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 La débâcle de Wolfowitz

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Tite Prout
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Tite Prout


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La débâcle de Wolfowitz Empty
07052007
MessageLa débâcle de Wolfowitz

ORGANISMES INTERNATIONAUX -

KENNETH ROGOFF

La débâcle de Wolfowitz

[ 07/05/07 ]




[url=javascript://]La débâcle de Wolfowitz 4285289[/url]
Les
ennuis de Paul Wolfowitz, le président de la Banque mondiale, vont-ils
finalement permettre à cette institution d'évoluer ? Mettra-t-on fin à
la pratique archaïque qui veut que ce soit le président des Etats-Unis
qui désigne tout seul le responsable de la principale institution
internationale consacrée au développement ?Wolfowitz n'a que peu
d'espoir de parvenir au terme de son mandat de trois ans. Sont en cause
le salaire bien trop généreux et la promotion accordée en 2005 à sa
compagne, en compensation de son départ de la Banque lors de sa prise
de fonction à la tête de l'institution. Au moment où la Banque insiste
sur l'importance d'une bonne gouvernance comme clef du développement,
les révélations récentes portent un coup à la crédibilité de la Banque.
Cependant, rien ne changera si on laisse le président américain choisir
son successeur à sa guise, ainsi que cela se pratique depuis la
création de la Banque après la Seconde Guerre mondiale. Le dirigeant de
la Banque devrait être choisi au terme d'un processus ouvert et
transparent de manière à sélectionner le candidat le mieux qualifié,
qu'il soit originaire des Etats-Unis, d'Europe ou d'un pays en voie de
développement.La faiblesse de Wolfowitz tient en grande partie à
la manière dont il a été désigné. Son passé au département d'Etat et à
la défense ne lui ont donné aucune réelle expertise en matière de
développement, domaine de la Banque mondiale. Il est surtout connu pour
son rôle dans le déclenchement de la guerre qui embourbe les Américains
en Irak. Si l'homme est brillant, il n'aurait pu être nommé s'il y
avait eu un processus de sélection ouvert qui aurait permis de
constater que la compagne de Wolfowitz travaillait à la Banque. Ce
détail n'en est pas un étant donné l'engagement de la Banque contre le
népotisme. Si Wolfowitz était apparu comme le meilleur candidat, le
comité de sélection aurait trouvé un moyen de résoudre cette question.
Mais, du fait de sa compétence limitée pour la fonction, ce point
l'aurait peut-être disqualifié.Pourquoi la communauté
internationale laisse-t-elle les Etats-Unis désigner arbitrairement le
plus haut responsable de la Banque ? C'est là affaire de mauvaise
gouvernance. L'Europe se tait parce qu'elle veut conserver le même
privilège d'un autre âge de nommer le dirigeant du FMI, l'institution
financière qui fait pendant à la Banque. L'Asie n'a guère d'autre choix
que de se soumettre aux manigances des Etats-Unis et de l'Europe, car
elle est très sous-représentée dans les deux institutions. Quant à
l'Afrique, ses dirigeants répugnent à faire quoi que ce soit qui risque
d'interrompre le flux de largesses de la Banque mondiale.Beaucoup
de gens critiquent depuis longtemps le processus de sélection des
dirigeants de la Banque mondiale et du FMI. Comment ces institutions
peuvent-elles donner des leçons de bonne gouvernance et de transparence
aux pays en développement, alors qu'elles opposent l'inertie aux
réformes en leur sein ? Il faut certes reconnaître que les dirigeants
du FMI font un effort pour donner davantage la parole aux économies
émergentes - notamment en Asie - sur la gouvernance du Fonds. S'il va
suffisamment loin sur cette voie, cela entraînera les changements
nécessaires. Malheureusement, ces efforts se font à pas de fourmi, et
il semble que tout reste figé à la Banque mondiale.Peut-être
Gordon Brown, lorsqu'il deviendra Premier ministre en Grande-Bretagne,
saura-t-il convaincre les pays riches de mener le changement. Etant à
la tête du comité ministériel de surveillance du Fonds, il connaît la
situation. Le scandale autour de Wolfowitz pourrait aussi servir de
catalyseur. Peut-être le prochain président de la Banque mondiale ou du
FMI ne viendra-t-il plus du sérail. Il y a pléthore de candidats à la
hauteur hors de l'Amérique. Le ministre des Finances sud-africain,
Trevor Manuel, qui a dirigé avec compétence le comité de surveillance
de la Banque mondiale, ferait sans doute un président brillant. Mais
cela pourrait aussi être un Américain parfaitement qualifié. Pourquoi
pas Bill Clinton ? D'une manière ou d'une autre, la procédure de
sélection des présidents de la Banque mondiale et du FMI doit être
revue de toute urgence. La débâcle de Wolfowitz a mis fin au statu quo.KENNETH ROGOFF est professeur à l'université de Harvard et ancien économiste en chef du FMI.


http://www.lesechos.fr/info/analyses/4572368.htm
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La débâcle de Wolfowitz :: Commentaires

Tite Prout
Re: La débâcle de Wolfowitz
Message Lun 7 Mai - 19:14 par Tite Prout
Banque mondiale
L'étau se resserre sur Wolfowitz
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Paul Wolfowitz

Photo: AFP/Tim Sloan

Paul Wolfowitz (archives)

Le président de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, a violé les règles de l'institution internationale et s'est placé en situation de conflit d'intérêts en octroyant une augmentation de salaire à sa compagne et collaboratrice, Shaha Riza.

Telle est la conclusion d'un comité ad hoc mandaté pour faire la lumière sur cette affaire, a déclaré à des médias américains une personne proche du dossier, sous le couvert de l'anonymat, lundi.

La commission a présenté ses conclusions à M. Wolfowitz lundi et doit remettre son rapport mardi aux administrateurs de la Banque.

Selon des responsables de la Banque mondiale, s'exprimant eux aussi de façon anonyme, d'éventuelles sanctions à imposer à M. Wolfowitz sont à l'étude. Le comité ad hoc, composé de 7 des 24 administrateurs de la Banque, pourrait décider de renvoyer M. Wolfowitz, ou encore ou encore exprimer leur perte de confiance, en vue de le forcer à quitter l'institution de son propre chef.

Wolfowitz perd un conseiller
Kevin Kellems (à gauche) accompagne Paul Wolfowitz (2e à partir de la gauche) sur cette photo prise en septembre 2006, lors d'une conférence de presse en compagnie de Rodrigo de Rato, l'un des dirigeants du Fonds monétaire international (3e à partir gauche)

Photo: AFP/Stephen Jaffe

Kevin Kellems (à gauche) accompagne Paul Wolfowitz (2e à partir de la gauche) sur cette photo prise en septembre 2006.

Lundi, un des principaux conseillers de M. Wolfowitz, Kevin Kellems, a annoncé sa démission. Responsable de l'image du président, qui est accusé de favoritisme, M. Kellems a déclaré que la situation était devenue intenable.

« Étant donné la situation dans laquelle évolue actuellement la direction, il est très difficile de contribuer à faire progresser efficacement la mission de l'institution », a expliqué l'ancien journaliste, qui avait déjà travaillé pour M. Wolfowitz lorsque celui-ci était au Pentagone.

En outre, plus de 700 employés de la Banque mondiale ont signé une lettre dans laquelle ils se disent inquiets et réclament un règlement rapide de la crise. Paul Wolfowitz a affirmé la semaine dernière qu'il ne démissionnerait pas, ajoutant qu'il était victime d'une « campagne de dénigrement ».

Une règle non écrite veut que le président de la Banque mondiale soit américain et que celui du Fonds monétaire international soit européen. Le président américain George W. Bush a déjà affirmé que Paul Wolfowitz devait rester en poste.

Augmentation de salaire non approuvée

M. Wolfowitz a reconnu, le 12 avril, avoir octroyé une augmentation de salaire à sa compagne et collaboratrice. Mme Riza, affectée au département d'État américain, mais rémunérée par la Banque mondiale, aurait reçu, sur l'ordre de M. Wolfowitz, plus de 60 000 $ d'augmentation de salaire, portant celui-ci à quelque 200 000 $ par année.

Kevin Kellems avait affirmé que cette augmentation avait été approuvée par le conseil d'administration de la Banque, ce que les administrateurs ont nié.

Mme Riza a été affectée au département d'État en septembre 2005, soit quelques mois après l'arrivée de M. Wolfowitz. Une règle interne de la Banque mondiale interdit à quiconque d'être supervisé par une personne avec laquelle il entretient une relation.

Paul Wolfowitz a été l'un des architectes de l'invasion américaine de l'Irak, en mars 2003.

Source: radio-canada.ca
Tite Prout
Re: La débâcle de Wolfowitz
Message Mar 8 Mai - 18:44 par Tite Prout
Jdd.fr





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La débâcle de Wolfowitz Economie







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Economie 08/05/2007 - 12:20
Wolfowitz: Reynders juge la situation impossible


La
situation à la Banque mondiale, dont le président Paul Wolfowitz est
accusé d'avoir violé les règles en intervenant dans le processus de
promotion et d'augmentation de sa compagne, Shaha Riza, est "impossible", a déclaré mardi le ministre belge des Finances, Didier Reynders. "Il
est impossible d'aller partout dans le monde parler de bonne
gouvernance sans avoir de bonne gouvernance à la tête de la Banque
mondiale
", a-t-il déclaré en marge d'une réunion des ministres des Finances européens. "Nous espérons qu'il sera possible de prendre une décision sur la base d'un bon rapport.".
Reynders va ainsi plus loin que son homologue néerlandais, Wouter Bos,
qui a souligné lundi la nécessité de ne pas nuire à l'image de la
Banque mondiale qui "ne peut faire du bon travail que si elle a bonne réputation".

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/economie/200719/wolfowitz-reynders-juge-la-situation-impossible_17601.html?popup
Tite Prout
Re: La débâcle de Wolfowitz
Message Sam 12 Mai - 16:19 par Tite Prout
Edito du Monde
L'après-Wolfowitz


LE MONDE | 12.05.07 | 13h15 • Mis à jour le 12.05.07 | 13h15








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La débâcle de Wolfowitz Env
La débâcle de Wolfowitz Rec
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La débâcle de Wolfowitz Class
La débâcle de Wolfowitz Reag


La débâcle de Wolfowitz Accusé
de népotisme, Paul Wolfowitz devrait, en toute logique, prochainement
quitter ses fonctions. Le président de la Banque mondiale avait mis la
bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au cœur de son
action dans les pays pauvres. En intervenant pour que sa compagne soit
détachée au département d'Etat et pour qu'elle voie son salaire
fortement augmenté au mépris des règles internes, il a perdu toute
crédibilité. Les pays européens en sont convaincus. Le président
américain, en revanche, ne l'est pas. Or, selon un partage des rôles
ancien, c'est lui qui nomme le président de la Banque mondiale, les
Européens choisissant, eux, le patron du Fonds monétaire international.if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')}

La crise
actuelle doit être l'occasion de modifier la gouvernance de ces deux
institutions. Dans un monde où l'Asie devient le premier créancier de
la planète, ce monopole transatlantique est non seulement obsolète mais
nuisible. Il laisse à penser que les Occidentaux veulent, envers et
contre tout, rester les "maîtres du monde". Il n'y a, surtout,
aucune raison pour que les présidents de la Banque mondiale et du FMI
ne soient nommés que sur des critères politiques.Or c'est le
cas. M. Wolfowitz n'aurait jamais obtenu ce poste si sa candidature
avait été mise en concurrence avec d'autres. Il n'est ni banquier ni
spécialiste du développement, les deux compétences que l'on est en
droit d'attendre du patron de la Banque mondiale. Spécialiste des
questions stratégiques et de défense, il était l'un des principaux
conseillers de George W. Bush après le 11-Septembre. Le président a
voulu récompenser un fidèle, et il hésite aujourd'hui à le lâcher pour
ne pas subir un nouveau revers.Pourtant, les candidats
compétents ne manquent pas. Certains, comme Joseph Stiglitz, Prix Nobel
d'économie et ancien vice-président de la Banque mondiale, évoquent le
banquier central brésilien Antonio Fraga ou l'ancien ministre des
finances turc, Kermal Dervis. D'autres suggèrent les noms de Trevor
Manuel, ministre des finances sud-africain, voire ceux de Bill Clinton
ou de Tony Blair.Jusqu'à présent, les Européens se réfugient
derrière la Maison Blanche. Ils ont tort. Au conseil d'administration
de la Banque, ils disposent ensembles de 28,9 % des voix (dont 4,3 %
pour la France), contre 16,4 % pour les Etats-Unis. Rien ne leur
interdit d'essayer de mettre l'actionnaire américain en minorité. Cela
provoquerait une crise, mais elle pourrait être salutaire.Nicolas
Sarkozy, qui estime que sa proximité avec les Etats-Unis lui permet de
faire passer à Washington des messages pas toujours agréables à
entendre, pourrait trouver là une occasion de faire une entrée
brillante sur la scène internationale, en se faisant à la fois le
héraut de l'Europe et celui des opprimés.
Article paru dans l'édition du 13.05.07.
Tite Prout
Re: La débâcle de Wolfowitz
Message Mar 15 Mai - 17:11 par Tite Prout
La débâcle de Wolfowitz News_logo


World Bank hears Wolfowitz case























The president of the World Bank, Paul Wolfowitz, is meeting the bank's
24-member executive board to respond to allegations against him.









The meeting comes after the panel said he broke bank rules by helping secure a pay rise for his girlfriend.









The board has the power to dismiss him or could choose to report a lack of confidence in his leadership.









Earlier in the day, the White House said it still supported Mr Wolfowitz, but added all options were still open.


















"We've made clear that we support Paul Wolfowitz", said spokesman Tony
Snow, but added that the bank's "best interests" also had to be served.





The United States failed to win the support of key allies in the Group of Seven, according to a source quoted by Reuters.





"Japan was aligned with the United States, but others, including
Canada, were against Wolfowitz continuing," the European source said
following a conference call of G7 officials.




The G7 also includes Italy, France, Germany and Britain.












'Not a firing offence'








On Monday, a panel of World Bank executives said Mr Wolfowitz provoked
a "conflict of interest" at the bank, by breaking its code of conduct
and violating the terms of his contract.















































































































Mr Wolfowitz has faced calls for him to step down since details emerged
about his role in securing a pay rise for his partner, Shaha Riza, who
used to work at the bank. Mr Snow told journalists at the White House that Mr
Wolfowitz agreed "a lot of mistakes were made" in the process, but they
were not a "firing offence". When Mr Wolfowitz was appointed president of the World
Bank in 2005, Ms Riza was transferred to work for the US state
department, to avoid any conflict of interest. But her salary rose quickly to about $193,000 (£98,000)
- more than the $186,000 that Secretary of State Condoleezza Rice
receives before tax.




The World Bank has since been investigating the extent of Mr Wolfowitz's role in securing the pay increase.














Story from BBC NEWS:

http://news.bbc.co.uk/go/pr/fr/-/2/hi/business/6659433.stm



Published: 2007/05/15 21:23:39 GMT



© BBC MMVII
Tite Prout
Re: La débâcle de Wolfowitz
Message Dim 27 Mai - 21:06 par Tite Prout
Pour le CADTM, la démission de Paul Wolfowitz de la présidence de la Banque mondiale ne peut pas suffire La débâcle de Wolfowitz LogoCADTM-xxxxsmall


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La débâcle de Wolfowitz Carre-rouge-9
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if (!((place > -1)&&(adresse.length >2)&&(point > 1)))
erreurMsg = '- Entrez l\'adresse e-mail du destinataire!\n';
if (document.news_form.nom.value=="")
erreurMsg = erreurMsg + '- Entrez votre nom!\n';
if (!((place2 > -1)&&(from.length >2)&&(point2 > 1)))
erreurMsg = erreurMsg + '- Entrez votre adresse e-mail!';
alert(erreurMsg);
}
}




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La débâcle de Wolfowitz Deplierbas
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Les termes feutrés utilisés par les communiqués officiels ne sauraient
cacher la réalité : Paul Wolfowitz a violé les règles de la Banque
mondiale ; alors qu’il se présentait en apôtre de la lutte contre la
corruption et le népotisme, il a accordé une augmentation de salaire
exorbitante à sa compagne Shaha Riza ; gravement mis en cause par
l’enquête interne, il a fait tout son possible pour rester en poste et
n’a annoncé sa démission - qui plus est au 30 juin seulement - que
quand la situation n’était plus tenable pour lui.

Pour le CADTM, il ne faut pas se
laisser tromper par l’arrangement trouvé dans le but de ne pas faire
perdre la face à Paul Wolfowitz. Bien que le Conseil d’administration
ait « accepté » l’assurance qu’il avait agi « avec éthique et de bonne foi », Paul Wolfowitz a en réalité été poussé à démissionner après avoir commis une faute grave.

Le CADTM rappelle que cet épisode n’est
pas isolé. Le gouvernement des Etats-Unis avait mandaté la compagne de
Paul Wolfowitz, juste après l’agression militaire de mars 2003, donc
avant qu’il ne préside la Banque mondiale, pour lui demander d’étudier
comment la Banque mondiale pouvait intervenir financièrement en Irak,
et ce - déjà - sans en informer le staff de la Banque mondiale et au
mépris des règles de fonctionnement de cette institution.

Il est clair que la Banque mondiale est
avant tout un outil de domination géopolitique très important pour le
gouvernement des Etats-Unis, les principes démocratiques et les
intérêts des populations pauvres n’étant absolument pas pris en
considération.

Tout le déroulement de cette histoire,
de l’arrivée très contestée de Paul Wolfowitz à la présidence jusqu’à
sa démission annoncée, n’a été possible que parce que la Banque
mondiale présente des béances insurmontables : nomination systématique
d’un président ressortissant des Etats-Unis par la seule volonté du
président américain ; distribution anti-démocratique des droits de vote
(sur le mode « 1 dollar = 1 voix ») avec minorité de blocage pour les
Etats-Unis ; choix idéologiques très discutables au profit d’un
néolibéralisme aux conséquences dramatiques pour les populations des
pays en développement ; violation régulière de ses propres statuts et
de textes internationaux comme la Déclaration universelle des droits de
l’Homme.

Au-delà de l’affaire Wolfowitz-Riza,
c’est donc toute l’action de la Banque mondiale qu’il faut remettre en
cause et pour laquelle il faut demander des comptes. Pour le CADTM, le
passif de la Banque mondiale dans son ensemble est bien trop lourd pour
que l’on puisse se contenter du départ d’un de ses dirigeants, fût-il
son président.

Le CADTM considère qu’une seule issue
est moralement envisageable : l’abolition de la Banque mondiale et son
remplacement dans le cadre d’une nouvelle architecture institutionnelle
internationale.












En cas de reproduction de cet article, mentionnez s'il vous plaît la source.

URL: http://www.cadtm.org
Tite Prout
Re: La débâcle de Wolfowitz
Message Dim 27 Mai - 21:06 par Tite Prout
ic Toussaint,
Damien Millet




Acculé, Paul Wolfowitz vient d’annoncer sa démission de la présidence
de la Banque mondiale. L’affaire de népotisme et d’augmentation de
salaire exorbitante de sa propre compagne n’est-elle vraiment qu’une
simple « erreur » de la part de quelqu’un qui a agi « de bonne foi » ?
Foutaises... Connaître Wolfowitz permet de mieux comprendre comment on
en est arrivé là.

Paul Wolfowitz est un pur produit de
l’appareil d’État des États-Unis. Très tôt, il aborde les questions de
stratégie militaire. En 1969, il travaille pour une commission du
Congrès et parvient à convaincre le Sénat de la nécessité de doter les
États-Unis d’un parapluie anti-missile face aux Soviétiques [1]
. Sa réflexion stratégique comporte un fil rouge : identifier des
adversaires (URSS, Chine, Irak...) et démontrer qu’ils sont plus
dangereux que ce que l’on imagine, afin de justifier un effort
supplémentaire de défense (augmentation du budget, fabrication de
nouvelles armes, déploiement massif de troupes) allant jusqu’au
déclenchement de guerres préventives. On connaît la suite...

Le parcours de Wolfowitz passe ensuite
par l’Asie. De 1983 à 1986, il dirige le secteur Asie de l’Est et
Pacifique du département d’État sous Ronald Reagan, avant de devenir
ambassadeur en Indonésie entre 1986 et 1989. Pendant cette période, il
soutient activement plusieurs régimes dictatoriaux : Ferdinand Marcos
aux Philippines, Chun Doo Hwan en Corée du Sud, Suharto en Indonésie...
Suite à la mobilisation populaire qui chasse Marcos en 1986, Wolfowitz
organise la fuite du dictateur qui trouve refuge à Hawaï, 50e Etat des
Etats-Unis... Alors que les États-Unis ont soutenu la dictature de
Suharto pendant plus de 30 ans, Paul Wolfowitz ose déclarer en mai
1997 : « Tout jugement équilibré concernant la
situation de l’Indonésie aujourd’hui, y compris le sujet très important
et sensible des droits humains, doit prendre en compte les progrès
importants déjà accomplis par l’Indonésie et il convient de reconnaître
que beaucoup de ces progrès sont à mettre au compte du leadership à la
fois fort et remarquable du président Suharto
» [2].
Un an plus tard, le vieux dictateur lâché par Washington doit renoncer
au pouvoir dans un contexte de grandes mobilisations populaires.

Devenu sous-secrétaire d’État à la
Défense et l’un des principaux architectes de l’invasion militaire de
l’Afghanistan en 2001 et de l’Irak en 2003, Wolfowitz est nommé en mars
2005 par le président George W. Bush à la présidence de la Banque
mondiale, qu’il va donc quitter le 30 juin prochain. Mais Paul
Wolfowitz n’est pas pour autant le vilain directeur d’une institution
généreuse et immaculée. Il est grand temps d’arracher le voile sur
l’action de la Banque mondiale depuis 60 ans, notamment sur les points
suivants :

La débâcle de Wolfowitz Puce pendant
la guerre froide, la Banque mondiale a utilisé l’endettement dans un
but géopolitique et systématiquement soutenu les alliés du bloc
occidental, notamment des régimes dictatoriaux (Pinochet au Chili,
Mobutu au Zaïre, Suharto en Indonésie, Videla en Argentine, apartheid
en Afrique du Sud...) qui ont violé les droits humains et détourné des
sommes considérables, et elle continue de soutenir des régimes de même
nature (Déby au Tchad, Sassou Nguesso au Congo, Biya au Cameroun,
Musharraf au Pakistan, la dictature à Pékin...) ;

La débâcle de Wolfowitz Puce au
virage des années 1960, la Banque mondiale a transféré à plusieurs pays
africains nouvellement indépendants (Mauritanie, Gabon, Congo-Kinshasa,
Nigeria, Kenya...) les dettes contractées par leur ancienne métropole
pour les coloniser, en totale contradiction avec le droit
international ;

La débâcle de Wolfowitz Puce une
très grande quantité des prêts octroyés par la Banque mondiale a servi
à mener des politiques qui ont provoqué des dégâts sociaux et
environnementaux considérables, dans le but de faciliter l’accès à
moindre coût aux richesses naturelles du Sud ;

La débâcle de Wolfowitz Puce après
la crise de la dette de 1982, la Banque mondiale a soutenu les
politiques d’ajustement structurel, alliant forte réduction des budgets
sociaux, suppression des subventions aux produits de base,
privatisations massives, fiscalité qui aggrave les inégalités,
libéralisation forcenée de l’économie et mise en concurrence déloyale
des producteurs locaux avec les grandes multinationales, ce qui va dans
le sens d’une colonisation économique ;

La débâcle de Wolfowitz Puce la
Banque mondiale a mené une politique qui reproduit la pauvreté au lieu
de la combattre, et les pays qui ont appliqué à la lettre ses prétendus
« remèdes » se sont enfoncés dans la misère ; en Afrique, le nombre de
personnes devant survivre avec moins de 1$ par jour a doublé depuis
1981, plus de 200 millions de personnes souffrent de la faim et pour 20
pays africains, l’espérance de vie est passée sous la barre des 45 ans ;

La débâcle de Wolfowitz Puce malgré
les annonces tonitruantes, le problème de la dette reste entier car les
remises de dette de la part de la Banque mondiale sont réservées à un
petit nombre de pays sélectionnés pour leur docilité économique et
dissimulent en contrepartie des réformes économiques draconiennes, dans
la droite ligne de l’ajustement structurel.

Le passif de la Banque mondiale est
bien trop lourd pour que l’on puisse se contenter de la démission de
Paul Wolfowitz. En fait, la Banque mondiale est dotée d’un grave vice
de forme : elle sert les intérêts géostratégiques des Etats-Unis, de
leurs grandes entreprises et de leurs alliés, indifférente au sort des
populations pauvres du tiers-monde. Dès lors, une seule issue devient
envisageable : l’abolition de la Banque mondiale et son remplacement
dans le cadre d’une nouvelle architecture institutionnelle
internationale.

La Banque mondiale tangue
dangereusement et cette grave crise pourrait la faire couler
définitivement, d’autant qu’elle subit dans le même temps les assauts
de plusieurs gouvernements d’Amérique latine. Le Venezuela a annoncé le
30 avril dernier qu’il quitte le FMI et la Banque mondiale. La Bolivie
et le Nicaragua s’apprêtent à quitter le Centre international de
règlements des différends relatifs aux investissements (CIRDI [3]),
l’une des branches de la Banque mondiale. L’Equateur a expulsé le
représentant permanent de la Banque mondiale. Six pays
latino-américains [4]
sont en train de jeter les bases d’une Banque du Sud aux choix
radicalement différents. Différents experts, dont plusieurs membres du
CADTM, ont pris part à ces discussions qui visent une vraie
modification du rapport de forces mondial, sur les décombres d’une
Banque mondiale moribonde...







Notes:



[1] Voir l’histoire détaillée de la Banque mondiale et de Paul Wolfowitz dans Eric Toussaint, Banque mondiale, le coup d’Etat permanent, CADTM/Syllepse, 2006.

[2] Tim Shorrock, “Paul Wolfowitz, Reagan’s Man in Indonesia, Is Back at the Pentagon”, in Foreign Policy in Focus, février 2001, p3.

[3]
CIRDI : sorte de tribunal au sein de la Banque mondiale où une
entreprise privée peut attaquer un Etat si elle s’estimé lésée par une
décision, même prise démocratiquement par un gouvernement soucieux des
conditions de vie de son peuple.

[4] Argentine, Bolivie, Brésil, Equateur, Paraguay, Venezuela.




En cas de reproduction de cet article, mentionnez s'il vous plaît la source.

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