NOUS DEMANDONS LA CONDAMNATION DE NICOLAS SARKOZY POUR HAUTE TRAHISON ET ATTEINTE A LA SECURITE ET SURETE DE L'ETAT
Lettre ouverte au Président de la République Française.
Monsieur le Président de la République,
Lors de son voyage aux Etats-Unis, Nicolas Sarközy, Ministre de l'Intérieur du gouvernement français, candidat acharné aux futures élections présidentielles et président du parti au pouvoir en France a présenté des excuses à Bush pour dit-il l'arrogance de la France qui s'est opposée à l'invasion de l'Irak. Il a affiché son soutien total à la politique de Georges Bush.
Cela relève d'un acte de très haute trahison à l'encontre de État dont il est Ministre de l'Intérieur.
Monsieur le Président, vous n'oubliez certes pas, les Français non plus, que Bush et consorts ont dit clairement qu'ils allaient faire payer à la France son opposition à l'invasion de l'Irak.
Alors quand le n° 2 du gouvernement français, de surcroît candidat à la plus haute magistrature, se déplace chez Bush pour lui présenter les excuses de la France, cela démontre le risque réel que cet homme représente non seulement pour l'indépendance, la sûreté et la sécurité de la France, mais aussi pour la paix dans le monde. Au moment même où les services secrets américains reconnaissent que Bush a augmenté l'insécurité et les risques d'attentats dans le monde, comment ne pas s'inquiéter des conséquences en France d'une telle démarche.
Alors qu'attendez-vous Monsieur Le Président de la République pour exercer votre devoir et votre responsabilité et faire traduire cet homme devant la cour de sûreté de l'État ?
Cet homme qui brigue la magistrature suprême n'a par ailleurs aucun respect pour la « chose judiciaire »; il menace dans un langage on ne peut plus clair de faire plier toutes les institutions à son autorité.
Avez-vous oublié que c'est vous qui avez été élu en mai 2002 CONTRE les idées dont ce Monsieur fait la promotion à base de propagandes et sondages.
Monsieur Sarközy n'a pas été élu, il a été nommé.
Son comportement est en RUPTURE TOTALE avec les règles de la République Française.
Rupture avec la France, il considère le surnom "Sarko l'Américain" comme un honneur,
Rupture avec la langue française, quand il veut charmer les américains il s'exprime en anglais,
Rupture avec la démocratie, non élu il dirige tout,
Rupture avec la Justice, il terrorise les juges,
Rupture avec les Préfets, il les terrorise,
Rupture avec la liberté d'opinion, il veut interdire de critiquer les personnages anciens ou présents de l'État,
Et il l'affirme haut et fort. C'est dit il « avoir une parole débridée ».
Pourtant cet homme est Ministre de l'Intérieur du gouvernement dont vous avez nommé le Premier Ministre.
Alors quand ce monsieur exige des sans papiers qu'ils fassent voeu de soumission sans faille aux valeurs républicaines,
Quand il interdit aux jeunes enfants des sans papiers de connaître la langue et la culture de leurs parents,
Cela ressemble étonnamment à la marche « démocratique » et « fascisante » vers un pouvoir autoritaire de type fascio-nazi.
Monsieur le Président, au moment où vous dîtes reconnaître avec le film « Indigènes » que la France a failli envers leurs parents et grands-parents qui ont été des premiers « Français » résistants volontaires, cela fait tâche.
Dans son discours aux USA à la fondation France Amérique, Sarközy déclarait :
« Et je suis venu vous dire que lorsqu'un jeune soldat américain meurt, partout ailleurs dans le monde, je ne peux m'empêcher de penser qu'il a le même visage que celui qui est venu en 17 et en 44 mourir pour nous. Un jeune soldat américain qui meurt, c'est une grande histoire pour les Français. Ce n'est pas une anecdote ».
Que pense-t-il quand meurt un de ceux qui ont le visage des tirailleurs, ici en France ou sur le Continent Mère ? Que pense-t-il quand des milliers de ceux qui ont le visage des tirailleurs font la queue pour obtenir des papiers français ?
Faut-il rappeler que parmi ces Américains beaucoup étaient des descendants d'Africains déportés et esclavisés aux USA. Faut-il rappeler le sort des Noirs Américains à leur retour « à la maison » ?
Monsieur le Président de la République, si vous êtes encore l'élu du peuple et héritier des valeurs de la Résistance,
Vous devez et vous pouvez mettre fin à ce coup d'État.
La Résistance ne souffre pas d'être différée.
L'avenir des citoyens et de leurs enfants est entre vos mains.
L'Histoire le retiendra.
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