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 Les intérêts réels des israéliens au Liban

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mihou
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mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

Les intérêts réels des israéliens au Liban Empty
12122006
MessageLes intérêts réels des israéliens au Liban

source : http://lyon.novopress.info/?p=1915

Gainsbourg ne disait -il pas "il faut casse la gueule aux dealers..." ?

Les intérêts réels des israéliens au Liban<http://lyon.novopress.info/?p=1915>

*Pour permettre de mieux déchiffrer la guerre entre Israël et le Liban, nous
proposons en exclusivité aux lecteurs de Novopress un texte d'Israel Shahak
écrit en 1996 après l'opération militaire des Raisins de la colère mais qui
reste d'une triste actualité. *

Ancien président de la Ligue israélienne des droits de l'homme, Israel
Shahak est connu pour ses prises de positions humanistes et ses critiques de
la politique israélienne. Né le 28 Avril 1933 à Varsovie, Israël Shahak
grandit dans une famille juive orthodoxe, en 1943 il est déporté au camp de
concentration de Poniatowo où son père meurt et d'où il parvient à s'enfuir
avec sa mère, arrêté de nouveau, il est envoyé au camp d'extermination de
Bergen-Belsen où il passe deux ans. En 1945, à 12 ans, il émigre vers Israël
avec sa mère. Il termine ses études secondaires en 1951 et sert dans Tsahal
de 1951 à 1953. En 1961 il obtient son doctorat en chimie organique et
devient trois ans après professeur à l'université hébraïque de Jérusalem (où
il continuera d'enseigner jusqu'en 1981). En 1970 il devient le président de
la Ligue israélienne des droits de l'homme. Il meurt le 2 Juillet 2001 des
suites de complications dues au diabète.

Lorsque nous regardons d'un peu plus près les atrocités commises par
l'opération «* les raisins de la colère *», il s'avère plus que jamais
essentiel de ne pas en perdre de vue les vraies raisons qui poussent à de
tels agissements. *Cela requiert de se demander ce que sont les réels
intérêts israéliens au Liban*. Ces intérêts ne sont pas directement reliés
avec la sécurité des localités du nord Israël. Bien au contraire, la
sécurité de ces places demeure une excuse pour la poursuite des objectifs
israéliens.

La preuve est simple : Pratiquement durant sept ans, de juin 1985 à février
1992, il n'y a eu aucune attaque du Liban en territoire israélien. En
février 1992, Israël tue un leader du Hezbollah, Sheikh Mussawi, ainsi que
l'ensemble des membres de sa famille dans une zone de sécurité occupée par
Israël et l'armée du Sud Liban (allié israélien). Le premier bombardement
d'Israël par le Hezbollah intervint seulement après cet épisode. Il est
évident que les intérêts d'Israël à préserver cette « *zone de sécurité *»
sous contrôle demeurent fondamentaux, même si Israël risque un bombardement
de sa population au lieu d'essayer de réduire le danger.

*Quels sont donc les intérêts ?* Nous devons revenir à l'invasion
israélienne du Liban en 1982 pour tenter de démêler cet imbroglio. L'une des
premières choses faites par Israël en envahissant le Liban était de *supprimer
les barrières douanières séparant les deux pays en autant que l'entrée des
marchandises israéliennes soit concernée. *Les biens courants libanais sont
interdits d'accès à Israël malgré l'importation de drogue. Mais les
marchandises israéliennes entrent au Liban avec les pleins encouragements du
gouvernement israélien, sans payer de droits douaniers et sont même
réexportés vers d'autres pays.

*La présence de la marine israélienne dans les eaux territoriales libanaises
a pour objectif majeur de protéger le commerce israélien.* Par conséquent,
nous supposons que le but principal d'Israël au Liban demeure l'exploitation
économique de ce pays et des autres nations du Moyen-Orient mais également
que l'utilisation de la « Zone de sécurité » sert d'outil pour la
réalisation de cet objectif. La solution souvent proposée par l'ancien
premier Ministre Shimon Peres par rapport à cette zone indique également les
réels objectifs israéliens. Il offrit ainsi un retrait israélien mais à la
seule condition que l'armée du sud Liban ('allié' d'Israël) intègre l'armée
libanaise. En d'autres mots, ce qui revient à ce que cette zone soit sous
tutelle israélienne. Cette hypothèse est reprise dans un article par Roten
Bergman (Ha'Ir, Tel Aviv's Friday Newspaper, le 15 et 22 juillet 1994) qui
repose exclusivement sur des sources d'officiels Israéliens. Bergman (15
juillet) affirme que le Liban est traité par Israël comme un marché
ordinaire d'exportation. Dans son article du 22 juillet, il décrit dans le
détail la manière dont le Général Lahad a interdit (notamment lorsqu'il se
sentait relativement fort vis-à-vis d'Israël) les importations de biens
spécifiques au sein de sa « *Zone *» dans le dessein d'extorquer de solides
pots de vins.

*Alternative à l'Armée du Sud Liban*

Il est par conséquent conseillé de rechercher une route commerciale qui ne
dépendrait des bonnes grâces de Lahad. La première solution adoptée était de
laisser quelques marchands libanais porteurs d'intérêts majeurs en Israël et
de les placer ainsi hors de portée de Lahad.

L'étape suivante pour devancer Lahad était de construire un port à Nakura,
dans la zone qui soit inaccessible à l'Armée du Sud Liban. En partance de
Nakura, les navires emmèneraient les produits israéliens vers Beyrouth et
d'autres ports libanais. « *Souvent ces navires seront escortés par un
navire de l'armée israélienne à une distance sécurisée de Beyrouth *». En
fait, explique Tzafrir, la plupart de ces navires qui « naviguent sous
pavillon des divers pays d'Amérique Latine » ne partent pas de Nakura
excepté pour leurs enregistrements. «* Ils partent vraiment d'Haïfa ou
d'Ashod *». Il est inutile de préciser que la présence massive et
ininterrompue de la marine israélienne dans les eaux territoriales
libanaises, bien que largement justifiée comme une mesure « *anti-terroriste
*», a pour intention première de sécuriser le commerce israélien.

Pour corroborer l'hypothèse du second intérêt israélien au Liban, basé sur
la gestion de la « *Zone* » à* savoir le commerce de narcotiques*. Je me
base sur un article clair de Etty Hassid (« Yerushalaim », Jerusalem Friday
Paper, July 22). Ces conclusions au début de son article sont les suivantes
: «* même si il apparaît difficile de l'envisager, l'Etat d'Israël est
activement engagé dans le commerce de la drogue, spécialement sur les marges
de la frontière nord-libanaise. Les participants sont d'un coté l'armée
israélienne, Shabak, Mossad et la police israélienne, et de l'autre coté,
les marchands de drogue libanais, les bédouins israéliens du Negev et des
officiers israéliens à la retraite. Le mode opératoire est simple : Nous
fermons les yeux sur les choses peu recommandables auxquelles vous vous
abaissez, et vous donnons même de l'argent en contrepartie, si seulement
vous travaillez en bonne intelligence avec nos intérêts. Ce que je prouve ou
prouve comme fort probable sur la base des jugements de marchands de drogue


« *Si j'étais dans l'obligation de censurer certains faits, laissez-moi vous
dire que la réalités est encore plus affreuse que ce que vous avez trouvé
ici. Cela prouve que l'Etat d'Israël qui professe de mener une campagne une
lutte sans concession contre l'épidémie de dépendance à la drogue, demeure
en réalité le plus grand importateur de ce produit au Moyen-Orient. *»

*Le commerce de drogue « officiellement accepté »*

Hassid fut également en mesure d'enregistrer d'autres procès d'officiers
israéliens de rang supérieurs servant au Liban qui étaient accusés de
commerce de drogues dures. Dans le cas du Colonel Meir Binyaim, accusé d'un
tel commerce en 1989, le prévenu fut acquitté alors que la cour accepta
l'argumentaire de son avocat, Meir Ziv, que son client ne niait pas
l'implication dans le commerce de drogue mené sous ordres de ses supérieurs
et conformes à une « *méthode officiellement cautionnée du commerce de la
drogue *». Le colonel Binyaim affirma aussi que « *dans la réalité, les
autorités israéliennes sont manipulées à la grande échelle par les vendeurs
de drogue libanais qui exploitent leurs bonnes relations avec la police
israélienne dans l'intérêt de la contrebande de quantité colossales de
drogue *».

En corroborant cette déclaration, deux témoins israéliens, sous-traitant de
marchand de drogue libanais d'envergure, Ramzi Nahara « *avec de longs
enregistrements d'excellente coopération avec Israël *», témoigna que lors
de l'une de ses opérations « *ils ont fait entré clandestinement 250 kilos
d'héroïne en Israël.* » Ramzi Nahara lui-même témoigna également dans ce
cas. Hassid décrit dans le détail l'une de ces transactions.

Ainsi un simple transport, détecté par pure chance due à une infraction
routière mineure, consista à trouver 3 000 kilos de haschich destiné à la
réexportation vers l'Egypte. Citons ici l'opinion de l'avocat Ziv avec
laquelle je suis d'accord. « *L'Etat d'Israël est de loin le plus gros
importateur de drogue pour Israël elle-même. L'importation est sponsorisée
par la police, sous le prétexte à peine croyable que cela permettra
d'attraper toutes personnes impliquées est dans le trafic *».
Il y a matière à suspecter que les encouragements israéliens du commerce de
drogue, et par conséquent de la consommation, ne peuvent pas être
entièrement expliqués par l'excuse banale d'étendre son influence et obtenir
des renseignements. Une partie de la motivation émane d'une volonté
d'atténuer le mécontentement des populations du Moyen-Orient en encourageant
la dépendance à la drogue et en promouvant l'apathie politique. La suspicion
peut être étayée si nous considérons les faits reconnus d'encouragements des
dealers palestiniens par les autorités israéliennes.

Pour finir, je n'ai aucun doute sur les intérêts économiques israéliens,
représentés par l'exportation de biens sans barrières douanières et le
trafic de drogue, qui déterminent l'insistance de garder la «* Zone *» sous
ses ordres. Les guerres israéliennes au Liban doivent être comparées à la
guerre d'Opium au 19ème siècle. Pour une poursuite efficace des intérêts
commerciaux, une gouvernance israélienne de la « *Zone est nécessaire *», ce
qui à son tour garantie la continuation de la guerre au Liban.

Israel Shahak
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