La France sportive qui gagne, combien de divisions de Nègres ? Quid de la politique ?
29/06/2006
Des bleus méconnaissables depuis plusieurs mois, empruntés, sans inspiration, ternes et sans football ont réussi dans une performance éclatante à faire mentir ce qui semblait une évidence sportive : leur élimination par l’Espagne un 27 juin, passé le premier des confrontations comptant pour la phase finale de la coupe du monde 2006.
Ces bleus transcendés par l’enjeu -espère t-on malgré les mauvaises langues qui déjà veulent se pencher sur leurs urines- ont brillé de mille feux et la plus vielle équipe de la compétition à 30 ans de moyenne d’âge a tenu le choc physiquement face à une formation de cinq ans sa cadette, créditée d’une rapidité de jeu et d’un niveau technique relevé…
Un coup d’œil furtif confirme la tendance largement observable chez les médaillés français des épreuves d’athlétisme, et des grandes compétitions internationales plus généralement. C’est une équipe Blanc-Black-Beur pour rester dans l’euphémisme, ou dans les délires finkielkraultiens Black-Black-Black qui a eu raison de l’Espagne… White White White…
Chagrin.
Le bêtisier de philosophe expliquait que cette Black Connection en blue était la risée de toute l’Europe. Elle l’est probablement un peu moins et gagne respect et considération sur le terrain non verbeux de l’effort, de l’engagement pour le maillot tricolore.
Beau modèle non ? Messieurs et dames de l’UMP, du PS, de l’UDF, du PRG, du FN et autres colorations politiques et alimentaires, tout laisse à penser que vous êtes plus du côté de ce que les déclinologues nomment la France qui perd, que les joueurs.
Deux échéances électorales s’annoncent, dit-on. Et les préparatifs sont entamés avec forces intrigues, coups tordus, grandes phrases et petites statures. L’occasion de faire de la place dans les listes de vos joueurs à ceux qui ressemblent aux Français footballeurs dont vous n’avez de cesse de vous réclamer.
Revoyez les matchs, ils ont entre autres pour buteurs des originaires des Antilles, d’Afrique noire, d’Afrique du Nord, vous savez ceux dont il a été question un certain 23 février pour affirmer qu’il y avait beaucoup de bon dans les années de tortures et de travail forcé aux temps bénis de la colonisation.
Cette présence africaine, caribéenne,arabe ne choque décidément pas les décideurs fiers de sans-papiers-iser Maliens, Sénégalais, Ivoiriens quand ils ne gambadent pas ou ne s’étripent pas pour un maillot bleu.
Au fait, et pour terminer n’oubliez pas que les grands-parents de ces bleus, qui déjà représentaient la France qui résistaient en 1940, attendent toujours que leur soit versée la solde prévue pour le sacrifice de leur vie, dans les termes d’égalité républicaine avec leurs frères de gnons et d’armes, blancs eux.
Vérifiez quand même que ces inconscients de nègres coureurs après un ballon adidas allemand n’ont pas gardé d’attaches avec leurs pays d’origine, qu’ils ne parlent ni le créole ni le wolof, encore moins le lingala avant de leur payer leurs primes. Façon tirailleurs-footballeurs sénégaulois, ça tombe bien l’homme du match France-Togo et France-Espagne n’est-il pas l’originaire du Sénégal Patrick Vieira?
Pierre Prêche
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