Selon la Cour Internationale, Bush et Blair peuvent êttre accusés de crime de guerre
Selon la Cour Internationale, Bush et Blair peuvent être accusés de crime de guerrePar Sorcha Faal, le 18 mars 2007
Un nouvel, et peut-être plus mortel,
affrontement entre les allies de guerre, les Etats-Unis, la
Grande-Bretagne, et le monde se fait jour aujourd'hui avec le procureur
en chef de la Cour Criminelle Internationale déclarant que les chefs de guerre, Bush et Blair, pourraient faire face à des accusations de crimes de guerre à la Haye.
Nous pouvons lire dans les nouvelles que
The Washington Times rapporte aujourd'hui :
Le procureur en chef Luis Moreno-Ocampo a dit lors d'une entrevue avec le London Sunday Telegraph qu'il était déçu que la cour soit considérée dans le monde Arabe comme partiale en faveur de l'Occident.
Lui ayant demandé s'il pouvait envisager une situation dans
laquelle M. Bush et M. Blair se trouveraient eux-mêmes sur le banc des
accusés pour répondre de crimes de guerre en Irak, il a répondu :
Bien sûr, ça pourrait être une possibilité… un pays quel
qu'il soit rejoignant la cour peut savoir que quiconque commettant un
crime chez lui peut être poursuivi par moi.
Comme nous l'avions précédemment signalé dans notre rapport du 15 octobre 2005
intitulé : " Le portfolio de crimes de guerre ouvert contre le
président des États-Unis, le vice-président et le secrétaire de la
défense par le Comité International de la Croix Rouge pour accusation
de crimes contre l'humanité, " il existe là des mécanismes judiciaires
pour juger les chefs de guerre occidentaux, mais selon les
jurisconsultes russes la probabilité que ça arrive alors que les
États-Unis sont aussi puissant est insignifiante.
Pendant que des milliers de protestataires à la guerre continuent à manifester aux États-Unis, en Europe et de par le monde, Sergey Lavrov,
le ministre des affaires étrangères de la Russie a commencé à exposer
au Kremlin l'extrême mécontentement [suscité par] les actions
étasuniennes et déclaré que la Russie prévoyait d'accroître son rôle
dans le monde pour contrebalancer les USA.
Bien que sous leur régime républicain
néo-conservateur les États-Unis aient fermement refusé de reconnaître
l'autorité de la cour internationale, et qu'ils aient en fait refusé
l'assistance étrangère à leurs alliés refusant de signer des traités
séparés disculpant les soldats étasuniens des crimes de guerre, l'ONU a
signalé auparavant [en juin 2005] que les étasuniens avaient permis la
torture, comme nous pouvons le lire :
Washington a pour la première fois reconnu aux Nations
Unies que des prisonniers ont été torturés aux centres de détention US
de Guantanamo Bay, ainsi qu'en Afghanistan et en Irak, a dit une source
de l'ONU.
La reconnaissance a été faite dans un rapport soumis au
Comité de l'ONU contre la Torture, a dit un membre du Comité de dix
personnes, parlant sous condition d'anonymat. " Ils n'essayent plus
d'esquiver cela et ont respecté leur obligation d'informer l'ONU, " a
dit le membre du Comité.
Ils auront à s'expliquer (au Comité). Rien ne devrait être
gardé dans l'ombre, " a-t-il dit. Les sources de l'ONU ont dit que
c'était la première fois que cet organisme mondial recevait un rapport
aussi franc sur la torture de la part des autorités US.
Les Nations Unies avaient aussi déclaré
auparavant [septembre 2004] que l'invasion étasunienne de l'Irak était
une guerre illégale, comme nous pouvons le lire dans ce qui est
rapporté par BBC News Service :
Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies, avait dit
à la BBC que l'invasion menée par les USA en Irak était un acte illégal
qui violait la charte de l'ONU. Il avait dit que la décision d'agir en
Irak devait être prise par le Conseil de Sécurité, et non pas
unilatéralement.
Le plus intéressant dans ces événements, selon
de nombreux érudits juridiques internationaux, est le fait que les
Etats-Unis ont un système de gouvernement sous une Constitution qui
place l'autorité ultime des États-Unis dans les citoyens, et non dans
leurs chefs de guerre, ce qui en fait signifie selon certains avis que
les citoyens américains eux-mêmes, qui soutiennent l'effort de guerre,
peuvent être jugés comme complices volontaires des crimes de guerre
commis par ceux agissant en leurs noms.
Les historiens, de même, pointent l'exemple des
allemands sous le régime nazi d'Adolph Hitler, gouvernant comme le chef
de guerre US par décret dans une république démocratique, qui après
leur défaite ont souffert de morts en masse
aux mains des armées d'invasion de leur pays pour leur complicité avec
leurs chefs de guerre dans de nombreuses atrocités contre l'humanité.
Le résultat définitif de ces événements ne nous
sont pas connus, à part qu'il est maintenant plus évident que jamais
que les États-Unis n'ont à présent aucun autre choix que de continuer
leur guerre pour la conquête globale complète, comme le secrétaire de
la défense en avait prévenu les citoyens US, qu'ils sont disposé à
continuer pendant des décennies.
Original : http://www.whatdoesitmean.com/index994.htm
Traduction de Pétrus Lombard pour Alter Info