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 Le rôle de l'Iran dans l'escalade à la frontière d'Israël

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AuteurMessage
mihou
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mihou


Nombre de messages : 8092
Localisation : Washington D.C.
Date d'inscription : 28/05/2005

Le rôle de l'Iran dans l'escalade à la frontière d'Israël Empty
29072006
MessageLe rôle de l'Iran dans l'escalade à la frontière d'Israël

Le rôle de l'Iran dans l'escalade à la frontière d'Israël

http://memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD120406

Ces dernières semaines, des déclarations de hauts responsables iraniens ont encouragé l'escalade de la violence contre

Israël et les sionistes dans le monde.

En outre, les Syriens et les Iraniens ont signé, à la mi-juin 2006, un accord de coopération militaire. Le ministre syrien de la

Défense a déclaré à cette occasion que les deux pays "ont créé un front commun contre Israël (…) (vu) que l'Iran considère

la sécurité de la Syrie comme sa propre sécurité."

Ces dernières semaines, l'Iran a reporté à plusieurs reprises sa réponse à l'ultimatum des 5+1 (les cinq membres permanents

du Conseil de sécurité plus l'Allemagne) concernant son programme nucléaire, vu qu'il n'a pas l'intention d'accepter les

conditions de la communauté internationale et de suspendre l'enrichissement d'uranium. Les 5+1 ont demandé à l'Iran de

réagir à la déclaration avant le 12 juillet (avant le sommet du G8 à Saint-Pétersbourg). Jusque là, la communauté

internationale n'a pas cédé aux tentatives iraniennes d'esquiver l'ultimatum, et a rejeté la requête iranienne de report de la

date limite au 22 août 2006.

Ali Larijani, secrétaire du Conseil de sécurité national iranien, responsable du dossier nucléaire iranien, a effectué une

visite surprise à Damas après avoir rencontré Javier Solana, secrétaire général du Conseil de l'Union européenne, le 11

juillet 2006. Le vice-président syrien Farouq Al-Shar a déclaré à l'issue de la réunion que (les mouvements de) résistance au

Liban et en Palestine (le Hezbollah et le Hamas) prendraient leurs propres décisions concernant leurs propres affaires.

Il se pourrait que l'escalade à la frontière israélienne, déclenchée par des éléments soutenus par l'Iran – le Hamas, le

Hezbollah et la Syrie – ait pour objectif d'alléger les pressions exercées sur l'Iran en déclenchant un affrontement militaire

majeur au Moyen-Orient, ce qui aurait pour effet de détourner l'attention internationale du programme nucléaire iranien.

Voici des extraits de déclarations de hauts responsables iraniens et des détails concernant l'accord militaire irano-syrien :


Accord de coopération militaire entre l'Iran et la Syrie

Le 16 juin 2006, le quotidien londonien Al-Sharq Al-Awsat rapporte : "(1) Des sources bien informées à Téhéran ont confié à

Al-Sharq Al-Awsat que les pourparlers tenus à Téhéran entre le ministre syrien de la Défense Hassan Turkmani et son

homologue iranien Mustafa Mohammed Najjar ne portaient pas uniquement sur les aspects militaires et sécuritaires de la

coopération stratégique entre les deux pays, mais aussi sur la situation au Liban (…) (Les pourparlers portaient aussi) sur la

situation en Palestine et sur les façons d'aider le Hamas et le djihad (islamique) dans leur conflit avec le Fatah (…)

Lors d'une réunion avec des reporters consécutive à la signature de l'accord de coopération militaire, le ministre syrien de la

Défense a déclaré que "les menaces américaines contre l'Iran et la Syrie ne sont rien de nouveau (…) Nous examinons les

façons de contrer ces menaces et établissons un front commun contre la menace israélienne (…) car l'Iran considère la

sécurité de la Syrie comme sa propre sécurité."

Le quotidien rapporte que le ministre syrien de la Défense a visité Téhéran, à la tête d'une importante délégation escortée

par l'armée et des officiers des renseignements, et rencontré le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad, le chef

d'Etat-major Hassan Fayrouz et le commandant iranien des Gardiens de la Révolution Yahya Rahim Safavi.

Il rapporte en outre que "l'Iran a accepté de financer les transactions militaires syriennes avec la Russie, la Chine et

l'Ukraine, d'équiper l'armée syrienne de canons, d'ogives et de véhicules de guerre, de missiles fabriqués par les industries

iraniennes de la Défense (…)

La Syrie, pour sa part, a renouvelé ses précédents accords avec l'Iran, qui autorisent aux camions de munitions iraniens de

passer (par la Syrie) pour entrer au Liban (…)"

Al-Sharq Al-Awsat ajoute que les ministres syriens et iraniens de la Défense "avaient consenti à créer une 'chambre de

consultation' et à maintenir des canaux de communications ouverts entre les deux pays concernant les affaires militaires et

sécuritaires."


Menaces du président iranien Ahmadinedjad

Dans une émission télévisée diffusée le 11 juillet 2006, le président iranien Ahmadinedjad a averti les pays occidentaux de

ne pas accorder leur soutien à Israël parce que "la colère des peuples musulmans ne s'arrêtera pas aux frontières de notre

région (…) Les ondes de l'explosion (…) atteindront les forces corrompues (les pays occidentaux) qui soutiennent ce faux

régime." Voici un extrait de la déclaration d'Ahmadinedjad faite au cours de l'émission : (2)

Mahmoud Ahmadinedjad : Aujourd'hui, il a été prouvé que les sionistes ne sont pas uniquement opposés à l'islam et aux

musulmans. Ils sont contre l'humanité dans son ensemble. Ils seraient prêts à sacrifier les régimes occidentaux pour leurs

propres (intérêts). Je l'ai dit à Téhéran et je le redis ici – je le dis aux dirigeants de certains pays occidentaux : cessez

d'appuyer ces êtres corrompus. Voyez comme la colère des peuples musulmans s'accumule. La colère des peuples musulmans

pourrait bientôt exploser. Si ce jour arrive, les ondes de cette explosion ne s'arrêteront pas aux frontières de notre région.

Elles atteindront assurément les forces corrompues qui soutiennent ce faux régime."


Le directeur du quotidien iranien Kayhan: aucun sioniste ne devrait se sentir en sécurité où que ce soit dans le monde

Le 3 juillet 2006, le directeur du quotidien iranien conservateur Kayhan, Hossein Shariatamadari, proche du Guide suprême

iranien Ali Khamenei, écrit : "La réaction aux crimes d'Israël à Gaza ne devrait pas se limiter aux territoires occupés.

Pourquoi les sionistes devraient-ils se sentir en sécurité quand il n'y a pas de sécurité pour les musulmans ?"

Dans une interview de l'agence de presse conservatrice Mehr, Shariatamadari a réitéré que le monde musulman ne devrait

pas limiter ses représailles aux seules attaques sionistes dans la bande de Gaza, mais devrait faire ce qu'il faut pour que

"nul sioniste ne se sente en sécurité où que ce soit dans le monde." Il a ajouté que l'attaque sioniste à Gaza ne révèle pas la

puissance des sionistes, mais juste leur peur.

Selon Shariatamadari, les Nations unies ne servent à rien puisque "toutes leurs règles sont interprétées de façon à favoriser

les agresseurs, et l'attaque israélienne à Gaza ne fait que soutirer une expression chagrinée aux Nations unies."

Shariatamadari a appelé les pays musulmans à réduire au minimum les relations avec les pays qui soutiennent Israël et à

rappeler les ambassadeurs de ces pays. (3)


Des menaces de Hassan Nasrallah dans le quotidien conservateur Jomhouri-ye Eslami

Le matin du 12 juillet, alors qu'intervenait l'attaque du Hezbollah à la frontière nord d'Israël, le quotidien conservateur

Jomhouri-ye Eslami, affilié aux séminaires religieux de Qom, a publié un discours de Nassan Nasrallah, secrétaire général

du Hezbollah, prononcé le 23 mai 2006 lors d'une conférence sur "la culture de la résistance". Voici des extraits du

discours :

"Nous pouvons frapper toute la région nord d'Israël avec des milliers de roquettes. Tout Israël se trouve actuellement à

portée de nos missiles. Ses villes portuaires, ses bases (militaires), ses industries et tout le reste se trouvent à portée de tir

(…) Je persiste à dire que nous disposons d'un stock d'armes significatif, aussi bien en termes de qualité que de quantité (…)

Un autre avantage que je tiens à mentionner est la géographie du Liban et de la Palestine. La plupart des régions vitales

d'Israël sont concentrées dans la partie nord de la Palestine occupée, alors que le sud est inhabité et désolé. Plus de deux

millions de Juifs vivent dans le nord de la Palestine occupée, qui comprend des centres de divertissement et des stations

(touristiques), des industries, des (régions) agricoles et d'importants aéroports et bases militaires. C'est pour nous un

avantage (…) Notre présence au Sud Liban, à proximité de la Palestine occupée, est notre plus grand avantage (…)" (4)


L'importance du Hezbollah au Liban

Selon un rapport d'Al-Sharq Al-Awsat du 11 mai 2006, un haut responsable iranien qui a tenu une réunion en comité restreint

avec un petit groupe de diplomates occidentaux à Londres, a souligné l'importance du Hezbollah pour l'Iran : "Le Hezbollah

est l'un des piliers de notre stratégie sécuritaire, et représente la première ligne de défense iranienne contre Israël. Nous

refusons (l'idée) selon laquelle il doit être désarmé (…)" (5)

(1) Al-Sharq Al-Awsat (Londres), le 16 juin 2006
(2) Voir le clip n° 1187 de MEMRI TV sur www.memritv.org
(3) Kayhan (Iran), le 3 juillet 2006
(4) Jomhouri-ye Eslami (Iran), le 12 juillet
(5) Al-Sharq Al-Awsat (Liban), le 11 mai 2006
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https://vuesdumonde.forumactif.com/
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Le rôle de l'Iran dans l'escalade à la frontière d'Israël :: Commentaires

Le rôle de l'Iran dans la récente escalade à la frontière d'Israël (2) : Réactions en Iran, au Liban et en Syrie

http://memri.org/bin/french/latestnews.cgi?ID=SD120506

Le 13 juillet 2006, Les médias syriens et libanais ont publié des articles et des déclarations sur l'explosion du conflit entre

Israël et le Hezbollah.

Le 4 mai 2006, le cheikh Subhi Al-Tufeili, fondateur et ancien secrétaire général du Hezbollah, avait déclaré sur Al-Arabiya

: "Le Hezbollah est engagé par la politique iranienne (…) J'ai déjà dit que les chiites au Liban servent de 'terrain de jeu' à

l'Iran (…) Le Hezbollah encourage les relations avec les Syriens, mais il est en vérité dirigé par la jurisprudence, c'est-à-dire

par le Guide suprême iranien Ali Khamenei." Voir le clip n° 1132 de MEMRI TV sur www.memritv.org (le 4 mai 2006).

Voici des extraits d'articles et de déclarations diffusés dans les médias iraniens, syriens et libanais : (1)


Le président iranien Ahmadinedjad menace l'Europe

Après la décision des 5+1 (les 5 membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU plus l'Allemagne) du 12 juillet 2006 de

référer le dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité, le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad a menacé l'Europe

en ces termes :

"Si la nation iranienne et son gouvernement concluent que les pays occidentaux n'ont pas de bonnes intentions (quant à la

résolution du problème nucléaire iranien), ils changeront de politique face aux propositions (de l'Occident à l'Iran - en

échange de la cessation de l'enrichissement d'uranium) (…) Nul ne peut s'attendre à ce que des tensions qui existent depuis

plusieurs années soient résolues en si peu de temps (…) L'exacerbation des tensions au (Moyen-Orient) se fera au dépens des

Européens. La nation iranienne et son gouvernement sont suffisamment forts pour affronter les dommages que peuvent

provoquer les tensions."

Ahmadinedjad a aussi prévenu les pays soutenant Israël que "ceux qui aident le régime (israélien) deviendront partenaires du

génocide et des autres actions illégales commises dans les territoires occupés (…) Le régime sioniste a été créé par la

répression et la terreur, et la poursuite de ses crimes ne fera qu'accélérer sa chute." (2)


Le quotidien conservateur Kayhan : l'Iran nucléaire a éradiqué le prestige nucléaire israélien

Dans un éditorial du 13 juillet 2006, le quotidien conservateur iranien Kayhan, proche du Guide iranien Ali Khamenei, a loué

l'opération du Hezbollah et déclaré : (3) "(Avant l'opération du Hezbollah), le régime israélien opprimant disposait de trois

cartes sur l'échiquier palestinien : la carte de l'Amérique, la carte des régimes (arabes) sympathisants et la carte de la

supériorité nucléaire. Avec ces trois cartes, (Israël) gagnait à tous les coups, triomphant de ses adversaires (dans la région).

Aujourd'hui, c'est l'effondrement complet, parce que l'Amérique n'est plus du tout en mesure d'imposer la volonté d'Israël

aux Palestiniens, aux Libanais et aux Syriens. Actuellement, le gouvernement du Hamas, le gouvernement libanais et le

gouvernement syrien ne peuvent permettre à l'Amérique d'entrer dans l'équation israélo-palestinienne. Ainsi, les facteurs

régionaux qui accordaient autrefois du poids à l'implication américaine dans la région se sont effondrés.

Parallèlement, l'avantage militaire d'Israël dans la région s'est érodé. L'Iran nucléaire éradique le prestige nucléaire

d'Israël (…) L'Iran d'aujourd'hui – grâce à sa direction impénétrable et à de hauts responsables unanimes dans leur soutien

au Guide (suprême d'Iran Ali Khamenei), par ailleurs très appréciés au Moyen-Orient – l'Iran a porté atteinte de façon

répétée à la puissance israélienne, conduisant Israël au bord de l'effondrement."


Le quotidien gouvernemental syrien Al-Thawra appelle à la poursuite de la résistance, qui a prouvé son efficacité.

Dans un éditorial datant du 13 juillet 2006, le quotidien syrien gouvernemental Al-Thawra appelle à la poursuite de la

résistance qui, affirme-t-il, est la seule (méthode efficace de contrer Israéliens) : "Le langage de l'intimidation et des

menaces est le langage de ceux qui n'ont pas connu la fierté de la résistance. C'est un langage qui ne mène qu'à la

soumission. C'est pourquoi nous devons persister à ignorer ceux qui l'emploient. Nul ne peut nier le droit de la résistance à

libérer ses combattants des prisons israéliennes (…)

Le (seul) langage efficace avec les Israéliens est (le langage) de la résistance !! Nulle autre voie n'a prouvé son efficacité –

au contraire, (toutes les autres voies) n'ont fait qu'accroître l'arrogance israélienne, à tel point qu'Israël agit comme s'il

était seul au monde !! (…)

Les félicitations que les citoyens arabes se sont échangées (suite à l'opération du Hezbollah) sont une façon de demander

(l'application) du programme de la résistance, qui a pris de l'ampleur dans les pays arabes – lesquels ont perçu l'impact des

résultats positifs de la résistance (…)

Ainsi, la culture de la résistance continuera certainement de s'étendre – parce qu'elle a prouvé son efficacité et son utilité

et qu'elle est aujourd'hui devenue la culture de la rue arabe, toujours prête à payer le prix de la résistance, quel qu'il soit.

(Nous sommes) prêts et désireux de nous battre." (4)


Deux quotidiens libanais : l'opération du Hezbollah a-t-elle servi l'Iran ou la Syrie ? L'opération d'hier avait-elle pour but

de relâcher la pression internationale qui pèse sur le dossier nucléaire iranien ?

Le 13 juillet, Sarkis Naoum, chroniqueur au quotidien chrétien libanais Al-Nahar, écrit : "L'opération militaire réussie

exécutée hier matin par la résistance islamique (le Hezbollah) (…) soulève plusieurs questions chez les Libanais : (par

exemple), l'opération d'hier avait-elle pour objectif de libérer les prisonniers libanais des prisons israéliennes (…) (quand) il

existe d'autres façons d'atteindre cet objectif, qui épargneraient au Liban la destruction, les dommages matériels, les

invasions et les morts ? (…)

L'opération d'hier avait-elle pour but d'alléger les fortes pressions que la communauté internationale, Etats-Unis en tête,

exerce sur la République islamique d'Iran au sujet de son dossier nucléaire ? (L'opération avait-elle pour but d'alléger les

pressions) en attirant l'attention sur le Liban et la région – ce qui libérerait le Liban de (la menace de référer son dossier

nucléaire) au Conseil de sécurité ?"


L'Iran se sert de cette opération pour faire comprendre qu'il "tient la région par les veines"

Dans un éditorial du 13 juillet 2006, le quotidien libanais Al-Mustaqbal critique l'attaque du Hezbollah contre Israël :

"Malgré la joie ressentie par les Libanais et les Arabes face au succès de l'opération du Hezbollah (…), le fait est que le

moment (de l'opération) est mal choisi et met à mal de larges secteurs du Liban (…) Le plus pénible est que la prise de

décision, en ce qui concerne la guerre et la paix, qui appartient à l'Etat du Liban, a été usurpée par la résistance (le

Hezbollah). Quelles que soient les circonstances et les raisons (qui se cachent derrière) le secret de l'opération Vraie

promesse (nom de l'opération du Hezbollah qui a promis de libérer tous les prisonniers israéliens), elles ne changent rien au

fait que l'Etat du Liban et le (peuple) libanais doivent faire face à un fait accompli auquel ils n'étaient pas préparés, et en

supporter les conséquences, qui pourraient être dures (…)

En outre, la belle promesse faite aux Libanais (par leur gouvernement) – d'un été tranquille gorgé de touristes susceptible de

leur apporter l'élan économique dont ils ont tellement besoin, l'économie libanaise étant au bord de l'effondrement - a été

remplacée par une autre promesse, plus importante (la libération des prisonniers). Il est clair que maintenant qu'il n'est plus

possible de remplir (la promesse d'un été tranquille), les Libanais vont replonger dans le désespoir. Le plus grand danger est

que le désespoir et l'extrémisme augmentent chez eux, et qu'ils se noient dans une frustration (susceptible de) désunir la

société libanaise.

L'Iran, (actuellement) engagé dans des négociations difficiles avec l'Occident, et en particulier avec Washington, sur son

dossier nucléaire, peut se servir de cette opération comme d'un de ces "message" transmis quotidiennement à l'Occident, et

en particulier à Washington – pour faire comprendre qu'il tient la région par les veines et la contrôle de force. La Syrie (…)

peut aussi se servir de cette opération (…) pour exercer des pressions sur Washington afin de lui faire faire des concessions

au sujet du (problème) libanais, et en particulier de l'enquête sur le meurtre de l'ancien Premier ministre (libanais) Rafiq

Al-Hariri (…)" (5)

(1) Pour la première partie du rapport, voir la Dépêche spéciale n° 1204 du 13 juillet 2006 sur www.memri.org/french.
(2) IRNA, le 13 juillet 2006.
(3) Kayhan (Iran), le 13 juillet 2006, http://www.kayhannews.ir/850422/2.htm#other200 .
(4) Al-Thawra (Syrie), le 13 juillet 2006.
(5) Al-Mustaqbal (Liban), le 13 juillet 2006.

Le Middle East Media Research Institute (MEMRI) est une organisation indépendante à but non lucratif qui traduit et

analyse les médias du Moyen-Orient. Des copies des articles et autres documents cités, ainsi que toute information d’ordre

général, sont disponibles sur simple demande.
e-mail : memri@memrieurope.org
site : www.memri.org/french
 

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