Le président algérien a dénoncé lundi «le génocide de l’identité» qu’a représenté la période coloniale.
En visite dans la région de Constantine, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a relancé lundi lors du journal de la mi-journée de la télévision algérienne la polémique sur la présence française en Algérie, dénonçant le «génocide de l'identité» algérienne durant la colonisation, entre 1830 et 1962.
«La colonisation a réalisé un génocide de notre identité, de notre histoire, de notre langue, de nos traditions», a accusé le président Bouteflika, avant d'ajouter que «nous ne savons plus si nous sommes des Amazighs (Berbères), des Arabes, des Européens ou des Français».
A l'appui de ses déclarations, et comme il l'avait fait voilà une semaine lors de sa tournée à Alger en se plaignant de la faillite du système éducatif algérien, le président a cité des expressions de l'arabe populaire algérien truffées de néologismes créés à partir de mots français.
Ces attaques répétées contre la présence française en Algérie remontent à l'adoption par le Parlement français, en février 2005, de la loi mentionnant «le rôle positif» de la colonisation, que les Algériens considèrent come une glorification du colonialisme. Bouteflika avait même estimé que cette loi relevait d'«une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme». Depuis, il a plusieurs fois dénoncé les crimes de la colonisation.
La signature du Traité d'amitié entre l'Algérie et la France, prévue initialement pour la fin 2005, pourrait avoir été hypothéquée par cette loi, malgré l'abrogation de l'article incriminé.
Le président algérien a dénoncé lundi «le génocide de l’identité» qu’a représenté la période coloniale.
En visite dans la région de Constantine, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a relancé lundi lors du journal de la mi-journée de la télévision algérienne la polémique sur la présence française en Algérie, dénonçant le «génocide de l'identité» algérienne durant la colonisation, entre 1830 et 1962.
«La colonisation a réalisé un génocide de notre identité, de notre histoire, de notre langue, de nos traditions», a accusé le président Bouteflika, avant d'ajouter que «nous ne savons plus si nous sommes des Amazighs (Berbères), des Arabes, des Européens ou des Français».
A l'appui de ses déclarations, et comme il l'avait fait voilà une semaine lors de sa tournée à Alger en se plaignant de la faillite du système éducatif algérien, le président a cité des expressions de l'arabe populaire algérien truffées de néologismes créés à partir de mots français.
Ces attaques répétées contre la présence française en Algérie remontent à l'adoption par le Parlement français, en février 2005, de la loi mentionnant «le rôle positif» de la colonisation, que les Algériens considèrent come une glorification du colonialisme. Bouteflika avait même estimé que cette loi relevait d'«une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme». Depuis, il a plusieurs fois dénoncé les crimes de la colonisation.
La signature du Traité d'amitié entre l'Algérie et la France, prévue initialement pour la fin 2005, pourrait avoir été hypothéquée par cette loi, malgré l'abrogation de l'article incriminé.
Le président algérien a dénoncé lundi «le génocide de l’identité» qu’a représenté la période coloniale.
En visite dans la région de Constantine, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a relancé lundi lors du journal de la mi-journée de la télévision algérienne la polémique sur la présence française en Algérie, dénonçant le «génocide de l'identité» algérienne durant la colonisation, entre 1830 et 1962.
«La colonisation a réalisé un génocide de notre identité, de notre histoire, de notre langue, de nos traditions», a accusé le président Bouteflika, avant d'ajouter que «nous ne savons plus si nous sommes des Amazighs (Berbères), des Arabes, des Européens ou des Français».
A l'appui de ses déclarations, et comme il l'avait fait voilà une semaine lors de sa tournée à Alger en se plaignant de la faillite du système éducatif algérien, le président a cité des expressions de l'arabe populaire algérien truffées de néologismes créés à partir de mots français.
Ces attaques répétées contre la présence française en Algérie remontent à l'adoption par le Parlement français, en février 2005, de la loi mentionnant «le rôle positif» de la colonisation, que les Algériens considèrent come une glorification du colonialisme. Bouteflika avait même estimé que cette loi relevait d'«une cécité mentale confinant au négationnisme et au révisionnisme». Depuis, il a plusieurs fois dénoncé les crimes de la colonisation.
La signature du Traité d'amitié entre l'Algérie et la France, prévue initialement pour la fin 2005, pourrait avoir été hypothéquée par cette loi, malgré l'abrogation de l'article incriminé.
http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20060417.FAP1018.html
Mer 3 Oct - 16:34 par mouragues