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 Cancer de la prostate 1

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mihou
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mihou


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Cancer de la prostate 1 Empty
13032006
MessageCancer de la prostate 1

Mesures préventives de base

Consultez la fiche Cancer (dans Documents associés) afin de connaître les moyens pour réduire votre risque d'être un jour atteint de cancer, incluant le cancer de la prostate. En complément, voici quelques mesures qui portent spécifiquement sur la prévention du cancer de la prostate.


Alimentation

Voici quelques pistes de recherches explorées.

Efficacité incertaine Aliments riches en lycopène. Plusieurs recherches ont évalué l'impact d'une consommation élevée d'aliments riches en lycopène (principalement les produits de la tomate : tomate crue, cuite ou en sauce) sur la prévention du cancer de la prostate12,13. Cependant, d'après les résultats d'une méta-analyse parue en 2004, les données restent incertaines14. Les auteurs concluent que l'effet préventif potentiel des produits à base de tomate était modeste et conditionnel à une grande consommation14.



Efficacité incertaine Légumes de la famille des alliacées (ail, oignon, ciboulette, échalote, etc.). Des recherches préliminaires portant sur la nutrition et le cancer de la prostate indiquent qu'une consommation élevée d'alliacées pourrait aider à prévenir ce cancer15-17.



Efficacité incertaine Produits du soya. La prévalence du cancer de la prostate est relativement faible en Asie. La forte consommation de soya pourrait expliquer ce phénomène, du moins partiellement. Un petit nombre de recherches portant sur la nutrition et le cancer de la prostate indiquent que la consommation de soya réduirait les risques de ce cancer18,19. Deux méta-analyses parues en 2005, dont une financée par une compagnie privée, concluent que les personnes qui consomment des produits de soya ont un risque réduit de cancer de la prostate20,21. Il se peut que les isoflavones contenues dans le soya expliquent cet effet protecteur.



Efficacité incertaine Réduction des gras alimentaires. Les experts de la clinique Mayo estiment que pour prévenir le cancer de la prostate, il est bon de limiter sa consommation d'aliments riches en gras. Des études épidémiologiques laissent croire qu'un apport élevé en poissons gras réduirait le risque de cancer de la prostate22. Par ailleurs, une forte consommation de viande rouge accentuerait ce risque5,6.



Autres mesures pour prévenir l'apparition de la maladie
Médicaments

Finastéride. Le finastéride (Propecia®, Proscar®) est indiqué pour traiter l'hypertrophie bénigne de la prostate et la calvitie chez les hommes. Ce médicament réduit la production de testostérone. En juin 2003, les résultats d'une étude à double insu de grande envergure9 (PCPT pour Prostate Cancer Prevention Trial) ont révélé que la prise de finastéride permet de réduire le risque de cancer de la prostate. Paradoxalement, ce médicament augmenterait légèrement le risque d'être atteint d'un cancer de la prostate grave. Ces résultats ont déclenché une controverse et toute une série de questions, pour l'instant sans réponses. Les spécialistes se questionnent encore quant à la pertinence d'utiliser le finastéride pour prévenir le cancer de la prostate23. L'approche au cas par cas est privilégiée.
Suppléments

Efficacité probable Sélénium. Le sélénium est un oligo-élément qui exerce un effet antioxydant dans l'organisme. Au moins trois études cas témoins confirment qu'il y a un lien inverse entre le taux de sélénium dans le corps et le risque de cancer de la prostate24-26. Des recherches indiquent que la prise de suppléments de sélénium pourrait offrir une certaine protection contre le cancer de la prostate27,28.
On recommande de prendre 200 µg/jour de préférence dans l'alimentation et de ne pas excéder 400 µg/jour de façon continue. Par exemple, trois ou quatre noix du Brésil fournissent 272 µg/jour. Pour connaître les autres sources de sélénium, consultez notre fiche Sélénium dans le Palmarès des nutriments.



Efficacité possible Vitamine E. Quelques études ont fait ressortir un lien entre la prise de vitamine E (ou un haut taux de cette vitamine dans le sang) et une réduction du risque de cancer de la prostate29-31. Par contre, une vaste étude de cohorte parue en 2006 conclut qu'un apport élevé en vitamine E, en bêta-carotène et en vitamine C (provenant à la fois de l'alimentation et de suppléments) ne prévient pas le cancer de la prostate32. On attribue généralement l'effet préventif de la vitamine E à son activité antioxydante. Il est possible que la vitamine E agisse aussi sur le plan hormonal.



Important. Avant de prendre des antioxydants en suppléments dans le but de prévenir le cancer de la prostate, certains experts estiment qu'il serait prudent de procéder à un dosage de l'antigène spécifique prostatique (APS) dans le sang33. Une étude indique que lorsque le taux d'APS dans le sang est supérieur à 3 µg/l (indiquant qu'une personne présente un risque élevé de cancer de la prostate), les antioxydants auraient l'effet inverse : ils causeraient ce type de cancer.


Traitements médicaux

Comme le cancer de la prostate évolue généralement lentement, il existe plusieurs façons de le traiter.
Attente sous surveillance

Il se peut que l'on choisisse l'attente sous surveillance comme option thérapeutique lorsque la tumeur est bien circonscrite (les cellules cancéreuses sont confinées à la prostate). On ne donne alors pas de médicaments et on ne pratique pas de chirurgie, mais on surveille de près l'évolution de la tumeur.

D'ailleurs, si la tumeur croît très lentement, et que la personne atteinte est âgée, la tumeur n'aura pas le temps de grossir avant que d'autres problèmes de santé ne surviennent. En effet, comme les traitements plus invasifs occasionnent souvent des complications (douleur, incapacité à avoir une érection, incontinence urinaire, infection), il est parfois préférable d'observer sans intervenir.
Chirurgie

Lorsque les cellules cancéreuses n'ont pas migré, on peut les éliminer de l'organisme en retirant la prostate, en tout ou en partie. L'absence de prostate entraîne certains problèmes, comme une impuissance temporaire ou permanente. Si la tumeur est très grosse et touche aux nerfs, il se peut que l'on décide de ne pas procéder à la chirurgie pour ne pas mettre en danger le système nerveux.
Radiothérapie

Voir la fiche Cancer.
Thérapie hormonale

Cette approche, à long terme, vise à administrer des médicaments qui vont agir pour priver les cellules cancéreuses des hormones mâles dont elles ont besoin pour croître.
Orchiectomie (ou orchidectomie)

Une chirurgie qui consiste à retirer les testicules afin de priver les cellules cancéreuses de la testostérone.
Cryochirurgie

Pour certains cancers de très petite taille ou pour des lésions précancéreuses, on utilise parfois un froid intense (créé par de l'azote liquide) afin de geler et tuer les tissus concernés.
Chimiothérapie

Voir la fiche Cancer.
Traitements non conventionnels
Alimentation

Efficacité incertaine Réduction des gras alimentaires. Selon les données épidémiologiques et plusieurs études ayant suivi des patients atteints de cancer de la prostate, il semble de plus en plus certain qu'il existe un lien entre les gras alimentaires et l'évolution d'un cancer de la prostate3,34,35. Certains chercheurs estiment qu'une réduction des gras alimentaires, en particulier des gras saturés contenus dans les viandes rouges, pourrait prolonger la durée de vie34.

Efficacité incertaine Produits du soya. Intégrer du soya (tofu, lait de soya, etc.) à l'alimentation pourrait ralentir la progression du cancer de la prostate. Les recherches indiquent que les produits du soya pourraient inhiber la croissance de tumeurs par une combinaison d'effets directs sur ces tumeurs et par des effets indirects sur l'angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins qui alimentent la tumeur)36. Des études révèlent aussi que les protéines de soya feraient baisser les APS, un des marqueurs qui peuvent être le signe d'un cancer de la prostate19,37.

Voir la fiche Cancer pour les traitements non conventionnels applicables au cancer en général (dans Documents associés).
Approches à considérer

Voir la fiche Cancer pour les approches applicables au cancer en général (dans Documents associés).
L'opinion de notre médecin

Le cancer de la prostate affecte un homme sur huit. Le dépistage de la maladie, à l'aide des tests actuels, pose problème. En fait, ils ne permettent pas de savoir si la maladie sera mortelle ou pas, ce qui constitue une grande source d'inquiétude pour l'homme. Pour savoir de quelle façon le cancer évoluera, il faut passer des tests plus poussés, comme la biopsie. Malheureusement, pour l'instant, il n'est pas démontré que ces tests amènent plus de bénéfices que d'inconvénients chez les hommes qui n'ont pas de symptôme physique de cancer.



Avant de subir un test de dépistage, il est donc utile de bien connaître ses valeurs et de savoir si l'on est prêt à aller jusqu'au bout de l'investigation et du traitement advenant un résultat anormal. Mieux vaut prendre le temps d'y réfléchir et d'en discuter avec son médecin. Le Collège des médecins du Québec a publié un dépliant qui aide à faire cette démarche. Vous pouvez également le consulter sur Internet (voir Sites d'intérêt).



Dre Luce Pélissier-Simard, M.D.





Recherche et rédaction : Lucie Dumoulin et Marie-Michèle Mantha, M.Sc.
Révision médicale : Dre Luce Pélissier-Simard, M.D., M.Sc. épidémiologie, Chaire Lucie et André Chagnon pour l'enseignement d'une approche intégrée en prévention, Université de Sherbrooke.
Fiche mise à jour le : 13 mars 2006
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