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 Face à l'obésité, faut-il surtaxer la malbouffe?

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mihou
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mihou


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Face à l'obésité, faut-il surtaxer la malbouffe? Empty
17102007
MessageFace à l'obésité, faut-il surtaxer la malbouffe?

Face à l'obésité, faut-il surtaxer la malbouffe?


Par Chloé Leprince (Rue89) 12H30 16/10/2007
L'idée de l'UFC-Que Choisir de passer la TVA à 19,6% sur "les produits de grignotage" fait son chemin.
Face à l'obésité, faut-il surtaxer la malbouffe? 20071015Malbouffe
Faut-il rehausser la fiscalité sur la malbouffe pour lutter contre l'obésité? C'est la revendication avancée par l'UFC Que-Choisir,
qui demande qu'on passe à une TVA à 19,6% sur les "produits de
grignotage" (contre 5,5% aujourd'hui). L'UFC réclame cette "TVA
sociétale alimentaire" sur l'ensemble des "produits les plus riches en
matières grasses, sucre ou sel". En France, les coûts de la junk food
en termes de santé publique sont en effet énormes, alors que 5% des
adultes sont obèses... et 12% des moins de 18 ans, selon l'Inserm.
François Carlier, responsable d'études à l'association de
consommateurs, explique que, selon ses calculs, augmenter de 10% le
prix de produits comme les sodas, le chocolat ou les barres
énergétiques ferait baisser de 15% leur consommation":





Pour l'UFC Que choisir, cette hausse est légitime dans la mesure où
elle ne grèverait pas le pouvoir d'achat des consommateurs "puisqu'ils
ne sont pas captifs et peuvent modérer leur consommation en la matière,
contrairement par exemple à la TVA sur les produits pétroliers".
François Carlier va même plus loin et réclame qu'on supprime, a
contrario, la TVA sur les produits d'alimentation les plus sains, comme
les fruits et légumes. "La Norvège et l'Allemagne y songent de plus en
plus sérieusement, alors pourquoi pas nous?", lance Que-Choisir, qui
créait mi-septembre un site consacré à l'obésité.
Les plus pauvres sont les plus touchés
Aujourd'hui encore, la fiscalité réduite sur les produits à forte
valeur glycémique ou lipidique est officiellement justifiée par le
besoin d'aider les populations défavorisées à se nourrir. Or, ce sont
justement les plus pauvres qui sont touchés au premier chef par
l'obésité. Une réalité statistique qui pousse peu à peu les pouvoirs
publics à changer de discours sur cette question.
Tandis que démarre ce mardi l'examen du projet de loi de finances
2008 au Palais Bourbon, cette idée d'une hausse de la fiscalité
pourrait cependant bien faire pschitt cette année encore... alors
qu'elle n'a jamais été tant plébiscitée. Député (Nouveau centre) de la
Marne, Charles-Amédée de Courson a renoncé in extremis, en fin de
semaine dernière, à un amendement destiné à faire passer la TVA de 5,5% à 19,6%.
Bien qu'actif sur ce thème depuis longtemps, le député, qui se fait
fort d'interdire les barres chocolatées dans les distributeurs des
collèges de son département, estime lui-même aujourd'hui "pas très
astucieuse" son intention initiale: "A la réflexion, il faut mieux
éviter de procéder par pointillisme." Etrange revirement qui n'a
officiellement "rien à voir" avec quelque discussion que ce soit avec
les industriels du secteur... mais qui tombe mal à l'heure où l'idée
d'une fiscalité accrue commence à faire son chemin. Par exemple chez
les économistes, qui soulignent que la facture de l'obésité ne cesse de
plomber les finances publiques en augmentant, notamment, le nombre de
maladies cardiovasculaires.
Au parti socialiste, les députés sont de plus en plus nombreux à
exiger une fiscalité spécifique sur des produits dont on sait qu'ils
favorisent la surcharge pondérale. L'an dernier, Dominique Strauss-Kahn
s'était déjà prononcé en faveur d'une majoration de la TVA sur les fast
food. Mais personne, au groupe socialiste de l'Assemblée, n'était
visiblement en mesure de confirmer à Rue89, jusqu'à mardi matin, début
de la discussion budgétaire à l'Assemblée, qu'un amendement avait été
déposé sur ce sujet.
Remarqué sur ce front, le socialiste Jean-Marie Le Guen n'a pour sa
part pas déposé d'amendement en ce sens, préconisant à son tour "plutôt
une politique plus globale qu'une taxe punitive qui jouerait sur
l'effet prix".
Interdire ces produits de publicité dans les programmes pour enfants
En septembre, Martin Hirsch reprenait pourtant lui aussi à son
compte, parmi une batterie d'alternatives aux franchises médicales,
cette idée de plus en plus populaire. En suggérant d'avancer sur le
terrain des taxes nutritionnelles, le Haut commissaire aux solidarités
actives a fait à la rentrée un pas à contre-sens des industriels du
secteur, partisans du statu quo.
Les produits comme les barres chocolatées et autres sodas
hypersucrés "échappent à la vigilance parentale", avancent les
promoteurs de cette taxe. C'est l'étape suivante dans la croisade de
l'UFC Que Choisir contre "le harcèllement alimentaire" à l'égard des
enfants.
Selon l'Inserm, l'obésité infantile a doublé depuis 1980. Pour
inverser la tendance, Que choisir réclame en effet l'interdiction de la
publicité pour les produits de grignotage dans les programmes télévisés
pour enfants. Un combat qui n'a pour l'instant porté ses fruits que
partiellement: depuis le début de cette année, le nouveau Plan national
nutrition santé (PNSS) a introduit des messages sanitaires préventifs
("Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour",
"Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé",
par exemple) sous forme de bandeaux dans les publicités. Mais, pour
l'UFC, on ne va pas assez loin car les enfants sont moins poreux à la
prévention que les adultes.
D'après le décryptage par l'UFC des spots publicitaires diffusés
dans les programmes pour enfants, le tour de vis législatif est
insuffisant: "87% des publicités alimentaires diffusées lors des
programmes pour enfants portent sur des produits très gras ou sucrés."
L'UFC-Que Choisir accuse d'ailleurs les industriels d'"engagements en
trompe-l’œil" et d'hypocrisie, le nombre de spots incriminés n'ayant
pas baissé ces dernières années en dépit des engagements publics.
Contactée par Rue89 à maints reprises, l'Ania(Association nationale des industries agroalimentaires) n'a pas souhaité répondre.http://www.rue89.com/2007/10/16/face-a-lobesite-faut-il-surtaxer-la-malbouffe
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