Épilepsie
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Traitements possiblesTraitements médicauxMédicaments anticonvulsivants, régime cétogène, chirurgie, radiochirurgie, stimulation du nerf vague avec un implant.
Traitements non conventionnels[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]Acupuncture, chiropratique, réponse de relaxation, yoga.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]Biofeedback.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]
[/url]Bacopa.[url=javascript:popupWindowLienInterne('../../../DocumentsProteus/PopupHTML/criteres_classification_nd.htm', 'Popup', 600, 400)]Voir la signification des symboles et les critères de classification utilisés[/url]
Description médicaleL'épilepsie
est une maladie neurologique caractérisée par des changements
momentanés et brefs de certaines fonctions cérébrales qui se produisent
occasionnellement ou régulièrement.Contrairement à ce que l’on
peut penser, les crises d’épilepsie ne s’accompagnent pas toujours de
mouvements saccadés ou de convulsions. Elles peuvent en effet être
moins spectaculaires. Elles se manifestent alors par des sensations
(comme des hallucinations olfactives ou auditives, etc.) ou une perte
de conscience totale ou partielle (regard fixe, gestes répétitifs
involontaires, crispation d’une partie du corps, perte de tonus,
battements de paupières). Durant les crises d’épilepsie, des
changements brefs et soudains de l'activité électrique du cerveau se
produisent. Les cellules cérébrales déchargent alors des influx nerveux
chaotiques, à une vitesse parfois quatre fois plus rapide qu'à
l'habitude. Ces influx nerveux anormaux peuvent se mesurer durant un
examen appelé électro-encéphalogramme (EEG), qui permet d’enregistrer
l’activité cérébrale.Cette
décharge électrique anormalepeut avoir lieu soit dans une zone précise du cerveau, soit dans son
ensemble. Le type de sensation ressentie au cours d’une crise donne une
indication au médecin de sa provenance (le lobe frontal, le lobe
temporal, etc.).Fait important : avoir eu une seule crise dans
sa vie ne signifie pas que l’on soit épileptique. Les crises doivent se
répéter pour qu’il soit question d’épilepsie.
Note. Il n’est pas rare que des jeunes enfants aient un épisode de convulsions au cours d’une poussée de fièvre. Appelées
convulsions fébriles,
elles cessent la plupart du temps vers l’âge de 5 ans ou 6 ans. Il ne
s’agit pas d’une forme d’épilepsie. Lorsque de telles convulsions
surviennent, il est tout de même important de consulter un médecin.
CausesDans
environ 60 % des cas, les médecins ne sont pas en mesure d’identifier
la cause exacte des crises. On suppose qu'environ 10 % à 15 % de
l'ensemble des cas aurait une composante héréditaire puisque
l'épilepsie semble plus répandue dans certaines familles. Chez
certaines personnes, l’épilepsie peut apparaître à la suite d’un
accident, d’une maladie ou d’un traumatisme crânien (par exemple, un
accident vasculaire cérébral, une tumeur au cerveau ou une commotion
cérébrale).
PrévalenceEn Amérique du Nord,
environ une personne sur 100 souffre d'épilepsie. Parmi les maladies
neurologiques, elle est la plus fréquente, après la migraine.Bien
qu’elle puisse survenir à tout âge, l’épilepsie se manifeste
habituellement durant l’enfance ou l’adolescence, ou encore après l’âge
de 65 ans. Chez les personnes âgées, l'augmentation des cas de troubles
cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux accentue le risque.
Types de crisesOn
distingue deux grands types de crises d’épilepsie : les crises
partielles, limitées à une région précise du cerveau et les crises
généralisées, étendues à toutes les zones du cerveau. Il arrive qu’une
crise, d’abord partielle, se diffuse à l’ensemble du cerveau et
devienne ainsi généralisée.
Les crises partiellesElles
se limitent à une zone spécifique du cerveau. On en distingue deux
formes : la crise partielle simple et la crise partielle complexe.
- Crises partielles simples
(autrefois appelées « crises focales »). Ces crises durent généralement
quelques minutes. Durant une crise partielle simple, l’individu demeure
conscient.
Les symptômes dépendent de la zone du cerveau atteinte. Il peut, par
exemple, ressentir des fourmillements, émettre un mouvement
incontrôlable de crispation d'une partie du corps, éprouver des
hallucinations olfactives, visuelles ou gustatives ou manifester une
émotion inexpliquée.
- Crises partielles complexes
(autrefois appelées « crises psychomotrices »). Durant une crise
partielle complexe, l’individu perd conscience, au moins partiellement.
Il ne répond pas aux stimulations et son regard est fixe. Il peut avoir
des automatismes, c'est-à-dire qu'il pose des gestes répétitifs
involontaires comme tirer sur ses vêtements, claquer des dents, etc.
Une fois la crise terminée, il ne se souviendra pas du tout ou très peu
de ce qui s'est passé. Il peut être confus ou s’endormir.
Les crises généraliséesCe type de crise implique l’ensemble du cerveau.
- Absences généralisées.
C'est ce qu'on appelait avant le « petit mal ». Les premières crises de
ce type d’épilepsie surviennent habituellement durant l’enfance, de
l’âge de 5 ans à 10 ans. Elles durent quelques secondes et peuvent
s’accompagner de brefs battements de paupières. La personne perd le
contact avec la réalité, mais sans perte de tonus musculaire. Ces
crises peuvent facilement passer inaperçues ou se confondre avec de
l’inattention.
- Crises tonicocloniques. On les appelait
jadis « grand mal ». C’est ce type de crises qu'on associe généralement
à l'épilepsie du fait de leur aspect spectaculaire. La crise dure
habituellement quelques minutes. Il s'agit de convulsions généralisées
qui se déroulent en deux phases :
- Durant la phase tonique, la personne peut pousser un cri, puis perdre
conscience. Ensuite, son corps se raidit et sa mâchoire se crispe.
- La phase suivante est dite clonique : la personne entre en convulsions (secousses musculaires incontrôlables et saccadées).
La respiration varie : bloquée au début de la crise, elle devient
ensuite très irrégulière. Une fois la crise terminée, les muscles se
relâchent, y compris ceux de la vessie et des intestins. La personne
peut être confuse, désorientée, éprouver des maux de tête et vouloir
dormir. En général, les effets s'estompent au bout de quelques heures,
mais des douleurs musculaires persistent parfois durant quelques jours.
- Crises myocloniques.
Plus rares, elles se manifestent par de brusques secousses des bras et
des jambes. Ce type de crise dure d'une à quelques secondes selon qu'il
s'agit d'une secousse unique ou d'une série de secousses. Elles ne
provoquent généralement pas de confusion.
- Crises atoniques.
Au cours de ces crises, peu courantes, la personne s'effondre
soudainement en raison d’une perte soudaine de tonus musculaire. Après
quelques secondes, elle reprend conscience. Elle est capable de se
relever et de marcher.
Mar 22 Mai - 20:19 par Tite Prout