LE RECITAL NEGATIONNISTE DE PETRE GRENOUILLAU AU MUSEE DE LA GLOIRE COLONIALE
http://alert2neg.over-blog.com/article-4800027.html
Il ne pouvait y avoir sur le marché du NEGATIONNISME un meilleur spécimen que "l'historien" Olivier Petre Grenouillau pour vulgariser la thèse contestable et farfelue des rois Nègres et des marchands Arabes comme rouages fondamentaux de la Traite Négrière Transatlantique. Les esprits non avertis, qui auront le malheur de visiter prochainement le musée de la colonisation, pardon celui de l'exposition des trophées coloniaux, en auront pour leurs frais et ressortiront soit choqués par les bonnes révélations du père Grenouillau, soit rassurés sur la mission civilisatrice des conquistadores Européens. Une chose est sûre, il y en aura pour tout le monde, c'est dire la "générosité" de l'homme intronisé par des idéologues et médias aux ordres. Inviter un homme aussi contesté et controversé comme spécialiste de l’histoire coloniale, principalement de la Traite Négrière Transatlantique, est particulièrement abjecte et constitue une attaque, une de plus, contre les descendants des anciennes colonies et tous ceux issus de la déportation de millions d’Africains dans les Amériques et l’Océan Indien ( Guadeloupe,Martinique,Guyane et Réunion). Nous pensions en avoir terminé avec la polémique sur la loi du 23 février 2005, laquelle vantait honteusement les massacres des indigènes par les "civilisateurs blancs" au temps des colonies, nous voici contraints de ne pas baisser la garde en ces temps ou l'apologie des crimes de la colonisation tendent à être valorisés par les puissances coloniales.
Les Noirs vont-ils nous réduire en esclavage?
La présence d’un « historien » sulfureux pour aborder une question aussi douloureuse, qu’il n'analyse que sous l’angle utilitariste et idéologique des « bienfaits de la colonisation », est inconcevable, plus encore, dans un musée censé symboliser, d'après ses concepteurs, la reconnaissance pleine des cultures dites « premières » et leur histoire réelle. Comment peut-on reconnaître une Histoire tout en la falsifiant ? Impossible n’est pas Français, dirons nous! Alors que la République , même s’il s’agit là d’une démarche purement électoraliste de quelques parlementaires à l’égard de la communauté arménienne, prévoit désormais des poursuites pénales pour sanctionner toute négation du génocide arménien, comment accepter que les Africains et Afro descendants n'aient pas, eux aussi, droit aux mêmes égards de la République ? Comment comprendre qu'il ne soit, dorénavant, plus autorisé de « revenir » en France sur la thèse du "génocide arménien" perpétré en 1915 par les troupes de l’empire Ottoman, alors que nos institutions poussent, en même temps, à la profanation de la mémoire des victimes de la Colonisation occidentale en Afrique? Comment expliquer qu'un négationniste convaincu, à l’instar de Grenouillau, continue de propager librement ses postures "intellectuelles" nauséabondes ?
Les bons Noirs pour Alain
Faut-il considérer l'invitation d'un "intellectuel" aussi infréquentable comme un acte de malveillance, voire l'expression du triomphe des thèses défendues par des nostalgiques de l'empire colonial Français? Comment ne pas y voir la démonstration flagrante que le musée dédié à la gloire coloniale , derrière les bonnes intentions affichées, n'est ni plus ni moins que le prolongement contemporain d'une vision racialiste, celle là qui inspira le monstrueux CODE NOIR 1685? Il faut bien croire que, malgré toutes les déclarations d'intention des concepteurs du musée colonial Branly, les réflexes idéologiques construits pendant 4 siècles ont la vie dure.
Enfin, la présence de "l'universitaire" comme intervenant sur l'Histoire de la Colonisation ( voir programme ci-dessous) est insupportable parce ce qu'elle constitue une provocation irresponsable synonyme d'apologie manifeste de Crime contre l'Humanité. C'est d'autant plus grave que "l'intellectuel" de Lorient, ville ayant construit sa fortune industrielle et sa réputation grâce à la participation active de ses négociants et armateurs à l'économie Négrière, est sous le coup d’une condamnation pour diffamation publique raciale et apologie de crime contre l’humanité, car il est poursuivi par des associations suite à ses propos outranciers (voir plainte du MNH et COFFAD, ci-dessous ) contre la loi Taubira , loi française votée le 10 mai 2001 qui reconnaît comme crimes contre l’humanité, la traite négrière transatlantique et l’esclavage des Noirs. Puisque la profanation est autorisée, semble t-il, serait-il possible qu'en France un Robert Faurisson, célèbre historien négationniste et maître de conférences,lui aussi, soit invité comme intervenant dans un débat institutionnel portant sur la deuxième guerre mondiale, tout en sachant qu’il est très souvent poursuivi pour contestation de l’existence des camps d’extermination nazis ? Inimaginable !
Comment expliquer cette différence dans le traitement de la négation de Crimes contre l'Humanité reconnus pourtant par des lois mémorielles? N'est-ce pas la preuve d'un déni d'Humanité qui ne veut pas dire son nom mais se révèle à travers l'impunité dont bénéficie "l'intellectuel" sulfureux? Pourquoi tant de complaisance de l’Etat à l’égard d’un délinquant universitaire que rien ne semble arrêter, et qui s'est permis le luxe de déclarer dans une interview au Journal du Dimanche du 12 juin :"qu’il n’y avait aucun caractère génocidaire aux razzias, à la déportation de millions d’Africains et à leur mise en l’esclavage, au motif que le but des Occidentaux était de préserver la main-d’oeuvre servile, non de la tuer" ? Il va s'en dire qu'il ne pouvait y avoir qu'un procès, comme l'ont fait immédiatement les associations MNH et COFFAD, pour sanctionner autant de mépris et sonner la fin de la récréation.Nous imaginons, comme vous d'ailleurs, qu'aucun historien responsable ne peut franchir le mur de l'indécence en prétendant de pareilles inepties, par exemple, sur l'occupation Allemande et la collaboration du régime de Vichy. Lorsque l'on sait que certains Hommes politiques doivent s'expliquer devant les tribunaux pour avoir parlé des « aspects positifs » du régime vichyste, sous-tendant que " l’occupation allemande en France n'était pas mauvaise pour tout le monde",l'on ne peut que condamner le "deux poids, deux mesures" qui offre une tribune institutionnelle à un imposteur. Que l’on ne s’y méprenne pas, sous l’apparente banalité d’un séminaire sur l’histoire de la colonisation, nous avons droit à une véritable opération de diversion visant à tromper grossièrement tous ceux qui se rendront au récital négationniste et négrophobe du « professeur » Grenouillau. Parce qu'il y va de l'honneur et de la dignité d'un peuple bafoué par des siècles de colonisation, parce que les ficelles de la manipulation sont grossières et les commanditaires démasqués, nous condamnons sans aucune réserve le spectacle de la"vedette Américaine" du révisionnisme rampant, et demandons son retrait immédiat du programme dédié à l'Histoire Coloniale.
ACTIONS JUDICIAIRES:PLAINTE DU MNH ET DU COFFAD CONTRE OLIVIER PETRE-GRENOUILLAU
Olivier PETRE-GRENOUILLEAU est devenu le nouveau penseur de l'idéologie négrophobe et négationniste qui a cours chez l'élite médiatico-sioniste.
En juin 2005, le Sénat le récompense pour son livre "Les Traites négrières", paru en 2004 aux éditions Gallimard.
Le Jury de ce prix ne se doutait-il pas qu'il apportait là une formidable caution morale et politique aux thèses négationnistes de M. PETRE-GRENOUILLEAU ?
Aujourd'hui, l'historien de l'Université de Lorient, spécialiste de l'histoire de l'esclavage et grand ami des sionistes notoires, est poursuivi en justice par le MNH et le COFFAD pour diffamation publique raciale et Apologie de crime contre l'humanité.
www.association-mnh.org
* Septembre 2006 – avril 2007
Ce cycle permet à des spécialistes de l’histoire de la colonisation, venus de toute l’Europe, de faire le point sur les derniers états de la recherche, et de mener une réflexion sur le concept d’empire colonial au regard des pays suivants : le Portugal, La France, l’Espagne, la Grande-Bretagne, la Hollande, le Danemark, la Belgique, l’Allemagne, la Russie, l’Italie, la Turquie et le Japon.
Cette histoire mondiale de la colonisation et de la décolonisation couvre une longue période, du XVe siècle au XXe siècle.
La programmation de ces conférences a été confiée à l’historien Marc Michel, professeur à l’université d’Aix-en-Provence.
* Calendrier
Mercredi 13 septembre à 18h30
Prologue
Mamadou Diouf
Durée : 1h51
mardi 10 octobre 2006, 18h30
Histoire de la colonisation française
Marc Michel
jeudi 12 octobre 2006, 18h30
Histoire de la colonisation française
Daniel Rivet
mardi 17 octobre 2006, 18h30
Histoire de la colonisation portugaise
Luis Filipe Thomaz
jeudi 19 octobre 2006, 18h30
Histoire de la colonisation
Carmen Bernand
jeudi 16 novembre 2006, 18h30
Politiques de la Papauté
Claude Prudhomme
jeudi 30 novembre 2006, 18h30
Histoire de la colonisation hollandaise
Henrik Wesseling
jeudi 7 décembre 2006, 18h30
La traite transatlantique
Olivier Pétér-Grenouilleau
jeudi 18 janvier 2007, 18h30
Histoire de la colonisation anglaise
John Darwin
jeudi 25 janvier 2007, 18h30
Empire et nations en Russie
Marie-Pierre Rey
jeudi 1er février 2007, 18h30
Histoire de la colonisation belge
Elikia M’Bokolo
jeudi 8 mars 2007, 18h30
Histoire de la colonisation allemande
Andreas Eckert
jeudi 15 mars 2007, 18h30
Histoire de la colonisation italienne
Giorgio Rochat
jeudi 22 mars 2007, 18h30
L’idée d’empire chez les Ottomans
Gilles Veinstein
jeudi 5 avril 2007, 18h30
Histoire de la colonisation japonaise
Pierre Souyri
Contacts:
1) conferences @quaibranly.fr
2) contact@quaibranly.fr
3) support@quaibranly.fr
4) amisdumusee@quaibranly.fr
Contact presse et communication:
Nathalie Mercier
Conseiller pour la communication du musée
Tel: 01 56 61 70 20
Courriel : nathalie.mercier@quaibranly.fr
Anne-Sylvie Capitani
Adjointe au conseiller pour la communication
Tel. : 01 56 61 52 64
Courriel : anne-sylvie.capitani@quaibranly.fr
Muriel Sassen
Attachée de presse
Tel: 01 56 61 52 87
Courriel : muriel.sassen@quaibranly
Stéphane MARTIN, Président du musée du quai Branly
37 quai Branly-portail Debilly (75007)
T : 01 56 61 70 00 F : 01 56 61 70 01
www.quaibranly.fr/index.php?id=1020
MUSEE DE LA DEPORTATION DE GOREE
Mer 5 Mar - 11:28 par duduche19