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 Pâques et la résurrection du Christ

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mihou
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mihou


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17022007
MessagePâques et la résurrection du Christ

Le 9 avril de l'an 30 peut être retenu comme date de naissance du christianisme car ce jour aurait vu la résurrection du Christ.
Pâque juive, crucifixion et résurrection

Les Évangiles (*) nous disent en effet que Jésus-Christ aurait été crucifié à Jérusalem une veille de sabbat, donc un vendredi, et que ce jour était aussi celui de la «préparation» de la Pâque juive, donc le 14 du mois de Nissan dans le calendrier hébraïque. Ces deux éléments coïncident en l'an 30 de notre ère, le 7 avril.

La résurrection du Christ, le troisième jour de sa mort, serait donc datée de la Pâque suivante, le 9 avril 30.

Rappelons que la Pâque célèbre la fuite des juifs d'Égypte et la sortie de l'esclavage, selon le livre de l'Exode, dans la Bible (*). Le mot vient de l'hébreu Pesah ou Pessah qui signifie passage.

Au moment de s'enfuir d'Égypte sous la conduite de Moïse, les Hébreux se contentèrent de pain sans levain pour ne pas perdre de temps. Depuis lors, chaque année, la Pâque est l'occasion pour les israélites de commémorer cet événement. Le pain azyme (du grec a- privatif et zymé, levain) s'inscrit encore parmi les rituels de cette fête, ainsi que les herbes amères et l'agneau des bergers.
Jésus-Christ, sa Passion et sa résurrection

Pâques (avec un s) est devenu la fête la plus importante dans toutes les religions chrétiennes car elle commémore la résurrection du Christ. Cet événement est fondateur du christianisme car, ainsi que l'écrit Saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens : «Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine !».
– Entrée de Jésus à Jérusalem

Les Évangiles racontent que Jésus-Christ venait d'arriver à Jérusalem pour célébrer la Pâque juive au milieu de ses disciples.

Il entre dans la Ville sainte sous les acclamations de la foule (ce souvenir est commémoré par le dimanche des Rameaux, qui précède celui de Pâques). Dans les jours suivants, il s'en prend aux marchands du Temple, les chassant à coup de lanières de ce lieu sacré. Les grands prêtres du Temple, jaloux et inquiets, le dénoncent aux Romains.
– La dernière Cène

La Cène,par Philippe de Champaigne (1602-1674), Musée du Louvre

Pressentant sa mort, Jésus réunit ses disciples pour un dernier repas ou Cène. En un lieu connu aujourd'hui comme le Cénacle, il leur annonce le sort qui l'attend. Il leur lave aussi les pieds en un témoignage d'humilité et de fraternité. Il consacre enfin le pain et le vin, les transformant selon ses propos en sa chair et en son sang. «Ceci est mon corps», dit-il du pain (Luc, XXII, 19) ; «Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, qui va être répandu pour une multitude», dit-il du vin (Marc, XIV, 24).

Les prêtres de toutes les obédiences chrétiennes reprennent ce rituel de la dernière Cène au cours des offices religieux en consacrant des hosties (pain azyme) que les fidèles sont ensuite invités à manger. C'est le sacrement d'eucharistie.
– Arrestation et condamnation de Jésus

Après la Cène, Jésus-Christ se retire pour prier sur le mont des Oliviers, dans le jardin de Gethsémani («pressoir à olives» en araméen, la langue commune de la Palestine de l'époque). Dans l'angoisse de son destin, il supplie Dieu, qu'il appelle Abba («père» en araméen) : «éloigne de moi cette coupe...» (Marc, XIV, 36).

Arrivent les soldats, précédés par Judas, l'apôtre qui a trahi et dénoncé Jésus. Celui-ci est arrêté puis conduit à l'aube devant le grand prêtre Caïphe. Ce dernier demande : «Es-tu le Messie, le Fils du Dieu béni ?» ; Jésus dit : «Je le suis, et vous verrez le Fils de l'homme siégeant à la droite du Tout-Puissant et venant avec les nuées du ciel» (Marc, XIV, 61-62). Le grand prêtre déclare à l'assemblée des prêtres, anciens et scribes, le Sanhédrin, qu'il s'agit là d'un blasphème méritant la mort. Comme les juifs n'ont pas le droit d'exercer eux-mêmes la justice, il envoie Jésus chez Ponce Pilate, le procurateur romain qui gouverne la province au nom du roi Hérode Antipas.

Jésus devant le grand prêtre Caïphe (panneau de la Maesta, Duccio di Buoninsegna, 1308-1311, muséo dell'opera del duomo, Sienne)
- La Passion

Embarrassé, Ponce Pilate présente Jésus à la foule : «Ecce Homo» («Voici l'Homme»), dit-il (Jean, XIX, 5). Finalement, après maintes tergiversations, il se résout à condamner Jésus à à la crucifixion, supplice qu'applique le droit romain aux non-citoyens. Il l'abandonne aux gardes qui le couvrent de crachats, le flagellent, l'humilient, posent sur sa tête une couronne d'épines pour se moquer de sa prétendue royauté,...

La flagellation de Jésus (panneau de la Maesta, Duccio di Buoninsegna, 1308-1311, muséo dell'opera del duomo, Sienne)

Jésus doit ensuite monter du prétoire vers le lieu du supplice, aux portes de Jérusalem, sur une colline appelée Golgotha (le mot signifie lieu du crâne en hébreu et se traduit en latin par calvaria, dont nous avons fait calvaire).

Tout le long de ce «chemin de croix» à travers les ruelles de la ville, le condamné doit porter sur son épaule le patibulum, une traverse de bois destinée à être attachée sur un pieu pour former la croix.

Sur le Golgotha, au milieu d'une foule vociférante, Jésus est dépouillé de ses vêtements et crucifié entre deux brigands. Au pied de la croix se tiennent sa mère Marie et son disciple Jean. Il meurt le vendredi précédant la Pâque juive (l'anniversaire de ce jour est pour les chrétiens qualifié de Vendredi Saint).
– Pâques et la résurrection du Christ

La déposition de croix par le Maître du retable de Saint Barthélémy (vers 1500, National Gallery)En mourant sur la croix comme un brigand de la pire espèce, le Christ, Dieu, fils de Dieu, témoigne selon la foi chrétienne de son amour pour les hommes. Ses souffrances ont pour effet d'effacer le péché originel des hommes et de leur ouvrir le chemin de la réconciliation avec Dieu.

Les disciples du Christ sont encore loin d'être pénétrés de cette conviction quand leur Maître meurt sur la croix. Ils sont remplis de doutes à l'égard d'un Messie qui n'a apparemment pas tenu ses promesses. Ils se cachent pour échapper à la vindicte des prêtres.

Seules deux femmes ont assez de courage et de foi pour se rendre au tombeau avec l'intention d'oindre le corps d'aromates.

Parmi elles, Marie, dite Marie-Madeleine (parce qu'originaire de Magdala, sur la rive ouest du lac de Tibériade).

Elles découvrent le tombeau vide et Jésus en personne leur apparaît. Il leur demande d'annoncer sa résurrection, ce qu'elles font sans attendre en informant les disciples Pierre et Jean.

En ressuscitant le troisième jour suivant sa mort, qui est le jour de Pâques, Jésus témoigne de sa victoire sur la mort.
Un comput savant

La date de Pâques est fonction d'un calcul savant (comput) établi au concile oecuménique de Nicée (325). Compte tenu de la date supposée de la résurrection, elle a été fixée au dimanche suivant la pleine lune après l'équinoxe de printemps. Du fait d'une réforme du calendrier par le pape en 1582, les commémorations orthodoxe et catholique sont le plus souvent décalées de quelques jours.
– La Pentecôte

Quelques jours après Pâques, sur la route d'Emmaüs, le Christ commence à se faire reconnaître de ses disciples. Enfin, quarante jours après sa résurrection a lieu l'Ascension, une fête qui commémore le retour du Christ auprès de son Père.

Ses disciples, voués à la vindicte populaire, ne savent bientôt plus que faire. Ils se sentent plus que jamais abandonnés. C'est alors que survient l'événement véritablement fondateur de la religion chrétienne : dix jours après l'Ascension du Christ et cinquante jours après Pâques, voilà que l'Esprit Saint apparaît aux disciples sous la forme d'une flamme. Il efface leurs doutes et leur confère le don de prêcher l'évangile (d'un mot grec qui signifie la Bonne Nouvelle) dans toutes les langues. Ce jour où l'Esprit Saint, troisième personne de la Sainte Trinité aux côtés du Père et du Fils, est venu sur terre est commémoré sous le nom de Pentecôte (le mot dérive du grec pentêkosté qui désigne le cinquantième jour).
Le Carême, crêpes, cloches et oeufs peints

Dans les quarante jours qui précèdent Pâques et la résurrection du Christ, les chrétiens vivent traditionnellement le Carême, une période consacrée au partage et au recueillement.

Le Carême débute un mercredi, dit Mercredi des cendres. Ce jour rappelle un rituel en usage chez les juifs par lequel ceux-ci se couvraient la tête de cendres pour se remémorer l'exil de Babylone et les souffrances passées.

Comme les chrétiens étaient autrefois tenus de s'abstenir de viandes et d'oeufs pendant le Carême, il était d'usage de consommer avant le jeûne tous les oeufs et le lard en réserve. De là la tradition des crêpes le jour du Mardi gras, veille du Carême.

Pour mieux souligner le caractère recueilli de cette période, le concile de Trente, au XVIe siècle, avait imposé que les cloches se taisent pendant le Carême. C'est ainsi qu'étaient nées des légendes enfantines selon lesquelles les cloches se rendaient à Rome pendant le Carême pour ne revenir qu'à Pâques !

Pâques, jour de la résurrection du Christ, est un jour de festivité. C'est aussi la fin du Carême. Beaucoup d'oeufs ont été engrangés pendant cette période et souvent conservés dans l'eau de chaux ou d'autres manières.

Au XVe siècle apparaît la coutume d'offrir ces oeufs après les avoir peints en rouge. Certains chroniqueurs y voient la couleur du sang et le symbole de la résurrection. D'autres rappellent que des coutumes semblables existaient déjà dans les périodes pré-chrétiennes, chez les Romains comme chez les Perses, en lien avec l'arrivée du printemps.

Aux temps modernes, les gourmets ont eu la bonne idée de convertir les oeufs peints en oeufs au chocolat

http://www.herodote.net/evenements/evenement.php?jour=300409#oeuf
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