5 ans ou 6 ans. Il ne
s’agit pas d’une forme d’épilepsie. Lorsque de telles convulsions
surviennent, il est tout de même important de consulter un médecin.Causes

Dans
environ 60 % des cas, les médecins ne sont pas en mesure d’identifier
la cause exacte des crises. On suppose qu'environ 10 % à 15 % de
l'ensemble des cas aurait une composante héréditaire puisque
l'épilepsie semble plus répandue dans certaines familles. Chez
certaines personnes, l’épilepsie peut apparaître à la suite d’un
accident, d’une maladie ou d’un traumatisme crânien (par exemple, un
accident vasculaire cérébral, une tumeur au cerveau ou une commotion
cérébrale).Prévalence

En Amérique du Nord,
environ une personne sur 100 souffre d'épilepsie. Parmi les maladies
neurologiques, elle est la plus fréquente, après la migraine.Bien
qu’elle puisse survenir à tout âge, l’épilepsie se manifeste
habituellement durant l’enfance ou l’adolescence, ou encore après l’âge
de 65 ans. Chez les personnes âgées, l'augmentation des cas de troubles
cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque.Types de crises

On
distingue deux grands types de crises d’épilepsie : les crises
partielles, limitées à une région précise du cerveau et les crises
généralisées, étendues à toutes les zones du cerveau. Il arrive qu’une
crise, d’abord partielle, se diffuse à l’ensemble du cerveau et
devienne ainsi généralisée.Les crises partiellesElles
se limitent à une zone spécifique du cerveau. On en distingue deux
formes : la crise partielle simple et la crise partielle complexe.

  • Crises partielles simples
    (autrefois appelées « crises focales »). Ces crises durent généralement
    quelques minutes. Durant une crise partielle simple, l’individu demeure
    conscient.

    Les symptômes dépendent de la zone du cerveau atteinte. Il peut, par
    exemple, ressentir des fourmillements, émettre un mouvement
    incontrôlable de crispation d'une partie du corps, éprouver des
    hallucinations olfactives, visuelles ou gustatives ou manifester une
    émotion inexpliquée.
  • Crises partielles complexes
    (autrefois appelées « crises psychomotrices »). Durant une crise
    partielle complexe, l’individu perd conscience, au moins partiellement.

    Il ne répond pas aux stimulations et son regard est fixe. Il peut avoir
    des automatismes, c'est-à-dire qu'il pose des gestes répétitifs
    involontaires comme tirer sur ses vêtements, claquer des dents, etc.
    Une fois la crise terminée, il ne se souviendra pas du tout ou très peu
    de ce qui s'est passé. Il peut être confus ou s’endormir.
Les crises généraliséesCe type de crise implique l’ensemble du cerveau.

  • Absences généralisées.
    C'est ce qu'on appelait avant le « petit mal ». Les premières crises de
    ce type d’épilepsie surviennent habituellement durant l’enfance, de
    l’âge de 5 ans à 10 ans. Elles durent quelques secondes et peuvent
    s’accompagner de brefs battements de paupières. La personne perd le
    contact avec la réalité, mais sans perte de tonus musculaire. Ces
    crises peuvent facilement passer inaperçues ou se confondre avec de
    l’inattention.
  • Crises tonicocloniques. On les appelait
    jadis « grand mal ». C’est ce type de crises qu'on associe généralement
    à l'épilepsie du fait de leur aspect spectaculaire. La crise dure
    habituellement quelques minutes. Il s'agit de convulsions généralisées
    qui se déroulent en deux phases :

    - Durant la phase tonique, la personne peut pousser un cri, puis perdre
    conscience. Ensuite, son corps se raidit et sa mâchoire se crispe.

    - La phase suivante est dite clonique : la personne entre en convulsions (secousses musculaires incontrôlables et saccadées).

    La respiration varie : bloquée au début de la crise, elle devient
    ensuite très irrégulière. Une fois la crise terminée, les muscles se
    relâchent, y compris ceux de la vessie et des intestins. La personne
    peut être confuse, désorientée, éprouver des maux de tête et vouloir
    dormir. En général, les effets s'estompent au bout de quelques heures,
    mais des douleurs musculaires persistent parfois durant quelques jours.
  • Crises myocloniques.
    Plus rares, elles se manifestent par de brusques secousses des bras et
    des jambes. Ce type de crise dure d'une à quelques secondes selon qu'il
    s'agit d'une secousse unique ou d'une série de secousses. Elles ne
    provoquent généralement pas de confusion.
  • Crises atoniques.
    Au cours de ces crises, peu courantes, la personne s'effondre
    soudainement en raison d’une perte soudaine de tonus musculaire. Après
    quelques secondes, elle reprend conscience. Elle est capable de se
    relever et de marcher.
Revenir en haut Aller en bas
Partager cet article sur : reddit

L'épilepsie :: Commentaires

Tite Prout
Re: L'épilepsie
Message Mar 22 Mai - 20:19 par Tite Prout
Conséquences possibles


Les crises peuvent entraîner des blessures, puisque parfois, la personne perd le contrôle de ses mouvements.
Les
crises prolongées et répétées doivent absolument être traitées
d'urgence. Elles peuvent entraîner d’importantes atteintes
neurologiques. En effet, chez de jeunes enfants, il arrive que des
formes d’épilepsie très graves provoquent un retard mental ou
psychomoteur. Chez les adultes, les crises prolongées (qui durent plus
d’une heure) peuvent occasionner des troubles de la mémoire. Certaines
crises peuvent même s’avérer mortelles.
Précisons toutefois que, la plupart du temps, l’épilepsie n’engendre pas de problème psychiatrique ni de retard mental.
La
grossesse chez une femme atteinte d’épilepsie doit faire l’objet d’un
suivi médical rigoureux. La médication est parfois ajustée, en raison
des risques de malformation congénitale que posent certains médicaments
utilisés pour traiter l’épilepsie. De plus, chez les femmes enceintes
qui prennent des médicaments anticonvulsivants, le risque de
malformation du tube neural du foetus est plus élevé. Afin de réduire
ce risque, Santé Canada recommande à ces femmes de prendre un
supplément quotidien d’acide folique (4 mg) trois mois avant et trois
mois après la conception19. Cette dose est plus élevée que celle recommandée aux femmes qui prévoient et entreprennent une grossesse. Voir notre fiche Acide folique.
À noter que les crises d’épilepsie elles-mêmes peuvent aussi mettre le foetus en danger en le privant d’oxygène temporairement.
Considérations pratiques


En
général, si la personne est bien soignée, elle peut mener une vie
normale avec certaines restrictions. Par exemple, la conduite
automobile ainsi que l'utilisation d'équipement technique ou de
machines dans le cadre d'un emploi peuvent être interdites en début de
traitement. Si la personne épileptique n’a pas eu de crise durant une
certaine période, le médecin peut réévaluer sa situation et lui
délivrer un certificat médical mettant fin à ces interdictions.
Épilepsie
Canada rappelle que les personnes atteintes d'épilepsie ont moins de
crises lorsqu'elles mènent une vie active. « C'est donc dire qu'on doit
les encourager à se chercher un emploi », peut-on lire sur leur site
Internet.
Évolution à long terme


L'épilepsie peut
durer toute la vie, mais certaines personnes qui en sont atteintes
finiront par ne plus avoir de crises. Le fait d'avoir eu ses premières
crises en bas âge semble favoriser la rémission.
Pour 70 % à 80 % des personnes chez qui la maladie persiste, les médicaments parviennent à éliminer les crises.
Symptômes




  • Parfois, une aura précède la crise. L'aura est une sensation qui varie
    d'une personne à l'autre (une odeur particulière, un effet visuel, une
    sensation de déjà vu, etc.). Elle peut se manifester par de
    l’irritabilité ou de l’agitation. Il arrive qu’elle survienne
    suffisamment à l'avance pour que la personne ait le temps de s'étendre
    afin de prévenir une chute.
  • Dans certains cas, des épisodes de convulsions : des contractions musculaires prolongées et involontaires.

  • Des épisodes de perte de conscience ou de conscience altérée. Parfois,
    les yeux restent ouverts, avec un regard fixe : la personne ne réagit
    plus.
  • Parfois, des perceptions altérées (goût, odorat, etc.).
  • Une respiration bruyante.

Personnes à risque



  • Les personnes ayant des antécédents familiaux d’épilepsie. L’hérédité pourrait jouer un rôle dans certaines formes d'épilepsie.
  • Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
  • Les personnes ayant eu une méningite ou une encéphalite.
  • Un dur choc à la tête.
  • Les personnes ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC).

Facteurs de risque


Aucun connu.
Prévention



Peut-on prévenir?Étant
donné que, dans la plupart des cas, la cause de l'épilepsie demeure
inconnue, il est difficile de faire des recommandations pour la
prévenir. À tout le moins, on peut éviter les cas
d'épilepsie causés par un traumatisme crânien en appliquant les
précautions habituelles. Par exemple, utiliser la ceinture de sécurité
en voiture et porter un casque protecteur lorsque l’on pratique des
activités à risque (escalader une paroi, exécuter des travaux de
construction, conduire une moto, etc.). Mesures pour réduire la fréquence des crisesS'il
est impossible de prévenir l'apparition de l'épilepsie, on peut en
revanche réduire les facteurs déclencheurs de crises chez les
épileptiques déclarés. En premier lieu, il s’agit d’être attentif aux
situations qui précèdent les crises, et ensuite de les éviter autant
que possible. Voici quelques mesures préventives générales :

- prendre ses médicaments en respectant bien la posologie;

- apprendre à mieux vivre avec le stress et tenter de bien gérer les émotions fortes (peur, colère, etc.);

- dormir suffisamment et conserver autant que possible un cycle régulier de sommeil;

- avoir une alimentation équilibrée et prendre des repas à des heures régulières (l’hypoglycémie peut déclencher des crises);

- ne pas prendre de drogues;

- réduire sa consommation d'alcool;

- éliminer les stimulants : tabac, café, thé, boissons contenant de la caféine (cola, boissons énergisantes), chocolat;

- éviter les sources lumineuses clignotantes (jeux vidéo, éclairage des
discothèques, phares, etc.), et si on ne peut les éviter, se couvrir un
oeil;

- éviter les environnements chauds ou humides.

Traitements médicaux


Il n'est pas nécessaire de voir un médecin à chaque crise, mais une consultation s'impose dans les cas suivants :
- après une première crise;

- il y a des changements dans la façon dont on se sent durant et après la crise;

- il y a des signes de blessure;

- la fréquence des crises varie.
Médication


La prise d’un médicament anticonvulsivant
permet de faire cesser complètement les crises chez la majorité des
épileptiques. Si ce n’est pas le cas, elle peut à tout le moins réduire
le nombre de crises, de même que leur intensité.
Habituellement,
l’usage d’un seul médicament suffit. Cependant, on doit souvent
procéder à l’essai de plusieurs médicaments avant de trouver celui qui
convient. Les anticonvulsivants provoquent souvent de la fatigue, de la
somnolence et un gain ou une perte de poids. Parmi les autres effets
indésirables possibles, on compte la dépression, une perte de
coordination, des problèmes d’élocution et une grande fatigue.
La
phénytoïne (comme le Dilantin®), la carbamazépine (comme le Tegretol®)
et l’acide valproïque (Epival®, Novo-Valproic®) sont des médicaments
employés depuis plusieurs années. D'autres sont plus récents, comme la
gabapentine (Neurontin®), la lamotrigine (Lamictal®), le topiramate
(Topamax®) et le lévétiracétam (Keppra®). La prégabaline (Lyrica®) est
le dernier venu dans cette catégorie.
La posologie doit être suivie à la lettre afin d’obtenir une efficacité maximale et le moins d’effets indésirables possible.
Certains
anticonvulsivants (Dilantin®, Tegretol® et Epival®) augmentent
l’élimination de la vitamine D, ce qui peut à long terme causer de
l’ostéoporose. Un supplément de calcium et de vitamine D peut être
prescrit afin de prévenir ce problème.
Dans certains cas, s'il
n'y a pas eu de crises pendant deux ou trois ans, il est possible
d’entreprendre un sevrage des médicaments, en accord avec son médecin.
Des personnes parviennent à une rémission complète de la maladie.
N.B.
Les anticonvulsivants ont un impact sur le métabolisme d’autres
médicaments, comme les contraceptifs oraux et les anticoagulants. En
parler avec son médecin.
Tite Prout
Re: L'épilepsie
Message Mar 22 Mai - 20:20 par Tite Prout
Régime cétogène



Au
début des années 1920, des médecins ont observé que les enfants qui
jeûnaient avaient moins de crises d'épilepsie. Ils ont attribué cet
effet à l’accumulation de cétones dans le système sanguin. Pour des
raisons que l'on comprend mal, un taux élevé de cétones dans le sang
(cétose) est en effet associé à une réduction des crises.

Le régime cétogène est riche en gras
et pauvre en sucres et en protéines. Il crée un effet similaire au
jeûne, car une grande consommation de gras accroît la production de
cétones. Surtout efficace chez les enfants, ce régime nécessite un
suivi médical.

Ce régime particulier a été délaissé en raison de
sa difficulté d'application et de l'arrivée des anticonvulsivants.
Depuis quelques années, on a recommencé à l'utiliser pour traiter les
enfants épileptiques qui ne répondent pas bien aux traitements
classiques. Des recherches cliniques tendent à confirmer son
efficacité. Selon une revue d'études parue en 2006, il permettrait de
réduire de moitié la fréquence des crises chez environ le tiers des
enfants qui le suivent2.

Des questions restent
cependant en suspens. On ne sait pas encore combien de temps ce régime
doit être suivi. Dans le cadre de certaines études, des enfants - chez
qui il a été efficace - ont pu retourner à une alimentation normale au
bout de deux à trois ans sans avoir de crises et sans devoir prendre de
médicaments. Par ailleurs, on ne sait pas s’il est aussi efficace chez
les adultes3.

Certes, cette alimentation est très
riche en gras, mais les calories sont calculées scrupuleusement. Par
conséquent, s’il est bien suivi, ce régime n'entraîne pas de gain de
poids.

Malheureusement, il peut avoir certains effets
indésirables : déshydratation, troubles gastro-intestinaux, calculs
rénaux, toxicité hépatique, etc. Il peut aussi provoquer de nombreuses
carences : il nécessite donc la prise de suppléments en vitamines et en
minéraux. D'où l'importance de suivre un tel régime sous stricte
supervision médicale.

Chirurgie



S'il s'agit de
crises partielles et que la médication n’apporte pas de résultats
tangibles, il est parfois possible de procéder à une chirurgie. La
chirurgie consiste à pratiquer une incision dans la partie du cerveau
responsable des crises, ou encore à retirer complètement cette partie,
si le risque de provoquer un déficit neurologique peut être exclu.
L’évaluation qui précède la chirurgie peut durer plusieurs mois, car
elle comprend de multiples examens (tests d’imagerie,
électro-encéphalogrammes et évaluations en neuropsychologie).

Le « Gamma Knife » est une radiochirurgie
encore expérimentale pour l'épilepsie. Cette méthode consiste à
irradier la zone causant l'épilepsie en utilisant une puissance de
radiation très élevée. Non invasive, cette technique a l'avantage de ne
détruire que les cellules malades4. À noter que cette
méthode peut être employée seulement pour traiter des lésions
cérébrales de petite taille (moins de trois centimètres de diamètre).

Stimulation du nerf vague par un implant



Approuvée
aux États-Unis et au Canada, cette technique aiderait à réduire ou à
contrôler les crises qui ne répondent pas à la chirurgie ou à la
médication. Il s'agit d'un dispositif - implanté sous la peau du
thorax - qui stimule le nerf vague en produisant une impulsion
électrique toutes les cinq minutes. Une fois bien réglé, l'appareil
fonctionne automatiquement, mais ce procédé nécessite des réglages
assez longs (il faut compter de 12 mois à 18 mois)4.
Tite Prout
Re: L'épilepsie
Message Mar 22 Mai - 20:21 par Tite Prout
Quoi faire en cas de crise

Les
mesures suivantes concernent les crises généralisées tonicocloniques.
D’entrée de jeu, il faut savoir qu’il est impossible d’arrêter une
crise qui est déjà déclenchée.- Ne pas tenter de contenir les
convulsions ou d’immobiliser la personne, mais rester à proximité afin
de la retenir si elle s'écroule.

- Ne pas déplacer la personne, à moins qu’elle soit dans une position dangereuse qui la rendrait susceptible de se blesser.

- Éloigner la personne de tout ce qui pourrait faire obstacle ou causer une blessure : mobilier, appareils, etc.

- Ne rien insérer dans la bouche de la personne.

- Dénouer sa cravate ou desserrer son col, selon le cas.

- Une fois la crise terminée, placer un coussin ou un vêtement replié
sous sa tête et tourner doucement la personne sur le côté (pour dégager
les voies respiratoires et favoriser l'écoulement de la salive).
S’assurer qu’elle respire facilement.

- Laisser la personne se reposer. Appeler une ambulance dans les cas suivants

- Si la crise dure plus de cinq minutes : les crises généralisées tonicocloniques prolongées peuvent être fatales.

- Si une nouvelle crise apparaît immédiatement après la première.

- Si la perte de conscience persiste quelques minutes après la fin de la crise.



Des chiens guides


Des chiens sont entraînés pour accompagner les personnes épileptiques5.
Lorsqu’une crise survient, le chien guide peut aller chercher de
l’aide, protéger la personne ou encore l’emmener vers un endroit sûr.
Des essais sont en cours afin d’apprendre aux chiens à « sentir » les
crises avant qu’elles ne se produisent, et d’en avertir leur maître.
Dans le cadre d’une petite étude non contrôlée menée auprès de dix
personnes atteintes d’épilepsie (avec crises tonicocloniques), la
présence d’un chien guide a même réduit, au final, de 35 % ou plus la
fréquence des crises chez neuf d’entre eux6. Cependant, les
coûts de l’entraînement des chiens sont élevés. S’informer auprès d’une
association dédiée à l’épilepsie. Voir la section Sites d’intérêt.


L’opinion de notre médecin







L’épilepsie
est une maladie chronique nécessitant habituellement un traitement
médicamenteux à long terme et un suivi médical régulier. Une vie
normale est possible dans la majorité des cas, à condition de prendre
la médication régulièrement, sans oublier de doses, et d’éviter
certaines situations qui peuvent s’avérer dangereuses. Dr Charles Deacon, neurologue










Révision médicale (avril 2007) : Dr Charles
Deacon, neurologue, Chaire Lucie et André Chagnon pour l'enseignement
d'une approche intégrée en prévention, Université de Sherbrooke.

Révision médicale (février 2002) :
Dr Paul Lépine, M.D., D.O.



Traitements non conventionnels







Avertissement.
Aucun traitement non conventionnel ne peut remplacer les traitements
médicaux classiques contre l’épilepsie. Certains peuvent néanmoins agir
en complémentarité.



Thérapies




Chez certaines personnes, les approches suivantes ont contribué à réduire la fréquence des crises ainsi que leur intensité.


[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie EfficaciteIncertaine[/url] Acupuncture.
Les auteurs d’une méta-analyse, parue en 2006, ont étudié les résultats
de trois études cliniques menées chez des personnes atteintes
d’épilepsie7. Selon eux, les données actuelles ne permettent pas de conclure à l’efficacité de l’acupuncture contre l’épilepsie. Pour l’une de ces études8,
les chercheurs ont formé deux groupes : un premier recevant des
traitements d’acupuncture (15 personnes) et un second recevant des
traitements d’acupuncture placebo (14 personnes). L’acupuncture placebo
consiste à insérer des aiguilles dans la peau à des points qui ne
correspondent pas aux points traditionnellement employés. Une réduction
de la fréquence des crises a été notée dans les deux groupes, mais elle
était trop faible pour être significative. Les deux autres études,
menées en Chine, ont obtenu des résultats positifs (réduction de la
fréquence et de la durée des crises). Cependant, plusieurs faiblesses
méthodologiques ont été relevées par les auteurs de cette méta-analyse.


[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie EfficaciteIncertaine[/url] Chiropratique.
Aucune étude clinique randomisée n’a été publiée à ce jour. Par contre,
17 études de cas de patients recevant des traitements de chiropratique en plus d’anticonvulsifs ont été relevées dans une revue de la littérature scientifique9.
Selon l’auteur, 15 de ces patients auraient fait état d’une réduction
de la fréquence et de la gravité de leurs crises à la suite de ce
traitement. Des études plus approfondies seront nécessaires avant de se
prononcer avec plus de certitude.


[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie EfficaciteIncertaine[/url] Réponse de relaxation. Une étude clinique préliminaire a mesuré l’effet d’une technique de méditation (presque identique à la réponse de relaxation), sur des personnes souffrant de crises d’épilepsie résistantes aux médicaments10.
Vingt participants épileptiques ont été divisés, de façon aléatoire, en
deux groupes : méditation quotidienne et contrôle. Tous les patients
ont continué à prendre leurs médicaments. Après un an, comparativement
au groupe contrôle, les « méditants » ont démontré une baisse
significative de la fréquence des crises et de leur intensité. Des
études sur plus de patients devront toutefois être faites avant de
conclure à l’efficacité de cette technique.


[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie EfficaciteIncertaine[/url] Yoga. Un seul essai clinique bien contrôlé portant sur les effets du yoga sur la fréquence des crises d’épilepsie a été publié11,12.
Les résultats de cette étude avec placebo (séances de yoga simulées) et
groupe témoin (sans traitement) auprès de 32 personnes indiquent que
les sujets qui ont pratiqué les véritables séances de yoga ont eu un
nombre moins élevé de crises que les autres. Cependant, le petit nombre
de sujets dans chacun des trois groupes empêche de tirer des
conclusions claires quant à l'efficacité thérapeutique de cette
intervention.


Suppléments




L’état des recherches
portant sur l’effet de suppléments sur l’évolution de l’épilepsie est à
l’état préliminaire. Avant de prendre quelque supplément que ce soit,
en parler avec son médecin. Certains nutriments peuvent contrer
l’action des anticonvulsivants.


Recherches sur la mélatonine. Des rapports anecdotiques et des études à petite échelle indiquent que la mélatonine
peut aider à contrôler l’épilepsie chez les enfants, surtout en cas de
crises généralisées de type myocloniques et de crises nocturnes13.
La mélatonine agirait peut-être en améliorant la qualité du sommeil.
D’ailleurs, elle est principalement employée pour traiter l’insomnie et
prévenir les effets du décalage horaire. Cependant, une étude rapporte
que la mélatonine peut exacerber les crises chez des enfants atteints
de troubles neurologiques14.


Phytothérapie




[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie UsageTraditionnel[/url] Bacopa (Bacopa monnieri). Le bacopa
fait partie de la pharmacopée ayurvédique (médecine traditionnelle de
l’Inde) depuis près de 3 000 ans. Les anciens écrits ayurvédiques le
recommandaient pour traiter divers états affectant l'intellect ou le
système nerveux central, comme l’anxiété, les troubles de la cognition
ou de l’attention et les convulsions épileptiques. Durant les
années 1960, des chercheurs ayant mené des essais ouverts sur quelques
dizaines de sujets rapportaient qu’un extrait alcoolique de bacopa
pouvait contribuer à diminuer la fréquence des crises épileptiques chez
certains patients15. Aucun autre essai clinique n’a été mené depuis.





Précautions : plantes et supplémentsD’après
la littérature scientifique, la consommation de certains produits de
phytothérapie ou suppléments a été suivie d’une crise d’épilepsie. On
dit que ces produits auraient un effet convulsivant, mais le lien de
cause à effet est cependant difficile à établir de façon sûre. Voici
quelques exemples : le romarin (Rosemarinus officinalis), les graines de ginkgo (Ginkgo biloba), l’huile essentielle d’hysope (Hyssop officinalis, sous-espèce officinalis), l’anis étoilé (Illicium verum) japonais et le 5-HTP16.



Approches à considérer




[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]L'épilepsie AutresApproches[/url] Biofeedback.
Cette méthode permet d’apprendre à moduler certaines fonctions
biologiques : pulsation cardiaque, ondes cérébrales, tension
artérielle, etc. Elle pourrait bénéficier aux personnes atteintes
d’épilepsie, d’après le Dr Andrew Weil17. Après
un certain entraînement, une personne pourrait augmenter la fréquence
des ondes cérébrales dans certaines régions du cortex, en visant
spécifiquement des régions jouant un rôle dans la réduction des crises,
d’après des recherches menées sur des animaux13. La
fréquence des ondes cérébrales est mesurée en hertz par un
électro-encéphalogramme. Elle peut être visualisée sur l’appareil
utilisé en biofeedback. Cette thérapie peut aussi être employée pour
réduire le stress, ce qui peut réduire la fréquence des crises chez certaines personnes, d’après Épilepsie Canada18.

Le biofeedback nécessite cependant une formation auprès d’un thérapeute spécialisé. Consulter notre fiche Biofeedback.


Sites d’intérêt




Canada


Alliance canadienne de l’épilepsie

Plusieurs associations régionales en font partie. Ce site Internet permet de trouver leurs coordonnées.
www.questiondepilepsie.com


Association québécoise de l'épilepsie

Site bilingue fournissant les renseignements de base sur l'épilepsie de même qu’une liste d’associations régionales.
www.cam.org


Épilepsie Canada

Site bilingue très complet : les données, la recherche, les traitements, vivre avec l'épilepsie, le coin des jeunes, etc.
www.epilepsy.ca


France


Association pour la Recherche, Pour l'Éducation et l'Insertion des Jeunes Épileptiques (Arpeije)

Créée en 1988 par des parents d’enfants atteints d’épilepsie, cette
association offre une large gamme de services aux familles et plusieurs
conseils pratiques.
www.arpeije.org


Eole

Association franco-allemande qui organise notamment des groupes d’entraide.
http://assoeole.free.fr/


Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie

.www.fondation-epilepsie.fr


États-Unis
Tite Prout
Re: L'épilepsie
Message Mar 22 Mai - 20:21 par Tite Prout
Epilepsy Foundation
www.epilepsyfoundation.org


International


International League Against Epilepsy
www.ilae-epilepsy.org









Recherche et rédaction : Marie-Michèle Mantha, M.Sc.

Fiche mise à jour :
avril 2007






Références




Note :
les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour
de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable.
Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver
l'information désirée.


Bibliographie


Alliance canadienne de l’épilepsie. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.epilepsymatters.com

Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Q & A Library - Biofeedback Benefits?, DrWeil.com. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.drweil.com

Association médicale canadienne. Encyclopédie médicale de la famille, Canada, 1993.

Épilepsie Canada. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.epilepsy.ca

Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie. [Consulté le 15 décembre 2006]. www.fondation-epilepsie.fr

InteliHealth (Ed). Diseases and Conditions - Epilepsy, Aetna Intelihealth.
[Consulté le 11 janvier 2007].
www.intelihealth.com

Mayo Foundation for Medical Education and Research (Ed). Diseases & Conditions - Epilepsy, MayoClinic.com.
[Consulté le 11 janvier 2007].
www.intelihealth.com

National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.ncbi.nlm.nih.gov

National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Seizures and
Epilepsy: Hope Through Research. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.ninds.nih.gov

Natural Standard (Ed). Condition Center - Epilepsy, Nature Medicine Quality Standards. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.naturalstandard.com

Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 2006.

The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Epilepsy, ConsumerLab.com. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.consumerlab.com


Notes


1. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Epilepsy, ConsumerLab.com. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.consumerlab.com

2. Keene DL. A systematic review of the use of the ketogenic diet in childhood epilepsy. Pediatr Neurol. 2006 Jul;35(1):1-5. Review.

3. Ballaban-Gil K, Callahan CM, et al. The ketogenic diet in the treatment of intractable epilepsy in adults. Epilepsy, 1996;37:92.

4. Fondation française pour la recherche sur l'épilepsie. L’épilepsie - Les traitements, FFRE. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.fondation-epilepsie.fr

5. Alliance canadienne de l’épilepsie. Info sur l’épilepsie - Chiens entraînés en cas de crise, Questiondepilepsie.com. [Consulté le 11 janvier 2007]. www.epilepsymatters.com

6. Strong V, Brown S, et al. Effect of trained Seizure Alert Dogs on frequency of tonic-clonic seizures. Seizure. 2002 Sep;11(6):402-5.

7. Cheuk DK, Wong V. Acupuncture for epilepsy. Cochrane Database Syst Rev. 2006 Apr 19;(2):CD005062. Review.

8. Kloster R, Larsson PG, et al. The effect of acupuncture in chronic intractable epilepsy. Seizure. 1999 May;8(3):170-4.

9. Pistolese RA. Epilepsy and seizure disorders: a review of literature relative to chiropractic care of children. J Manipulative Physiol Ther. 2001;24(3):199-205.

10. Deepak KK, Manchanda SK, Maheshwari MC. Meditation improves clinicoelectroencephalographic measures in drug-resistant epileptics. Biofeedback Self Regul. 1994 Mar;19(1):25-40.

11. Panjwani U, Selvamurthy W, et al. Effect of Sahaja yoga practice on seizure control & EEG changes in patients of epilepsy. Indian J Med Res 1996 Mar;103:165-72.

12. Ramaratnam S, Sridharan K. Yoga for epilepsy. Cochrane Database Syst Rev 2000 (3):CD001524.

13. Kneen R, Appleton RE. Alternative approaches to conventional antiepileptic drugs in the management of paediatric epilepsy. Arch Dis Child. 2006 Nov;91(11):936-41. Review.

14. Sheldon SH. Pro-convulsant effects or oral melatonin in neurologically disabled children. Lancet 1998;351:1254.

15. Sabinsa. Bacopin® (Bacopa monniera), Clinical trials. États-Unis, 2001. [Consulté le 6 novembre 2006]. www.bacopin.com

16. The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Conditions - Epilepsy, ConsumerLab.com. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.consumerlab.com

17. Ask DrWeil, Polaris Health (Ed). Q & A Library - Biofeedback Benefits?, DrWeil.com. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.drweil.com

18. Épilepsie Canada. Diagnostic et traitement - Autres traitements, Épilepsie Canada. [Consulté le 9 janvier 2007]. www.epilepsy.ca

19. Santé Canada. Guide canadien de médicine clinique préventive, Canada, 2006, p.93. Texte accessible : www.phac-aspc.gc.ca. [Consulté le 9 janvier 2007].

Source: passeportsante.net
Re: L'épilepsie
Message  par Contenu sponsorisé
 

L'épilepsie

Revenir en haut 

Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
MONDE-HISTOIRE-CULTURE GÉNÉRALE :: SCIENCES :: MEDECINE-
Sauter vers: