Les trains de licenciements des professeurs d'origine africaine sont bondés !
Depuis longtemps, l'africain a toujours occupé des postes très peu envieux de balayeurs, d'éboueurs, de femmes de ménage, de bonnes à tout faire, de gardes de personnes âgées, d'agent de service dans l'administration, de vigiles etc...Cette catégorie ne concernait que les immigrés africains sans instruction donc sans diplômes. Puis est arrivée une immigration des africains instruits et de plus en plus diplômés. En quelques années de profonde misère, des diplômés occupent désrmais ces emplois subalternes. Certains d'entre eux en finissant leurs études pouvaient décider de rester en France pour diverses raisons légitimes (politiques, guerres civiles, absence de perspective professionnelle, de structures pour valoriser ses compétences....). Ils ne restaient qu'à réntégrer la nationalité française et passer éventuellement les concours pour exercer leurs professions et contribuer au développement de la France, pays qui les a formés et a accueillis. C'est à partir de ce moment que beaucoup d'entre nous allons découvrir la face cachée l'ex-patrie coloniale. Le mépris et le rejet de l'africain surgit dans tous les services, dans l'administration, dans le monde politique pour dire que la place des africains n'est pas là où ils croyaient être. C'est la triste réalite partout.
Il suffit de regarder le trombinoscope des députés à l'assemblée nationale ou celui des sénateurs pour être convaincus que les africains (arabes et les noirs), et même les antillais ne sont pas chez eux ici en métropole. Ne parlons pas des maires, des présidents des conseils généraux, des préfets, des commissaires, des chefs d'état-major etc...La France appartient à la seule souche biologique pure blanche, visiblement c'est cela ! Même à la télé !
Les africains naïfs pensant qu'en épousant une blanche étaient considérés comme des blancs. Malheureusement ils ont vite déchanté, bien qu'ayant de "menus avantages" notamment pour trouver un logement grâce à l'épouse blanche ou aux beaux-parents !
A partir des années 80, l'Education nationale a un besoin urgent des enseignants, elle va recruter plusieurs diplômés africains (Bac +2 au moins) dans diverses disciplines. Ce sont des maîtres auxilaires fuyant la misère d'Afrique qui vont occuper des postes avec un très bas salaire. Ces enseignants qualifiés en matières scientifiques venaient presque par car ou bateau entier du Maghreb. Il y avait une carence d'enseignants dans le secondaire. En 1988-89, Lionel Jospin, ministre de l'Education nationale avait déjà lancé la chasse à ces immigrés de nouvelle génération, sous prétexte qu'ils ne exprimaient mal en français devant les élèves. Leurs jours étaient donc comptés ! Quelques temps après l'Education nationale commnence à les licencier après les avoir apâtés dans les facultés.
Le train des licenciements accélère son allure : les professeurs stagiaires d'origine africaine sont de plus en plus ajournés, puis licenciés malgré de nombreuses années de loyaux et bons services. En effet en tant que maîtres auxiliaires, ils étaient jugés compétents puis que plusieurs fois reconduits, et ballotés entre différents établissements éloignés les uns des autres, avec un salaire rappelant l'esclavage dans les champs de canne à sucre. Tout le monde sait qu'il y a des licenciements abussifs, et que les premières victimes sont les enseignants franco-africains, mais personne n'ose l'évoquer publiquement puisque cela ne touche que les pauvre africains arabes et noirs). Mais attention tout de même, comme le dit un proverbe, si tu ne réagis pas au traumatisme fait à autrui, on te le fera subir à toi aussi quand on aura fini avec l' ou les autres. Il a fallu donc que ce train manque de voyageurs pour prendre les autochtones, et pour qu'on parle un peu.
Pendant ce temps les tribunaux administratifs et les cours administratives d'appel ne désemplissent pas. Les africains courageux déposent des recours pour que la justice tranche, mais s'ils ne croient pas beaucoup en elle. La preuve est que jusque là les juges n'ont pas tiré la sonnette d'alarme pour dénoncer ces pratiques d'exclusion envers les français d'origine étrangère. C'est comme si la complicité est finalement à tous les niveaux.
Si c'est le cas, il faut espérer que viendra sans doute un jour où des procès dignes de ce nom seront intentés envers ceux qui ont fermé les yeux et signé les licenciements massifs. Les recteurs, les IPR, les directeurs du personnel enseignant et les juges administratifs complaisants seront condamnés pour complicité de discrimination raciale.
Des exemples concrets vous seront présentés pour étayer ce triste constat de discrimination raciale dans l'Education nationale en France envers les français d'origine étrangère. La pensée de chacun d'entre nous est d'abord pour celui qui nous a quittés après avoir reçu officiellement le refus de titularisation.
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